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11. Données macroéconomiques

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Présentation au sujet: "11. Données macroéconomiques"— Transcription de la présentation:

1 11. Données macroéconomiques

2 Introduction Cette première séance requiert une lecture attentive du syllabus théorique. Elle définit beaucoup de concept et introduit un grand nombre de définitions à connaitre. Les différentes optiques de mesures du PNB La Valeur Ajoutée Grandeurs nominales vs réelles Economie fermée Mesures du niveau général des prix: IPC et Deflateur Taux de croissance et approximation Epargne nettes des secteurs publique et privé Balance des Opérations Courantes Balance des paiements Introduction

3 1. Une entreprise agricole produit du blé et des tomates.
Elle vend pour 3€ de blé à un moulin qui, par la suite, le revend sous forme de farine pour 6€ à un fabricant de tagliatelles. Ce dernier livre le kilo de tagliatelles au prix de 10€ à un traiteur qui les prépare avec une délicieuse sauce tomate. Pour ce faire, le traiteur s'approvisionne en tomates auprès de l'entreprise agricole mentionnée plus haut. Celle-ci facture le traiteur pour un montant de 9€. a) Que vaut la valeur ajoutée totale si le traiteur vend ses tagliatelles sauce tomate à 30€ (hors taxes) le kilo ? b) Si l’Etat instaure une taxe sur la valeur ajoutée d’un taux de 10%, calculez le montant net (= TVA sur les ventes – TVA récupérée sur les achats) versé par le traiteur à l’Etat au titre de cette taxe. Faire diagramme pour illustrer le problème Rq: toutes les données de cet énoncé concerne la préparation d’un kilo de tagliatelles Exercice 1

4 Valeur Ajoutée = Valeur de vente du produit – Valeur des biens intermédiaires utilisés pour la production de ce bien On utilise le concept de Valeur Ajoutée (VA) pour éviter de comptabiliser plusieurs fois la valeur crée. Par exemple, dans le cadre de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), on souhaite faire payer une taxe proportionnelle à la valeur crée par le secteur privé. Si on demandait à chaque entreprise de simplement payer une taxe sur leurs ventes, alors plus un produit a d’intermédiaires, plus il serait soumis à une taxation importante. En pratique, une entreprise paye un taxe proportionnelle à la valeur de ses ventes (=TVA sur les ventes) et déduit de ce montant la TVA payée sur les biens intermédiaires utilisés (=TVA récupérées sur ses achats). Du point de vue de la macroéconomique, le calcul de la valeur ajoutée permet de déterminer la valeur du Produit Interieur Brut (PIB) d’un pays. 𝑷𝑰𝑩= 𝑽𝑨 Le concept de VA permet alors de comptabiliser l’ensemble de la richesse crée au sein d’un pays sans comptabiliser deux fois les mêmes biens. Exercice 1

5 Valeur des biens vendus Valeurs des biens interm. utilisés
SOLUTION: a) On peut résumer cet exercice à l’aide du tableau suivant: Valeur des biens vendus Valeurs des biens interm. utilisés VA Entreprise Agricole - Moulin Fab. Tagliatelles Traiteur Total 3€ blé + 9€ tomates 3+9-0= 12€ 6€ farine 3€ blé 6-3= 3€ 10€ tagliatelles 6€ farine 10-6= 4€ 30€ plat de pâtes 10€ tagliatelles + 9€ tomates 30-(10+9)= 11€ 30€ On remarquera ici que la valeur de la production finale est égale a la somme des VAs, comme la triple optique le prédit b) Le traiteur payera 10% sur la valeur de ses ventes: 0.1×30€ = 3€ desquelles il pourra déduire les 10% de TVA payées sur ses produits intermédiaires: 0.1×10€ + 0.1×9€ = 1.9€. Le montant net de TVA à payer est donc de 3€- 1.9€ =1.1€ Exercice 1

6 H 2. Considérons une économie fermée sans Etat. On vous donne les informations suivantes : Si l'économie considérée produit ces 3 biens, et rien que ces 3 biens, a) Calculez le PNB nominal en 2006 et 2007 b) Calculez le PNB réel aux prix de 2006 en 2006 et 2007 c) Déterminez l’évolution du déflateur du PNB entre 2006 et 2007. Pommes Poires Livres d'économie Prix par unité, en euro 2006 1 2 5 2007 3 6 Quantités produites 300 100 50 400 150 40 Hypothèse d’économie fermée: Il n’y a pas d’échanges avec les autres pays, d’où Rnet=0 et PNB=PIB Exercice 2

7 On différencie souvent en macroéconomie les quantités “nominales”/“à prix courants” des quantitées “réelles”/“à prix constants”. Les décisions économiques sont en générale basées sur des variables réelles alors que souvent, on mesure les quantités les variables en termes nominaux. Lorsque l’on calcule le PIB nominal où à prix courants, on prend les prix de la période concernée; lorsque l’on calcule les PIB reel où à prix constants, on garde les “prix constants”, c’est-à-dire on conserve les prix de l’année de base. Deux des mesures les plus utilisées sont le PNB et le PIB: Produit National Brut (PNB) : valeur de la production par les facteurs de production nationaux au cours d'une période de temps Produit Interieur Brut (PIB) : valeur de la production par les facteurs de production à l'intérieur des frontières de l'économie au cours d'une période de temps La différence entre ces deux notions provient de la redistribution des revenus des facteurs de production (= salaires et revenus du capital) entre les pays. Ces deux notions sont liées par la relation suivante: 𝑷𝑵𝑩=𝑷𝑰𝑩+𝑹𝒏𝒆𝒕 Rnet = revenus des facteurs de production perçus par la pays – revenus des facteurs de production versés par le pays Exercice 2

8 Les Revenus des facteurs de production sont composés des éléments suivants:
Revenus du travail Revenus du capital: dividendes/bénéfices, intérêts, loyers, tantièmes (=revenus des admin de société pour leur participation à l’administration de la société) En additionnant l’ensemble des revenus des facteurs de production, on obtient le revenu national (𝒀) ou Produit National Net au coût des facteurs ( 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 ). L’inflation mesure le changements dans le niveaux général des prix, et mesure le changements de pouvoir d’achat de la monnaie alors que le taux de croissance du PNB réel mesure le changement dans les quantitées produites. Exercice 2

9 La comptabilité nationale permet de déterminer le PNB de plusieurs façons: 1. Optique de la production 𝑷𝑵𝑩= 𝑽.𝑨. +𝑹𝒏𝒆𝒕 2. Optique des dépenses 𝑷𝑵𝑩=𝑪+𝑰+𝑮+𝑩𝑶𝑪 3. Optique des revenus 𝑷𝑵𝑩=𝑹𝒆𝒗. 𝒅𝒖 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍+𝑹𝒆𝒗. 𝒅𝒖 𝒄𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒍+𝑻𝒊−𝑺𝒖𝒃𝒔𝒊𝒅𝒆𝒔+𝑨𝒎 On aurait pu écrire de manière similaire, une triple approche du PIB: 𝑷𝑰𝑩= 𝑽.𝑨. 𝑷𝑰𝑩=𝑪+𝑰+𝑮+𝑩𝑪 𝑷𝑰𝑩=𝑹𝒆𝒗. 𝒅𝒖 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍+𝑹𝒆𝒗. 𝒅𝒖 𝒄𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒍+𝑻𝒊−𝑺𝒖𝒃𝒔𝒊𝒅𝒆𝒔+𝑨𝒎−𝑹𝒏𝒆𝒕 Rq: On utilise ici la définition de la Balance Commerciale impliquant: 𝐵𝐶=𝐵𝑂𝐶−𝑅𝑛𝑒𝑡 Rq: On ignore ici les variations de stocks Exercice 2

10 Le 𝑷𝑵𝑵 𝒑𝒎 est égal au 𝑷𝑵𝑩 𝒑𝒎 duquel on déduit les Amortissements (Am), c’est-à-dire tous les coûts qu’il serait nécessaire de payer pour pouvoir maintenir les capacités de production de cette économie constante. Les grandeurs en termes de prix du marché sont égales à leur équivalent en terme de coûts des facteurs de production auxquelles on ajoute les taxes indirectes nettes (= Ti - subsides) On remarquera ici qu’un changement dans les taxes indirectes nettes impliquent un changement de la grandeur aux prix du marchés alors que celle aux coûts de facteurs reste identiques. 𝑷𝑵𝑩 𝒑𝒎 BOC 𝑹𝒆𝒗 𝒏𝒆𝒕 Am 𝑷𝑰𝑩 𝒑𝒎 𝑷𝑵𝑵 𝒑𝒎 Ti - Subsides G 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 Loyers Profits I Rev. Ind. Salaires C Exercice 2

11 = Une autre approche pour mieux comprendre ce tableau…
La somme des revenus des facteurs de production est le 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 Si l’on ajoute au 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 les taxes indirectes (Ti) et soustrait les subsides, on obtient le 𝑷𝑵𝑵 𝒑𝒎 Si l’on ajoute au 𝑷𝑵𝑵 𝒑𝒎 les amortissements, on obtient le 𝑷𝑵𝑩 𝒑𝒎 Ti - Subsides 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 Am 𝑷𝑵𝑵 𝒑𝒎 𝑷𝑵𝑩 𝒑𝒎 BOC 𝑹𝒆𝒗 𝒏𝒆𝒕 𝑷𝑰𝑩 𝒑𝒎 G I C Loyers Profits Rev. Ind. Salaires = Les deux colonnes restantes définissent les deux approches restantes pour déterminer le PNB Exercice 2

12 2. a) Le PIB nominal mesure la valeur de la production produite au sein d’un pays pour une période donnée, on l’obtient en additionnant la valeur (= prix*quantités) de tous les biens produits: Pour 2006, le PIB est: 𝑃𝐼𝐵 2006 𝑁𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 = 𝑖=1 𝑁 𝑃 2006 𝑖 × 𝑄 2006 𝑖 = 𝑃 2006 𝑃𝑜𝑚𝑚𝑒 × 𝑄 2006 𝑃𝑜𝑚𝑚𝑒 + 𝑃 2006 𝑃𝑜𝑖𝑟𝑒 × 𝑄 2006 𝑃𝑜𝑖𝑟𝑒 + 𝑃 2006 𝐿𝑖𝑣𝑟𝑒 × 𝑄 2006 𝐿𝑖𝑣𝑟𝑒 =1×300+2×100+5×50 𝑃𝐼𝐵 2006 𝑁𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 =750 d’où 𝑃𝑁𝐵 2006 𝑁𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 =750 Pour 2006, en procédant de la même manière, on trouve: 𝑃𝑁𝐵 2007 =1×400+3×150+6×40=1090 b) Le PNB réel pour chaque année se calcule en utilisant les prix de ce que l’on appelle l’année de base au lieu des prix courants: 𝑃𝐼𝐵 2006 𝑅é𝑒𝑙, 𝐵𝑎𝑠𝑒 2006 = 𝑖=1 𝑁 𝑃 2006 𝑖 × 𝑄 2006 𝑖 = 𝑃𝐼𝐵 2006 𝑁𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 =750 𝑃𝐼𝐵 2007 𝑅é𝑒𝑙, 𝐵𝑎𝑠𝑒 = 𝑖=1 𝑁 𝑃 2006 𝑖 × 𝑄 2007 𝑖 = 𝑃 2006 𝑃𝑜𝑚𝑚𝑒 × 𝑄 2007 𝑃𝑜𝑚𝑚𝑒 + 𝑃 2006 𝑃𝑜𝑖𝑟𝑒 × 𝑄 2007 𝑃𝑜𝑖𝑟𝑒 + 𝑃 2006 𝐿𝑖𝑣𝑟𝑒 × 𝑄 2007 𝐿𝑖𝑣𝑟𝑒 =1×400+2×150+5×40=900 Exercice 2

13 c) 𝐷𝑒𝑓𝑙𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 2006 𝐵𝑎𝑠𝑒 2006 = 𝑃𝐼𝐵 2006 𝑁𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 𝑃𝐼𝐵 2006 𝑅é𝑒𝑙, 𝐵𝑎𝑠𝑒 = 𝑃𝐼𝐵 2006 𝑁𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 𝑃𝐼𝐵 2006 𝑁𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 =1 𝐷𝑒𝑓𝑙𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 2007 𝐵𝑎𝑠𝑒 2006 = 𝑃𝐼𝐵 2007 𝑁𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 𝑃𝐼𝐵 2007 𝑅é𝑒𝑙, 𝐵𝑎𝑠𝑒 = =1,21 Taux de croissance du Déflateur entre 2006 et 2007= Deflateur 2007 Base − Deflateur 2006 Base Deflateur 2006 Base =21% Le taux de croissance d’un indice des prix est aussi appelé inflation. Dans le cadre de cet exercice, le taux d’inflation est de 21% alors que le taux de croissance des quantitées produites est: PIB 2007 Réel, Base 2006 − PIB 2006 Réel, Base PIB 2006 Réel, Base = 900− = 20% Rq: le PIB nominal/à prix courants, on cherche souhaite obtenir une mesure de P*Q, lorsque l’on calcule le PIB reel/à prix constants, on cherche à mesure comment les quantités changent d’une période à l’autre. On cherche à mesurer le changement dans le niveaux des prix en utilisant le déflateur. Exercice 2

14 H 3.Voici des chiffres relatifs aux PIB belges (aux prix du marché) à prix constants, ainsi que le pourcentage annuel de variation de l’Indice des Prix à la Consommation. Déterminez la ou les affirmations exactes : a) A la lecture de ce tableau, vous pouvez conclure que, sur la période , la Belgique a connu chaque année une augmentation de son volume de production ; b) Le PIBpm à prix courants s'appelle aussi PIBpm nominal et le PIBpm à prix constants PIBpm réel; c) En 2003, il y a eu une augmentation des prix d’environs 1,6% en Belgique. 𝑷𝑰𝑩 𝒑𝒎 𝒂𝒖 𝒑𝒓𝒊𝒙 𝒅𝒆 𝟗𝟓 (millions d’€) Croissance de l’IPC (%) 2001 2 2002 1.9 2003 1.6 2004 2.4 2005 IPC = Indice des Prix à la Consommation. C’est une mesure du prix moyen des biens consommés dans une économie pregnant en compte dans sa ponderation la part du bien dans les dépenses de consummation d’un individu moyen.. Exercice 3

15 H Prenons à présent les mêmes données pour l’Allemagne. Déterminez la ou les affirmations exactes : d) Entre 2002 et 2003, le PIB réel a diminué. e) Entre 2002 et 2003, le PIB nominal a diminué. 𝑷𝑰𝑩 𝒑𝒎 𝒂𝒖 𝒑𝒓𝒊𝒙 𝒅𝒆 𝟗𝟓 (millions d’€) Croissance de l’IPC (%) 2001 1,2 2002 1,4 2003 1 2004 0,9 2005 0,6 Exercice 3

16 a) A la lecture de ce tableau, vous pouvez conclure que, sur la période , la Belgique a connu chaque année une augmentation de son volume de production ; La croissance du volume de production est mesurée par le taux de croissance du PIB réel. Le tableau nous donne directement le PIB à prix constants où PIB réel, il suffit donc d’observer que ce dernier a augmenté chaque année pour en déduire que cette proposition est vraie. b) Le PIBpm à prix courants s'appelle aussi PIBpm nominal et le PIBpm à prix constants PIBpm réel; b) Vrai c) En 2003, il y a eu une augmentation des prix d’environs 1,6% en Belgique. c) Vrai, IPC signifie Indice des Prix à la Consommation. Il s’agit d’un index mesurant le prix moyen des biens consommées dans une économie. d) Entre 2002 et 2003, le PIB réel a diminué. d) Vrai, il suffit de lire l’information dans le tableau e) Entre 2002 et 2003, le PIB nominal a diminué. e) Cette question est problématique. Pour y répondre, il faudrait utiliser le déflateur du PIB au lieu de l’IPC. Les deux sont des mesures de prix moyens différentes. Exercice 3

17 e) On pourrait toutefois résoudre cette question, si l’on suppose que 𝑰𝑷𝑪≈𝑫𝒆𝒇𝒍𝒂𝒕𝒆𝒖𝒓. En utilisant la propriété des logarithme qui implique que 𝐥𝐨𝐠 (𝟏+𝒙)≈𝒙 dans le voisinage de 1, on peut en déduire que: 𝐷𝑒𝑓𝑙𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 02 𝐵𝑎𝑠𝑒 95 = 𝑃𝐼𝐵 02 𝑁𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 𝑃𝐼𝐵 02 𝑅é𝑒𝑙, 𝐵𝑎𝑠𝑒 95 ; en prenant le logarithme de chaque côté de cette expression, on obtient: log 𝐷𝑒𝑓𝑙𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 02 𝐵𝑎𝑠𝑒 95 = log 𝑃𝐼𝐵 02 𝑁𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 𝑃𝐼𝐵 02 𝑅é𝑒𝑙, 𝐵𝑎𝑠𝑒 = log 𝑃𝐼𝐵 02 𝑁𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 − log 𝑃𝐼𝐵 02 𝑅é𝑒𝑙, 𝐵𝑎𝑠𝑒 95 => Taux de croissance du Deflateur ≈log 𝐷𝑒𝑓𝑙𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 03 𝐵𝑎𝑠𝑒 95 − log 𝐷𝑒𝑓𝑙𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 02 𝐵𝑎𝑠𝑒 95 = log 𝑃𝐼𝐵 03 𝑁𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 − log 𝑃𝐼𝐵 03 𝑅é𝑒𝑙, 𝐵𝑎𝑠𝑒 log 𝑃𝐼𝐵 03 𝑁𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 − log 𝑃𝐼𝐵 03 𝑅é𝑒𝑙, 𝐵𝑎𝑠𝑒 log 𝑃𝐼𝐵 02 𝑁𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 − log 𝑃𝐼𝐵 02 𝑅é𝑒𝑙, 𝐵𝑎𝑠𝑒 = log 𝑃𝐼𝐵 03 𝑁𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 − log 𝑃𝐼𝐵 02 𝑁𝑜𝑚𝑖𝑛𝑎𝑙 log 𝑃𝐼𝐵 03 𝑅é𝑒𝑙, 𝐵𝑎𝑠𝑒 95 − log 𝑃𝐼𝐵 02 𝑅é𝑒𝑙, 𝐵𝑎𝑠𝑒 = Taux de croisance du PIB nominal – Taux de coissance du PIB réel d’où: Taux de croissance du PIB nominal ≈ Taux de croissance du Deflateur + Taux de croissance du PIB réel Taux de croissance du PIB réel = − ∗100≈−0.2% Taux de croissance du deflateur = 1−1,4 1,4 ∗100≈−28.6% => Taux de croisance du PIB nominal≈−28.8% Exercice 3

18 4. Soit une économie fermée dans laquelle (en millions d’euros) :
H 4. Soit une économie fermée dans laquelle (en millions d’euros) : S = 2.000 I = 3.500 G = 1.600 Td = 1.000 Ti = 2.500 Subsides = 0 Am = 900 B = 400 PNBpm = Calculez le revenu disponible des ménages ( 𝒀 𝒅 ) et le produit national brut au coût des facteurs ( 𝑷𝑵𝑩 𝒄𝒇 ). Economie fermée = économie n’échangeant pas avec les autres économies. => Une économie fermée n’a ni exportations, ni importations, ni d’échanges de flux financiers avec les autres économies. Le revenu disponible ( 𝒀 𝒅 ) des ménages est égale au revenus national + les transfers nets effectués par le gouvernement: 𝒀 𝒅 =𝒀+𝑩− 𝑻 𝒅 où 𝑻 𝒅 : impôts directs, 𝑩: transferts aux ménages et 𝒀: revenu national/ 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 . Le 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 est égal au produit national net moins amortissements: 𝑷𝑵𝑩 𝒄𝒇 −𝑨𝒎. Le 𝑷𝑵𝑩 𝒄𝒇 est obtenu à partir du 𝑷𝑵𝑩 𝒑𝒎 auquel on additionne les subsides nets: 𝑷𝑵𝑩 𝒑𝒎 = 𝑷𝑵𝑩 𝒄𝒇 + 𝑻 𝒊 −𝑺𝒖𝒃𝒔𝒊𝒅𝒆𝒔 𝑹𝒒: 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 =𝒀 Exercice 4

19 Cet exercice requiert simplement d’appliquer les formules adéquates
Cet exercice requiert simplement d’appliquer les formules adéquates. A partir des informations de cet énoncé, On peut commencer ici par calculer le 𝑷𝑵𝑩 𝒄𝒇 : 𝑷𝑵𝑩 𝒄𝒇 = 𝑷𝑵𝑩 𝒑𝒎 − 𝑻 𝒊 −𝑺𝒖𝒃𝒔𝒊𝒅𝒆𝒔 𝑃𝑁𝐵 𝑐𝑓 =10000− 2500−0 =7500 Ce résultat peut être alors utilisé pour déduire le revenu disponible ( 𝒀 𝒅 ). Il nous manque encore le 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 toutefois: 𝒀≡ 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 = 𝑷𝑵𝑩 𝒄𝒇 −𝑨𝒎 Y=7500−900=6600 Que l’on utilise pour calculer le revenu disponible des ménages: 𝒀 𝒅 =𝒀+𝑩− 𝑻 𝒅 𝑌 𝑑 = −1000=6000 Exercice 4

20 5. Le tableau ci-dessous reprend une série de rubriques issues des Comptes Nationaux belges pour l'année Les données sont à prix courants et sont exprimées en milliards de Francs belges. Sur base de ces données, déterminez la ou les affirmations exactes pour l’année 2000 : a) L'épargne nette du secteur privé valait ,9 millions d’euros ; b) L'épargne nette du secteur public – de l'Etat – était négative ; c) Il y a avait insuffisance de l'épargne nette privée et publique ; d) La Belgique présentait un excédant courant (une balance des opérations courantes positive). Celui-ci, combiné à un excédant de l'épargne privée sur les investissements, permettait definancer le déficit de l'Etat ; e) Aucune des propositions ci-dessus n'est exacte. Exercice 5

21 a) L'épargne nette du secteur privé valait 20.926,9 millions d’euros ;
a) Pour vérifier cette première affirmation, il faut commencer par calculer l’Epargne nette du secteur privé est le surplus d’épargne réalisé par le secteur privé après financement des investissements: 𝑺− 𝑰 𝒏𝒆𝒕 . Ces deux éléments sont manquant, commençons par calculer l’épargne: 𝑺= 𝒀 𝒅 −𝑪 La rubrique 7, nous donne C et le revenu disponible peut être obtenu en utilisant: 𝒀 𝒅 = 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 − 𝑻 𝒅 +𝑩 sachant que 𝑷𝑵𝑵 𝒄𝒇 = 𝑷𝑵𝑵 𝒑𝒎 − 𝑻 𝒊 +𝑺𝒖𝒃𝒔𝒊𝒅𝒆𝒔= − = − ,5= ,5 D’où 𝒀 𝒅 = ,5− = ,5 De la, on trouve facilement l’épargne: 𝑺= 𝒀 𝒅 −𝑪= ,5 − = ,5 − ,1 = ,4 En ce qui concerne l’investissement net, 𝑰 𝒏𝒆𝒕 =𝐅𝐁𝐂𝐅+ ∆𝑺𝒕𝒐𝒄𝒌 −𝑨𝒎= −𝑨𝒎. On trouve les Amortissements en utilisant: 𝑨𝒎= 𝑷𝑵𝑩 𝒑𝒎 − 𝑷𝑵𝑵 𝒑𝒎 = 𝑷𝑵𝑩 𝒑𝒎 − , il reste à calculer 𝑷𝑵𝑩 𝒑𝒎 : 𝑰=𝐅𝐁𝐂𝐅+ ∆𝑺𝒕𝒐𝒄𝒌=𝑨𝒄𝒉𝒂𝒕 𝒅𝒆 𝒄𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒍+𝑩𝒊𝒆𝒏𝒔 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕𝒔 𝒏𝒐𝒏 𝒗𝒆𝒏𝒅𝒖𝒔 et 𝑩𝑶𝑪=∆𝑨.𝑬.𝑵. donc: 𝑷𝑵𝑩 𝒑𝒎 =𝑪+𝑮+𝑰+𝑩𝑶𝑪=𝑪+𝑮+𝐅𝐁𝐂𝐅+ ∆𝑺𝒕𝒐𝒄𝒌+∆𝑨.𝑬.𝑵.= , , ,4= ,1 Donc: 𝑨𝒎= 𝑃𝑁𝐵 𝑝𝑚 − 𝑃𝑁𝑁 𝑝𝑚 = ,1− =34 160,1 d’où: 𝑰 𝒏𝒆𝒕 =FBCF+ ∆𝑆𝑡𝑜𝑐𝑘 −𝐴𝑚=52 475,6+955−34 160,1=19 270,5. L’épargne nette du secteur privé est donc: ,9 – ,5 = 8 036,4 > 0. a) VRAI 2 5 3 4 6 7 8 9 2 Exercice 5

22 b) L'épargne nette du secteur public – de l'Etat – était négative ;
b) L’épargne nette du secteur publique est la différence entre les revenus fiscaux et les dépenses publiques effectuées. On pourrait interpreté cela comme étant – (dette publique). Epargne nette du secteur publique = 𝑻 𝒅 + 𝑻 𝒊 −𝑩−𝑺𝒖𝒃𝒔𝒊𝒅𝒆𝒔−𝑮 = − − − = − − −52 529=−12 890,5<0 b) VRAI 4 5 6 3 10 c) Il y a avait insuffisance de l'épargne nette privée et publique ; Une insuffisance d’épargne signifierait que la Balance des opérations courantes (BOC) est négatives. BOC = Epargne nette du secteur publique + Epargne nette du secteur privée = ∆𝑨.𝑬.𝑵. La rubrique 1 est positive refletant l’excédent d’épargne belge en 2000. c) FAUX d) La Belgique présentait un excédant courant (une balance des opérations courantes positive). Celui-ci, combiné à un excédant de l'épargne privée sur les investissements, permettait definancer le déficit de l'Etat ; d) Cette proposition est également vraie. C’est ce que l’on a pu vérifier au travers des calculs réalisés dans les questions précédentes. Exercice 5

23 6. Le tableau ci-dessous reprend une série de rubriques issues des Comptes Nationaux belges pour l'année Les données sont à prix courants et sont exprimées en millions d’euros. Sur base de ces données, déterminez la ou les affirmations exactes pour l’année 1999 : a) La variation des avoirs extérieurs nets de la Belgique s’élevait à millions d’euros ; b) En 1999, la Belgique a clairement vécu « au-dessus » de ses moyens ; c) La balance commerciale belge était excédentaire ; d) Le PNBpm belge était supérieur au PIBpm pour un montant de millions d’euros ; e) Aucune des propositions ci-dessus n'est exacte. Exercice 6

24 Balance des opérations courantes = Balance commerciale + Balance des services + Balance des transferts 𝑩𝑶𝑪=𝑩𝑪+𝑩𝑺+𝑩𝑻=∆𝑨.𝑬.𝑵. Balance commerciale (BC): 𝑩𝑪= 𝑿 𝒃𝒊𝒆𝒏𝒔 − 𝑴 𝒃𝒊𝒆𝒏𝒔 Balance des paiements (BP): Balance des opérations courantes + Balance des capitaux + Erreurs - Balance des règlements Officiels = 0 𝑩𝑶𝑪+𝑩𝑲+𝑬𝒓𝒓𝒆𝒖𝒓𝒔 −𝑩𝑹𝑶=𝟎 Le solde de la BP est toujours égal à 0 car son role est de comptabiliser toutes les entrées et sorties de biens et services mais aussi des capitaux correspondants. On distingue parfois parmi les capitaux, les capitaux de court terme de ceux de long terme. Les capitaux de cours terme sont les capitaux très liquides (investissements à court terme) alors que les capitaux de long terme sont ceux bloqués pour des périodes plus longues. Exercice 6

25 Balance des opérations courantes = Balance commerciale + Balance des services + Balance des transferts 𝑩𝑶𝑪=𝑩𝑪+𝑩𝑺+𝑩𝑻=∆𝑨.𝑬.𝑵. Une autre approche consiste à décomposer la variation des avoirs exterieurs nets entre secteur publique et privé: ∆𝑨.𝑬.𝑵.=𝑩𝑶𝑪= 𝑺− 𝑰 𝒏𝒆𝒕 −𝑫𝒆𝒇𝒊𝒄𝒊𝒕 𝒑𝒖𝒃𝒍𝒊𝒄 𝑺− 𝑰 𝒏𝒆𝒕 est l’excédant d’épargne publique et −𝑫𝒆𝒇𝒊𝒄𝒊𝒕 𝒑𝒖𝒃𝒍𝒊𝒄 est l’excédant d’épargne publique. 𝑫𝒆𝒇𝒊𝒄𝒊𝒕 𝒑𝒖𝒃𝒍𝒊𝒄=𝑮+𝑩+𝑺𝒖𝒃𝒔𝒊𝒅𝒆𝒔− 𝑻 𝒊 − 𝑻 𝒅 Un excédant dans le secteur publique où privé peut permettre de financer l’autre secteur. Si il y a trop de financement pour les deux secteurs, c’est que cette économie prête au reste du monde et que ses avoirs extérieurs augmentent. Dans les chapitres suivants, cette interpretation de la BOC sera souvent utilisée pour déterminer si un pays augmente où réduit ses actifs détenus à l’étranger. Exercice 6

26 a) La variation des avoirs extérieurs nets de la Belgique s’élevait à 11.072 millions d’euros. ;
= − − − =𝟏𝟏 𝟎𝟕𝟐 a) VRAI 3 4 5 6 1 2 b) En 1999, la Belgique a clairement vécu « au-dessus » de ses moyens ; b) On dit parfois qu’un pays vit au dessus de ses moyens lorsque ses avoirs nets vis-à-vis du reste du monde diminuent et donc que sa BOC est négative. D’après les calculs effectués à la question précédentes, ceci est clairement faux. c) La balance commerciale belge était excédentaire ; c) La balance commerciale est la différence entre bien exportés et biens importés: 𝑩𝑪= 𝑿 𝒃𝒊𝒆𝒏𝒔 − 𝑴 𝒃𝒊𝒆𝒏𝒔 𝑩𝑪= − = − =7 437 > 0 La Belgique exportait plus qu’elle n’importait cette anée là. c) VRAI 3 4 d) Le PNBpm belge était supérieur au PIBpm pour un montant de millions d’euros ; d) Nous savons que: 𝑷𝑵𝑩=𝑷𝑰𝑩+𝑹𝒏𝒆𝒕. Il suffit donc de déterminer le 𝑹𝒏𝒆𝒕 pour vérifier cela. 𝑹𝒏𝒆𝒕 = − =1 801 d) VRAI 1 2 Exercice 6

27 7. Suite à une récente émission d'obligations de l'Etat belge, des particuliers japonais, toujours à l'affût d'une bonne affaire, ont acheté une partie de celles-ci en payant l'Etat par leurs comptes qu'ils possèdent auprès de la banque belge KB. Supposons qu'avant cette opération, la balance des opérations courantes et la balance commerciale affichaient un surplus (sont positives), alors que les balances des capitaux à court et long termes étaient en déficit (sont négatives). Toutes autres choses étant égales par ailleurs, cette opération a engendré les effets suivants: a) Une diminution du solde positif de la balance des opérations courantes ; b) Une diminution du solde positif de la balance commerciale ; c) Une diminution du solde négatif de la balance des capitaux ; d) Une diminution du solde négatif de la balance des capitaux à long terme ; e) Une augmentation des réserves de la Banque Nationale de Belgique ; f) Une variation nulle du solde de la balance des capitaux ; g) Aucune des propositions ci-dessus n'est exacte. Exercice 7

28 7. Balance des paiements :
BOC (= BC + BS + BT) + BK ((= BK court terme + BK long terme) + erreurs – BRO = 0 Les dépôts japonais sont des capitaux de court terme car ils peuvent être retiré à tout moment de la banque Belge. Les obligations belges sont des capitaux de long terme car leur maturité excède un an. Cette opération entraine une diminution de la BK de court terme et une augmentation de la BK de long terme. Il n’y a pas de mouvements de capitaux entre les deux pays puisque l’on échange des capitaux belges de long terme contre des capitaux belges de court terme et donc le solde de la BK reste inchangé.  d) et f) sont vrais  a), b), c), e) et g) sont faux Questions supplémentaires: et si les dépôts étaient versés dans une banque japonaise ? Il y aurait alors une sortie de capitaux de la Belgique, d’où BK<0 Exercice 7

29 QUIZ. L’Irlande a une politique de taxation des entreprises favorable à l’implentation de multinationales étrangères sur son territoire. Cela devrait impliquer que? PNB > PIB PNB = PIB PNB < PIB Solution: Pour rappel: 𝑷𝑵𝑩=𝑷𝑰𝑩+𝑹𝒏𝒆𝒕 Les multinationales étrangères rappatrient leurs profits vers leur maison-mère à l’étranger, cela implique que: revenus des facteurs de production perçus par la pays < revenus des facteurs de production versés par le pays et donc que les revenus net des facteurs de production irlandais sont négatifs. D’où: PNB < PIB QUIZ

30 QUIZ. Dans quel poste de la comptabilité nationale entrent les intérêt payés sur une hypothèque?
Solution: C, un prêt est un service financier, il entre donc dans la consommation de bien et services. Lorsque l’on souhaite comptabilisé cet élément dans le PNB, il entrera comme une dépense de consommation. Dans quel poste de la comptabilité nationale entre la construction d’un immeuble? I S C Solution: I, la construction d’un immeuble est considérée comme un investment dans le parc résidentiel. Cet immeuble pourra être ensuite louer les années suivantes, le loyer résultant sera un revenu de facteur de production pour le propriétaire, la dépense résultante sera pour le locataire un service locatif et entrera alors C. QUIZ

31 QUIZ. Dans quel poste de la comptabilité nationale entrent les intérêt payés sur la dette publique?
𝑃𝑁𝑁 𝑐𝑓 Transfert Amortissements Solution: Les intérêts sur les obligations privées servent au financement des activités privées et entrent à ce titre dans le revenu des facteurs de production mesurés par 𝑃𝑁𝑁 𝑐𝑓 . Une obligation, contrairement à une action n’est pas un droit à une part de la société mais un prêt, et les intérêts versés constituent un service financier pour l’entreprise et un revenus de facteur de production pour le détenteur de l’obligation. Les intérêts sur la dette publique font partie des transferts et ne sont donc pas un revenu de facteurs de production. QUIZ


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