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LASER ? Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation

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Présentation au sujet: "LASER ? Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation"— Transcription de la présentation:

1 LASER ? Light Amplification by Stimulated Emission of Radiation
Amplification de la lumière, faisceau uni directionnel, spatialement et temporellement cohérent, monochromatique.

2  transformation d’une énergie d’origine quelconque en une énergie lumineuse.

3 Plan général La lumière La lumière laser Le laser
Interaction laser – tissus vivants Applications pratiques Laser et sécurité

4 LA LUMIERE

5 Plus de 40 ans d’histoire • Pressenti en 1917 par Einstein
• Inventé en 1960 par Maiman (laser rubis) • Qualifié alors de « solution à la recherche d’un problème » • 1966 : Prix Nobel pour A. Kastler (pompage optique) Omniprésent dans la vie scientifique mais aussi dans la vie courante Simple dans son principe mais exemple-type d’application de la physique quantique

6 La lumière XIX siècle: Théorie corpusculaire Théorie ondulatoire
« Si nous savions ce qu’est un rayon de lumière nous saurions beaucoup de choses » Louis de Broglie XIX siècle: Théorie corpusculaire Théorie ondulatoire 1905 : Albert Einstein, le photon A la fois onde et corpuscule, la lumière est constituée de photons («grains d’énergie conceptuels »). C’est une onde électro-magnétique.  

7 Rayonnement électromagnétique
Résultat de l’association de deux composantes : Une vibration sinusoïdale, affectant un champ électrique Une vibration sinusoïdale, affectant un champ magnétique Elles sont en phase, perpendiculaires l’une à l’autre et à la direction de propagation.

8 Rayonnement éléctromagnétique
à un instant donné • Longueur d’onde λ (en mètre) = constante • Amplitude a = variable selon x

9 Le spectre électromagnétique ou lumineux
La longueur d’onde définit la position dans le spectre et détermine certaines propriétés.

10 La fréquence et la phase de l’onde
En un point de l’espace • Période T (en seconde) = constante • Fréquence ν (en Hertz) = constante = 1 / T • Phase φ = (en degré) variable selon l’instant t

11 Onde électromagnétique et Energie
Une onde électro-magnétique s’accompagne d’une certaine quantité d’énergie. L’unité internationale d’énergie est le Joule (J) Pour les rayonnements, on utilise aussi l’électron-Volt (eV) : 1 eV = 1, Joules La puissance P est l’énergie par unité de temps, l’unité est le Watt (W) 1 W = 1 J/s

12 Relations entre ces grandeurs
υ = 1 / T = c / λ E = h x υ c = célérité = m/s Cte de Planck : 6, J/s

13 Le photon photon ? concept pour représenter les interactions entre rayonnements électromagnétiques et la matière  paquets d’énergie élémentaire pure ou quanta, de rayonnement électromagnétique échangés Absence de masse Propagation dans le vide à vitesse constante « c » ou célérité avec c = km/s.

14 Le faisceau de lumière 1 La lumière (ou faisceau de lumière) qui est un rayonnement électromagnétique est donc constituée de photons. 4 éléments de caractérisation. La Chromaticité La Directivité La Densité d’énergie La Cohérence / L’Incohérence

15 Le faisceau de lumière 2 • Un faisceau est constitué d’un grand nombre de photons • L’énergie transportée ET par le faisceau est la somme des énergies Eph de chaque photon ET = Σ Eph • La fluence I est la quantité d’énergie par unité de surface : I = ET / S • Le débit de fluence : İ = I / T

16 Faisceaux divergents : la fluence diminue.
Faisceaux parallèles : les fluences sont constantes pour une surface unitaire donnée. Faisceaux divergents : la fluence diminue. Faisceaux convergents : la fluence augmente.

17 Directivité du faisceau

18 Comparaison de débit de fluence
• Puissance reçue à 2 mètres = 200 cm • Une lampe de 100 W (sphère r =200 cm) İ = 100 / 4 π × = 0,2 mW cm-2 • Un laser He-Ne de 1 mW (cylindre r = 2 mm) İ = 10-3 / π × 0,04 = 8 mW cm-2 ▲Protection visuelle nécessaire lors de l’utilisation de lasers.

19 Monochromaticité • Rayonnement de même longueur d’onde • Étymologiquement : de même couleur • S’emploie même en dehors du spectre visible

20 Comparaison de spectres
L’émission laser se caractérise par une faible largeur spectrale.

21 Relations de phase • Les lampes classiques émettent des rayonnements de longueur d’onde différentes et dont les phases sont toutes indépendantes les unes des autres • Les lasers émettent des rayonnements de longueur d’onde identique, tous en phase et qui le demeurent sur toute leur trajectoire.

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23 LA LUMIERE-LASER

24 Propriétés de la lumière laser
• Monodirectionnel, de faible divergence et de phase identique Cohérence spatiale • Monochromatique avec une largeur spectrale faible Cohérence temporelle Densité de puissance élevée

25 D’où vient cette puissance ?
Du mécanisme d’émission lumineuse ? Lampe à incandescence Non Spectre continu Isotropisme spatial Tube fluorescent Spectre continu + Spectre de raies Pas vraiment

26 D’où vient alors le spectre de raies ?
La solution est dans l’atome. Quelques prérequis concernant l’organisation de la matière. • L’atome est constitué : – d’un noyau, formé • de protons (positifs) • de neutrons (neutres) - d’une couronne (cortège) d’électrons, porteurs de charge électrique négative

27 Pré-requis suite Une molécule désigne une alliance, un assemblage d’atomes. La cohérence de la matière repose sur l’équilibre des forces d’attraction et de répulsion entre le noyau et chaque électron - à l’image de la gravité (noyau terrestre et pomme de Newton)

28 Modèle atomique de Bohr
Un atome est invariablement constitué d’un noyau et de son cortège d’éléctrons situés sur des orbites qui correspondent à des niveaux quantiques d’énergie.

29 Cortège électronique • Le rayon de chaque orbite est quantifié
• Les positions intermédiaires sont INTERDITES • Etat énergétique minimal : état le plus STABLE La valeur énergétique de l’orbite est d’autant plus importante que celle-ci est éloignée du noyau.

30 Ainsi, l’excitation d’un électron consiste à le faire passer d’une orbite proche à une orbite éloignée du noyau, soit d’un niveau d’énergie inférieur à un niveau d’énergie supérieur. Il ne peut donc résulter que d’un APPORT D’ENERGIE.

31 Conditions de survenue
Du fait de la nature quantique de l’organisation du cortège électronique, un électron ne sera excité que s’il reçoit une quantité d’énergie STRICTEMENT égale à la différence entre le niveau d’énergie de départ (inférieur) et celui d’arrivée (supérieur). Si l’énergie incidente n’a pas une telle valeur : le phénomène d’excitation ne se produira pas  1er impératif : calibrer, quantifier l’énergie incidente.

32 Les retours à l’état de base
• Emission spontanée : Fluorescence : – Émission d’un photon, quantum d’énergie – Délai généralement court (qq nanosecondes) Phosphorescence : – Emission d’un photon – Délai retardé (qq secondes à plusieurs heures) • Emission stimulée : ++++ – Emission de deux photons – Circonstance particulière de survenue (non spontanée)

33 Il y a toujours désexcitation : retour à l’état de base, le plus stable. Ici, exemple du mécanisme de fluorescence.

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36 Synthèse 1 3 types de réactions photoniques: Absorption
Émission spontanée Émission stimulée

37 Synthèse 2 Absorption: un électron du niveau inférieur E n absorbe un photon et passe au niveau supérieur E m. Émission spontanée: consécutivement à l’excitation d’un électron. Lors de sa désexcitation il y a émission d’un « photon de désexcitation » d’E correspondante à la différence entre orbite de départ (excitée) et orbite d’arrivée (de repos). Emission stimulée: lorsque l’énergie incidente percute un électron déjà excité, on observe lors de la désexcitation l’émission de 2 photons de désexcitation, chacun d’énergie identique à l’incidente.

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39 Synthèse 3 Il s’agit d’un milieu laser (un cristal, un liquide, un gaz) excité par une source d’énergie (une lampe, un laser, un arc électrique). L’atome à l’état excité émet spontanément un photon. Ce photon émis frappe un autre atome excité et entraîne l’émission d’un autre photon identique, de même longueur d’onde. Il y a une inversion de population des atomes avec une majorité de formes excitées. Les photons rebondissent entre deux miroirs puis sortent par une ouverture et forment le faisceau laser.

40 Caractéristiques de la lumière laser 1
Monochromaticité Quasi parallélisme ( faible divergence) Densité d’énergie Cohérence

41 Caractéristiques de la lumière laser 2
Monochromatique Contrairement à la « lumière blanche » le laser n’émet qu’une longueur d’onde , c’est-à-dire une couleur bien définie. Quasi parallélisme Faible divergence des lasers He Ne très souvent utilisés comme pointeurs, de l’ordre de 6/1000 de degré.

42 Caractéristiques de la lumière laser 3
Densité d’énergie Plus que la quantité de lumière c’est la qualité de la lumière fournie par un laser qui est son atout principal: quasi parallélisme: focalisation très précise, grande énergie par unité de surface. Pureté spectrale: invraisemblable quantité de même couleur à un instant donné. Durées d’impulsion ultra courtes. Puissances instantanées jusqu’à 100 gigawatts!

43 Caractéristiques de la lumière laser 4
Cohérence Les différentes ondes dont se composent la lumière laser ont: même longueur d’onde, même direction de propagation, même amplitude, même phase. Cette propriété est appelée cohérence

44 LE LASER

45 Le Laser 3 éléments de base: milieu actif : gaz / liquide / solide
qui impose la longueur d’onde de l’émission laser source d’énergie extérieure : décharge électronique / courant électrique / lumière fortement concentrée / autre laser/ qui a un rôle de pompage du milieu cad de maintien dans état excité du milieu résonateur optique : cavité limitée par 1 miroir arrière totalement réfléchissant et 1 miroir avant partiellement réfléchissant.

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47 SCHEMA D’UN LASER

48 Appareils lasers: dénomination
Les noms des appareils lasers viennent, en règle générale, du composant du milieu laser: gaz: lasers CO2, Argon, Excimer liquide: laser à colorant pulsé LCP solide: Lasers Alexandrite, Erbium:yttrium-aluminium-garnet (Er: YAG), Nd: YAG. Le milieu laser est contenu dans la cavité optique (ou résonateur) et détermine la longueur d’onde de la lumière produite par l’émission stimulée de rayonnement.

49 Appareils lasers: systèmes de délivrance du faisceau 1
La lumière amplifiée émise au travers du 2ème miroir passe dans un dispositif de délivrance qui assure sa transmission à la pièce à main. Ce dispositif est soit: un câble en fibre optique: léger, facile à manipuler et à entretenir un bras articulé avec de nombreux miroirs, plus résistant pour les lumières émises par les lasers CO2, Er: YAG, ou les lasers à impulsions courtes en mode Q-switched.

50 Appareils lasers: systèmes de délivrance du faisceau 2
le système de délivrance du faisceau se termine par une pièce à main dans laquelle la lumière peut être focalisée par une lentille ou transmise sous la forme d’un faisceau collimaté (à rayons parallèles). Le faisceau peut être diffusé sur une surface prédéterminée par un automate de balayage de la peau qui en limite le temps d’irradiation.

51 Appareils Lasers : Paramètres
Longueur d’onde d’émission Puissance et durée d’émission Irradiance : vitesse à laquelle on libère l’énergie exprimée en Watt/cm2 :e C’est une énergie/seconde I = P/S P = Puissance I = Irradiance Fluence : énergie par unité de surface exprimée en Joule/cm2. C’est l’énergie totale reçue par le tissu F = E/S S = Surface E = Puissance x Durée d’impulsion F = I x T T = Durée d’impulsion Exemple: le laser émet 10 W pendant 0,1s si spot diamètre 5mm, fluence 5j/cm2, température augmente de 15° si spot diamètre 2,5 mm (surface réduite d’un facteur 4) donc fluence 20 j/cm², température augmente de 60°)

52 Appareils lasers : modes d’émission du faisceau.
Mode continu temps de tir déterminé par un obturateur en dehors de la cavité Puissance: 1 à 10 W Impulsion: dizaines de millisecondes à plusieurs secondes Mode impulsionnel temps d’ impulsion déterminé par le système de pompage du laser Puissance 100W à 1kW Impulsion: microseconde ou milliseconde Mode déclenché L’émission est contrôlée par un Q-switch placé dans la cavité du laser Puissance 1 à 10 MW Impulsion: nanoseconde

53 Schéma simplifié des différents types d’impulsions

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55 Optique tissulaire C’est la mesure des propriétés optiques d’un tissu.
C’est le calcul de la distribution spatiale et temporelle de l’énergie à l’intérieur d’un tissu. Il faut maîtriser la longueur d’onde et la puissance pour une surface donnée. Elle permet de régler les paramètres de l’appareil laser en fonction de l’objectif.

56 MECANISMES D’INTERACTION LASER-TISSUS VIVANTS

57 Caractéristiques des tissus-cibles : les principaux chromophores
L’hémoglobine : elle absorbe dans le vert et le jaune Laser KTP - Laser Colorant pulsé La mélanine : elle a un pic d’absorption dans le rouge Laser Alexandrite En fait, elle absorbe à peu près sur toutes les longueurs d’onde en décroissant vers l’Infrarouge. L’eau n’absorbe pas en lumière visible. Elle absorbe dans l’UV et l’Infrarouge. Infra-rouge : Laser NdYag - Laser ErYag - Laser CO2

58 Caractéristiques des tissus-cibles : les principaux chromophores
Importance de la longueur d’onde : La profondeur de pénétration augmente quand l’absorption par les chromophores diminue. Chaque longueur d’onde a une profondeur maximale théorique (13,7% de lumière résiduelle). Plus la taille du spot augmente, plus la profondeur de pénétration augmente et s’approche de la pénétration maximale théorique. Un spot large est moins affecté par la diffusion (scattering) qu’un petit spot. Un spot large permet d’utiliser moins d’énergie.

59 Mécanismes d’interaction laser – tissus vivants
4 actions principales dépendantes du temps d’exposition et de l’irradiance : Action électromécanique : création d’un plasma Action photoablative : rupture des liaisons moléculaires Action photochimique : activation d’un agent chimique Action thermique : chaleur

60 Action éléctromécanique
impulsion 10ps à 10 ns irradiance 107 à 1012 W.cm-2  claquage du matériau de la cible (champ électrique très élevé)  formation d’un plasma  onde de pression  rupture mécanique de la structure tissulaire laser NdYAG mode déclenché (ns) ophtalmo + dermato (taches pigmentaires détatouage)

61 Action photoablative photons utilisés présentent une énergie > energie de liaisons des molécules biologiques  dissociation / rupture de la matière  expulsion des fragments à une vitesse supersonique Lasers émettant dans l’U.V. à éxcimères ArF = 193nm XeCl = 308nm chirurgie réfractive en ophtalmo

62 Action photochimique CONSTITUE LA BASE DU TTT PHOTODYNAMIQUE.
administration locale ou systémique d’une substance photosensibilisante. puis irradiation ultérieure au moyen d’une source lumineuse correspondant à un pic d ’absorption du photosensibilisant déclenche une réaction photo-oxydative et un effet cytotoxique immédiat. obtenue avec irradiance faible temps d’exposition long

63 Action thermique 3 étapes : conversion de lumière en chaleur
transfert de chaleur de la cible vers les tissus environnants mécanisme de dénaturation tissulaire

64 Schéma des 3 étapes de l’action thermique

65 Création de la source de chaleur
la lumière laser est convertie en chaleur la réflexion optique détermine la proportion du faisceau qui va pénétrer dans le tissu pour les longueurs d’onde > au visible, la réflexion diminue considérablement

66 La diffusion optique 1 = interaction de la lumière avec la matière
la direction du rayonnement incident est modifiée par les hétérogénéités du milieu pour une lumière peu absorbée (I.R. et proche I.R.) la diffusion rapide empêche une pénétration importante du faisceau

67 La diffusion optique 2 Dans le milieu hétérogène qu’est le tissu traversé, le faisceau lumineux fait des zig-zags sans perdre d’énergie, donc sans absorption. La diffusion dépend : - de la taille des particules - de leur forme - de la longueur d’onde du rayon incident. Certaines directions du scattering sont prévisibles ou plus privilégiées. Lors de la diffusion, on risque des effets non souhaités.

68 La diffusion optique 3 Les tissus biologiques sont anisotropes : toutes les directions ne sont pas équivalentes. g = coefficient d’anisotropie du tissu (les rayons diffusent avec un certain angle). Dans les tissus, les rayons partent plutôt sur l’avant. Si g = 1, le rayon part tout droit. Le sang est le milieu le plus diffusant : étroit faisceau sur l’avant.

69 La diffusion optique 4 Entre 700 et 1100 microns, il y a le moins d’absorption et donc la pénétration du faisceau lumineux est plus importante. Dans le rouge et l’infrarouge la diffusion est prépondérante. Dans un tissu, à partir de 1 mm de profondeur, la diffusion est importante.

70 Devenir de la lumiere incidente sur la peau

71 Diffusion optique - absorption
rayon réfléchi rayon incident diffusion absorption

72 L’absorption Le photon est absorbé par la cible et produit un effet thérapeutique. C’est la première étape du transfert d’énergie. fonction du couple longueur d’onde / chromophore dans l’U.V. : forte absorption avec profondeur de pénétration faible dans le visible (BVJ) : absorption principale au niveau de Hb et mélanine dans le rouge et proche I.R. : faible absorption avec pénétration profonde limitée par diffusion optique dans I.R. lointain : absorption ++ par l’eau  Effet superficiel de la lumière

73 L’absorption La profondeur de pénétration est la profondeur à laquelle il reste 37% de l’intensité initiale de la lumière. La réflexion spéculaire ou réfraction est la partie d’énergie perdue. Eau : IR Hémoglobine : vert-jaune  Mélanine : Visible, IR proche   

74 Spectres d’absorption des 3 principaux chromophores des tissus (eau, hémoglobine et mélanine)

75 Transfert de chaleur Il y a conversion de la lumière en chaleur. Celle-ci est transférée de la cible vers les tissus avoisinants : C’est l’EFFET THERMIQUE. assuré par conduction des particules les + vers les – énergétiques dépend des coeff. thermiques du tissu : conductivité / diffusivité dépend de la longueur d’onde du rayonnement laser. création d’un volume chauffé secondaire (> source primaire)

76 Transfert de chaleur T.R.T. (temps de relaxation) = C’est le temps nécessaire pour que la moitié de la chaleur captée par la cible diffuse à l’extérieur.  refroidissement de la cible  élévation de θ° des tissus adjacents

77 Transfert de chaleur 3 Le TTR dépend de : - la taille de la cible
- la nature de la cible Exemples : TTR du poil : 100 ms TTR d’un vaisseau de 200 microns : 10 ms TTR d’une particule de tatouage : inférieure à 1 ms TI = temps d’impulsion du laser (durée du tir)

78 Transfert de chaleur T.I. < T.R.T. / 10  Si la durée d’impulsion est inférieure au TRT, il y a une élevation rapide de la température dans la cible. Elle explose, sans qu’il y ait de diffusion de la chaleur à l’extérieur : c’est la PHOTOTHERMOLYSE SELECTIVE (effet thermomécanique). T.I. = T.R.T.  Si la durée d’impulsion est égale au TRT, la chaleur diffuse dans un volume plus grand que la cible. Il y a dénaturation des tissus de celle-ci : C’est la PHOTOCOAGULATION SELECTIVE (effet thermique).

79 Transfert de chaleur T.I. > 10 x T.R.T.  Si la durée d’impulsion est supérieure à 10 TTR, le chauffage est diffus avec une perte de sélectivité optique.

80 Mécanisme de dénaturation tissulaire
= étape finale de l’action thermique 3 actions selon la durée et θ° d’échauffement hyperthermie : 41 à 44° pendant qqs min mort cellulaire retardée par atteinte des processus enzymatiques coagulation : 50 à 100° pendant qqs sec dénaturation des protéines et du collagène détersion puis processus de cicatrisation volatilisation : > 100° pendant qqs dizièmes de sec perte de substance

81 Protection de l’epiderme
Il ne faut pas atteindre la mélanine présente dans la peau. On la protège par un refroidissement avant le tir par un appareil fournissant de l’air froid pulsé à – 30°. Cela permet également de diminuer la douleur. On peut également utiliser une fenêtre transparente refroidie (saphir) par un liquide, un spray cryogénique de tétrafluoroéthane à 2° ou une semelle thermo-électrique.

82 APPLICATIONS

83 APPLICATIONS 1 Angiome plan : Photothermolyse
Condylomes : Vaporisation Varicosités : Photocoagulation Follicule pileux : Photothermolyse Il faut choisir la longueur d’onde, la fluence et la durée d’impulsion en fonction de la lésion à traiter.

84 APPLICATIONS 2 EPILATION :
Laser Alexandrite 755 nm pour les phototypes 1 à 4. Laser NdYag 1064 nm pour les phototypes 5 et 6

85 APPLICATIONS 3 VASCULAIRE :
Laser KTP 532 nm, superficiel, plus absorbé par l’HB. Laser LCP 595 nm, superficiel et profond, moins absorbé par l’HB donc pénétrant mieux, intéressant pour les angiomes. Laser NdYag 1064 nm très peu absorbé par la mélanine, pour les membres inférieurs.

86 APPLICATIONS 4 REMISE EN TENSION CUTANEE Laser NdYag
Diode 1450 nm pour l’acné et le remodelage : travaille dans l’IR et chauffe la glande sébacée

87 Tableau récapitulatif
Laser Longueur d’onde Application CO2 impulsionnel 10600 nm Relissage Erbium:YAG imp 2940 nm Diode refroidissement 1450 nm Remodelage Nd : YAG Q-SWITCHED 532 nm 1064 nm Dépigmentation Détatouage Diode milliseconde 950 nm 810 nm Epilation Alexandrite 755 nm Colorant pompé par flash 585 – 595 nm Vasculaire Excimère 308 nm Psoriasis

88 Durée d’exposition.  temps pendant lequel le tissu est exposé
Durée d’exposition  temps pendant lequel le tissu est exposé  ouverture / fermeture d’un obturateur extra cavité

89 Les fibres optiques 3 parties :. le cœur. la gaine
Les fibres optiques 3 parties : le cœur la gaine le revêtement mécanique

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91 LAMPES FLASHS PULSEES Sources de lumière non monochromatiques dont les photons sont divergents lors de l’émission, guidés par un guide de lumière quartz ou saphir). Photons non cohérents (espace, temps, quantité énergie) effets biologiques et thermiques différents dans le tissu

92 Composition: boîtier contenant une alimentation, un contrôle électronique et un illuminateur qui intègre le système de refroidissement. La source lumineuse , stimulée par voie électrique est dans la pièce à main. Elle doit être refroidie (air pulsé, eau) au contact avec la peau. Filtres et stimulation électronique pour utilisation dans des applications différentes.

93 Ergonomie de la pièce à main: légère, petite, bonne visibilité de la zone de peau traitée.
Pour épilation et lésions vasculaires : bande spectrale 500 à 700µm. Durée d’impulsion entre 10 et 100ms. Utilisation d’un gel au contact avec la peau(couplage optique + hydratation).

94 SECURITE DES LAMPES Risques de lésions maculaires car diffusion de la lumière large et puissante. Lunettes à plasma (obturation automatique) recommandée d’autant plus que le faisceau est large (patient et opérateur)

95 SECURITE ET LASERS

96 Sécurité dans le domaine des lasers
2 types d’incidents : En rapport avec la lumière produite par le laser : risques OPTIQUES Les risques non optiques.

97 Risques optiques L’irradiance = facteur de risque important
Importance de la nature du faisceau Faisceau direct : très peu divergent, éclairement constant (dans les limites de la salle de ttt), rarement utilisé Faisceau divergent (transmis par fibre optique ou focalisation par lentille) : éclairement énergétique diminue proportionnellement à l’angle de divergence et au carré de la distance Réflexion : dépend de la nature de la surface (si lisse : spéculaire, si irrégulière : diffuse).

98 Risques optiques Risques oculaires
La localisation des lésions dépend de la longueur d’onde utilisée : cornée / cristallin / rétine.

99 Risques optiques Brûlures cutanées Peu graves si sujet conscient.
Limites admissibles : Pour les individus : c’est l’EMP (exposition max permise : normes 825 CE I), sans dommage immédiat ou à long terme. L’EMP dépend de λ, de l’irradiance, du temps et de la zone d’exposition.

100 Risques optiques Limites admissibles :
Pour les instruments : c’est la classification internationale des lasers. Fonction des caractères de leur émission : Classe 1 : aucun danger Classe 4 : toujours dangereux

101 Risques optiques La DNRO : Distance Nominale de Risque Oculaire = distance par rapport à la source de lumière où l’EMP est dépassée (salle en L). Définit la zone de danger.

102 Prévention des risques optiques
Port de lunettes adaptées à la λ du laser. Sur les lunettes doivent être indiqués : λ et type de laser pour lesquelles elles sont prévues. Marquage CE, norme européenne 207. Port de coques métalliques par le patient pour soins près des yeux. Les fenêtres doivent être obscurcies pendant le ttt.

103 Risques non optiques Electriques
Fumées tissulaires : volatilisation des tissus traités odeur désagréable/irritante/toxique Nitrosamines : K ? (débattu) Contamination infectieuse (HPV virus) Feu aux sondes trachéales


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