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Publié parGabrielle Dumais Modifié depuis plus de 6 années
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Troubles anxieux de l’enfant et de l’adolescent
Dr Sébastien GORRY – Pédopsychiatre CHU Dijon – Equipe Mobile PEP21 Samedi 24 mars 2018 – PMBFC - Beaune
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Introduction troubles anxieux
phénomène émotionnel primaire qu’est la peur ressentie dans des situations spécifiques qui se répètent. Peur excessive pour l’âge, intense, durable, source d’une détresse significative et d’une altération du fonctionnement Phobie émotion qu’est la peur mais qui se déclenche de façon intense et prévisible dans des situations spécifiques qui se répètent.
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Anxiété de séparation anxiété excessive et inappropriée au regard du stade de développement, survenant sur une période d’au moins 4 semaines, lorsque l’enfant est séparé de ses parents. Son diagnostic requière au moins 3 des symptômes listés dans le DSM-5.
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Phobie spécifique peur intense, permanente et irrationnelle vis-à-vis d’un objet ou d’une situation spécifique, menant à son évitement, sur une période d’au moins 6 mois. 4 types : animaux, environnements naturels, sang- injections et situationnel. réaction neurovégétative intense avec tachycardie, polypnée, tremblement, sueurs, quelques fois une agitation, voire une crise. Les pensées associées recouvrent des idées de danger ou même de mort imminente.
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Trouble Anxieux Généralisé
anxiété et de préoccupations excessives, non réalistes, d’une durée > 6 mois, concernant des évènements ou des activités de la vie quotidienne. s’inquiètent « de tout » en permanence et présentent fréquemment des troubles du sommeil, une fatigabilité, des difficultés de concentration, une irritabilité et des tensions musculaires. ruminations
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Anxiété sociale peur persistante (durée supérieure à 6 mois) et intense vis-à-vis d’une ou plusieurs situations sociales dans lesquelles l’enfant ou l’adolescent craint d’être ridicule, de rougir, de bafouiller etc. Thèmes : la peur de parler ou de se produire en public, de manger ou d’écrire devant autrui, ou de devoir interagir avec des personnes d’autorité. FDR : présence dans l’enfance d’un tempérament inhibé et d’évènements de vie négatifs (divorce des parents, conflits familiaux, antécédents d’abus sexuels)
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Mutisme sélectif l’incapacité durable (> 1 mois) de parler dans certaines situations sociales, alors que cette capacité persiste dans des contextes familiers (à la maison par exemple). pas liée à un défaut de connaissance de la langue parlée
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Trouble panique survenue soudaine d’une anxiété et d’un malaise intense en dehors de tout danger réel, qui atteint son acmé en quelques minutes et ne dure qu’un temps limité (< 20 minutes). Les symptômes incluent au moins 4 symptômes listés dans le DSM-V. récurrence d’attaques de panique suivies de préoccupations anxieuses concernant la survenue d’une attaque de panique et ses conséquences > 4 attaques de panique en 4 semaines OU d’au moins une attaque suivie d’une période d’au moins un mois marquée par la crainte persistante de subir une nouvelle attaque.
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Trouble panique (suite)
Diag. différentiels : intoxication (amphétamines, caféine), un sevrage à l’alcool ou aux benzodiazépines, une hyperthyroïdie, une épilepsie temporale. dépression et les tentatives de suicide sont fréquentes notamment à l’adolescence Attention à l’automédication
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Etat de stress post-traumatique
changements majeurs du comportement, des émotions et des cognitions après un évènement traumatique auquel l’enfant a été exposé. trouble doit durer depuis plus d’un mois et entraîner une souffrance significative ou une altération du fonctionnement.
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Refus scolaire anxieux
peur est trop intense et trop difficile à surmonter pour se rendre à l’école. absentéisme scolaire avec anticipations marquées par des somatisations invalidantes. Déscolarisation totale
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Traitements T.A. d’intensité légère à modérée :
psychothérapie (TCC notamment) en première intention ; en l’absence d’amélioration symptomatique après 12 séances (amélioration < 50 % aux échelles quantitatives) : possibilité d’ISRS en complément de la poursuite de la TCC ; T.A. d’intensité sévère : psychothérapie (TCC notamment) + ISRS, changement d’ISRS au bout de 6 semaines en cas de mauvaise tolérance ou d’efficacité < 50 % aux échelles quantitatives symptomatiques.
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Traitements (suite) Recours au spécialiste en l’absence d’efficacité le psychothérapie près de 50 % des enfants et des adolescents ne répondent pas ou répondent insuffisamment aux ISRS malgré l’augmentation des doses Hospitalisation complète programmée
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