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Lutte contre le gaspillage alimentaire

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Présentation au sujet: "Lutte contre le gaspillage alimentaire"— Transcription de la présentation:

1 Lutte contre le gaspillage alimentaire
Pierre GALIO Chef du Service Consommation & Prévention Direction Economie Circulaire et Déchets SOFIA – 24 avril 2018

2 Qu’est-ce que le gaspillage alimentaire ?
La définition utilisée par le gouvernement en France : « Toute nourriture destinée à la consommation humaine qui, à un endroit de la chaîne alimentaire est perdue, jetée, dégradée, constitue le gaspillage alimentaire » Citer la hiérarchie des déchets : prévention / valorisation consommation animale / énergétique / organique / déchets

3 Comment l’expliquer ? Valeur économique et représentative des produits alimentaires ne cesse d’être dégradée (on ne jette pas ce qui a de la valeur) la part du budget des ménages consacrés à l’alimentation est passée de 35% en 1960 à 18% en 2010 Un gaspillage alimentaire peu visible Des responsabilités diluées Un système en cause ? L’augmentation des ventes plutôt que la satisfaction des besoins et l’optimisation des ressources ; un modèle en volume qui surproduit et qui génère structurelle du gaspillage qui ne « coûte pas » … Dans un contexte ou un français sur 10 est en situation de précarité alimentaire

4 L’action de l’ADEME Etudes Etat des masses du gaspillage alimentaire en France – June 2016 Industrie agro-alimentaire Distributeurs témoins Restauration collective témoin Foyers témoins Communication Campagne de communication –mai et novembre 2016 Entreprises Collectivités Citoyens Avec MAA et MTES Enjeux de l’observation des déchets Outils et opérations Assistance technique et financière Programmes territoriaux 1000 écoles et collèges Associations d’aide alimentaire Services civiques

5 Des enjeux importants confirmés…
Définition est un point important. Pour nous (ADEME, MAAF, MEEM, INRA, FNE + FUSIONS /PACTE et Loi février 2016) = produit alimentaires destinés à la consommation humaine qui n’ont finalement pas été consommés. Exclusion alimentation animale et produits à maturité. Parti pris de parler indifféremment de pertes et GA La notion de « gaspillage alimentaire » implique un jugement de valeur, non favorables au « connaître » et à « agir ». La notion de « pertes » renvoie à la valeur économique liée au produit et incite ainsi, à ce titre, à l’action. La notion de « gaspillage alimentaire » est toutefois complémentaire et utile. Elle renvoie à l’urgence morale du sujet 3 chiffres 10 millions de tonnes de produits perdus et gaspillés pour l’alimentation humaine. Une partie est valorisée en alimentation animale (moins de 2 millions de tonnes, soit moins de 20% des pertes et gaspillages). Pour se comparer aux résultats de l’INRA ou du programme européen FUSIONS, il faudrait les retirer. La valeur théorique des pertes et gaspillages est évaluée à 16 milliards d’euros, soit 36% du budget dédié au paiement des intérêts de la dette française – cette valeur correspond au prix de vente des produits perdus et gaspillés à chaque étape et ne prend pas en compte les valorisations qui peuvent être réalisées par les acteurs en alimentation animale, énergie (méthanisation) ou compost. Cette valeur est théorique dans la mesure où la réduction des pertes et gaspillage pourrait nécessiter des actions ayant un coût direct (investissement, temps humain pour mettre en place des actions de réduction, communication) ou indirect (pertes d’activités pour un secteur du marché par exemple, dans le cas d’un commerçant qui diminuerait son offre pour réduire ses pertes et gaspillages) qui n’a pas été étudié.   L’impact carbone des pertes et gaspillages est évalué à 15,3 millions de tonnes équivalent CO2, soit 3 % de l’ensemble des émissions de l’activité nationale ou encore 5 fois les émissions liées au trafic aérien intérieur. L’impact est calculé en considérant qu’il est nécessaire de produire plus (l’équivalent de ce qui est perdu et gaspillé) pour satisfaire aux besoins de consommation à hauteur égale. L’impact carbone (ou le gain) de la gestion de ces pertes et gaspillages, notamment en alimentation animale, n’est pas pris en compte.

6 …Peu visibles mais qui concernent tous les acteurs
Peu 3,3 à 7,3 % = Sentiment de ne pas gaspiller (Peu par acte, accidentel, définition) = non choix (ensemble de contraintes matérielles et normatives) Illustration : 4 fois plus de P&G en restauration collective (moins facile de choisir, dimensionner son assiette, conserver ses restes et rapport plus distant au coût/valeur des produits). Au bout du compte, ca représente tout de même 29kg/pers/an à domicile. 150 kg/pers/an si on rapporte tout sur le citoyen. En, poids, autant de P&G au niveau consommation qu’au niveau production (33 et 32 %). Si le sujet est de nourrir la population on devrait s’y intéresser (c’est aussi une source de revenu qui n’est pas faite) – Avec les 10 millions de tonnes de produits perdus et gaspillés, on pourrait en théorie nourrir 10 millions de personnes pendant 1 an. 6 millions sont en insécurité alimentaire (CNA). Mais les pertes et GA au stade « production » ont une valeur financière plus faible, plus facilement valorisés et souvent plus difficiles à consommer en tant que tel. Les pertes et gaspillages alimentaires représentent 150 kg de nourriture par personne et par an Dont 50 kg perdus ou gaspillés au stade de la consommation 29 kg au domicile (85% des repas) 21 kg en restauration collective et commerciale (15% des repas)

7 Opération Distributeurs Témoins
L’opération DISTRIBUTEURS TEMOINS consiste dans un premier temps à réaliser un diagnostic complet en 10 magasins de 5 enseignes pour connaître le coût complet de leur gaspillage alimentaire et ses causes. Dans second temps ces magasins mettent en place des actions correctives qui sont suivies sur 3 mois afin de vérifier leur faisabilité et de vérifier les gisements potentiels de gains environnementaux et économiques. L’objectif est de démontrer qu’il est possible et intéressant économiquement de réduire le GA afin d’inciter l’ensemble des magasins de France à s’engager. Démarche volontaire Enseignes souvent déjà engagées mais volonté de cartographier précisément + nouvelle approche analyse de données Objectif ADEME : données sectorielles complémentaires études GA mai plan d’action pour le secteur

8 Des résultats convaincants
Enjeu économique majeur Actions variées, souvent simple – rentables avec potentiel création emploi

9 L’enjeu de la « massification » - la communication

10 Des initiatives anti-gaspi rentables pour tous
Actions individuelles : Un supermarché a réduit de moitié ses pertes et gaspillages alimentaires en 1 an. Economie : 300 000 €/an. Les 20 foyers témoins suivis par l’ADEME en 2014 ont réduit de moitié leurs pertes et gaspillages alimentaires. Economie : 60 €/pers/an. Un conseil départemental a réduit d’1/3 ses pertes et gaspillages alimentaires au sein de ses 96 collèges. Economie : 1 million d’€/an réinvestis dans des produits de meilleure qualité. Actions collectives : Une ville de habitants a réduit de 80 % ses pertes et gaspillages alimentaires. Elle a pu ainsi passer ses cantines scolaires à 100 % bio à coût constant et favoriser la conversion de ses agriculteurs les Réseaux d’Evitement du Gaspillage Alimentaire (REGAL) permettent d’engager l’ensemble des acteurs dans une dynamique de progrès Pierre : Bien distinguer les actions individuelles permettant de réduire P&GA sur son site, des actions collectives où l’action des uns a un impact sur les pertes des autres (comportement d’achat d’une entreprise ou d’un consommateur par exemple) La lutte contre les P&GA constitue d’abord un levier économique très important (1 Milliard d’€ par Région (16 Mds € pour 15 Régions)) et globalement conduit à réinvestir les économies dans des produits de meilleures qualité qui seront pour cela moins jetés (cercle vertueux de l’alimentation durable)

11 « Opération témoin » en restauration collective
« Pertes et gaspillages alimentaires. Marges de manœuvre et verrous au stade de la remise directe au consommateur (distribution et restauration) et en restauration collective », MAAF, méthodo étude : biblio, expert.e.s, mesures en petite distribution et resto coll scolaire Forte variabilité des résultats, ne pas prendre comme normatifs Santé 2. Commerciale Maison de retraitre (166) Scolaire secondaire Entreprises Scolaire primaire Source: MAAF (2011)

12 Coût complet du gaspillage alimentaire
Par repas : Coût complet d’un repas = 4,37 € Coût complet du gaspillage = 0,68 € 15 % gaspillés On a d’abord reconstitué les coûts du repas en regardant les dépenses énergétiques, les factures déchets (c’est pas ce qui domine) et le nombre de personnes dédiées à la préparation, livraison, service, plonge autour de la restauration. Tout n’a pas été pris en compte dans les coûts Les coûts des animateurs pour le 1er degré, par exemple Le service en chambre réalisé par les aides-soignantes Le coût des caissières Le coût des jetables, des consommables (barquettes pour le conditionnement des repas en satellites) La location du bâtiment, l’amortissement du matériel Les coûts de livraison entre cuisine centrale et satellite ont été pris en compte (moyens humains) Quand il y a une cuisine centrale, les coûts de la cuisine centrale ont été pro-ratisés en fonction du nombre de repas produits par la cuisine et du nombre de repas consommés par l’établissement Pourquoi coûts directs et coûts indirects ? Parce qu’on sait qu’on va avoir un effet direct des actions de lutte contre le GA sur les coûts liés aux matières premières. Par contre, pour les coûts indirects, c’est moins évident. Coût mini par repas : 2,94 €, coût maxi par repas : 6,16 € : plus il y a de massification, moins il y a de coûts Par contre là, pour estimer le coût perdu, on a appliqué le pourcentage des quantités gaspillées au pourcentage des coûts. C’est en effet difficile de savoir à partir de la composante ou du produit le plus gaspillé qui est le personnel est impacté par exemple. indirects directs

13 Typologies d’aliments perdus en quantités
2 types d'aliments représentent 60% des pertes et gaspillage alimentaire

14 Des outils et un accompagnement des acteurs
PLPDMA REGAL SRADDET PCAET (Plan Climat Air Energie Territoriaux) PPGD (Plan de Prévention et de Gestion des Déchets) PAT (programmes alimentaires territoriaux) Territoires Zéro Gaspillage, Zéro Déchets

15 Merci pour votre attention


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