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République de Côte d’Ivoire Union – Discipline -Travail Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique ETUDE ET IMPLEMENTATION D’UNE SOLUTION EN LIGNE POUR SERVICES DIVERS : CAS DE L’ANADER MEMOIRE DE FIN DE CYCLE Ingénieur de Conception en Informatique Option : Réseaux informatique et télécoms Présenté par : ESAIE YAO Professeur Encadreur : M. AFFIAN ROGER Promotion 2015 - 2016
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ESAIE YAO PLAN DE SOUTENANCE INTRODUCTION PARTIE I : CADRE DE REFERENCE CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ANADER CHAPITRE II : ETUDE DE L’ EXISTANT ET PROBLEMATIQUE CHAPITRE III : SOLUTIONS EVENTUELLES ET CHOIX D’UNE SOLUTION PARTIE II : ETUDE DE LA SOLUTION CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA SOLUTION CLOUD COMPUTING CHAPITRE II : ETUDE TECHNIQUE CHAPITRE III : MISE EN ŒUVRE ET COÛT CONCLUSION
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ESAIE YAO INTRODUCTION L’informatique est un domaine qui connaît énormément d’évolutions. Celles-ci sont parfois marquées par des ruptures. Depuis quelques années le « Cloud computing » se développe et s’impose aux professionnels mais aussi aux yeux du grand public. Rarement un terme supposé s’adresser uniquement aux professionnels de l’informatique n’aura connu une telle démocratisation dans l’espace public. Les entreprises modernes traitent de grandes quantités d'informations aussi nombreuses que variées. Ainsi, elles ont besoin de grande capacité de stockage, d'une puissance de calcul élevée et surtout d’accès quasi instantané à leurs données de partout ce qui engendre une prolifération de serveurs physiques sous exploités dans les datacenters. Vu que ces systèmes informatiques sont au cœur des activités des entreprises, leur maitrise devient primordiale. Ils doivent fonctionner pleinement et en permanence pour garantir la fiabilité et l'efficacité exigées, et surtout travailler à réduire les problèmes de défaillances, les pannes, les coupures et les différents problèmes techniques d’accès aux données qui peuvent causer des pertes considérables. C'est dans ce contexte que s'inscrit notre stage de fin d'étude passé au sein de l’ANADER, à la direction Système d’information et informatique, où nous avons eu pour mission, « Etude et Implémentation d’une solution en ligne pour services divers: Cas de l’ANADER ». Ce nouvel environnement devrait être synonyme d'économie sur les machines physiques, faciliter l’accès aux données et services de l’entreprise et surtout permettre une meilleure collaboration.
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PARTIE I : CADRE DE REFERENCE ESAIE YAO
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CHAPITRE I : PRESENTATION DE L’ANADER Historique ANADER (Agence Nationale d’Appui au Développement Rurale) a été créée par le décret n° 93- 777 du 29 Septembre 1993 à la faveur de la mise en œuvre du Programme National d’Appui aux Services Agricoles (PNASA) issu du programme d’Ajustement Structurel (PAS) conduit par la Banque Mondiale au cours des années 1990. Elle est née de la fusion de trois ex sociétés de développement : La compagnie ivoirienne pour le développement des viviers (CIDV) La société d’assistance technique pour la modernisation agricole (SATMACI) La société de développement de la production animale (SODEPRA) Ainsi, l’ANADER devient une entité unique englobant à la fois le domaine des cultures vivrières, de café et cacao et de la production animale et halieutique. Missions: L’ANADER a pour mission de : « contribuer à l’amélioration des conditions de vie du monde rural par la professionnalisation des exploitants et des OPA (Organisation Professionnelle Agricole) en concevant et en mettant en œuvre des outils appropriés, des programmes adopter pour assurer un développement durable et maîtrisé ».
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ESAIE YAO CHAPITRE II : ETUDE DE L’ EXISTANT ET PROBLEMATIQUE La DISI La Direction Informatique et Système d’Information (DISI) qui est une direction clé dans l’organigramme de l’ANADER a pour mission de : Superviser et de coordonner les travaux d'élaboration d'un schéma directeur des systèmes d'information. Définir le plan informatique conformément au schéma directeur, de superviser et de coordonner la conception et la mise en place d'un système d'information. Assurer le suivi, la coordination et l'exécution des projets informatiques au niveau central tout en garantissant la cohérence et l'intégrité du système d'information. Etre l'interlocuteur privilégié des utilisateurs, pour les problèmes informatiques (matériel, réseau, logiciel). Parc Informatique Il regroupe un certain nombre d’éléments dont les plus importants sont: 15 serveurs physiques 31 switch d’accès 4 switch de distribution 80 ordinateurs portables 250 ordinateurs de bureau Plusieurs solutions pour l’infrastructure de base ( AD, DNS, DHCP,FICHIER, MESSAGERIE….etc) Plusieurs autres solutions développées en interne Etc.
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ESAIE YAO Critiques Nous avons remarqué que les 15 serveurs physiques étaient sous exploités (à moins de 30 % des ressources tel que la mémoire ram, le processeur, même l’espace de stockage) A chaque fois, il fallait dédier un serveur physique pour un nouveau rôle ou fonctionnalité. Ce grand nombre de serveurs physiques rendait la maintenance et l’administration de ceux-ci encore plus difficiles pour le service informatique( cette tâche incombe à une seule personne) Les agents n’arrivent pas à accéder aux données et services stockés sur les serveurs du siège depuis les différents sites de l’ANADER( Exemple le logiciel de la comptabilité) Collaboration difficile dû au confinement des applications par directions ou agents (perte de temps dans la production commune des documents, au moins 7 voire 14 jours), les agents s’envoient les documents par mail pour que chacun y apporte ses observations ce qui fait que souvent un document se retrouve avec plusieurs noms ou même se perd. Chaque serveur étant dédié à une application cela favorise l’accroissement des coûts d’achat et de maintenance matériel.( Environs 25 millions /an) Impossibilité de reprise d’activité dans un délais très court à la suite d’une panne matérielle ou logicielle ( au moins 7 jours )
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ESAIE YAO Problématique Face à tous ces déficits,quelle solution pouvons-nous apporter pour une utilisation optimale des ressources, une meilleure collaboration et une disponibilité d’accès aux données à tout moment et de partout ? Cahier des charges Les solutions proposées dans le cadre de la réalisation de ce projet doivent être capables de : Faciliter l’administration de l’ensemble des serveurs de l’ANADER Unifier les moyens d'accès aux applications développées. Faciliter une meilleure collaboration entre les agents de l’ANADER Simplifier l'utilisation des technologies existantes Réduire le nombre de serveurs physiques de l’ANADER afin d’économiser en termes d’énergie et d’espace. Permettre le partage des ressources entre les services et personnes autorisées Créer facilement des machines virtuelles en fonction des besoins en lieu et place de l’achat de serveurs physiques. Permettre le stockage des données de l’entreprise de manière centralisé et sécurisé. Pouvoir mettre en place dans un bref délais un plan de reprise d’activité en cas de panne majeure sur un ou plusieurs serveurs.
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ESAIE YAO CHAPITRE III : SOLUTIONS EVENTUELLES ET CHOIX D’UNE SOLUTION SOLUTIONS EVENTUELLES Trois solutions s’offrent à nous : Cloud Computing Le cloud computing, ou l’informatique en nuage, consiste à exploiter la puissance de calcul ou de stockage de serveurs informatiques distants par l'intermédiaire d'un réseau, généralement Internet. Les serveurs sont loués à la demande, le plus souvent par tranche d'utilisation, selon des critères techniques (puissance, bande passante, etc.), mais, également, au forfait. Externalisation informatique L'externalisation informatique consiste à sous-traiter tout ou partie des ressources informatiques d'une entreprise à un prestataire externe. Les ressources informatiques peuvent être matérielles, logicielles et humaines. Site web Un site web est un ensemble de pages web et de ressources reliées par des hyperliens, défini et accessible par une adresse web. Un site est hébergé sur un serveur web accessible via le réseau mondial internet ou un intranet local.
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ESAIE YAO CHAPITRE III : SOLUTIONS EVENTUELLES ET CHOIX D’UNE SOLUTION CHOIX DE SOLUTIONS Ce tableau ci-dessous est la comparaison des trois solutions, selon certains critères jugés important à notre niveau. Cloud computingExternalisation InformatiqueSite web Sécurité de la propriété intellectuelle Réduction de coût Meilleure collaboration Administration simplifiée des serveurs Accès unifier aux applications Vu l’environnement de travail de l’ANADER et aussi tenant compte la sécurité qui est un souci majeur pour toute entreprise moderne, nous avons opté pour le cloud computing qui réponds au mieux à nos attentes.
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PARTIE II : ETUDE DE LA SOLUTION ESAIE YAO
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CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA SOLUTION CLOUD COMPUTING Historique La naissance du Cloud Computing n'a pas une date précise, elle vient d'une évolution de certaines technologies telles que les web services, ou l'architecture SOA (Service Oriented Architecture). La notion de Cloud fait référence à un nuage tel qu'on a l'habitude d'utiliser dans les schémas techniques lorsqu'on veut représenter Internet, d'où la confusion entre Internet et les services du Cloud Computing. Mais, la notion même de consommation de services informatiques a été proposée pour la première fois en 1961 lors d'une conférence au MIT par John McCarthy connu comme l'un des pionniers de l'Intelligence Artificielle. A sa naissance, il pouvait être comparé au cluster de calcul John McCarty, né le 4 septembre 1927 à boston est le principal pionnier de l'intelligence artificielle. Il est également l'inventeur du langage Lisp dans lequel un groupe d'ordinateur se relient pour former un ordinateur virtuel unique permettant le calcul de haute performance. Auparavant, seuls les supers ordinateurs permettaient de fournir une forte puissance de calcul et étaient principalement utilisés par les universités, les gouvernements pour des opérations complexes telles que prévoir les changements climatiques ou le comportement des avions en vol. Désormais, il est possible de rendre disponible cette puissance de calcul à tout le monde, à tout moment, n’importe où via Internet.
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ESAIE YAO Définition Il existe de nombreuses approches pour définir ce qu’est le Cloud Computing. Mais celle qui est a été adoptée et qui est utilisée dans de nombreux ouvrages est celle du National Institute of Standard and Technology (NIST) et du Groupe spécialisé de l’UIT qui stipule que : « Le Cloud Computing est un modèle qui offre aux utilisateurs du réseau un accès à la demande, à un ensemble de ressources informatiques partagées et configurables, et qui peuvent être rapidement mises à la disposition du client sans interaction direct avec le prestataire de service. » Les Services Cloud Computing ont des caractéristiques qui les distinguent des autres technologies : En général, les utilisateurs du Cloud Computing ne sont pas propriétaires des ressources informatiques qu’ils utilisent. Les serveurs qu’ils exploitent sont hébergés dans des datacenter externes. Les services sont fournis selon le modèle pay-per-use ou le modèle d'abonnement. Les ressources et les services fournis aux clients sont souvent virtuels et partagés par plusieurs utilisateurs. Les services sont fournis via l'Internet. Ces spécificités font de la technologie Cloud Computing une nouvelle option qui offre à ses utilisateurs la possibilité d’accès à des logiciels et à des ressources informatiques avec la flexibilité et la modularité souhaitées et à des coûts très compétitifs. L’accès à ces ressources se faisant par la suite d’une façon simple avec à l’aide d’une plateforme Web et d’un équipement.
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ESAIE YAO Les avantages du cloud computing Le Cloud Computing offre de multiples avantages aux entreprises et aux utilisateurs finaux : La réduction des coûts : La mutualisation des ressources informatiques et la facturation à l’usage rend le Cloud Computing économiquement attrayant. L’accessibilité : Les services de Cloud Computing sont accessible à tout moment, sur tous les supports, via une connexion internet. L’élasticité : Le Cloud Computing permet d’allouer simplement et rapidement davantage de ressources à des applications en production afin de répondre à des montées en charge ponctuelles. Le déploiement rapide et la simplicité d’intégration : Le déploiement et la mise en fonctionnement d’un service de Cloud Computing nécessite peu de temps. La disponibilité du service : Le Cloud Computing permet de garantir les accès et la disponibilité des services. Le fournisseur de services de Cloud Computing s’engage contractuellement sur une interruption minimum des serveurs à travers des SLA (service Level Agreements). La flexibilité nécessaire pour vos projets : Le Cloud Computing s’adapte en temps réel à vos projets et accompagne le développement d’une activité sans coûts supplémentaires. La sécurité des données : La sécurité des données est le principal frein d’adoption du Cloud Computing. Dans ce contexte, les fournisseurs garantissent aux utilisateurs un très haut degré de sécurité des données avec le chiffrement des données, la surveillance logicielle et la sécurisation des lieux de stockage (datacenters). L’adoption rapide par les utilisateurs finaux : Les applications utilisant des services de Cloud Computing sont pour la plupart faciles à adopter. Le Cloud Computing simplifie les usages. La conséquence positive sur l’environnement : Le Cloud Computing, basé sur la virtualisation de serveur, la mutualisation de la puissance de calcul et la flexibilité des services s’inscrit dans une démarche éco- responsable.
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ESAIE YAO Les inconvénients du cloud computing Sécurité L’attaque des réseaux informatiques des nuages et la mise hors fonction de leurs services virtuels sont des risques préoccupants : l’absence d’un service pendant quelques minutes peut signifier la perte de plusieurs millions de dollars pour une organisation. L’accès aux bases de données des informations qui transitent dans les nuages lorsqu’elles se retrouvent dans les ordinateurs des fournisseurs de services est encore plus inquiétant. Car s’il est difficile de s’introduire dans les systèmes virtuels de l’informatique dématérialisée, il peut être beaucoup plus facile de le faire une fois que l’information n’est plus dans les nuages. Disponibilité Les données sont stockées en dehors du réseau de l'entreprise, peut-être même à l'étranger, ce qui peut enfreindre la réglementation et les lois de votre pays en matière de protection des données. En cas d'instabilité de votre connexion Internet, vous pourriez avoir des problèmes d'accès à vos services. De plus la dispersion des données ainsi que la multiplicité des intervenants fragilisent l’entreprise dans sa capacité à s’assurer de ces critères. Intégrité des données Le recours à un prestataire de Cloud computing crée un risque d’atteinte à l’intégrité globale du système d’information en raison de la perte d’expertise technique, voire de dépendance au fournisseur. Plus spécifiquement, le pilotage par l’organisme client des prestations de type Cloud computing est plus distant et restreint que dans les autres cas d’infogérance, induisant dans la durée un risque important de dépendance : perte de la connaissance du système d’information et des compétences attenantes et asservissement aux technologies spécifiques du fournisseur, pouvant empêcher la réversibilité de la prestation
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ESAIE YAO I. Les services du Cloud Le Cloud Computing propose plusieurs types de services mais on compte généralement trois : Infrastructure as a Service (IAAS) Platform as a service (PAAS) Software as a service (SAAS)
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ESAIE YAO Infrastructure as a Service (IAAS) L'infrastructure en tant que service ou en anglais, infrastructure as a service (IAAS) est un modèle de Cloud Computing destiné aux entreprises où : L'entreprise gère : le middleware des serveurs, et surtout les logiciels applicatifs (exécutables, paramétrages, l'intégration, les bases de données), Le fournisseur cloud gère : le matériel serveur, les systèmes d'exploitation, les couches de virtualisation, le stockage, les réseaux. L’intérêt consiste à faciliter le déploiement de nouvelles applications pour les utilisateurs, uniformiser les environnements de travail et accroître la sécurité des systèmes. Avantage : Grande flexibilité, contrôle total des systèmes, qui permet d'installer tout type de logiciel métier. Inconvénient : Besoin d'administrateurs système comme pour les solutions de serveurs classiques sur site.
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ESAIE YAO Platform as a service (PAAS) Platform as a Service, souvent appelé simplement PAAS, est une catégorie de services de Cloud Computing qui fournit la plateforme et l'environnement informatique nécessaire aux développeurs pour mettre en place leurs différents services et applications sur Internet. Les services PAAS permettent aux utilisateurs de créer des applications logicielles en utilisant les outils fournis par le fournisseur. Ils peuvent prendre la forme de fonctionnalités préconfigurées auxquelles les clients peuvent souscrire, en ne choisissant que celles qui conviennent à leurs exigences. Cela signifie que les packs PAAS peuvent aller de la simple offre "point-and-click", où le client n'a pas besoin d'avoir des connaissances particulières en hébergement, à la fourniture d'options d'infrastructure pour développement avancé. Avantage : Le déploiement est automatisé, pas de logiciel supplémentaire à acheter ou à installer. Inconvénient : Limitation à une ou deux technologies (ex. : Python ou Java pour Google AppEngine,.NET pour Microsoft Azure) Pas de contrôle des machines virtuelles sous-jacentes. Convient uniquement aux applications Web.
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ESAIE YAO Software as a service (SAAS) Le logiciel en tant que service ou software as a service (SAAS) est un modèle d'exploitation commerciale des logiciels dans lequel ceux-ci sont installés sur des serveurs distants plutôt que sur la machine de l'utilisateur. Les clients ne paient pas de licence d'utilisation pour une version, mais utilisent librement le service en ligne ou le plus généralement payent un abonnement. Les services SAAS du Cloud Computing permettent de mettre à la disposition des utilisateurs des applications prêtes à l’emploi. A la différence des applications Web ordinaires, les services SAAS du Cloud Computing sont caractérisés par un haut niveau d’abstraction qui permet d’adapter l’application à un cas particulier d’usage. Il s’agit entre autres des applications de gestion de la relation clients (CRM), des applications de planifications de ressources d’entreprises (ERP) ou des applications de messagerie électronique. Parmi les solutions SAAS existantes, on peut noter comme exemples la suite bureautique Google Apps for Business et Office 365 de Microsoft, les services de messagerie électronique tel que Gmail, Odoo, SAGE, Exchange Online, etc. Avantage : Plus d'installation, plus de mise à jour (elles sont continuées chez le fournisseur), plus de migration de données etc. Paiement à l'usage. Test de nouveaux logiciels avec facilité. Inconvénient : Limitation par définition au logiciel proposé. Pas de contrôle sur le stockage et la sécurisation des données associées au logiciel. Réactivité des applications Web pas toujours idéale.
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ESAIE YAO I.2 Choix du service cloud Ci-dessous un tableau comparatif des trois services selon des critères jugés importants en vue de faire un choix pour notre projet. IAASPAASSAAS Sécurité des données de l’entreprise Extensibilité (personnalisation) Stockage illimité Dépendance aux prestataires Pour une meilleure gestion de la sécurité des données de l’entreprise et surtout une facilité d’intégration des applications métiers déjà existantes nous avons opté pour le service infrastructure as a service(IAAS). Les coûts d’investissement ne sont pas un souci majeur dans la mesure où nous disposons déjà d’un important infrastructure et aussi nous n’avons pour l’heure pas de projet de fournir le service cloud au public.
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ESAIE YAO I.3 Les modèles de déploiement Il existe quatre façons pour déployer un Cloud Computing selon la position géographique des serveurs et selon les services offerts : Cloud public Il s’agit ici d’un Cloud mutualisé ouvert à tous, tels que ceux d’Amazon, Microsoft, etc. Le Cloud Computing public représente les offres du cloud livrées par des tiers fournisseurs aux entreprises dans un mode de payement à l’usage. Il permet ainsi aux entreprises qui bénéficient de ce type de déploiement de s’affranchir des difficultés liées au déploiement des infrastructures informatiques complexes en interne. La gestion des infrastructures est ainsi confiée aux fournisseurs de services et le payement se fait à l’usage par les clients. Les services sont fournis via l’Internet et les utilisateurs y accèdent à volonté. Ce modèle : Demande de lourds investissements pour le fournisseur de services Offre un maximum de flexibilité N’est pas sécurisé
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ESAIE YAO Cloud privé Ce modèle est monté pour une utilisation dédiée à un unique client. Les Clouds privés internes, gérés en interne par une entreprise pour ses besoins, les clouds privés externes, dédiés aux besoins propres d’une seule entreprise mais dont la gestion est externalisée chez un prestataire. Le cloud privé permet la maximisation de l’utilisation des ressources disponibles grâce aux techniques de la virtualisation employée. Le cloud privé offre également la flexibilité et l’agilité dans l’exploitation des ressources informatiques disponibles. Dans les environnements de forte utilisation des systèmes informatiques tels que les universités ou les grandes entreprises, il est également utile de disposer de l’infrastructure en privé. Dans le cas des universités par exemple, les machines virtuelles du service IAAS sont octroyées dynamiquement aux étudiants pour accomplir les tâches d’expérimentation en réseau informatique. Ce modèle est : Cher pour le client. Dédié et sécurisé.
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ESAIE YAO Cloud Hybride Ici on utilise une infrastructure faisant appel à la fois à des serveurs sur un Cloud public et sur un Cloud privé. Dans ce type d’architecture, les ressources critiques du client sont hébergées en local tandis que celles louées auprès des fournisseurs sont accédées à distance via l’Internet ou un réseau privé virtuel. Ce modèle : Permet d’allier les avantages des deux modèles de déploiement. Permet la gestion de deux Cloud qui peut s’avérer plus contraignant.
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ESAIE YAO Cloud communautaire Un Cloud communautaire est utilisé par plusieurs organisations qui ont des besoins communs. Ainsi cela peut porter sur l’hébergement d’une application métier très spécialisée, mais commune à de très nombreuses entreprises, qui décident de fédérer leurs efforts. (Ex : Amadeus, premier acteur mondial dans le domaine des voyages - CMed, Cloud pour les laboratoires pharmaceutiques). Dans une telle architecture, l’administration du système peut être effectuée par l’une ou plusieurs des organisations partageant les ressources du Cloud.
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ESAIE YAO Modèle publicModèle privéModèle hybride Sécurité x Facilité de gestion x x Coût élevé x Comparaison des modèles de déploiement En tenant compte de la sécurité et également du coût d’investissement des trois modèles de déploiement, nous avons opté pour le modèle privé interne qui répond le mieux à nos attentes.
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ESAIE YAO I.4 Les technologies du Cloud Computing Les solutions du Cloud Computing se basent sur quelques technologies indispensables. Il s’agit de la virtualisation et des technologies du Web. La virtualisation permet de fournir les ressources nécessaires au support des applications du cloud. Elle est indispensable dans la mise en place des services IAAS en pourvoyant aux utilisateurs les machines virtuelles disponibles. Les technologies du Web permettent d’un autre côté de livrer les services aux utilisateurs à travers des portails Web. Elles permettent également d’assurer l’interopérabilité des différentes solutions existantes en fournissant des méthodes de communication de haut niveau telles que les services Web.
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ESAIE YAO La virtualisation La virtualisation, c'est la possibilité d'exécuter plusieurs systèmes d'exploitation ou applications sur un même matériel, chacun de ces systèmes d'exploitation ou applications n'ayant pas conscience de partager le matériel. Le système d’exploitation ainsi virtualisé est appelé système invité (guest system) et le système d’exploitation servant d’accueil s’appelle le système hôte (host system). La machine physique utilisée est appelée machine hôte tandis que celle émulée au système invité est la machine virtuelle. Une machine virtuelle peut donc être vue comme un logiciel au même titre qu’un navigateur Web qui fournit au système d’exploitation invité un environnement similaire à celui d’une machine physique.
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ESAIE YAO Les services web Un Service Web est un programme informatique permettant la communication et l’échange de données entre applications et systèmes hétérogènes dans des environnements distribués. Il s’agit d’un ensemble de fonctionnalités exposées sur Internet ou sur un Intranet, pour des applications ou machines, sans intervention humaine, et en temps réel. Les solutions de Cloud Computing se basent sur les services Web à la fois pour l’exposition des fonctionnalités du système sur Internet en respectant les standards tels que le WSDL ou l’UDDI, et aussi pour l’interaction des différents composants internes du système en se basant sur les protocoles de communication tels que le XML- RPC, le SOAP, le REST, le JSON ou encore le RFB.
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ESAIE YAO I.5 Les solutions du Cloud Computing Dans le monde du Cloud Computing plusieurs plateformes s’offrent à nous pour le mettre en place et parmi elles on trouve des solutions propriétaires et des solutions open source. Solutions Propriétaires Microsoft Azure Google App Engine VMware vCloud Director Amazon EC2 Solutions Open source Eucalyptus OpenStack OpenNebula Xen Cloud Platform (XCP) CloudStack
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ESAIE YAO CHAPITRE II : ETUDE TECHNIQUE ETUDE COMPARATIVE La solution que nous devons proposer doit être : Robuste pour une entreprise aussi grande que l’ANADER Facile à utilisation Facile à installer et déployer Sous licence libre Extensible Intégrer une infrastructure existante Comparaison CloudStack VS OpenStack Il est évident que CloudStack a été conçu comme un système unique qui fonctionne d’une manière intégrale. Tous les composants travaillent ensemble et fonctionnent à partir d’un noyau unique unifiée avec une base de données opérationnelle unique. Il est vrai qu’il y a certains aspects de serveurs de managements distribués à travers les différents VM qu’il gère, mais ceux-ci sont complètement automatisés par le cœur de management. Il n’y a aucune nécessité d’administrer séparément les autres instances. Il prend non seulement en charge tous les hyperviseurs mais intègre AD pour l’authentification.
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ESAIE YAO CHAPITRE III : MISE EN ŒUVRE ET COÛT Présentation CloudStack CloudStack est un logiciel de cloud computing open-source permettant de créer, gérer et déployer des services cloud d'infrastructure. Il utilise des hyperviseurs existants tels que KVM, VMware vSphere, VMware ESXi, VMware vCenter et XenServer / XCP pour la virtualisation. En plus de sa propre API, CloudStack prend également en charge l'API Amazon Web Services (AWS) et l'interface Open Cloud Computing du forum Open Grid. Historique CloudStack a été initialement développé par Cloud.com, anciennement connu sous le nom de VMOps. L’objectif était de permettre aux fournisseurs de services et aux entreprises de créer et d’exploiter des Clouds publics ou privés aux capacités comparables à celles d’Amazon Elastic Compute Cloud (EC2). Le 20 mars 2013, CloudStack a évolué d'Apache Incubator et est devenu un projet de haut niveau (TLP) d'ASF. La première version stable après l'obtention de la caution est CloudStack 4.0.2 Principales fonctionnalités CloudStack fonctionne autour d’un certain nombre de fonctionnalités majeures : Haute disponibilité intégrée pour les hôtes et les machines virtuelles Interface graphique Web AJAX pour la gestion Compatibilité avec l'API AWS Gestion d'instantanés Mesure d'utilisation Gestion de réseau (VLAN, groupes de sécurité) Routeurs virtuels, pare-feu, équilibreurs de charge Support multi-rôles
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ESAIE YAO Hyperviseurs pris en charge CloudStack peut se déployer sur pratiquement tous les hyperviseurs connus du marché : Conteneurs Hôte LXC sur RHEL 7 Microsoft Hyper-V 2012 R2 CentOS 6.2+ et 7.1 avec KVM Red Hat Enterprise Linux 6.2 et 7.1 avec KVM Ubuntu 14.04 avec KVM XenServer versions 6.1, 6.2 SP1 et 6.5 avec les dernières corrections à chaud Versions VMware vSphere 5.0 Update 3a, 5.1 Update 2a et 5.5 Update 2 Architecture L'architecture de CloudStack suit une structure hiérarchique, qui peut être déployé afin de gérer des milliers de serveurs physiques à partir d’une seule interface de gestion. Les utilisateurs peuvent soit définir une zone de réseau de base ou peuvent configurer une zone de réseau avancée avec les fonctionnalités réseau souhaitées et capacités. CloudStack permet également l'intégration avec le cloud public AWS en utilisant l’API de certains de ses services. Le serveur de gestion contrôle ou collabore avec les couches de l'hyperviseur sur les hôtes physiques sur le réseau de gestion et contrôle ainsi l'infrastructure informatique.
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ESAIE YAO Architecture CloudStack INSTALLATION ET CONFIGURATION CLOUDSTACK Prérequis matériel et logiciel Logiciel Les systèmes d'exploitation recommandés pour l'installation de CloudStack 4.9.2.0 : RHEL 6.3 + 64 bit CentOS 6.3+ 64 bit (Système utilisé dans notre simulation) Ubuntu 12.04 LTS Matériel CPU: 64 Bits Disque dur: 500 Go Ram: 4Go Carte réseau: 2
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MatérielsQuantitéPrix unitaire (FCFA)Prix total (FCFA) Barrettes mémoire Ram de 16 Go 4 235 000 940 000 Ressource Humaine (Ingénieur Système, Ingénieur Réseau, Spécialiste Hardware) 3*10 400.000 12.000.000 Total 12.940.000 Coût du projet
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ESAIE YAO Conclusion En conclusion, le travail de recherche effectuée dans le cadre de ce mémoire aborde principalement les services du Cloud Computing. Nous avons donné une idée générale sur le Cloud Computing, son architecture et ses différents services. Nous avons fait par la suite une étude sur différentes solutions open source et propriétaires du Cloud tout en précisant les techniques de virtualisation utilisé dans chacune d'entre elles. Ceci nous a permis d'avoir une idée riche sur les techniques de virtualisation ainsi que les différentes solutions disponibles du Cloud Computing et surtout de bien maitriser le concept du Cloud. Enfin la mise en place du cloud computing nous a permit de réduire le nombre de serveurs physiques, la réduction des charges concernant la consommation électrique, le cout d’acquisition de nouveaux serveurs et surtout une administration simplifiée des serveurs pour l’administrateur système.
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ESAIE YAO JE VOUS REMERCIE POUR VOTRE ATTENTION.
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