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Chap 1-Introduction à l’économie et à l’économie de la santé

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1 Chap 1-Introduction à l’économie et à l’économie de la santé
Catherine Lejeune - UFR Médecine Semestre 2

2 1- Logique de l’Economie
1.1 - Une science sociale et humaine - Comprendre et analyser Les comportements humains dans leur dimension économique : consommer et produire, échanger Dimension économique : pas uniquement richesse d’un pays (autres dimensions : qualité, sécurité…) Inspiré de : C. Peyron - PEG-Université de Bourgogne

3 1.2-L’Economie = Une logique de choix
Faire un état des lieux : décisions / résultats Mise en balance : objectifs / contraintes Analyse et recommandation éventuelle L’économiste n’est pas un gestionnaire :  autres disciplines impliquées Raisonnement qui s’applique à différents domaines : éducation, défense, culture…

4 1.3- Définition « Science qui étudie l’allocation optimale des biens rares à des fins alternatives » (Lionel Robbins) Étudie comment les hommes vivant en société utilisent des ressources rares pour satisfaire leurs intérêts Rareté = condition essentielle au raisonnement économique  Science des choix et des arbitrages

5 Ex : Externaliser un service de stérilisation Quelles alternatives?
Quel impact ? financier (économies potentielles) organisationnel? Pas de renouvellement de contrat Nécessité de reconvertir le personnel Mobilité nécessaire impact psychologique ? Comment faire le meilleur choix possible? Quel critère privilégier?

6 2- Les approches en Economie
Cette logique de choix s’applique à 2 niveaux : Niveau micro-économique (individuel) Niveau macro-économique (collectivité)

7 2.1-La micro-économie 2.1.1- Définition S’intéresse :
aux comportements individuels d’offre et de demande (ce qui pousse les patients à consulter, les médecins à prescrire) à leurs logiques de choix : Principe = toute décision prise se réalise à partir d’un calcul «coût/avantage » = inconvénients / avantages Exemples : Ex 1 : la manière dont un individu consomme son budget Ex 2 : décider d’arrêter ou non ses études Ex 3 : décision ou non d’investissement dans une activité donnée Ex 4 : choisir entre 2 traitements

8 2.1.2- Hypothèse : la rationalité économique
= savent utiliser au mieux les ressources pour satisfaire leurs besoins toujours capable de savoir ce qui est le plus satisfaisant capable de faire des classements cohérents quant à leurs goûts capable de faire un choix optimal (le meilleur) en toute liberté avec toute l’information nécessaire à la prise de décision

9 de confrontation de l’offre et demande
Le marché Lieu : de confrontation de l’offre et demande de formation du prix d’équilibre Conduit à une situation optimale Marché de concurrence pure et parfaite p* q* Source : Inspiré de : « Initiation à l'économie de la santé » - Aurore PETIGNY, ORS - juin 2014

10  Recherche de l’optimalité impossible
Spécificités du domaine de la santé Santé : bien multidimensionnel (mortalité, morbidité, qualité de vie, douleur, inconfort) : Peut-on tout maximiser? Faut-il s’arrêter à un résultat intermédiaire satisfaisant ? Difficulté de maximiser le résultat en santé car les comportements des acteurs (patients, professionnels…) pas toujours économiquement rationnelles : Motivations différentes des acteurs Incertitude concernant les résultats des actions de santé Asymétrie d’information (patient ignorant) Lien hiérarchique (liberté de choix ?)  Recherche de l’optimalité impossible

11 2.1.5- Nécessaire intervention de l’Etat et régulation
Intervention pour : Introduire de l’équité (ex: interdire la sélection pour les assurances..) Réguler les comportements (introduire des règles: ex: fixer les tarifs, règles de bonne conduite (déontologie…) Intérêt de l’évaluation pour aider à éclairer les décisions:

12 2.1.6- Domaine de la santé propice à l’évaluation
 arbitrages existent et sont nécessaires Question des choix est complexe cependant : choisir selon quels critères? Quelques critères: choisir la stratégie la plus efficace choisir la stratégie la plus coût-efficace ? choisir la stratégie la plus rentable ?

13 Question = quelle stratégie peut-on recommander?
Ex 1 : Comparer une stratégie d’antibioprophylaxie systématique dans le cas des césariennes dépourvues de haut risque infectieux à l’absence d’antibioprophylaxie Question = quelle stratégie peut-on recommander? critère de jugement n° 1= efficacité clinique (% d’infection post-opératoires évitées) Prévention Absence de prévention

14 critère de jugement n°2= efficience
Efficience = rapport entre le coût et l’efficacité coût par nouveau cas d’infection post-opératoires évitées Prévention Absence de prévention Coût-efficace signifie : Moins coûteux et plus efficace Plus coûteux et plus efficace, mais surcoût acceptable

15 critère de jugement n° 3= rentabilité
Pas de comparaison entre prévention et absence de prévention Pour la stratégie prévention, on compare Dépenses associées à la stratégie d’antibioprophylaxie systématique Dépenses d’antibiotiques Dépenses liées l’accouchement Dépenses associées aux infections éventuelles (soins) Aux recettes perçues pour le séjour hospitalier pour le même séjour 3 résultats possibles : déficit/ excédent/équilibre budgétaire

16 2.2-Macro-économie 2.2.1-Définition
Étudie l’économie à travers les relations existant entre les grands agrégats économiques Cherche à expliciter les relations entre les agrégats et à prédire leur évolution face à une modification des conditions économiques Outil d’analyse essentiel des politiques économiques des États ou des organisations internationales

17 PIB = Produit Intérieur Brut
Les agrégats utilisés en macro-économie : exemple PIB = Produit Intérieur Brut Indicateur de la production basé sur le principe de territorialité Permet de faire des comparaisons internationales entre pays En 2017 : PIB = Mds € Source INSEE

18 2.2.2-Outils de la macro-économie
La comptabilité nationale représentation schématique et quantifiée de l'activité économique d'un pays.

19 Quelques limites du PIB
ne dit rien sur le bien-être général de la population ne dit rien la qualité de l’environnement Le PIB par habitant est-il un bon indicateur du niveau de vie d’une population?

20 2.2.3- Des alternatives ? Indicateur de Développement Humain (IDH)
Évaluer le niveau de développement humain des pays du monde Moyenne géométrique de 3 indicateurs  : - espérance de vie à la naissance - niveau d'éducation - le niveau de vie (revenu brut) IDH est un indice statistique composite, créé par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) en 1990 pour évaluer le niveau de développement humain des pays du monde. L'IDH se fonde sur trois critères :majeurs : -l'espérance de vie à la naissance, -le niveau d'éducation, -et le niveau de vie. L'indice a été développé en 1990 par l'économiste indien Amartya Sen et l'économiste pakistanais Mahbub ul Haq2. L'IDH est un indice composite, sans dimension, compris entre 0 (exécrable) et 1 (excellent). Il est calculé par la moyenne de trois indices quantifiant respectivement -la santé / longévité (mesurées par l'espérance de vie à la naissance), qui permet de mesurer indirectement la satisfaction des besoins matériels essentiels tels que l'accès à une alimentation saine, à l'eau potable, à un logement décent, à une bonne hygiène et aux soins médicaux. En 2002, la Division de la population des Nations Unies a pris en compte dans son estimation les impacts démographiques de l'épidémie du sida pour 53 pays, contre 45 en 2000 ; -le savoir ou niveau d'éducation. Il est mesuré par la durée moyenne de scolarisation pour les adultes de plus de 25 ans et la durée attendue de scolarisation pour les enfants d'âge scolaire. Il traduit la satisfaction des besoins immatériels tels que la capacité à participer aux prises de décision sur le lieu de travail ou dans la société ; -le niveau de vie (logarithme du revenu brut par habitant en parité de pouvoir d'achat), afin d'englober les éléments de la qualité de vie qui ne sont pas décrits par les deux premiers indices tels que la mobilité ou l'accès à la culture. Initialement basé sur une moyenne aithmétique l'IDH se base aujourd'hui sur une moyenne géométrique L'objectif est d'éviter qu'un très mauvais score sur l'une des composantes de l'indice puisse être intégralement compensé par un bon résultat sur une autre des composantes. Par ailleurs, le calcul du niveau de vie est désormais calculé à partir d'un logarithme naturel, le PIB par habitant a été remplacé par le revenu national brut par habitant4 ajusté en parité de pouvoir d'achat, et déplafonné. L'ensemble des formules est publié sur le site du PNUD. 20

21 0 (exécrable) 1 (excellent)

22 Une alternative pour cerner la santé économique et sociale d’un territoire Indicateur de santé sociale (ISS) Au-delà des indicateurs traditionnels d’activité économique tels que le PIB, plusieurs expérimentations ont été menées afin de fournir des indicateurs synthétiques plus à même de cerner la santé économique et sociale d’un territoire[1]. L’indicateur de santé sociale (ISS) éclaire sous un nouveau jour les performances sociales des territoires. Fondé sur la synthèse de 14 indicateurs, il tient compte de différents aspects relatifs au travail, au revenu, à l’éducation, à la santé, au logement, à la sécurité ou encore au lien social et interindividuel. 22

23 Le PIB, produit intérieur brut, est l’indicateur dominant du débat économique. Pour beaucoup, il témoigne de la bonne ou mauvaise santé d’une économie et plus largement, d’une société. Sa prédominance dans la mesure du bien-être traduit une obsession quantitative pour la production. L’objectif prioritaire de la vie sociale serait ainsi de maximiser la quantité de biens et services échangés dans l’année. En lien avec la conception de la richesse qui prédomine aujourd’hui. La principale critique que l’on peut faire au PIB, c’est qu’il met l’accent sur les quantités et non sur les qualités. Le kilo de fraises, qu’il ait parcouru des milliers de kilomètres par avion, qu’il contienne des pesticides, et qu’il soit cultivé dans des conditions de travail indignes, a la même valeur dans le PIB que lorsqu’il est parfaitement traité, issu de l’agriculture biologique et de la filière de production locale . Au-delà des indicateurs traditionnels d’activité économique tels que le PIB, plusieurs expérimentations ont été menées afin de fournir des indicateurs synthétiques plus à même de cerner la santé économique et sociale d’un territoire. L’indicateur de santé sociale (ISS) éclaire sous un nouveau jour les performances sociales des territoires. Fondé sur la synthèse de 14 indicateurs, il tient compte de différents aspects relatifs au travail, au revenu, à l’éducation, à la santé, au logement, à la sécurité ou encore au lien social et interindividuel. 23


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