Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
1
LA DISSERTATION EN HISTOIRE
5 types de plans
2
1. Le plan analytique ou plan explicatif ou encore plan classique: il permet de traiter un sujet qui porte sur un évènement ou sur un phénomène. Il peut s’agir aussi de donner une définition. Il est structuré en trois parties: il étudie d'abord les causes (les origines), puis les faits et enfin les conséquences. Exemple de sujet: La Guerre Froide. On étudiera les causes, les étapes de déroulement de la guerre et enfin ses conséquences.
3
2. Le plan thématique : Fred
ce plan classe par «thème» des éléments ou des faits qui ont des rapports entre eux dans la réalité. Exemple de sujet : la place des Etats Unis dans les relations internationales de 1945 à nos jours. Pour ce sujet on envisage les différents aspects du sujet. : aspects politiques, économiques et culturels constitueront les différents thèmes. Chaque partie du travail traite d'un aspect de la question. Ce sujet étant chronologiquement long, chaque sous partie étudiera une période. Attention ! Ce plan est assez peu apprécié par les correcteurs des IEP et en classes prépa. Dans la mesure du possible, évitez le en Histoire (alors qu’il est conseillé en Philo ou SES)
4
3. Le plan dialectique il structure également le travail en trois parties: thèse (réussites) – antithèse (limites ou échecs) – synthèse (reconnaître la valeur des réalisations malgré leurs limites ). Il permet d'apprécier l'œuvre d'un homme, d'un régime politique… Exemples de sujets : De Gaulle Mitterrand Kennedy Krouchtchev
5
4. Le plan chronologique il distingue plusieurs découpages dans le temps, plusieurs périodes en fonction du déroulement des évènements. Ce plan est valable pour un sujet dont la durée s’étend sur 10 ans, au minimum. Chaque partie doit être particulièrement problématisée. Exemple de sujet : les aspects économiques des relations internationales de 1945 à nos jours. On fera ressortir la période de 1945 à 1973 qui correspond à une période de croissance et celle de à nos jours (la période de la dépression).
6
5. Le plan tableau : FRED Ce plan n’est quasiment jamais demandé au bac, mais c’est un type de sujet qui tombe souvent aux IEP, car il suppose une vue d’ensemble, en recoupant plusieurs thèmes du programme. Le sujet "tableau" s’intéresse à la situation d’un espace à une date ou sur une brève période donnée. Le plan le plus commode reste le plan thématique où chacune des parties aborde un domaine ou un espace, qu’il faut veiller à lier entre eux. Il s’agit toujours de mettre en perspective le tableau mais sans risquer le récit hors sujet/année. Privilégier, en cas d’hésitation, la problématique classique « rupture et continuité ». Ex : l’année 1956, 1968, On en étudie les prémices (état des lieux au début de l’année avec les acquis des années précédentes), puis la situation mondiale et enfin la situation française et/ou européenne. Ce plan suppose une excellente problématique qui doit montrer précisément en quoi l’année en question est une date charnière dans l’histoire des relations internationales. Ne surtout pas oublier la situation en France, mais à l’inverse, ce plan ne doit pas se concentrer que sur la situation française.
7
Sujet corrigé 1 de Plan tableau (voir cours de F
Sujet corrigé 1 de Plan tableau (voir cours de F. Pinchinat) : l’année 1956 Consignes données par M. Pinchinat sur le blog : dégager les thèmes à aborder (travail simple de synthèse à partir du cours fourni) puis les regrouper en 3 parties cohérentes avec une problématique pour traiter l’ensemble. - une nouvelle étape de la décolonisation - le neutralisme amorcé à Bandoung - la déstalinisation - la contestation dans le camp socialiste et sa répression - la crise de Suez et le recul franco-britannique (- la relance de la construction européenne après l’échec de la CED)
8
Plan tableau : l’année 1956 Avec une problématique simple :
Un tournant de la G.F. : vers la Détente, vers un monde multipolaire, apparition des caractéristiques de la détente Et un plan classique : I] Vers une nouvelle étape de la décolonisation et de l’affirmation du tiers monde II] La déstalinisation et ses limites III] La crise de Suez et le recul franco-britannique OU BIEN : une pbtique plus sophistiquée…
9
Problématique + sophistiquée : Et un plan bcp plus problématisé :
Plan tableau : l’année 1956 Problématique + sophistiquée : Il s’agit de montrer que l’année 1956 voit un recul des tensions de la GF mais qui conduit EU et URSS à s’entendre pour conserver le contrôle de leur bloc respectif. Ils ne peuvent empêcher néanmoins l’affirmation d’un troisième monde, dans lequel ils espèrent jouer un rôle. Et un plan bcp plus problématisé : I] L’année 1956 ouvre la phase africaine de la décolonisation et voit se confirmer l’affirmation du tiers monde qui conteste l’ordre mondial bipolaire. II] La déstalinisation est engagée par Khrouchtchev mais ne doit remettre en cause ni l’unité du bloc ni l’équilibre de la Guerre froide (d’où les crises matées en Europe del’Est durant tte l’année 56 : Hongrie, Pologne…). III] La crise de Suez et le recul franco-britannique confirme le déclin européen et établit un condominium russo-américain sur les relations internationales. Conclu : Condominium et baisse des tensions (coexistence pacifique), repli européen sur l’Europe, multipolarité, non-alignement et conflits périphériques sont les caractéristiques qui apparaissent lors de cette année 1956 et se confirmeront durant la période de la Détente.
10
Sujet corrigé 2 de plan tableau : l’année 1991
Introduction : Avec la disparition de l’Union soviétique en 1991 (une des deux superpuissances de la planète depuis près de 50 ans), c’est l’équilibre international qui se trouve bouleversé. Certes la GF est bien abîmée depuis mais ses conséquences résonnent encore 2 ans après. Le vide diplomatique est aussitôt occupé par une Amérique toujours prête à servir de modèle. En France la participation à la guerre du Golfe et la féminisation du pouvoir ne permettent pas d’éviter l’usure du pouvoir mitterandien en place. Qu’est-ce qui fait de l’année 1991 une année tournant ? Pourquoi l’année 1991 peut-elle être considérée comme la fin véritable de la guerre froide ? Quel nouvel ordre mondial se dessine alors ?
11
L’année 1991 I] L’implosion de l’URSS met fin au duopole/ condominium américano-soviétique Le bloc soviétique est déjà fissuré en 1989 avec l’autonomie retrouvée des pays d’Europe de l’Est et la fin de la doctrine Brejnev de souveraineté limitée décidée par M. Gorbatchev à partir de Les régimes communistes s’effondrent un à un durant l’année 1989 et les démocraties populaires cèdent peu à peu la place à des démocraties libérales. Mais ce processus d’autonomisation de l’Europe de l’Est ne prend fin véritablement qu’en juin 1991 avec la dissolution du Pacte de Varsovie, alliance militaire sous tutelle soviétique des pays du bloc communiste. -En 1991, l’URSS connaît en interne les conséquences de la remise en cause du régime communiste autoritaire par Gorbatchev avec la volonté de transparence (la Glasnost) et les restructurations du système, notamment économiques (la Perestroïka). Cette politique suivie depuis 1985 a pour effet de déstabiliser le fonctionnement du régime sans avoir réussi à promouvoir de nouvelles règles : on retarde en effet le passage complet à l’économie de marché et au pluralisme politique. Ainsi les contestations s’accroissent et le pouvoir s’affaiblit. L’élection de Boris Eltsine comme Président de la Fédération de Russie en juin 1991, au suffrage universel direct, lui assure une légitimité supérieure à la fonction déclinante de Président de l’URSS de Gorbatchev. Un putsch est organisé en août 1991 par des conservateurs du parti communiste soviétique qui veulent ainsi arrêter le processus de décomposition du pays. Il échoue en 3 jours : B.Eltsine intervient et l’armée refuse majoritairement de suivre les putschistes. Ce putsch manqué ne fait que précipiter le processus. En effet « l’Empire russe » est contesté sur ses marges et les républiques périphériques (l’URSS est officiellement un Etat fédéral) entendent profiter de la situation. C’est ainsi que les 3 républiques baltes cherchent à proclamer leur indépendance depuis plusieurs années. Elles le font définitivement au lendemain du putsch, suivies d’autres républiques. La fin de l’URSS s’accélère avec l’interdiction du PCUS, puis la disparition définitive de l’Etat soviétique en décembre 1991, par accord entre les anciennes républiques de l’URSS, qui forment une Communauté des Etats Indépendants (CEI). Dès lors Gorbatchev, démissionne de la présidence d’un Etat… qui n’existe plus. En ES/L : Eclatement de la Yougoslavie avec les indépendances proclamées en 1991 de la Croatie, la Slovénie et la Macédoine. Le processus mène au début de la guerre en Bosnie-Herzégovine (siège de Sarajevo par les Serbes) l’année suivante. L’année 1991 est marquée par la disparition d’un Etat, une superpuissance qui a conditionné une grande partie des relations internationales depuis 1945 et dominé une partie du monde. Elle disqualifie aussi l’idéologie communiste et laisse un vainqueur de la Guerre froide : les Etats-Unis.
12
L’année 1991 II] Vers une « Pax americana » ?
Les EUA ont gagné face à « l’Empire du mal » (Reagan). Ils subsistent comme la seule superpuissance, devenue une hyper puissance. La paix du monde apparaît ainsi dépendante de leur politique extérieure. Ils décident de suivre alors une politique plutôt multilatérale, c’est-à- dire plutôt respectueuse des institutions internationales comme l’ONU. Le conseil de sécurité, immobilisé par les droits de véto pendant la guerre froide, retrouve une marge de manœuvre et multiplie les missions de la paix depuis 1988, souvent appuyées par les EUA. - En 1991, la guerre du Golfe est une illustration de cette pax americana et de ses limites. Les EUA y jouent le rôle de « gendarme du monde ». L’Irak envahit et annexe son voisin le Koweït en août Les pourparlers diplomatiques avec l’ONU échouent et le conseil de sécurité vote le recours à l’usage de la force pour faire respecter le droit international. Une coalition militaire de pays est formée (dont de nombreux pays arabes inquiets de la politique irakienne), sous commandement américain et l’offensive menée par les troupes de la coalition permet de libérer le Koweït en un mois, en janvier-février 1991. - Le droit a triomphé mais la dictature de Saddam Hussein en Irak reste en place, même si soumise à contrôle international (armes notamment). l’action de l’ONU est largement menée par les EUA, militairement et diplomatiquement. La volonté d’intervention des Etats-Unis et les énormes moyens déployés indiquent qu’il s’agit aussi pour eux de protéger des intérêts vitaux (maîtrise sur les approvisionnements énergétiques de la région). Les adversaires de l’intervention dénoncent ainsi l’impérialisme américain. En Europe , l'Allemagne de l'après-guerre froide (désormais sans les 4 zones d’occupation) reprend une place importante : malgré coût de la réunification, elle retrouve sa centralité européenne, nouvelles génération de dirigeants décomplexés par rapport à la 2GM (Schröder et Merkel), autonomie dans la construction européenne, premiers envois de militaires allemands hors du territoire et revendication d'un siège au Conseil de sécurité. - En Afrique du Sud un gouvernement réformateur décide de mettre fin en 1991 au régime d’apartheid en place depuis plus de 40 ans. Le pays est dès lors accepté par la communauté internationale qui exerçait des pressions, notamment depuis 1989 (avant : les Etats-Unis ont soutenu le pays au nom du containment). L’année 1991 est bien un tournant dans les relations internationales de par le nouveau rôle déterminant qu’entendent jouer les Etats-Unis ( multilatéralisme à cette époque)
13
L’année 1991 III] Le tournant du second septennat de F. Mitterrand
En mai 1991 la gauche est au pouvoir en France (majorités présidentielle et parlementaire coïncident). Edith Cresson est alors la première femme à accéder au poste de Premier ministre. C’est la fin de la période d’ouverture vers le centre et la société civile qui a caractérisé le gouvernement conduit jusque là par le Premier ministre Michel Rocard. François Mitterrand est président de la République depuis 10 ans. L’exercice du pouvoir est marqué par la prééminence du président sur le Premier ministre, caractéristique de la Ve République hors période de cohabitation. - Mitterrand avait en effet gagné les élections de 1988 sur la volonté d’ouverture au-delà du parti socialiste, notamment parce que son allié traditionnel, à gauche, le parti communiste était en forte perte de vitesse. La majorité parlementaire acquise en juin 1988 est d’ailleurs fragile. Mais c’est aussi le rejet des politiques trop libérales du gouvernement de droite de J.Chirac, pendant la première cohabitation qui explique les victoires de la gauche en Michel Rocard est remercié en mai 1991 après avoir établi quelques réformes durables, comme le RMI, et la poursuite de la construction européenne. Il mène les négociations en vue du traité de Maastricht créant une Union européenne approfondie soumis à référendum en Mais le chômage de masse reste une préoccupation des Français, la croissance économique ralentit en ce début des années 1990 et le changement de Premier ministre apparaît comme une solution pour contrecarrer les contestations : il change trois fois en 5 ans. - Le nouveau gouvernement est aussi un constat d’échec de l’ouverture au centre et le révélateur des dissensions dans le parti socialiste au pouvoir. L’arrivée d’une femme comme chef du gouvernement est saluée. Elle est révélatrice de la volonté de rattrapage dans un pays où la place des femmes dans les institutions et les postes à responsabilité est encore très réduite. Les fidèles de Mitterrand forment l’essentiel du gouvernement. Le 2° septennat de Mitterrand n’apparaît pas à la hauteur des espoirs : Edith Cresson reste moins d’un an au pouvoir (Bérégovoy en avril 1992). Une ambiance de fin de règne commence à apparaître, avec la maladie du président et l’annonce programmée d’un retour de la droite au pouvoir aux prochaines élections législatives (1993), entraînant une seconde cohabitation avec un Premier ministre de droite, E. Balladur. « Génération Mitterrand » était le slogan porteur d’espérance de la campagne présidentielle de Trois ans plus tard la dynamique n’a débouché sur aucune réelle nouveauté et l’usure du pouvoir se fait sentir.
14
L’année 1991 Conclusion : L’année 1991 est bien un tournant dans les relations internationales avec la nouvelle place des Etats-Unis et le recul de la puissance russe pour près de 20 ans. Mais les espoirs de pacification de la planète sont remis en question dans la décennie suivante avec la diplomatie de plus en plus unilatérale menée par les Etats- Unis et la poursuite des conflits localisés. La France débute une période de doute qui accompagne la longue fin de règne du président Mitterrand. Elle ne prend fin que dans la deuxième moitié des années 1990, avec le retour temporaire de la croissance.
15
Sujet dialectique : KENNEDY et l’Amérique des années 60
Comment, au-delà du mythe et des légendes autour du personnage , sa présidence a-t-elle été fondatrice d’une certaine Amérique moderne et « éternelle », en pleine Guerre Froide ?
16
Kennedy et l’Amérique des années 60
I/ L’originalité de la présidence de JFK : moins de 3 ans pour bouleverser les EUA A. Un jeune président catholique dans une Amérique en pleine croissance économique un jeune président démocrate (43 ans)lorsqu’il accède au pouvoir, à la suite de la double présidence républicaine d’Eisenhower (marquée par les crispations de la GF et le mac carthysme) Un président catholique d’origine irlandaise, issu de la grande bourgeoisie familiale de l’Est (mais sa famille a fait fortune lors de la Prohibition) : il place ses frères aux postes clés de l’Etat Son colistier (et vice-président) est Lyndon B Johnson, largement soutenu par les Etats du Sud (d’habitude républicains). 8 novembre 60 : il bat de très peu Nixon , grâce à une campagne de communication ultra-performante B. L’espoir de la « nouvelle Frontière » , son credo politique : Il envisage une détente relative envers l'URSS de Krouchtchev (mais propose l’arrêt de l’expansion communiste ds le TM et à Berlin « Ich bin ein Berliner » : juin 1963), l'envoi d'un homme sur la Lune (programmé en 62, abouti en 69), l'égalité des Noirs et des Blancs (soutien à MLK, début de la discrimination positive à l’U et de l’ascenseur social des minorités grâce à l’armée), la relance de l'économie (par la relance militaire : nouveaux bombardiers, missiles stratégiques…) , la lutte contre la pègre, le resserrement des liens avec la F, le RU et la RFA
17
Kennedy II/ Les limites extérieures et intérieures d’une présidence inachevée A/ Cuba, une épine dans la doctrine Monroe :de l’échec de l’invasion de Cuba (baie des cochons : avril 61) au blocus de l’île à partir de 62 : paroxysme de la GF B. La politique sociale (système de santé public), refusée par le Congrès et les mouvements des minorités s’enflamment malgré des avancées notables (Black Panthers, Beat Generation depuis J. Kerouac : « sur la route » 1957) C. Le début de la guerre du Vietnam (envoi de militaires, décidé juste avant son assassinat) D. Pousse la CIA à porter au pouvoir le parti Baas en Irak (63), afin de destituer le pdt en place jugé trop indépendant vis-à-vis des EUA E. Les ennemis de l’intérieur : assassinat, lors de la campagne pour sa réélection
18
Kennedy III/ la valeur des réalisations historiques malgré les limites
A/ S’inscrit dans les valeurs de l’Amérique traditionnelle d’A.Lincoln (pourtant républicain): égalité des chances pour tous (en particulier pour les minorités), libertés individuelles, frontières à repousser B/ Un modèle social pour les présidents démocrates : de Carter à Obama : tentatives pour une réforme de de prestations sociales publiques C/ Un personnage charismatique, modèle (dans tous les sens, y compris haï) qui doit sa notoriété à d’excellents conseillers en communication (et dont les théories servent largement pour les autres politiciens des démocraties libérales)
19
Kennedy et l’Amérique des annees 60
CCL : Au delà du mythe, on a affaire à un bilan mitigé tant en pol. Intérieure qu’en politique extérieure. Si sa réélection ne faisait aucun doute, la présidence de Kennedy était qd même très affaiblie par la question sociale, l’amplification des mouvements desminorités et l’échec de la Baie des Cochons. Et ouverture : Autre présidence largement reconnue : celle de Reagan, face à la fin de la GF.
20
Le bloc soviétique de 1945 à 1968 : plan chronologique
INTRODUCTION : Accroche : Le 5 mars 1946, discours de Churchill à Fulton: « De Stettin sur la Baltique jusqu’à Trieste sur l’Adriatique, un rideau de fer s’est abattu sur le continent. Derrière cette ligne se trouve (…) ce que je dois appeler la sphère soviétique (…) ». Limites historiques : De , les libérateurs soviétiques se transforment rapidement en occupants. Se constitue alors autour de l’URSS un « bloc » comprenant les démocraties populaires soumises d’Europe de l’Est. D’autres pays sont progressivement gagnés par le marxisme-léninisme et entrent dans la sphère d’influence soviétique comme la Chine en 1949 ou Cuba en Les pays du bloc de l’Est s’opposent alors à celui de l’Ouest, Progressivement, les pays de l’Est cherchent à assouplir la domination soviétique, ce que symbolise le « printemps de Prague » en 1968. Problématique : L’expression de « bloc soviétique» ou de « bloc communiste » donne l’impression d’une forte cohésion autour de l’URSS et de son idéologie marxiste. Mais cet alignement politique, idéologique, économique fut-il bien établi et, surtout, accepté par les États et les populations du bloc ?
21
Le bloc soviétique de 45 à 68 : plan chronologique
I. Formation du bloc et satellisation par l’URSS stalinienne ( ) Les objectifs des Soviétiques Étendre la sphère d’influence de l’URSS et constituer un glacis protecteur La création des démocraties populaires en Europe de l’Est pour répandre le marxisme L’exception yougoslave La victoires du communisme en Chine La satellisation et l’exploitation des pays du bloc par l’URSS : création du Kominform (1947), terreur d’État, exploitation économique, tremplin pour la Guerre froide
22
Le bloc soviétique de 45 à 68 : plan chronologique
II. Les fissures dans le bloc ( ) Les aspirations nationales et l’antisoviétisme latent Les tentatives de déstalinisation de Khrouchtchev Les initiatives et échecs en pol internationale ds la GF Les relations sino-soviétiques : de l’autonomie à la rupture La répression des tentatives de contestation en Europe de l’Est : - L’abcès berlinois (1953, 1961) L’interruption du dégel en Pologne et en Hongrie (1956) - La crise du « printemps de Prague » (1968)
23
Le bloc soviétique de 45 à 68 : plan chronologique
CONCLUSION : Bilan : La période qui s’étend de 1945 à 68 pour le bloc soviétique montre comment et pourquoi il se met en place, comment il est un outil indispensable à l’URSS pour la GF. Il ne s’agit pas d’un bloc monolithique puisque les pays ont une certaine autonomie de fonctionnement. Cependant, face à des relations très déséquilibrées au profit de l’URSS, de multiples des velléités d’indépendance apparaissent et se multiplient. Toutefois, en 1968, le bloc soviétique demeure encore très puissant. Ouverture : il faut attendre encore 21 ans pour que le bloc soviétique se fissure, puis disparaisse, mettant fin à la GF en 1991.
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.