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LA TRANSMISSION D’ENTREPRISE :

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Présentation au sujet: "LA TRANSMISSION D’ENTREPRISE :"— Transcription de la présentation:

1 LA TRANSMISSION D’ENTREPRISE :
Détecter, maîtriser et organiser la transmission du professionnel. Manuel technique

2 Un mini quiz, et des cas pratiques…
Transmission 2010 Sommaire 1 Préalable à la cession 2 La cession d’une entreprise individuelle 3 La cession d’une société 4 Les montages patrimoniaux pour la transmission à titre onéreux 5 La transmission subie à titre gratuit 6 La préparation de la transmission à titre gratuit 2-L2-LA CESSION DE L’ENTREPRISE INDIVIDUELLEA CESSION DE L’ENTREPRISE INDIVIDUELLE 7 La fiscalité de la transmission à titre gratuit 8 La transmission choisie via des montages patrimoniaux Un mini quiz, et des cas pratiques…

3 Transmission 2010 En bref ! QUIZ d’approche ?

4 REFLEXION SUR LA TRANSMISSION !
? REFLEXION SUR LA TRANSMISSION ! LA VISION DU CLIENT ? LA VISION DU BANQUIER ?

5 1-PREALABLE A LA CESSION
Transmission 2010 1-PREALABLE A LA CESSION

6 La transformation de la structure
Transmission 2010 La transformation de la structure De SARL en SAS La scission de la société La sortie de l’immobilier professionnel

7 La pratique des pourparlers
Transmission 2010 Les pré-contrats La pratique des pourparlers Promesse synallagmatique ou compromis (clause de dédit) Promesse unilatérale (indemnité d’immobilisation)

8 Le contrat de travail et l’article L 122-12 du Code de travail
Transmission 2010 Le sort des contrats Le contrat de travail et l’article L du Code de travail Le bail commercial / Contrats d’assurance Les contrats avec condition ou agrément Ex : fournisseurs Les contrats intuitu personae Ex : franchiseur

9 Nouvelle présentation du bilan
Transmission 2010 Nouvelle présentation du bilan Par des opérations de haut de bilan - remontée des comptes courants d’associés - diminution des pertes constatées Par une politique de désendettement Le danger des provisions injustifiées

10 Une réorganisation en vue d’une cession à moyen terme
Transmission 2010 Une réorganisation en vue d’une cession à moyen terme Apport du fonds en société Vente du fonds à une société détenue par le professionnel Le choix de la location-gérance

11 Apports en société d'une entreprise individuelle
Transmission 2010 Apports en société d'une entreprise individuelle PLUS-VALUES DROITS D’APPORT Biens non amortissables Biens amortissables Exonération, si engagement de détention de 3 ans Sursis d’imposition PVLT pour l’apporteur Étalement sur 5 ans pour la société Valeur d’origine

12 Apports en société d'une entreprise individuelle
Transmission 2010 Apports en société d'une entreprise individuelle Formalités et publicités légales liées à la création d’une société Intervention d’un commissaire aux apports Eventuellement changement de statut du dirigeant

13 LA MISE EN SOCIETE PAR LA VENTE A SOI MEME
Transmission 2010 LA MISE EN SOCIETE PAR LA VENTE A SOI MEME La vente à une société à l’IS permet aux professionnels exerçant leur activité à titre individuel : d’accéder à l’IS et de s’appuyer sur la capitalisation de la performance pour rembourser la dette d’acquisition de dégager des liquidités voire rééchelonner les dettes…

14 La location-gérance METTRE LE FONDS EN LOCATION-GÉRANCE
Transmission 2010 La location-gérance METTRE LE FONDS EN LOCATION-GÉRANCE Associer de suite le repreneur à la marche de l’affaire Disposer d’une solution d’attente en cas d’héritiers incapables Préparer la transmission du fonds

15 Les principes de la location-gérance
Transmission 2010 Les principes de la location-gérance 2 CONDITIONS DE DURÉE Suppression de la condition de 7 ans Être commerçant 2 ans, sauf succession ou dérogation judiciaire Exploitation antérieure du fonds

16 Transmission 2010 Pourquoi la location-gérance n’est plus un régime fiscal avantageux en matière de transmission La plus-value de cession d'un fonds de commerce donné en location-gérance ne pourra plus bénéficier de l'exonération fondée sur le chiffre d’affaires Depuis 2006, il faut justifier d’une activité personnelle dans le fonds de commerce pour pouvoir prétendre bénéficier du régime d’exonération des plus-values en fonction du chiffre d’affaires

17 2-LA CESSION DE L’ENTREPRISE INDIVIDUELLE
Transmission 2010 2-LA CESSION DE L’ENTREPRISE INDIVIDUELLE

18 LE JURIDIQUE Les grands principes d’une cession de clientèle
Transmission 2010 LE JURIDIQUE Les grands principes d’une cession de clientèle Distinction fonds de commerce et clientèle civile Commerçant, Artisan Fonds de commerce, artisanal Profession libérale Clientèle civile

19 La cession d’un fonds de commerce
Transmission 2010 La cession d’un fonds de commerce Cession que de l’actif La composition d’un fonds de commerce La question du transfert des contrats Les formalités inhérentes à la vente d’un fonds de commerce

20 La cession d’un fonds de commerce
Transmission 2010 La cession d’un fonds de commerce Les questions à se poser pour le bail commercial le droit au renouvellement/ dernière période triennale Les autorisations Transfert du dépôt de garantie Solidarité du paiement des loyers

21 La cession d’un fonds de commerce
Transmission 2010 La cession d’un fonds de commerce Indisponibilité du prix de vente Publicité de l’acte de vente/ 15 jours Opposition des créanciers/ 10 jours Garantie pour l’administration fiscale / 60 jours et 3 mois Rôle du séquestre

22 Transmission 2010 LA FISCALITE Conséquences fiscales et sociales de la cession de l'entreprise individuelle Pour l’acheteur Pour le vendeur 1 - Arrêté comptable 2 - Paiement de l’IR 3 - Paiement des charges sociales + régularisations 4 - Paiement de l’impôt sur la PV Imposition aux droits de mutation Cession de fonds ou de droit au bail (pas de porte) Cession de fonds ou de droit au bail (pas de porte)

23 Fraction de la valeur taxable
Transmission 2010 Droits de mutation sur les cessions de fonds de commerce et de clientèle Fraction de la valeur taxable < € De € à < € > € 0 % 3 % 5 % Ce tarif s’applique à toute convention à titre onéreux, ayant pour effet de permettre à une personne d’exercer une profession, une fonction ou un emploi occupé par un précédent titulaire, même lorsque ladite convention conclue avec ce titualaire ou ses ayants cause ne s’accompagne pas d’une cession de clientèle Les modifications apportées à la taxation des fonds de commerce concernent la fraction de la valeur du fonds supérieure à €. Lorsque la cession s’effectue pour une valeur supérieure à €, le taux global est abaissé à 3 % lorsuqe la valeur du fonds n’excède pas €. Il est de 5 % lorsque la mutation du fonds de commerce est d’une valeur supérieure à € Lorsque la cession du fonds de commerce est d’une valeur inférieure à €, seul le minimum de perception de 25 € est perçu. 23

24 ! Loi du 4 août 2008 de modernisation de l'économie
Transmission 2010 ! Loi du 4 août 2008 de modernisation de l'économie Pour toute cession de clientèle ou de parts de société, abattement de euros pour les droits de Mutation à titre onéreux 4 CONDITIONS 1 Activité industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale 2 La vente est consentie : a) Soit à un salarié en CDI depuis au moins 2 ans du fonds ou de la société b) Soit au conjoint du cédant, à son pacsé, à ses parents ou enfants ou fratrie 3 Détention depuis plus de deux ans par le vendeur 4 Pour l’acquéreur dirigeant pendant au moins 5 ans

25 Transmission 2010 Taxation et exonération de la plus-value de cession d’une entreprise individuelle Les plus-values du cédant Le régime général des plus values des professionnels Le régime de faveur en fonction du CA en fonction de la valorisation du fonds en cas de départ à la retraite L’immobilier professionnel

26 Barème des plus-values des professionnels
Transmission 2010 Barème des plus-values des professionnels ENTREPRISES RELEVANT DE l’IR Nature des biens Durée de détention < 2 ans > 2 ans CT à hauteur des amortissements pratiqués LT (16 % + 12,1 %) au delà des amortissements CT (ajoutée au résultat ) Amortissables CT (ajoutée au résultat ) Non amortissables LT (16 % + 12,1 %) ENTEPRISES RELEVANT DE L’IS DE DROIT OU SUR OPTION L’intégralité des plus-values est imposable à Court Terme !

27 Exonération totale de l’imposition sur les plus-values
Transmission 2010 Dispositif de faveur fondé sur le CA Bénéficiaires : Petites entreprises relevant de l’IR (micro BIC, réel simplifié ou normal) EI ou sociétés de personnes soumises à l’IR (BIC, BNC, ou BA) Ayant exercé leur activité depuis au moins 5 ans Dont le chiffre d’affaires n’excède pas : BIC : € ou € BNC : € BA : € Ent. Travaux agricoles Exonération totale de l’imposition sur les plus-values

28 A vous de jouer ! Exemple :
Transmission 2010 A vous de jouer !  Exemple : Je vends un restaurant avec les éléments suivants qui composent mon fonds : Clientèle, euros, bail commercial euros, matériel, euros (au bilan il s’agit de biens totalement amortis ayant été acquis à euros donc lors de la vente ces biens ont une valeur au bilan de 0 euro) + stock ( euros). Le fonds a été créé il y a 20 ans et j’étais le premier occupant soit une valeur d’origine de 0 euros pour la clientèle et le bail commercial.

29 Dispositif de faveur fondé sur le CA (« le lissage de la plus-value »)
Transmission 2010 Dispositif de faveur fondé sur le CA (« le lissage de la plus-value ») Exonération partielle si le CA est > € ou € 100 % > € Taux d’imposition de la plus-value Recettes – €/36000 € > € et < € 0 % < € Montant des recettes (BNC) > € Recettes – €/ € > € et < € 0% < € Montant des recettes (BIC)

30 A vous de jouer ! Exemple :
Transmission 2010 A vous de jouer !  Exemple : 1°) A, B et C, commerçants, réalisent respectivement , et euros de CA. 2°) X, Y, Z, prestataires de services, réalisent respectivement , et euros de CA.

31 Transmission 2010 Plus-values professionnelles immobilières : abattement pour durée de détention Depuis le 1/01/2006, un abattement de 10 % par année de détention au-delà de la 5ème année s’applique sur les plus-values immobilières à long terme réalisées par les entreprises individuelles et les sociétés de personnes relevant de l’IR. Le nouvel abattement ne bénéficie qu’aux immeubles affectés à la propre exploitation de l’entreprise et inscrits au bilan de l’exploitation ou au registre des immobilisations.

32 Exonération des plus-values réalisées lors du départ à la retraite
Transmission 2010 Exonération des plus-values réalisées lors du départ à la retraite Depuis le 1/01/2006, les plus-values de cession à titres onéreux, dans le cadre d'un départ à la retraite (1an), d'une entreprise individuelle ou de l'intégralité des droits détenus par un contribuable qui exerce son activité professionnelle dans une société soumise à l'impôt sur le revenu sont exonérées d'IR. Elles resteront soumises aux contributions sociales

33 Transmission 2010 Exonération des plus-values en fonction de la valeur du fonds (loi SARKOZY ) Cession à titre onéreux d’une branche d’activité comprenant un FDC ou une clientèle soumis aux droits d’enregistrement Valeur au plus = € Progressif jusqu’à € Activité commerciale, industrielle,artisanale ou libérale Exception : activité agricole Soumises à l’IR ou à l’IS* Quelle que soit leur taille EI ou sociétés de personnes relevant des BIC ou BNC Pour le vendeur : absence de participation dans la structure cessionnaire *IS : capital entièrement libéré et détenu à hauteur de 75 % par des personnes physiques ou des sociétés dont le capital est détenu à 75 % par des personnes physiques

34 Exonération des plus-values en fonction de la valeur du fonds
Transmission 2010 Exonération des plus-values en fonction de la valeur du fonds Cession soumise aux droits d’enregistrement < € : La cession globale peut être > €, si le FDC est < € La valeur des immeubles (soumis aux droits d’enregistrement suivant un autre régime et hors exonération) et les stocks ne sont pas retenus pour apprécier le seuil de €. Exonération partielle et proportionnelle si la valeur du fonds est entre et € Exercice au minimum de 5 ans de la profession L’acquéreur ne doit pas être sous le contrôle du cédant

35 Exonération des plus-values en fonction de la valeur du fonds
Transmission 2010 Exonération des plus-values en fonction de la valeur du fonds Lorsque le prix de cession est supérieur à € et inférieur à €, les plus values ne bénéficient que d’une exonération partielle.  Le montant des plus-values exonérées est obtenu en leur appliquant un taux égal au rapport suivant : ( € - Prix de cession) / €.   A titre d’exemple, les plus-values résultant de la cession d’un fonds de commerce pour le prix de € seront exonérées à hauteur de 50%. 

36 L’EVALUATION DE L’ENTREPRISE INDIVIDUELLE
Transmission 2010 LE FINANCIER L’EVALUATION DE L’ENTREPRISE INDIVIDUELLE VERIFIER L’ACTIF Matériel présent et en bon état Stocks invendables, garanties après-vente délivrées Créances clients insuffisamment provisionnées Trésorerie abondante VERIFIER LA CAPACITE BENEFICIAIRE Revenus excessifs du dirigeant : salaires, loyers SCI, avantages… Homme-clé sur le départ

37 ELARGIR LE CHAMP DE VISION
Transmission 2010 ELARGIR LE CHAMP DE VISION ELEMENTS OBJECTIFS Secteur d’activité : croissance ou non Dépendance envers client ou fournisseur Notoriété de la marque ou de l’enseigne FACTEURS OBJECTIFS Désir de pérennité de l’entreprise Favoriser l’installation d’un salarié ou transmettre un savoir-faire Vente non programmée (exemple offre d’un groupe français ou étranger) Volonté de rester actif et différer le départ en retraite

38 EVALUER RAPIDEMENT L’ENTREPRISE
Transmission 2010 EVALUER RAPIDEMENT L’ENTREPRISE L’ENTREPRISE INDIVIDUELLE NE NECESSITE PAS UNE EVALUATION LOURDE Commerce et artisanat : Utilisation des barèmes Professions libérales : Utilisation des barèmes QUELQUES TRUCS : Le dirigeant connaît approximativement la valeur de son affaire Le CA est à prendre TTC Le fonds de commerce exclut l’immobilier et les stocks Intégrer le résultat net dans l’évaluation du fonds = 4 à 8 fois le résultat

39 COMMENT ÉVALUER LE FONDS DE COMMERCE ?
Transmission 2010 COMMENT ÉVALUER LE FONDS DE COMMERCE ? Extraits du barème fiscal en % du CA ou multiple de résultat (le CA s’entend TTC) 250 à 300 recettes/jour Pizzerias 15 à 45 % du CA Informatique 70 à 85 % du CA Pharmacies 250 à 400 % du CA Hôtel 70 à 80 % du CA Vidéo-clubs 70 à 100 % du CA Fast food 10 à 30 % du CA Télématique 65 à 80 % du CA Croissanteries 15 à 25 % du CA Supermarchés 65 à 100 % du CA Crêperies 25 à 35 % du CA Solderies 35 à 55 % du CA Chaussures 65 à 90 % du CA Restaurant 50 à 90 % du CA Boulangeries 35 à 50 % du CA Prêt à porter 30 à 50 du CA annuel ou 10 à 25 fois la recette hebdomadaire Boucheries-charcuteries 50à 70 % du CA Papeterie 210 à 280 fois la recette journalière Bars à vins 20 à 30 % du CA annuel Maçonneries, couvertures 15 à 35 % du CA annuel Accessoires automobiles

40 LES ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES
Transmission 2010 LES ÉLÉMENTS COMPLÉMENTAIRES Moyenne pondérée des CA : (CA N x 3) + (CA N -1 x 2) + (CA N-2 x 1) 6 Conditions relatives au bail : Montant du loyer Conditions du bail Date de renouvellement Conditions d’exploitation Valeur de l’exploitation et de son évolution future Qualité des agencements, du matériel et de l’outillage Conjoncture de la branche, évolution du marché à moyen terme Caractère intuitu personae de l’exploitant Personnalité, technicité, savoir-faire Importance des capitaux nécessaires à l’exploitation Prix du fonds de commerce Frais d’acquisition BFR Rentabilité propre à l’affaire Comparaison prix de cession/rendement correspondant

41 L’EVALUATION DE LA PROFESSION LIBERALE
Transmission 2010 L’EVALUATION DE LA PROFESSION LIBERALE On ne parlera plus de cession de fonds de commerce, mais de droit de présentation de clientèle 100 à 150 % du CA Vétérinaires 70 à 90 % du CA Médecins 55 à 100 % du CA Labo analyses médical. 80 à 110 % du CA Experts-comptables 90 à 100 % du CA Dentistes 100 % du CA Commissaire priseur 2 ans de bénéfice ou 1 an de CA Avocats 3 fois le bénéfice Architectes A condition toutefois de trouver un repreneur

42 3-LA CESSION D’UNE SOCIETE
Transmission 2010 3-LA CESSION D’UNE SOCIETE

43 Les aspects contractuels de la transmission d'une société
LE JURIDIQUE Les aspects contractuels de la transmission d'une société LA PHASE PREALABLE FACILITER LA TRANSACTION MANDAT VENDEUR AUDIT JURIDIQUE ACCOMPAGNEMENT QUALITATIF Garantie de passif Garantie de la garantie Clause "earn out"

44 L’audit: comparaison avec l’entreprise individuelle
Transmission 2010 L’audit: comparaison avec l’entreprise individuelle LES POINTS CLEFS pour l’entreprise individuelle LES POINTS CLEFS pour la société Déterminer la consistance de la transmission et le support contractuel qui le permet ( le fonds, le matériel, les stocks, l’immobilier…) Rechercher tout ce qui est « hors bilan » ( engagements contractuels qui pèsent sur l’actif ou le passif ) Faire une relecture du bilan comptable Évaluer la pérennité de certains contrats essentiels ( les contrats intuitu personae, le renouvellement, les clauses résolutoires…) Bien appréhender le passif de la structure ( les comptes courants d’associés, …) et l’actif ( qui est propriétaire ? L’existence de nantissements…) Préparer le transfert de certains contrats ( contrat de travail, contrat d’approvisionnement…) Négocier des clauses contractuelles protectrices ( garantie de passif, clause d’intéressement, clauses de dédit…) Négocier des clauses contractuelles protectrices ( conditions suspensives, protocole, clauses de dédit…)

45 Transmission 2010 La garantie de passif Objectif : Sécuriser l’acquéreur sur la valorisation de l’entreprise Portée de la garantie : Durée de la garantie : Inexistence d’un actif immobilisé Variable, mais n’excédant pas généralement 3 ans Montant de la garantie : Surévaluation des stocks Illimitée ou limitée Fixe ou dégressive Rupture de relations client/fournisseur important Mécanisme d’indemnisation : Apparition de passifs sociaux ou fiscaux Indemnisation ou réduction de prix Exécution d’un engagement hors-bilan non déclaré Garantie de la garantie : Assurance Caution bancaire Contregarantie : nantissement

46 La garantie de passif au profit du banquier
Transmission 2010 La garantie de passif au profit du banquier Si elle est mise en œuvre l’acquéreur dispose d’une créance Prend souvent la forme d’une garantie à première demande

47 Conserver une marge de manœuvre : la clause d’earn out
Transmission 2010 Conserver une marge de manœuvre : la clause d’earn out Clause qui permet d’indexer une partie du prix de la transaction sur les résultats futurs de la société achetée Acquisition de l’entreprise sur la base d’un prix plancher, avec révision possible à la hausse fonction des résultats futurs Acquisition partielle et acquisition du solde ultérieurement sur la base des résultats futurs Critères d’indexation du prix en général des multiples de RE, EBE…

48 Transmission 2010 Le crédit vendeur Clause qui permet à l’acquéreur de bénéficier d’un report du solde du prix de vente. Aspects contractuels - dans la vente d’un fonds de commerce, il est souvent accepté à l’occasion de la vente des stocks et non du fonds stricto sensu - il peut être garanti par l’acquéreur au travers d’une caution bancaire ( si la caution porte sur 100%, il y a transfert des risques d’où une approche différente des risques) Aspects fiscaux - ne diminue pas pour autant le montant de la plus-value

49 Le coût fiscal de la cession d’une société
Transmission 2010 LA FISCALITE Le coût fiscal de la cession d’une société Les droits d’enregistrement du cessionnaire Les plus-values du cédant - Le régime général - cession inter familiale - Le régime de faveur en fonction de la détention des titres Le régime de faveur en cas de départ à la retraite Situation des sociétés I.S. Le coût de la cession en fonction de la nature de la société Réductions d’impôt pour l’acquéreur

50 Les droits de mutation à titre onéreux
Transmission 2010 Les droits de mutation à titre onéreux CESSION D’ACTIONS CESSION PARTS SOCIALES Société non cotée Société cotée sauf les sociétés à prépondérance immobilière Taux 5% 3% du prix de cession Maximum € Exonéré si absence d’écrit 3% abattement égal au rapport de € et le nombre total de parts

51 CESSION PARTS SOCIALES
Transmission 2010 CESSION PARTS SOCIALES 3% abattement égal au rapport de € et le nombre total de parts Exemple : Une cession atteint le montant de € et porte sur 40% du capital social d'une Sarl. Quel est le montant des droits de mutation ? L'abattement sera égal à 40% de €, soit €. Les droits de 3% s'appliqueront à un montant de € soit 1224 €

52 L’achat de titres de sociétés par un particulier
Transmission 2010 L’achat de titres de sociétés par un particulier Acquisition de titres financée par emprunt par une personne physique, titres intégrant le patrimoine privé (ex.: SA, SAS, SARL,…) Non déductibilité des frais financiers Fiscalisation forte des ressources mobilisées (rémunération ou plus fréquemment dividendes) pour rembourser la dette Alourdissement de l’effort de trésorerie pour l’acheteur

53 L’achat de titres de sociétés par un particulier
Transmission 2010 L’achat de titres de sociétés par un particulier Atténuation apportée à la non déductibilité des frais financiers en cas d’emprunt finançant la reprise d’une PME soumise à l’IS … Acquisition d’au moins 25% des droits de vote Réduction d’impôt égale à 25% des intérêts d’emprunt (dans la limite de 20 K€ ou de 40 K€ annuels)

54 Les traitements et salaires
Transmission 2010 Les traitements et salaires Déduction des intérêts d’emprunts au titre des frais réels Emprunts souscrits pour l’acquisition de titres de société dans laquelle le salarié exerce son activité professionnelle Emprunt utile pour l’acquisition ou la conservation de ses revenus Si option pour les frais réels

55 Les réductions d’impôt
Transmission 2010 Les réductions d’impôt Souscription en numéraire au capital de sociétés non cotées Prorogée jusqu’au 31 décembre 2010 Étendue aux souscriptions au capital de PME européennes Accordée aux souscriptions au capital de sociétés holding Délai de report de la fraction des versements annuels qui excède la limite de € ou € porté à 4 ans Réduction d’impôt de 25% des versements dans la limite de € personne seule/ € couple ( au total )

56 Régime général des cessions de titres ou de parts de sociétés
Transmission 2010 Régime général des cessions de titres ou de parts de sociétés Si société I.S. Régime des plus values des particuliers des biens mobiliers Seuil de cession pour exonération : euros pour l’année à compter de 2010

57 1/3 par année de détention au-delà de 5 ans
Transmission 2010 Régime de faveur des plus-values de cession des parts de société en fonction de la durée de détention Abattement en fonction de la durée de détention des titres 1/3 par année de détention au-delà de 5 ans Depuis le 1/01/2006 Première application 1/01/2012 Application immédiate pour les dirigeants de PME partant à la retraite Exonération totale de la plus-value après 8 ans Les plus-values exonérées pour durée de détention resteront soumises aux prélèvements sociaux calculés sur la plus-value totale.

58 Transmission 2010 Régime de faveur des plus-values de cession des parts de société en fonction du départ à la retraite Abattement en fonction de la durée de détention des titres Pour les dirigeants de PME partant à la retraite, la durée de détention pour le calcul de l'abattement s'apprécie toujours à compter du 1er janvier de l'année de l'acquisition des titres. Les plus-values exonérées pour durée de détention resteront soumises aux prélèvements sociaux calculés sur la plus-value totale.

59 Régime de faveur pour les entreprises familiales
Transmission 2010 Régime de faveur pour les entreprises familiales Préconisation : céder ses titres à l’intérieur du groupe familial (réduction de 75 % de la base imposable) Conditions : Avoir Possédé pendant au moins 5 ans avec son groupe familial + de 25% des droits à bénéfice d’une société française soumise à l’IS ( appréciation aussi via des holdings) Céder ses titres à l’intérieur du groupe familial (ascendants, descendants + conjoint) Non revente des titres à un tiers avant un délai 5 ans Pas de remise en cause si transmission à titre gratuit Cession à un membre du groupe familial du premier cédant Problème si apport des titres

60 Transmission 2010 La position du vendeur du fonds par rapport à la vente des actifs suivie de la liquidation DEUX CONSÉQUENCES FISCALES MAJEURES : Plus-value sur cession d’actifs taxée à l’IS (sauf mesure d’exonération liée à la valeur des actifs cédés) Boni de liquidation traité comme un dividende pour l’associé

61 Droits d’enregistrement
Transmission 2010 Vue d’ensemble du coût fiscal société/EI Droits d’enregistrement Nature de la cession Plus-value Actif d’une entreprise individuelle Principe : LT sur FDC Exonérations : Petites entreprises FDC < € Principe : Barème FDC Actif d’une société à l’IS Principe : PV CT Exceptions :Titres de participation Principe : Barème FDC Céder les titres d’une société à l’IS Plus-value taxable à 18 % + PS Si cession > € Parts sociales ou action

62 L’EVALUATION DE L’ENTREPRISE INDIVIDUELLE
Transmission 2010 LE FINANCIER L’EVALUATION DE L’ENTREPRISE INDIVIDUELLE VERIFIER L’ACTIF Matériel présent et en bon état Stocks invendables, garanties après-vente délivrées Créances clients insuffisamment provisionnées Trésorerie abondante VERIFIER LA CAPACITE BENEFICIAIRE Revenus excessifs du dirigeant : salaires, loyers SCI, avantages… Homme-clé sur le départ

63 L’EVALUATION DE LA SOCIÉTÉ
Transmission 2010 LE FINANCIER L’EVALUATION DE LA SOCIÉTÉ VERIFIER L’ACTIF Matériel présent et en bon état Stocks invendables, garanties après-vente délivrées Créances clients insuffisamment provisionnées Trésorerie abondante VERIFIER LE PASSIF Provisions pour risques et charges (justifiées ou pilotage du résultat) Engagements de retraite : provisionnements Engagements de crédit-bail : loyers à échoir à réintégrer au passif Cautions délivrées par l’entreprise Sureffectif : licenciements à prévoir

64 L’EVALUATION DE LA SOCIÉTÉ
Transmission 2010 LE FINANCIER L’EVALUATION DE LA SOCIÉTÉ VERIFIER LA CAPACITE BENEFICIAIRE Revenus excessifs du dirigeant : salaires, loyers SCI, avantages… Homme-clé sur le départ

65 La valeur mathématique ou patrimoniale
Transmission 2010 La valeur mathématique ou patrimoniale Principe : évaluation comme un bien statique sans tenir compte de la capacité de l’entreprise à dégager des résultats. Intérêts : lorsque la rentabilité est faible (société industrielle, portefeuille immobilier…) souvent considéré comme une valeur plancher Limites : sources comptables basées sur des données quantitatives ne tient pas compte des perspectives, seulement des éléments du passé

66 La valeur mathématique ou patrimoniale
Transmission 2010 La valeur mathématique ou patrimoniale Calcul de l’Actif net Comptable Corrigé (ANCC) + Capitaux propres : capital, réserves, résultat de l’exercice. - Élimination des non valeurs : frais d’établissements, frais de R&D, charges à répartir +/- Titres de participation à leur valeur de marché +/- Revalorisation du fonds de commerce en fonction du prix du marché et immeubles +/- Écart de conversion actif passif +/- Retraitement des provisions pour risques et charges et de l’IS afférant en fonction de leur justification + Subventions d’investissement, amortissements dérogatoires et provisions réglementées après déduction de l’IS

67 Exemple d’application
Transmission 2010 Exemple d’application Le bilan d’une SARL se présente ainsi après répartition 80 000 Fournisseurs Fonds de commerce 10 000 Liquidités 30 000 Clients 70 000 Autres dettes Stocks Emprunts et dettes Matériel et Outillage Réserves Constructions Capital 1000 parts de 100 € Frais d’établissement BILAN AU 31/12/ N – 1 Valeur réelle des constructions Sur le stock, on peut considérer que de marchandises sont invendables et n’ont pas fait l’objet de provision

68 Réponse Valeur de la part : ……………/ 1 000 = ……………. Actif comptable
Transmission 2010 Réponse Actif comptable Plus-value sur construction ( – ) Actif fictif Moins-value latente sur stock Actif réel Endettement Actif net Valeur de la part : ……………/ = …………….

69 Correctif à apporter Biens réévalués nécessaires à l’exploitation
Transmission 2010 Correctif à apporter Biens réévalués nécessaires à l’exploitation Exemple Immeuble évalué VNC Actualisation sur 10 ans : 5 499 x 7,7217 = Réévaluation non amortissable Valeur corrigée : – = Durée restant à courir sur Les amortissements : 10 ans Valeur de la part : 457,53 Perte de gain fiscal : x 33,33 = 5 499

70 Transmission 2010 La valeur de rendement Comparatif de l’investissement avec d’autres produits : - boursiers, immobiliers Base de calcul : le résultat courant retraité (après impôt) Provisions pour litiges Charges exceptionnelles des dirigeants Amortissements excédentaires Provisions à caractère de réserve Retraitement fiscal Application d’un coefficient rendement des emprunts d’Etat + prime de risque fonction du secteur et de la pérennité de l’entreprise ; coefficient allant de 1,1 à 2 régularité des résultats et les perspectives du secteur. Exemple : entreprise bien connue sur son secteur; résultats positifs mais fluctuant selon les volumes d’affaires; Secteur concurrentiel : prime de risque (coefficient de risque) = 1,5 Rendement des Emprunt d’État = 4 Taux d’actualisation retenu = 4 x1,5 = 6

71 Méthodes basées sur le goodwill
Transmission 2010 Méthodes basées sur le goodwill Le Good Will est conçu comme un super profit qu’il convient de capitaliser sur une certaine période traduit la notion de rente économique dont dispose l’entreprise, eu égard à l’ensemble de ses atouts, et qui lui permettent de dégager une rentabilité de ses capitaux investis (résultats après impôts) rentabilité que l’on compare à celle qui serait obtenue si ces capitaux étaient placés sur le marché financier. Durée : ROE Taux : placement sans risque METHODES : méthode dite des anglo-saxons méthode des capitaux permanents nécessaires à l’exploitation

72 4-LES MONTAGES PATRIMONIAUX POUR LA TRANSMISSION A TITRE ONEREUX

73 La technique du L.B.0 DÉFINITION
Transmission 2010 La technique du L.B.0 DÉFINITION Cession que l’acquéreur compte financer par moyens de l’entreprise elle-même Création d’une société financière ad hoc qui devient propriétaire cible Financement par une mise de fonds et crédits bancaires Importance des Free Cash Flow LES DIFFÉRENTS TYPES LBO : « Leverage Buy Out » LBI : « Leverage Buy In » LMBO : « Leverage Management Buy Out » LMBI : « Leverage Management Buy In » BIMBO: « Buy In Management Buy Out »

74 Transmission 2010 La technique du L.B.0 Le LBO : Après un plein essor le concept souffre depuis 2008 PRINCIPAL AVANTAGE Permettre à des cadres dirigeants ou investisseurs de prendre le contrôle d’une société cible avec un apport personnel minimum : rentabilité de la cible doit être supérieure au coût de l’emprunt Emprunt financé par la remontée des Cash Flow Nets de la cible vers la holding

75 La technique du L.B.0 RATIO FONDS PROPRES / EMPRUNT PAS RESPECTÉ
Transmission 2010 La technique du L.B.0 RATIO FONDS PROPRES / EMPRUNT PAS RESPECTÉ Emprunt bancaire va être doublé par un autre emprunt plus élaboré : « Dette Junior » ou «  Dette Mezzanine » Emprunt bancaire classique devient la « Dette senior » Obtenir un effet de levier positif : Taux de rentabilité dans la cible > coût de la dette senior

76 Le recours à des investisseurs
Transmission 2010 Le recours à des investisseurs Les modalités juridiques Le renforcement du droit à l’information Droit de regard sur la gestion Le contrôle du capital La sortie de l’investisseur Clause concernant les dirigeants L’amélioration de l’efficacité des pactes

77 Schéma explicatif d’une opération de LMBO
Transmission 2010 Schéma explicatif d’une opération de LMBO L'équipe de dirigeants apporte 8 M€ en capital Des financiers apportent 2 M€ en capital 80% 20% HOLDING Capital 10 M€ Dette senior auprès d'établissements bancaires pour 8 M€ Dette junior auprès de financiers sous forme d'OC pour 2 M€ 100% SOCIETE CIBLE Valeur : 20 M€

78 La structure juridique utilisée
Transmission 2010 La structure juridique utilisée FORME JURIDIQUE A la holding ne correspond pas une forme juridique spécifique de société Revêt le plus souvent la forme de société commerciale : SA, SAS,SARL... Société civiles au capital détenu par les membres de la même famille 2 TYPES Holding « pure » : société de portefeuille : détention et gestion de participations Holding « mixte » : détention de titre sociaux et activités industrielles et commerciales

79 La holding «par le haut»
Transmission 2010 La holding «par le haut» Création d’une holding Par apports pur et simple de numéraire Par apports de droits sociaux Rachat d’une entreprise cible Effet de levier juridique et financier Apport de titres d’une société Impositions : droit d’apport (exo) plus-values (sursis d’imposition, attention à l’abus de droit)

80 Limite pour les garanties schéma holding (SARL/SA)
Transmission 2010 Limite pour les garanties schéma holding (SARL/SA) S. A. R. L Nantissement des titres

81 Défiscalisation des dividendes Régime société mère - fille
Transmission 2010 Les régimes fiscaux de la holding HOLDING Banque Défiscalisation des dividendes Régime société mère - fille Intégration Fiscale Si détention 95% du K SOCIETE CIBLE

82 Transmission 2010 Régime mère fille RÉGIME DES SOCIÉTÉS-MÈRES ET FILIALES Option pouvant être exercée au titre de chaque exercice Entre sociétés à l’IS Pourcentage minimal de détention de 5% LIMITES DU SYSTÈME Remontée des dividendes de la filiale Trésorerie : remboursement des emprunts et CCA Résultat fiscal de la mère : Produits : quote-part de frais Charges frais financiers des emprunts Résultat : déficit (reportable sans limite) SOLUTION Activités de prestations de services au profit des filiales (génération de produits) Activation de la holding

83 Régime de l’intégration fiscale : conditions d’application
Transmission 2010 Régime de l’intégration fiscale : conditions d’application Constitution d’un groupe de sociétés : la société-mère détient plus de 95% de participation des filiales Option pouvant être exercée au titre de chaque exercice Les sociétés doivent ouvrir et clore leurs exercices à la même date Les exercices ont une durée de 12 mois L’option est valable 5 ans Entrée possible mais sortie très pénalisante (réintégration d’ensemble) Les sociétés du groupe doivent donner leur accord à l’intégration Le capital de la société-mère ne doit pas être détenu à 95% et plus par une autre personne morale soumise à l’IS

84 Régime de l’intégration fiscale : détermination du résultat
Transmission 2010 Régime de l’intégration fiscale : détermination du résultat La société-mère détermine le résultat d’ensemble par somme algébrique des résultats des sociétés du périmètre La société-mère est seule redevable de l’IS et de l’IFA Imputation des frais financiers de la holding sur le résultat de la société rachetée Compensation de résultats au sein de la société-mère

85 5-LA TRANSMISSION SUBIE A TITRE GRATUIT

86 Le décès ENTREPRISE INDIVIDUELLE = PATRIMOINE PROFESSIONNEL
Transmission 2010 Le décès ENTREPRISE INDIVIDUELLE = PATRIMOINE PROFESSIONNEL Le décès est une cause de cessation d’activité : il emporte deux conséquences fiscales principales aux répercussions financières lourdes Des plus-values professionnelles imposées (au taux du long terme en cas de décès) et un bénéfice intercalaire taxé Des droits de mutation à titre gratuit (succession) exigibles sur la valeur vénale de l’entreprise

87 La transmission subie de l'entreprise familiale
LA PROBLÉMATIQUE DU DÉCÈS DU CHEF D’ENTREPRISE CONSEQUENCES SUR L’EXPLOITATION Difficultés d’exploitation Implication personnelle du chef d’entreprise Perte de chiffre d’affaires Dégradation de la capacité bénéficiaire Frais généraux supplémentaires Successeur désigné et apte ? Difficultés familiales Perte de revenus pour le conjoint survivant et les enfants Perte de la valeur patrimoniale de l’entreprise (difficultés d’exploitation) Blocages juridiques Blocage des comptes bancaires Impossibilité de poursuivre l’exploitation si la législation exige une qualification (diplôme professionnel, titre d’artisan)

88 La transmission subie de l'entreprise familiale
LA PROBLÉMATIQUE DU DÉCÈS DU CHEF D’ENTREPRISE CONSEQUENCES FISCALES Cessation d’exploitation Taxation du bénéfice (6 mois pour déclarer et payer l’impôt sur le bénéfice) Assurance-décès des prêts professionnels ajoutée au résultat Imposition des plus-values latentes sur les actifs : Fonds de commerce - Immeubles Droits de succession En cas de sociétés de personnes Pas de taxation immédiate des bénéfices Taxation des plus-values latentes sur les parts sociales Droits de succession

89 La transmission subie de l'entreprise familiale
LES RÉPONSES PRAGMATIQUES ET IMMÉDIATES Pas de problème : Héritier unique ou conjoint commun de biens reprenant l’activité Précarité de l’indivision « Nul n’est tenu de rester en indivision »  Risque de vente pour partager le prix Règle de l’unanimité des co-indivisaires Difficultés de gestion Les difficultés de l’indivision : La sortie de l’indivision Location-gérance à un repreneur familial Rachat des parts des co-indivisaires par le repreneur Séparation du professionnel et du foncier Location d’actions ou de parts sociales

90 La transmission subie de l'entreprise familiale
LES RÉPONSES LÉGALES Au plan juridique : Les clauses matrimoniales des contrats de mariage : Clause de prélèvement moyennant indemnité Clause de préciput Attribution préférentielle (art 832 du CC) au conjoint ou à tout héritier apte à gérer Au plan successoral : Au plan fiscal : Report d’imposition des plus-values sur actifs transmis Paiement différé et fractionné des droits de succession Déduction des droits de succession sur le bénéfice professionnel

91 La prévoyance face au décès
Transmission 2010 La prévoyance face au décès PROFESSIONNEL = PRINCIPALE SOURCE DE REVENUS DU FOYER ENTREPRISE = PRINCIPAL ÉLÉMENT DU PATRIMOINE DU FOYER En cas de décès Perte de revenus Décaissement significatif lié au poids des plus-values et des droits de succession sur la valeur de l’entreprise

92 La couverture du risque décès de l’entrepreneur
Transmission 2010 La couverture du risque décès de l’entrepreneur L'assurance «homme clé», permet aux entreprises de s'assurer contre les risques de diminution de recettes résultant de la disparition ou de l'indisponibilité du dirigeant Les contrats garantissant un emprunt, la garantie du remboursement des sommes peut être constituée par une assurance-vie sur la tête du dirigeant de la société.

93 Fiscalité de l’indemnité d’assurance
Transmission 2010 Fiscalité de l’indemnité d’assurance TAXATION Imposition de l'indemnité I.S. ou I.R. versée lors du décès du chef d’entreprise : l'indemnité versée par l'assurance souscrite au profit de l'entreprise constitue en principe un produit imposable générant une imposition sur les bénéfices Imposition droits de succession : la disparition du passif entraîne par ailleurs une augmentation de l'actif successoral imposable. Solution plus discutable pour assurance homme clef, ne fait que compenser une perte de valeur ETALEMENT POSSIBLE Le profit imposable peut être réparti par parts égales sur l'année de réalisation du profit et les quatre exercices suivants ( sauf cessation d'entreprise ) DEDUCTION PRIMES Les primes versées au titre des contrats « homme clé » sont déductibles Pour ce qui concerne les indemnités se rapportant à des contrats garantissant un emprunt, les primes sont déductibles du résultat au fur et à mesure des échéances si la souscription du contrat d'assurances a été imposée par le prêteur

94 Garantie d’emprunt : éviter l’imposition du produit
Transmission 2010 Garantie d’emprunt : éviter l’imposition du produit SOLUTION : Ne pas désigner la banque comme bénéficiaire du contrat d'assurance, mais les héritiers sont désignés comme bénéficiaires. Le prêt n'étant pas remboursé au décès du dirigeant, aucun produit ne serait à constater. Les primes versées peuvent être déduites des bénéfices de l'entreprise ( en principe car décision C.E.10 juillet 1992 mais position de l’administration fluctuante ) GARANTIE Un tel contrat pourra prévoir le blocage des sommes chez le notaire ou un nantissement de la police d'assurance

95 6-LA PREPARATION DE LA TRANSMISSION A TITRE GRATUIT

96 Le choix de la société pour la transmission
Dispositions testamentaires 3 constantes dans les formules pratiquées Clause d’agrément Formule dirigeante

97 La SNC Utilisation d’une clause d’agrément
Transmission 2010 La SNC Utilisation d’une clause d’agrément Stipulation d’une clause d’agrément, exemple : «  la société continuera avec agrément des héritiers par les associés survivants » Pb de la réserve héréditaire Utilisation d’une désignation testamentaire création SNC avec tiers de confiance désignation par testament d’un bénéficiaire pour la majorité des parts sociales Stipulation d’une clause d’agrément «  la société continuera avec le bénéficiaire désigné dans le testament olographe d’un associés » Mise en place d’un conseil de gérance - création SNC avec héritier et le successeur - mise d’une co-gérance avec conseil de gérance

98 La SARL Utilisation d’une clause d’agrément Désignation testamentaire
Transmission 2010 La SARL Utilisation d’une clause d’agrément Alignement sur le régime de la clause d’agrément légal Possibilité de désigner à l’avance que l’héritier sera soumis ou pas à agrément Les statuts peuvent stipuler qu'en cas de décès de l'un des associés la société continuera avec l’héritier ou seulement avec les associés survivants. Désignation testamentaire Il peut aussi être stipulé que la société continuera, avec toute personne désignée par les statuts ou, si ceux-ci l'autorisent, par dispositions testamentaires. ordonnance 25 mars 2004 Gérance successive, co-gérance Remarques complémentaires : La mise en société de l’entreprise individuelle permet de nommer son successeur à la gérance Possibilité de nommer le successeur avec un mandat renouvelable (pas besoin de juste motif) L’ordonnance du 25 mars 2004 permet de renforcer les conditions de révocation de la gérance

99 La SA La SAS NON Le recours aux clauses d’agrément ? limité
Transmission 2010 La SA NON Inefficaces pour conjoint, descendants, ascendants Le recours aux clauses d’agrément ? limité Respect réserve héréditaire Le recours aux clauses testamentaires ? limité Mise en place d’une sorte de « co-direction » Ne peut correspondre à une SA avec conseil d’administration Utilisation d’une société Holding Possibilité d’y inclure : Clause d’agrément Une co-gérance ( avec gestion exclusive ou partagée de la filiale SA) Désignation testamentaire du successeur dans la holding La SAS Liberté de rédaction des statuts

100 Les donations Donation en avancement de part successorale
Transmission 2010 Les donations Donation en avancement de part successorale Donation hors part successorale Donation rapportable Donation réductible Sur la masse fictive Sur la masse rapportable Réintégration selon valeur au jour du partage dans l’état au jour de la donation Réintégration selon valeur au jour du décès dans l’état au jour de la donation

101 Transmission 2010 La donation partage EN FAVEUR DE TOUS SES ENFANTS OU D’UNE TIERCE PERSONNE DANS LE CAS D’UNE ENTREPRISE Un enfant peut renoncer au bénéfice des petits enfants, les enfants de plusieurs lits peuvent y participer, les frères/sœurs, neveux/nièces en l’absence de descendants TOUS LES ENFANTS DOIVENT ETRE SIGNATAIRES POSSIBILITE D'INTEGRER D'ANCIENNES DONATIONS

102 LIBERALITE RESIDUELLE
Transmission 2010 Les nouvelles libéralités LIBERALITE RESIDUELLE Le premier gratifié doit remettre à son décès au second ce qui subsiste du don ou du legs LIBERALITE GRADUELLE Le premier gratifié est tenu de conserver et de transmettre au second les biens donnés ou légués

103 Transmission 2010 Le pacte successoral Un héritier réservataire renonce par anticipation à exercer une action en réduction s’il y a atteinte à sa réserve Avec l’accord du « futur défunt » Au profit d’une personne déterminée ACTE RECU PAR 2 NOTAIRES

104 ACTE NOTARIÉ OBLIGATOIRE
Transmission 2010 Le mandat posthume POUR DÉSIGNER DE SON VIVANT UN MANDATAIRE CHARGÉ D'ADMINISTRER L'ENTREPRISE Avec la mission d’administrer tout ou partie du patrimoine successoral Doit être justifié par l’âge ou un handicap de l’héritier ou par la nature des biens DURÉE DE 2 A 5 ANS ACTE NOTARIÉ OBLIGATOIRE

105 7-LA FISCALITE DE LA TRANSMISSION A TITRE GRATUIT

106 Droits de succession …en faveur du conjoint survivant
Transmission 2010 Droits de succession EXONERATION TOTALE DES DROITS DE SUCCESSION …en faveur du conjoint survivant …en faveur du partenaire lié par un PACS (si testament) …en faveur des frères et sœurs résidant avec le défunt soumis à 3 conditions : + célibataire, veuf, divorcé, + plus de 50 ans ou handicapé + 5 ans domicilié avec le défunt Successions ouvertes à compter du 22 août 2007 FIDELIA FORMATION 2010

107 Le barème des droits de succession/donation 2010 (1)
Les successions Transmission 2010 Le barème des droits de succession/donation 2010 (1) Succession/donation en ligne directe Tranches N'excédant pas € Comprise entre et € Comprise entre et € Comprise entre et € Comprise entre et € Comprise entre et € Supérieure à € Taux 5 % 10 % 15 % 20 % 30 % 35 % 40 % Retirer 398 € 994 € 1 779 € Succession/donation entre frères et sœurs Tranches N'excédant pas € Supérieure à € Taux 35 % 45 % Retirer 2 407 € Source: Projet de loi de finances pour 2010 Les abattements et les limites des tranches des tarifs sont revalorisés de 0,4% comme la limite supérieure de la 1ère tranche du barème de l’IR. Autres successions/donations Tranches Entre parents jusqu’au 4ème degré Autres parents et non-parents Taux 55 % 60 % Retirer

108 Le barème des droits de succession/donation 2010 (2)
Transmission 2010 Les successions Le barème des droits de succession/donation 2010 (2) Succession entre époux et partenaires liés par un PACS Exonération totale Donation entre époux et partenaires pacsés Tranches N'excédant pas € Comprise entre et € Comprise entre et € Comprise entre et € Comprise entre et € Comprise entre et € Supérieure à € Taux 5 % 10 % 15 % 20 % 30 % 35 % 40 % Retirer 398 € 1 183 € 2 752 €

109 Les abattements en matière de donation/succession
Transmission 2010 La valeur fiscale des droits en usufruit et en nue propriété AGE Usufruit Nue propriété - de 21 ans 9/10 1/10 - de 31 ans 8/10 2/10 - de 41 ans 7/10 3/10 - de 51 ans 6/10 4/10 - de 61 ans 5/10 - de 71 ans - de 81 ans - de 91 ans + de 91 ans Les abattements en matière de donation/succession Conjoint (donation) 79 533€ Partenaires PACSES (donation) 79 533€ Enfant, parent Petit-enfant (donation) 31 395€ Arrière-petit-enfant (donation) 5 232€ Frère, sœur 15 697€ Neveu,nièce 7 849€ Tierce personne 1 570€ Dons de sommes d’argent plafond d’exonération 31 395€ FIDELIA FORMATION 2010

110 Transmission 2010 Exonération de 75% de la base taxable de la société Article 787 B du C.G.I. CONDITION 1 CONDITION 2 CONDITION 3 Un engagement collectif de conservation en cours d’une durée de 2 ans (interprétation large) Une détention de 4 ans Une direction de 5 ans

111 8-LA TRANSMISSION CHOISIE VIA DES MONTAGES PATRIMONIAUX

112 La cession et la transmission égalitaire
Exemple 1 M POTTER exploite une seule activité au sein d’une société, il a 3 enfants: Harry, Jean et Pierre. Des 3 enfants, seul Harry est intéressé par la reprise de la société. M POTTER souhaite pourtant respecter l’égalité successorale entre ses 3 enfants. Le patrimoine du père est quasiment exclusivement constitué de ses biens professionnels. La cession et la transmission égalitaire à exclure (13,5%) Jean 24,5% Holding Harry 51 % Pierre 24,5% (28%) (13,5%) Projet commun Rémunération de leur participation Rachat progressif de leur part 55% Jean 19,8% Société familiale Harry 5,3% Pierre 19,8%

113 Transmission 2010 Exemple 2 Monsieur PIQUE a 3 enfants Simon, Luc et Paul dont un seul Paul est intéressé par l’affaire familiale. Il détient 99% des actions d’une SAS. Il consent une donation partage inégalitaire en pleine propriété ou en nue-propriété. Étape 1 67% Père 99% Donation - partage des titres Simon 15% Simon 23,8% Luc 15% Apport à un holding Luc 23,8% Paul 37% Paul 52,4%

114 Étape 2 Holding Simon Emprunt 23,8% Donation complémentaires Luc 23,8%
Transmission 2010 Étape 2 Holding Simon 23,8% Emprunt Donation complémentaires Luc 23,8% Paul 52,4% rachat 100 % S.A. Liquidités Père 33 %

115 Transmission 2010 Exemple 3 Étape 1 : Donation partage des titres aux enfants en pleine propriété Entreprise DUPONT : Valeur 2 M€ Fils non repreneur Donation-partage des titres de l’entreprise 33,33% ê Fille repreneur 33,33 % ê Fils non repreneur 33,33 % ê Le donateur se réserve une part de l’entreprise DUPONT

116 ê ê ê Étape 2 : Apport des titres donnés à une holding de reprise
Transmission 2010 Étape 2 : Apport des titres donnés à une holding de reprise Société holding Société civile Option pour I.S Gérant : dirigeant de l'entreprise Capital 1,33 Millions Fils non repreneur 24,95% ê Acte d'apport des titres à une holding Fille repreneur 50,10% ê Fils non repreneur 24,95% ê 24,95% Entreprise DUPONT

117 ê ê ê Étape 3 : Acquisition du reliquat des titres aux non repreneurs
Transmission 2010 Étape 3 : Acquisition du reliquat des titres aux non repreneurs ê Fils non repreneur Acquisition des titres par la société holding par emprunt Fille repreneur ê Fils non repreneur ê DUPONT 100% Entreprise DUPONT

118 ê ê Étape 4 : Acquisition des titres de la holding par le repreneur
Transmission 2010 Étape 4 : Acquisition des titres de la holding par le repreneur Fils non repreneur Fille repreneur 100 % ê Société holding Fils non repreneur ê 100% Entreprise DUPONT DUPONT

119 MERCI POUR VOTRE PARTICIPATION ACTIVE
Transmission 2010 MERCI POUR VOTRE PARTICIPATION ACTIVE La communauté de meubles et acquêts : Ancien régime légal ; mariages célébrés avant le 1/02/1966. Composition de la communauté : Acquêts faits par les époux ensemble ou séparément durant le mariage, et provenant de leur « industrie » personnelle ainsi que des économies* faites sur les fruits et revenus de leurs biens propres, ainsi que les biens meubles* acquis avant le mariage ou reçus après celui-ci par succession, donation, legs ainsi que les dettes rattachées. Nature des biens propres : Biens immeubles acquis avant le mariage, ou après le mariage par succession, donation, legs, ainsi que les dettes rattachées. Biens acquis à titre d’accessoire de biens propres (valeurs mobilières et autres accroissements). Biens provenant du remploi de biens propres.


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