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Diego Falcone présente
CONVENTIONS DE BRIDGE EN VRAC Paris le 10 août 2015
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Bridge et tant que la souris apparaît à l'écran
Il est 16:52 h.- 10 novembre 2018 Pour visualiser, CLIQUER sur chaque diapositive et tant que la souris apparaît à l'écran Bridge UN PEU DE TOUT Emil’s polka D F - Paris le 25/06/2015
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CONSEIL : sur chaque diapositive est indiqué qu’il faut cliquer Pour passer d’une diapositive à l’autre. Or Ce n’est pas la seule possibilité, en fonction du clavier utilisé : POUR AVANCER : → le clic de la souris peut être remplacer par une pression de la barre d’espacement ou par les flèches D et Bas du clavier POUR RECULER : → on peut utiliser les flèches G et Haut du clavier : Vérifier cependant que le clavier de votre ordinateur vous en offre la possibilité.
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Principes d’anticipation
En général, on pense que… le Stayman Takis Facteur position Principes d’anticipation Le SIX de BASE Définition d’une main Plan de jeu – généralités Plan de jeu à S.A. Plan de jeu à la couleur Compte des mains Les Impasses Cliquer à l’intérieur de la barre choisie Ruser sans tricher
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LA Méthode n’y est pour rien
Il vaut mieux jouer BIEN une mauvaise méthode que jouer MAL une bonne .méthode disait le regretté Docteur Pierre Albarran. Et il avait raison. Les Anglais jouent encore l’A.C.O.L. méthode mise au point il y a presqu’un siècle et obtiennent de bons résultats. En France, on en invente une nouvelle à longueur de journée, on la modifie le lendemain et lors de la compétition on en joue une autre parce que le partenaire n’est pas d’accord. On y ajoute alors un tas de conventions inventées par l’un ou par l’autre, tellement loufoques qu’on oublie de les utiliser le moment venu. La conversation devient alors enflammée, les noms d’oiseaux fusent, et on finit par changer de partenaire. Dans le jeu de la carte, c’est encore pire : l’un entame en 4ème meilleure et le partenaire, sous prétexte de signalisation ou d’appel, lui répond en pair impair intégral ou en appel italien. Il s’agit certainement d’experts qui connaissent tout : "petit jusqu'au 6 promet un honneur", "10 ou 9 journalistes", "écho de Smith", "pair impair intégral ou pair impair souple", et cætera, et cætera. Le seul inconvénient est qu’ils n’en ont pas étudié le mode d’emploi. Les renseignements fournis étant des plus imprécis, les deux partenaires ne peuvent que se perdre en conjectures et ne plus savoir sur quel pied danser. Pour ne pas trop les accabler, disons en toute objectivité que dans le rôle du mort ils ne commettent jamais d'erreurs.
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Quels conseils leur donner qu’ils puissent accepter sans trop rechigner :
Abandonner toute convention qualifiée de moderne et opter pour les plus simple des anciennes à SA, on appelle avec 3 cartes ou plus, on refuse avec deux à l'atout, on appelle avec 3 cartes ou plus, on refuse avec deux on n'appelle pas avec une Dame. Fournir une Dame sur l’entame, ou la contre-attaque, de l'As ou du Roi implique qu'elle soit sèche ou accompagnée du Valet. Le partenaire DOIT poursuivre d’une petite carte. Les inventeurs de la poudre de perlimpinpin ne manquent pas au Bridge. Tiens, depuis peu on attribue à une vedette nationale l’invention du "Double deux" une genre de Roudi moderne qui emprunte sa signification au Stayman de Takis Stilinéas, un champion français d’origine grecque, des années ‘60. Figurez-vous, chers amis, que nous étions fort nombreux à le pratiquer car très simple et très pratique. Je l’explique dans une des diapositives suivantes. On les entend donc dire, ces nouveaux sophistes tourmentés, que le Bridge a évolué et que les bons joueurs d'antan étaient nuls par rapport à ceux d'aujourd'hui. Une assertion qui ne tient pas la route : il suffit de comparer les résultats obtenus par les joueurs d‘hier à ceux des pseudo-champions d’aujourd’hui pour affirmer le contraire. Je ne citerai pas certains joueurs qui se glorifient d’un titre de champion de ceci ou de cela obtenu il y a quarante ans et qui, depuis, ne brassent que du vent.
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Ce qui confirme, si besoin en est, qu'au Bridge comme ailleurs une hirondelle ne fait pas le printemps. Pour apprendre à jouer correctement, il est opportun d'être animé de la même volonté dont on fait preuve dans l'exercice d'autres fonctions. Qu'on soit médecin, polytechnicien, professeur agrégé ou tout simplement ouvrier, on doit être capable de se soumettre à ses exigences dont la plus importante est d’ ÊTRE, à tout instant, PRÉSENT à la table. En clair, être conscient du fait que l'on est en train de jouer au Bridge et pas aux quilles. C’est par l’enseignement de ce concept que devrait commencer la formation des nouveaux bridgeurs. Le négliger revient à former des bridgeurs aussi insuffisants que les scolaires sachant à peine lire admis en 6ème sous prétexte d’égalité. Au Bridge, il n’y a pas d’égalité, il y a les bons, il y a les mauvais et surtout ceux qui veulent apprendre : c’est à eux qui appartient l’avenir, mais la Fédé n’en a cure Les bons prennent plaisir à jouer et à développer leur qualité technique Les plus nombreux, ceux qui veulent apprendre, ne peuvent compter que sur eux-mêmes. La Fédé ne fait rien pour les aider… et c’est bien dommage. les mauvais jouent à "la bataille" dans l’espoir d’acquérir le nombre de Points d’Expert (de quoi ?) qui les fera monter d’un cran dans le classement fédéral. A qui la faute d’un tel état d’esprit ? en premier aux initiateurs qui poussent leurs élèves vers les nombreuses compétitions réservées à leur niveau : espérance (de quoi ?), promotion, interclubs alors qu’ils savent à peine tenir 13 cartes à la main. Il s’ensuit que, pour s’être classé quelquefois premier au royaume des aveugles, un borgne estime avoir fait le tour de la question et être digne de figurer parmi les grands.
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En second à la Fédération qui, pour augmenter ses finances, a crée un tas d’épreuves hétérogènes qui ne riment à rien et qui ont vidé les Clubs de leurs membres. Si le Bridge français est malade c’est bien à cause de cela. Il n’y a plus d’endroits où les parents puissent aller et jouer accompagnés de leur progéniture désireuse d’apprendre le jeu des parents. On ne joue pas non plus en partie libre, seule manière d’apprendre multitude de techniques, vu qu’on change de partenaire pratiquement tous les quart d’heure. Si elle tenait vraiment à soigner la sclérose en plaque qui la mine, elle aurait déjà commencé par réduire le nombre de championnats à deux, OPEN et INTERCLUBS, les seuls à être significatifs, et par supprimer toute autre épreuve catégorielle. Le Bridge est le même pour tous et personne ne doit empêcher les petits de se mesurer aux grands. Ce brassage serait source de progrès à tous les échelons : les vedettes (soi-disant), prendraient l’habitude de respecter davantage tous ces petits, qui ne manqueront sûrement pas de leur planter quelque zéros. Certes, en réduisant le nombre de compétitions, la Fédération encaisserait moins de redevances et devrait dégraisser le mammouth en réduisant drastiquement la pléthore de salariés parfaitement inutiles qui l’encombrent et qui profitent largement de sa manne. Ça lui ferait un grand, un très grand bien. Mais ce n’est pas demain que cela arrivera, tant que les salariés qui sont en fait les maîtres de la Fédé, qui en ont pris possession depuis longtemps, continueront à défendre âprement une croûte qu’il ne seraient pas capables de gagner ailleurs. menu
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EN QUOI CONSISTE LE STAYMAN TAKIS
Dans les années ’60, le nombre de conventions était fort réduit, et on s’en portait fort bien. Le Texas était un État de l’Amérique et pas un seul bridgeur des nos « countries » pensait s’y installer ; Aujourd’hui, il n’y en a pas un seul qui ne vienne de là-bas. Mais moi, sur L’OUVERTURE DE 1 S.A. ou LA REDEMANDE DE 1 S.A. J’utilise encore le Stayman de Takis Stilinéas que je pratiquais dans les années 60 et SURTOUT PAS de Texas : : . 2 ♣ = pour s’arrêter impérativement à un score partiel 2 ♦ = forcing de manche ou plus 2 ♥ /2♠ = couleurs 5èmes forcing manche 3 ♠/3♥/♦/♣ = enchères invitant au chelem Sud Ouest Nord Est 2 ♣* = Sud doit redemander 2 ♦ et passer au tour suivant 2 ♦ * = obligatoire 1 ♥ - 1 ♠ 1 S.A. 2 ♣ 2 ♦ 2 ♠ Passe Sud Ouest Nord Est 2 ♣* = Sud doit redemander 2 ♦ et passer au tour suivant 2 ♦ * = obligatoire 1 S.A. - 2 ♣* 2 ♦ * 3 ♣ Passe Exemple 1 Exemple 2 Sud ↓ Nord ↓ Sud Ouest Nord Est ♠ AD2 8765 1 S.A. - 2 ♣* ♥ RV63 106 2 ♦ 3 ♣* ♦ A87 3 Passe ♣ D72 V106543 Sud↓ Nord↓ Sud Ouest Nord Est ♠ AD2 2 1 S.A. - 2 ♣* ♥ RV63 1098 2 ♦* Passe ♦ 65 RD10987 ♣ AD72 543
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2/- LE RELAIS À 2 ♦ est une interrogative Forcing manche
Exemple 3 Sud Ouest Nord 2 ♦ = forcing manche 2 S.A. n’exclue pas les majeures 1 S.A. - 2 ♦* 2 S.A. ? 3♣/3♦ = couleur nommée 5ème 3♣/3♦ Sud Nord Ouest Est ♠ AD72 RV54 1 S.A. - 2 ♦ ♥ RV63 AD43 2 S.A 3 ♣* ♦ A8 83 3 ♥ 3 ♠ ♣ D72 V103 4 ♠ Exemple 4 Exemple 5 Sud Nord Ouest Est ♠ D64 AR1098 1♣. - 1 ♠ ♥ RV6 109 1 S.A. 2 ♦. ♦ R65 AD 2 S.A. 3 ♠ ♣ AV7 543 4 ♠ Sud Nord Ouest Est ♠ A62 RD43 1 ♣. - 1♥ ♥ R109 DV42 1 S.A. 2 ♦ ♦ V5 6 3 ♣ 5 ♣ ♣ AD1072 RV98 Exemple 6 AVANTAGES : le Capitanat appartient au Répondant. Par son ouverture ou sa redemande à S.A., l’ouvreur a vendu sa marchandise. C’est donc au partenaire de diriger les enchères. et : de plus, on ne raconte pas sa vie aux adversaire en se livrant à des enchères inutiles. Sud Nord Ouest Est ♠ 76 A5 1 ♦. - 1 ♥ ♥ RV3 AD98 1 S.A. 2 ♦ ♦ ADV106 R106 3♦ 4 S.A. ♣ D10 RV9 5 ♦ 6 ♦ menu
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FACTEUR POSITION Le BUT DES ENCHÈRES étant de déterminer avec le plus d'exactitude possible la force combinée de son propre camp, toutes valeurs confondues, il est indispensable de savoir en quoi consiste ce FACTEUR DE POSITION : Si une certaine force est annoncée par l’adversaire de DROITE, on peut y aller gaîment, car on peut être PRESQUE sûr de la réussite des impasses qu’on aurait à faire. Si cette force est détenue par contre par l’adversaire de GAUCHE alors là, si des impasses sont nécessaires, on risque d’en prendre come aux quilles ! D’où la prise en compte de ce facteur indispensable dès le début des enchères : on exploitera toutes les possibilités d’aller très loin avec la FORCE à droite, on sera extrêmement prudent avec la FORCE à gauche pour ne pas dépasser les limites qu’on peut atteindre. En bref, on réévalue dans le premier cas et on dévalue dans le second. Inutile cependant de voir une quelconque allusion politique dans ce propos. Il en est ainsi parce que le jeu se déroule dans le sens des aiguilles d'une montre. Le jour où l'on changera de sens le danger viendra de la droite. C’est une des données dont il faut savoir tenir compte dans l’élaboration et l’exécution d’un plan de jeu.
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FACTEUR POSITION - Exemple : Ouest donneur
" 864 Ouest Nord Est Sud D732 1 - X D87 2 * 3 SA AV6 RV5 N O E S 10972 R108 65 AV9 642 2 * = 7/9 PH sans couleur 5ème Sud aboutit à 3 S.A. 10982 R754 AD3 AV94 R1053 D3 Ouest ayant ouvert les enchères, il est évident que la FORCE RESTANTE est à gauche. La première préoccupation d’un déclarant PRESENT à table, devrait être de ne pas subir la loi de son adversaire… mais avec une force à gauche, on ne peut être sûr de rien. Les impasses échoueront et de ce fait le plan de jeu doit prévoir de chuter le moins possible. Sud y a pensé. Après avoir compté les PH : 9 au mort, 16 dans sa main et 3 à sa droite, soit 28 PH, il sait que les Honneurs manquants sont tous en Ouest. Il doit par conséquent s’arranger pour chuter le moins possible. Le compte des levés immédiates après la première levée ne laisse pas un grand espoir de réussite : AV de ♣ → A♥ →A♠ = 4. Il en manque 5. Où les trouver ? Deux autres sûres à ♥ → 1 à ♦ et probablement encore une à ♠ après un jeu d’élimination.
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Voyons ce qu’il arrive si on place la force à droite
FACTEUR POSITION - Exemple : Ouest donneur 1 10♣→6→R→Dame vu qu’au mort il reste AV 1ère levée de l’adversaire 2 10♠→A♠→5♠→4♠ 1ère levée du déclarant 3 A♥→5♥→2♥→8♥ 2ème levée déclarant 4 4♥→R♥→3♥→6♥ 2ème levée de l’adversaire 5 9♣→V♣→4♣→3♣ 3ème levée du déclarant 6 7♥→2♦→V♥→10♥ 4ème levée du déclarant 7 9♥→2♣→D♥→5♣ 5ème levée du déclarant 8 7♦→4♦→R♦→A♦ 3ème levée adversaire 9 8♣→A♣→7♣→3♦ 6ème levée déclarant 10 D♦→6♦→5♦→9♦ 7ème levée déclarant 11 8♦→2♠→10♦→V♦ 4ème levée déclarant 12 R♠→6♠→7♠→3♠ 5ème levée déclarant 13 V♠→8♠→9♠→D♠ 8ème levée déclarant Pour arriver à ne chuter que d’une levée, Sud a joué pour amener la position finale suivante : 86 Remis en main avec le Valet de ♦, Ouest livre la 8ème levée. RV O E 97 D3 Voyons ce qu’il arrive si on place la force à droite
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Voyons ce qu’il arrive si on place la force à droite
Est donneur. 864 " Sud Ouest Nord est D632 1 D87 X - 2 * AV6 3 * 3 SA 10942 N O E S RV5 85 R109 642 AV9 R754 10982 "2 * = 7/9 PH sans couleur 5ème "3 * = cue bid 16 P.H. ou + AD3 AV74 R1053 D3 Il n'y a pas d'entame qui puisse battre le contrat. Pour bien saisir ces notions de force à gauche ou de force à droite, disons que déjà néfastes en politique où des gens de même nature s'opposent pour des inepties, au Bridge elles sont encore plus nuisibles si l'on ne tient pas compte des dangers encourus lorsque la FORCE est à GAUCHE. menu
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PRINCIPE D’ANTICIPATION
Il signifie qu'avant de passer à l'action, on doit d'une part prévoir les possibles réponses du partenaire ou une possible intervention de l'adversaire se tenir prêt d'autre part à ne pas se laisser surprendre par de l’inattendu Bref, il faut toujours être "présent à la table", conscient du rôle occupé : ouvreur, répondant ou Intervenant. Si on est OUVREUR par exemple, on commence par examiner la force de la main : Si cette force est comprise entre 6 et 11 PH mal faits, la seule possibilité est une ouverture de barrage : 2 majeur faible ou enchères à des paliers injustifiés en fonction des conventions utilisées. Si cette force est égale ou supérieure à 12 PH, on commettrait une erreur en Passant, après avoir jugé la main pas convenable à l’ouverture. Vous ne rattraperez jamais le coup et votre partenaire ne pourra pas imaginer que vous auriez pu ouvrir. Certes, il y a des risques à ouvrir une main pourrie mais, si vous n’êtes pas prêt à les courir, ce n’est pas au Bridge qu’il faut jouer mais au bilboquet. Que faites-vous par exemple avec une des mains suivantes : ♠ A983 ♥ AR876 ♦ 875 ♣ 6 ♠ 6 ♥ 875 ♦ AR876 ♣ A983 ♠ 432 ♥ AR8 ♦ 87 ♣ AR654 Si vous PASSEZ, vous serez toujours plus près du zéro que du top. Vous avez les trois levées immédiates que toute ouverture à la couleur au palier de un promet. Que vous faut-il de plus ? Il en va de même pour une main régulière de 12/14 P.H. dispersés. Elle ne fera pas de petits même soumise à insémination artificielle, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut passer, comme préconisent certains sophistes tourmentés et attendre la suite des événements. On attendra pas longtemps le zéro qui pointe à l’horizon. J’en parle aussi en connaissance de cause. Voir la suite dans diapositive suivante
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Bien sûr il ne faut pas généraliser, et reconnaître :
Et du moment qu’on parle de risques, on peut en prendre aussi comme aux quilles avec une très belle main à base de fourchettes si la force restante est détenue par l’adversaire de gauche : Bien sûr il ne faut pas généraliser, et reconnaître : qu'une main de 14 PH concentrés dans un bicolore mérite qu’on lui ajoute une plus-value de 3/4 PD qu’un vide ou singleton dans la couleur du partenaire ne constitue pas une plus value mais une moins value que les plus values ou moins values ne doivent pas être supputées dès le début des enchères mais au fur et à mesure de leur déroulement, une chicane de sa propre main pouvant correspondre à la couleur du partenaire que le partenaire n’est pas sourd et qu’il est dangereux de lui revendre ce qu’on lui a déjà vendu En Sud En Ouest ♠ R109 ♥ AD106 ♦ D1032 ♣ ♠ ADV ♥ RV9 ♦ A985 ♣ DV8 Si on est REPONDANT, c’est beaucoup plus simple : on ne doit pas oublier la méthode et les conventions dont on a convenu on doit se tenir prêt à toujours anticiper sur une éventuelle intervention de l’adversaire on doit annoncer son propre jeu sans essayer de deviner les cartes du partenaire qu’on doit considérer comme assez grand pour annoncer le sien. menu
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LE SIX DE BASE 1/- qu’est-ce le SIX DE BASE ?
Ainsi lorsqu’on joueur ouvre de UN, il s’engage à faire 7 levées : les SIX de base PLUS une. Si par la suite, le joueur arrive à 4 ♠ , pour tenir son pari il doit faire 10 levées : les SIX de base plus les QUATRE énoncées dans son enchère. L’explication me parait suffisante à faire comprendre pourquoi il n'y a que SEPT paliers d'enchères alors que le nombre de levées réalisables est égal à Voyons par des exemples : A R 9 8 N/S et E/O, sont à égalité de force combinée : 20 PH dans chaque ligne. Chaque camp peut par conséquent réaliser SIX LEVÉES. Elles les constituent le "SIX DE BASE" d’où partent les paris de réaliser en plus de ce SIX DE BASE le nombre de levées énoncé dans l’enchère : 9 8 7 R 6 5 10 9 8 D V 10 N O E S 7 6 5 A D 6 5 R 4 3 V 7 2 4 3 2 A D V 7 V 10 2 A D 4 3
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26 = les PH restant qu'il faut partager entre les 3 autres joueurs
Exemple 1 : A R 9 8 7 Nord est donneur. En partant des 14 PH qu'il détient, il va établir une hypothèse de force comme suit : a/ = 26 b/- 26/ = 9 (8,3/4) c/ = 23 d/ = 17 e/ = 6 qui est la disproportion entre les deux forces f/- 6/3 = 2, soit le nombre de levées que N/S peuvent réaliser en plus du six de base (théoriquement, j’entends). 9 8 R 6 5 A 9 8 D 10 6 N O E S V 5 A D 6 5 R 7 4 3 D 7 2 10 9 8 4 3 2 D V 10 7 V 10 2 A V 4 3 40 = total des PH d'un jeu 14 = en main 26 = les PH restant qu'il faut partager entre les 3 autres joueurs 9 = le total théorique détenu par le partenaire 23 = la force combinée en N/S 17 = force détenue par l'autre camp 6 = différence séparant les deux camps
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3/- la donne de la Saint-Glinglin
Répétition (ce n’est jamais de trop) : L'énoncé d'une enchère précise le nombre qu'un joueur s'engage à faire en plus du six de base : une enchère au palier de UN est un engagement à faire Sept levées, c'est à dire le Six de base plus une levée une enchère au palier de QUATRE est un engagement à faire Dix levées, c'est à dire, le Six de base plus quatre levées et cætera et cætera Complément : Tant que les enchères restent au palier de UN, l'enjeu n'est constitué que par la levée qui n'appartient à personne. A des paliers plus hauts, le camp favorisé fait le pari de s'approprier de levées appartenant à l'autre camp. 3/- la donne de la Saint-Glinglin 65432 Le jour où les 4 mains auront une telle physionomie n'est pas près d'arriver, sauf si on joue au Bridge Goulasch. Les 37 PH produisent un nombre de levées plus qu'il n'en faut : 6 à 2 à 5 à 4 à L'addition donne 17 levées. Cela dit en guise de plaisanterie bien sûr. - 654 ARDV109 N O E S 87 AR 2 DV AR1098 765 ARDV7 DV 732
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4/- une donne pour démontrer que les points se comptent au billard
- En double coupe, Ouest réalise 13 levées en un clin d'œil : 6 levées en coupant de sa main 5 levées en coupant du mort 2 d'honneurs à ARDV109 654 632 N O E S 876543 65432 32 AR1098 54 2 87 DV7 ARDV10987 5/- autre donne confirmant que les points se comptent au billard : R1098 Il y a bien 29 PH dans la ligne E/O mais la manche est très lointaine. Aucune impasse ne réussit. 7 D654 D63 ADV7 N O E S 6543 654 AD1032 ARV 32 AV2 R54 2 RV98 10987
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6/- miroir aux alouettes :
65432 Question : combien de levées le déclarant va-t-il réaliser au contrat de 7 ? Que les six levées d’atout. Et aucune autre. Ouest entame en effet de l’As de et la suite saute aux yeux. Il s’agit bien sûr d’une donne d’anthologie pour démontrer qu’au bridge il n’y a pas de certitude mais de grandes ou petites chances de réussite. - 654 ARDV1098 N O E S 87 V10987 ARDV109 ARDV ARD On joue au Bridge pour s’amuser et non pour prouver un je ne sais quoi !
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DÉFINITION D’UNE MAIN Maintenant que l’on sait tout sur le SIX DE BASE, on peut plonger dans le cœur d’un SYSTÈME D’ENCHÈRES pour en comprendre la STRUCTURE. UN SYSTÈME (ou MÉTHODE) D’ENCHÈRES n’est qu’une sorte de VENTE AUX ENCHÈRES comme chez Sotheby’s, où quatre clients font le pari de se faire attribuer un contrat aléatoire par des offres, exprimés en langage codifié dont les règles ne peuvent pas être modifiées. En premier lieu il y a la CHERTÉ des quatre couleurs, ou l’ordre de préséance si on préfère : - - - la couleur est la plus CHÈRE la couleur est la moins CHÈRE la couleur est plus CHÈRE que - - la couleur est plus CHÈRE que - mais moins CHÈRE que la couleur est plus CHÈRE que mais moins CHÈRE que et Le SANS ATOUT représente la "couleur" plus CHÈRE de toute. On la définit, en plaisantant, de "couleur verte". Les enchères doivent se dérouler en respectant cet ordre de préséance. C'est-à-dire que si l’enchère précédente a été de 1 ♠, l’enchère suivante doit lui être supérieure : 1 SA, 2 ♥, 2 ♦, 2♣ par exemple. Nord donneur Nord Est Sud Ouest R109873 N S AV54 1 - 2 V10 A 3 3 D98754 4 etc. ARDV 98
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Avant de commencer, on tire au sort le joueur qui va distribuer en premier. Pour faciliter les explications, dans notre exemple le tirage au sort a désigné le joueur assis en Nord. Ayant reçu une "très belle main", il ouvre de 1, sa couleur la plus longue. Son partenaire en Sud ne peut nommer les , couleur moins CHÈRE, qu'à un palier supérieur. Au deuxième tour, pour faire une redemande à , couleur moins CHÈRE que , Nord doit passer au palier de trois mais Sud peut donner le fit à , couleur plus CHÈRE que , au même palier. Et la séquence d'enchères continue de ce pas selon la méthode jouée La terminologie du Bridge définit comme DONNEUR, le joueur qui a distribué les cartes OUVREUR, le joueur qui fait la 1ère enchère. RÉPONDANT, le partenaire de l'ouvreur (ou de l’INTERVENANT) RÉPONSE, toute enchère du répondant REDEMANDE, la 2ème enchère ainsi que les suivantes faites par l'ouvreur. Dans notre exemple, Nord a ouvert de 1, Sud a répondu 2 ♦ et Nord et fait une redemande à 3 . ENCHÈRE, nomination d'une couleur (ou SA) FIT, pour ceux qui ont vu "LES MISFITS", film avec Marylin Monroe, le sens coule de source. Il y a FIT lorsque un couple est parfait (la paire se complète). Il y a MISFIT dans le cas contraire. Dès que les partenaires découvrent de détenir ensemble au moins HUIT CARTES dans une couleur, ils peuvent dire d'être fittés. Dans le cas contraire, il n'y a pas fit mais misfit. Un honneur second dans la couleur du partenaire constitue un demi fit.
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FIT DE LONGUEUR, le complément .dans la couleur du partenaire
LES DIFFÉRENTS FIT : FIT DE LONGUEUR, le complément .dans la couleur du partenaire FIT DE DISTRIBUTION, complément dans la couleur et possibilités de coupe CHICANE, un vide dans une couleur SINGLETON, une seule carte dans la couleur DOUBLETON, deux seules cartes dans la couleur Illustration : La couleur comporte un Fit de longueur Le Fit de distribution est constitué par la chicane en Sud et le singleton en Nord. CLASSIFICATION D’UNE MAIN La toute première des tâches d'un joueur est de classifier sa main d'après deux notions indissociables. la FORME représentée par la proportion variable selon laquelle les 13 cartes sont réparties la FORCE représentée par le total des PH détenu par la main. Nord est ouvreur Sud est répondant Définition du fit R9876 N S AV54 Fit de longueur RV10 - Fit de distribution A D98754 Fit de distribution - coupe au 2ème tour DV8 AR
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FORCE RELATIVE D’UNE MAIN :
L'évaluation de la force d'une main prend pour base l'échelle des valeurs établie par l'américain à Milton Work. On attribue dans chaque couleur : 4 points à l'As 3 " au Roi 2 " à la Dame 1 " au Valet que l'on définit comme PH. (points d'honneurs). Le total par couleur se montant par conséquent à 10 PH. il est facile de constater qu'un jeu de 52 cartes en comporte 40. Par conséquent, plus la main possède d'honneurs plus elle est forte. Jouant d'autre part par paires, l'addition des forces des deux mains représente la FORCE COMBINEE, notion qui délimite le palier jusqu'auquel on peut monter sans danger. Bien entendu, on n'annonce pas à la ronde qu'on détient telle ou telle autre force. Elle sera précisée, au cours du jeu au moyen d'enchères propres à la méthode jouée. Toute méthode prenant en considération la FORCE RELATIVE d'une main selon que le joueur soit à l'ouverture ou en réponse :
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A/- en tant qu'ouvreur, on considère une main comme
- FAIBLE avec un total compris entre 12 et 14 PH (ou 13/15 pour certains) - MOYENNE " " et 18 - FORTE " " et 20 - TRÈS FORTE " " et plus B/- en tant que répondant, on considère une main comme - FAIBLE avec un total. allant de à 9 PH - MOYENNE " " de 10 à 12 - FORTE " " de 13 à 15 - TRÈS FORTE " " de à plus FORME D’UNE MAIN On entend par DISTRIBUTION la proportion variable selon laquelle les 4 couleurs ont été réparties entre les 4 joueurs. Elle est dite variable parce qu'elle diffère d'une donne à l'autre. On dit par exemple que la main est répartie 4333, 5521, 6430 et cetera;. Il y a 39 distributions possibles dont la plus régulière est la main repartie 4333 et la plus anormale, ou excentrée, celle repartie
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Dans ces exemples seuls ont été comptés les PH.
La FORME d'une main n'est donc que la manière dont ses 13 cartes sont réparties R987 Régulière Faible 13/15 PH AV54 Bicolore 5/4 Faible 13/15 PH RV106 4 A6 D9875 DV10 AR4 Une main est bicolore lorsqu'elle comporte deux couleurs dont l'une est au moins 5ème. Dans une main bicolore la couleur de 5 peut être plus CHÈRE ou moins CHÈRE que celle de 4. . La main de droite est un bicolore 5/4 faible, la couleur de 5 moins CHÈRE que celle de 4. On comprendra au cours des enchères, quelle que soit la méthode jouée, pourquoi les mains doivent être classifiées de la manière la plus précise possible R97 Unicolore Faible 13/15 PH AV54 Tricolore 4441 Faible 13/15 PH RV1086 4 A6 D987 DV10 AR53 R987 Régulière Moyenne 16/18 PH ARV54 Bicolore 5/4 la couleur de 5 plus CHÈRE que celle de 4. Très fort : 21 et plus RV10 4 AD6 ARD9 DV10 AR5 Dans ces exemples seuls ont été comptés les PH. Il faudra ensuite tenir compte des PLUS VALUES DISTRIBUTIONNELLES pour déterminer la valeur exacte d'une main.
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Autres répartitions : 0,5 %
TABLEAU ET FRÉQUENCES DES DISTRIBUTIONS Distribution Fréquence Définition 22 % Régulière 6 % Unicolore 6ème 10 % 5 % Bicolore 6/4 16 % Unicolore 5ème 1 % 13 % Bicolore 5/4 3 % 11 % Bicolore 6/5 Bicolore 5/5 2 % Unicolore 7ème Tricolore Autres répartitions : 0,5 % POSSIBILITÉS DES FORCES COMBINÉES dans des MAINS RÉGULIÈRES : : - 21 PH permet d'envisager un contrat au palier de 1 - 22/ " " 2 - 24/ " - 25/ " le contrat de 3 SA - 27/ " - 29/ " - 32/ " - 35 et " MAIS il ne faut pas oublier que tout cela n’est que théorie et que si le fait de posséder 36/37 PH permet de demander un grand chelem à SA, rien n’en garanti la réussite.
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Par contre, EN PRÉSENCE DE MAINS IRRÉGULIÈRES et a CONDITION D’AVOIR TROUVE UN FIT SOLIDE, on peut augmenter la FORCE EN HONNEURS d’une main, de VALEURS DISTRIBUTIONNELLES estimées d’après un barème établi par C. GOREN : 1/- en un premier temps, c’est-à-dire, tant qu’aucun fit n’a été établi et à condition de posséder le 12/13 PH requis pour l’ouverture : 3 Points (de Distribution) pour une chicane 2 Points (de Distribution) pour un singleton 1 Point (de Distribution) pour un doubleton 2/- en un deuxième, c’est-à-dire après avoir établi un fit, ces valeurs distributionnelles qu’on peut alors définir de POINTS DE SOUTIEN, peuvent être avec beaucoup d’optimisme, réévalués en 4 ou 5 PS pour une chicane 2 ou 3 PS pour un singleton 1 PS pour un doubleton 3/- et enfin, on peut aussi augmenter la force d’une main de 1 PS lorsqu’on détient fit de 4 cartes 2 PS pour un fit de 5 cartes 3 PS pour un fit de 6 cartes 1 PS lorsque la valeur des honneurs présents dans le FIT inférieure à 4 : le Roi vaudra 4 PH, la Dame 3, le valet 2 et le 10 1. MAIS ici aussi tout n’est que théorie : il ne pas nécessaire de détenir une certaine quantité de PH pour demander un grand chelem. Sa réussite est tributaire de la forme des deux mains de la paire. .
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On réévalue, ou on dévalue, selon qu'il y a fit ou misfit :
Il en résulte que la valeur d'une main est en constante évolution au cours des enchères. On réévalue, ou on dévalue, selon qu'il y a fit ou misfit : Force combinée = à 25 PH mais sans fit. Il y a 6 cartes à en Nord mais chicane en Sud et 6 cartes à en Sud, mais chicane en Nord ADV543 N S - AD6543 A632 RD5 DV9 7654 Les 25 PH mèneront probablement au contrat de 3 SA. Les chances de réussite sont minimes et celles de se faire contrer bien plus grandes. Le manque de fit, interdit d'une part d'attribuer une quelconque valeur distributionnelles et oblige d'autre part à dévaluer la main et plus vite On joue au Bridge pour s’amuser et non pour prouver un je ne sois quoi !
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PLAN DE JEU - GÉNÉRALITÉS
On entend par PLAN DE JEU la manière dont il faut manier les cartes en établissant l’ordre (TIMING) dans lequel elles doivent être jouées compte tenu de l’attitude éventuelle des adversaires et des statistiques de répartition des résidus. Les techniques sont fort nombreuses et il n’es pas nécessaire de toutes les connaître. On peut se gargariser d’être un spécialiste du squeeze sans pour autant être capable de faire un plan cohérent dont l’élaboration est souvent fonction plus d’une bonne interprétation des informations fournies par l’adversaire que de la mise en œuvre de techniques sophistiquées. Quoiqu’il en soit, le déclarant ne peut s’affranchir de certains facteurs : L’analyse rapide de la physionomie de la donne (distribution probable du résidu) La possibilité de répartition très défavorables et la manière d’y faire face La technique à envisager en fonction de la composition de la donne : affranchissements, coupes, élimination, etc. Et surtout essayer de déceler les intentions de l’adversaire dont le but évident est de battre le contrat En bref, un plan de jeu ne peut réussir que si le déclarant est capable d’en élaborer un efficace et cohérent en établissant des hypothèses assez proches de la réalité et en faisant preuve d’amples qualités psychologiques. En effet, souvent, la réussite ne dépend plus d'une technique particulière mais de ses qualités : Savoir ruser pour contrarier le raisonnement de l’adversaire Jouer rapidement pour faire croire à un jeu sans problème Prendre de l’As ou d’un Gros Honneur, quand il a la possibilité de le faire avec un honneur inférieur Faire une impasse fantôme Et tout cela ne peut le faire bien entendu que dès l’EXPOSITION DE L’ENTAME et de sa lecture... Il faudra aussi avoir connaissance de quelques statistiques permettant la classification d’une main et, par là, aboutir aux enchères adéquates.
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Statistiques de distribution
↓→Distribution Fréquence Définition ↓ ********************************* ↓→ →→→22%→→Régulière ↓→ →→→10%→→Régulière ↓→ →→→16%→→Unicolore 5eme ↓→ →→→13%→→Bicolore 5/4 ↓→ →→→11%→→Bicolore 5/4 ↓→ →→→03%→→Bicolore 5/5 ↓→ →→→01%→→Bicolore 5/5 ↓→ →→→01%→→Tricolore ↓→ →→→03%→→Tricolore ↓→ →→→06%→→Unicolore 6eme ↓→ →→→03%→→Unicolore 6eme ↓→ →→→05%→→Bicolore 6/4 ↓→ →→→01%→→Bicolore 6/4 ↓→ →→→01%→→Bicolore 6/5 ↓→ →→→02%→→Unicolore 7eme ↓→Autres répartitions →→0.5 %
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On entend par DISTRIBUTION la proportion variable selon laquelle les 4 couleurs ont été réparties entre les 4 joueurs. Elle est dite variable parce qu'elle diffère d'une donne à l'autre. Dans un jeu de 52 cartes il n’y a que 39 distributions possibles, ni une de plus ni une de moins. Qu’en 1985, à Cannes, un joueur français a voulu qu’il y en ait 40 ou plus, cela n’est dû qu’aux statistiques «modernes» à la noix de coco dont il semble être l’inventeur. Une main, disait-il, - ne peut être unicolore que si elle comporte une COULEUR AU MOINS 6EME est ÉGALEMENT UNICOLORE une main qui comporte une couleur MAJEURE cinquième Une main EST RÉGULIÈRE par contre, si elle ne comporte QU’UNE MINEURE cinquième Des élucubrations auxquelles il ne faut prêter aucun crédit. Qu’on le veuille ou non, une main comportant une : 1/- couleur majeure cinquième est TOUJOURS UNICOLORE : ♠→R93 ♥→RV543 ♦→A3 ♣→DV3 ↓ 2/- couleur mineure cinquième est aussi TOUJOURS UNICOLORE : ♠→R92 ♥→V32 ♦→A2 ♣→RDV32 Mais, dans le cadre de la méthode que l’on joue, elle peut être ASSIMILÉE à une main régulière sans qu’ELLE LE SOIT. Bien que les verbes ÊTRE et ASSIMILER n’appartiennent pas à la même famille, en France, depuis le 18eme siècle, le concept d’assimilation provoque un bouleversement sémantique qui l’associe au concept d’égalité.
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PLAN DE JEU DANS UN CONTRAT A SANS ATOUT
Avant de passer une carte du mort, on compte les LEVEES IMMEDIATES, c'est-à-dire TOUTES les levées qu’on peut réaliser avant que l’adversaire ne prenne la main : l'As est toujours une levée immédiate Une couleur FRANCHE produit autant de levées que sa longueur. Par exemple si on détient une couleur par ARDV109 on compte 6 levées. FRANCHE signifiant que la couleur a été distribuée ainsi alors que AFFRANCHIE signifie qu’elle est devenue FRANCHE après avoir fait sauter les arrêts que l'adversaire y détenait. Si le nombre de levées immédiates correspond au nombre de levées exigées, on les réalise immédiatement si aucune possibilité n’existe de faire des levées supplémentaires. Si ce nombre ne correspond pas au nombre de levées exigées, il faut examiner la manière de réaliser les manquantes, soit par l’affranchissement d’une couleur, soit par des impasses. Une couleur telle que ARV1098 n'est pas FRANCHE. Elle sera AFFRANCHIE dès qu’on aura fait sauter la Dame soit en essayant de la capturer par le biais d’une impasse soit en la concédant après avoir tiré l’As et le Roi. Par contre, une couleur par DV10987 ne sera AFFRANCHIE que lorsque l'on aura fait sauter l'As et le Roi, les deux arrêts détenus par l'adversaire… à condition d’en avoir le TEMPS. Pour bien comprendre cette notion de TEMPS sans trop se casser la nénette, passons à la diapositive suivante.
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TIMING : Il faut l’entendre comme l’ordre dans lequel doivent être jouées les 13 levées. On l’établit par l’élaboration d’un PLAN DE JEU bien précis après analyse de la physionomie de la donne : affranchissement d’une couleur, élimination avec remise en main, jeu de coupe, squeeze etc. Qu’il s’agisse d’un contrat à SA ou à la COULEUR, le plan de jeu est établi de la même manière, la seule différence étant qu’il n’y a pas de jeu de coupe à S.A. S’il n’y a pas de dangers de coupe, il n’en reste pas moins celui de ne pas pouvoir arrêter le défilement d’une couleur affranchie de l’adversaire. Pour se prémunir contre de tels dangers, dans les contrats à S.A. il faut faire attention et préserver les arrêts détenus dans les couleurs de l’adversaire et dans les contrats à la couleur décider si les atouts doivent être purgés en totalité ou partiellement. Il est évident que pour faire des levées de coupe, il faut avoir des atouts.. Il ne faut donc pas céder à la panique de les tirer comme à la bataille, sous prétexte que anglais se sont jetés dans la Tamise pour ne pas l'avoir fait. Cela n'a d'ailleurs jamais été prouvé et des doutes persistent sur la nationalité des noyés. Il y a eu des anglais, beaucoup de français, pas mal d’italiens et de nombreux zoulous. Le seul mystère qui persiste est relatif au choix de la Tamise, le plus pollué des fleuves anglais.
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La PURGE DES ATOUTS reste soumise à d’autres impératifs et doit être effectuée sous le timing prévu par le Plan de jeu. Il est quelquefois préférable, lorsque le nombre des levées détenues est égal au nombre de levées exigées pour la réussite du contrat, de les encaisser le plus rapidement comme si on jouait à SA. Il faut donc que le TIMING soit précis : every thing at the right place and at the right moment. En bref, qu’il s’agisse de contrats à SANS ATOUT ou à LA COULEUR, le choix d’une ligne de jeu doit résulter des bonnes réponses aux questions que tout il faut doit se poser. En voici quelques unes triées en vrac, mais elles sont fonction des connaissances du joueur : 1/- Combien de perdantes inévitables, combien de possibles ? 2/- quelle est la "main de base " : celle du déclarant ou celle du mort ? 3/- a-t-on besoin des atouts pour effectuer un de coupe ou double coupe ? 4/- faut-il purger les atouts et de quelle manière : purge totale ou partielle ? 5/- la purge doit -elle être immédiate ou peut-elle être différée ? 6/- est-il possible d'éviter telle impasse ? 7/- que va-t-il arriver si l'impasse échoue ? 8/- peut-on envisager un jeu d'élimination ? 9/- ai-je le temps d’affranchir une couleur de mon camp ?
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Sud joue 3 SA et reçoit l’entame du 10 de ♥
Une course à l’affranchissement ne peut être gagnée que si l’on détient dans la couleur de l’adversaire AUTANT D'ARRÊTS PLUS UN qu’il en détient dans la nôtre. Si ce n’est pas le cas, il est nécessaire recourir à d'autres manœuvres soit pour réussir le contrat soit pour ne chuter que du moins possible. Prenons les exemples suivants : " AD75 A R109863 A5 R4 N O E S V10983 R109873 DV62 A2 54 632 74 62 DV7 RDV1098 " D987 RD2 V109 A54 A4 N O E S 32 109873 A65 A87 5432 DV9 10876 RV1065 V4 RD6 R32 Sud joue 3 SA et reçoit l’entame du 10 de ♥ Levées immédiates : 8. Peut-on trouver la 9eme à ♦ ? Non ! Pour affranchir les ♦ il faut céder la main à l’adversaire qui en profitera pour défiler ses ♥ affranchis. Le seul espoir est de réussir l’impasse au Roi de ♠. Sud joue 4 ♠ et reçoit l’entame de la D de Perdantes inévitables : les 3 As manquants. Perdante possible : 1 qu’on peut défausse sur un du mort. Il fut donc prendre du Roi et préserver l'As de ♣ pour pouvoir aller au mort et défausser la perdante.
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LA QUESTION LA PLUS DANGEREUSE :
On a tellement bourré de faux principes le crâne des bridgeurs encore inexpérimentés, qu’on en voit bonne quantité chuter de contrats sur table. En effet, on leur a appris que dans les tournois par paires, il faut toujours jouer pour "gratter" de levées supplémentaires. Je rappelle, en passant, que la gourmandise étant un vilain péché, il vaut mieux assurer son contrat chaque fois qu'il est réalisable et qu’il y a un quelconque risque de chute. Il ne sert à rien de se livrer à des acrobaties dangereuses pour un bénéfice douteux. Si par contre le contrat est infaisable et que l'on court le risque d'en prendre comme aux quilles, une ligne de jeu permettant de limiter les dégâts est plus adaptée. Bien que le compte des levées immédiates soit plus pratiqué dans les contrats à SA, il est également possible de le pratiquer dans les contrats à l'atout si le nombre de levées détenues est égal au nombre de levées exigées.
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Sud compte ses levées IMMEDIATES : 4 ♦ - 2 ♥ - 2 ♣ = 8.
Pour bien comprendre cette notion de TEMPS sans trop se casser la nénette ♠ DV1098 sud ouest nord est ♥ AV5 - 1T X ♦ ARD 1 S.A. 3 S.A. ♣ R8 AR4 N O E S 532 D98 10742 43 10982 DV1096 72 76 Sud joue 3 SA - Entame Dame de § R106 V765 A543 Sud compte ses levées IMMEDIATES : 4 ♦ - 2 ♥ - 2 ♣ = 8. Il en manque une, où peut-il la trouver ? A première vue, évidemment à ♠. Mais, En a-t-il le TEMPS ? Hélas non. L'adversaire détient 2 arrêts dans la couleur alors que Sud n'en détient plus qu'un seul à ♣. Si Sud attaque les ♠, de sa main ou du mort peu importe, Ouest plonge de l’As, continue du Valet de ♣ et fait sauter l’As de ♣ , le dernier arrêt détenu par Sud. Une continuation ♠ consacre immédiatement la chute : AR de ♠ et 1096 de ♣. La 9ème levée ne peut provenir que de la réussite de l’impasse à la Dame de ♥.. Bien entendu, s’agissant d’une leçon, j’ai supposé que l’entame provient d’une couleur 5ème. Rien n’étant moins sûr. , passons à la suite dans la diapositive suivante.
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Et si l’entame provient d’une couleur quatrième ?
On fait une impasse inutile qui fait chuter le contrat. Il faut vérifier cette possibilité. ♠ DV1098 sud ouest nord est ♥ AV5 - 1T X ♦ ARD 1 S.A. 3 S.A. ♣ R8 AR4 N O E S 532 987 D1042 943 1082 DV109 762 76 Sud joue 3 SA - Entame Dame de § R106 V765 A543 La vérification st très facile : 1 D ♣→8→2→3 → on laisse passer la Dame, on ne court aucun risque. 2 V♣→R♣→6♣→4♣ 3 10♣→8 ♠→ 7♣→As♣ : On constate qu’Est a fourni 3 fois. Les ♣ sont donc 4/3. On peut donc affranchir les ♠ du mort sans avoir à faire l’impasse à la Dame de ♥ Ce serait en définitive très mal joué de spéculer uniquement sur une entame provenant d’une couleur 5ème sans vérifier qu’elle puisse aussi provenir d’une couleur 4ème. Conclusions dans la diapositive suivante : à retenir et à appliquer chaque fois qu’on en a l’occasion
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Conclusions à retenir et à appliquer chaque fois qu’on en a l’occasion
Les explications précédentes permettent d’établir une Règle : «L’AFFRANCHISSEMENT D’UNE COULEUR NE PEUT ÊTRE ENVISAGÉ (PAR L'UN OU L'AUTRE DES DEUX CAMPS) QUE SI L'UN DÉTIENT DANS LA COULEUR ADVERSE AUTANT D'ARRÊTS PLUS UN QUE L'AUTRE N'EN DÉTIENT DANS LA SIENNE». Il suffit de s’en souvenir si on tient à élaborer des plans de jeu cohérents. Et pour finir quelques conseils pratiques : 1/- si on joue le BON contrat à S.A. et que la possibilité existe de réaliser de levées supplémentaires sans courir de risque, on fait un plan de jeu axé sur cette éventualité. Sinon, on commence par encaisser toutes les levées assurant sa réussite et pour le reste on verra après. 2/- par contre, si aucune ligne de jeu ne permet de réaliser le contrat, alors le plan de jeu doit être axé sur la manière de ne chuter que du moins possible 3/- EN TOURNOI PAR PAIRES, si on est embarqué dans le mauvais contrat de 3 S.A. par exemple, alors le populaire est de 4 ♠, inutile d’assurer les 9 levées, car qu’on le réussisse ou qu’on le chute, ce sera toujours le zéro. Alors, zéro pour zéro, il faut tenter de réaliser 10 levées. Si on y arrive ce sera le top et si on chute ça ne change rien : on aura le zéro mérité. 4/- En MATCH PAR QUATRE, que le contrat soit bon ou mauvais, on doit toujours l’assurer. Fin du plan de jeu à S.A. menu
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PLAN DE JEU DANS UN CONTRAT à la couleur
Alors que dans LES CONTRATS A SANS ATOUT l’on commence par compter les levées immédiates dont on dispose (immédiate = avant que l’adversaire ne prenne la main) et l’on continue par établir un plan de jeu permettant la réalisation des levées manquantes, dans les CONTRATS A LA COULEUR l’on commence par compter les levées perdantes et l’on établit ensuite un plan de jeu permettant de les éliminer: jeux de coupe, de double coupe, de défausse sur une couleur franche (affranchie) et une multitude d’autres techniques dont plus on en connaît plus grande est «la bravitude» chère à une certaine Ségolène. Au lieu de nous perdre dans des longues explication noyées dans un flot de paroles, prenons des exemples plus faciles à comprendre et à retenir : AD2 N S R6 RV76 D10853 D105 RV9 864 A75 Sud joue 4 ♥ et reçoit l’entame du R de ♣. Le compte des levées gagnantes se monte à 10 : 4♥, 3♠, 2 ♦, 1 ♣. Si Sud commet l’erreur de commencer par la purge des atouts, il chutera son contrat. En effet l’adversaire prend de l’As, encaisse ses 2 ♣ affranchis et l’As de ♦. C’est pour cette raison que dans les contrats à la couleur, on commence par COMPTER LES LEVÉES PERDANTES et établir un plan permettant d’en perdre le moins possible. Et comme à SA, si la possibilité existe de réaliser le nombre de levées requises pour la réussite du contrat, on commence par les encaisser et… pour le reste on verra après.
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POUR CE COMPTE DE PERDANTES,
on prend pour «BASE» la main la plus longue en atout et l’on considère comme «perdantes» toutes les petites cartes non couvertes pas des honneurs situés dans la main d’en face. En général, la main qui se prête mieux à servir de « Base » est celle du déclarant mais il peut arriver, assez souvent d’ailleurs, qu’à cause de la différence des méthodes jouées le choix se porte sur celle du mort. Dans notre exemple, la première chose à faire est de prendre de l’As de ♣ et jouer immédiatement ♠ pour défausser une perdante ♣ sur une des gagnantes ♠. Il est fort improbable que l’adversaire coupe le 3eme tour de la couleur vu la présence de seulement cinq cartes à piques. De toute façon, le déclarant n’aura rien perdu : en jouant différemment il aurait permis à la défense d’encaisser 4 levées. Vient ensuite la classification des perdantes en fonction de leur nature : inévitables, éventuelles, éliminables, immédiates ou différées. Une fois identifiées, elles seront plus faciles à éliminer. ll se peut qu’après ces explications vous décidiez de conclure que le compte de GAGNANTES (comme à Sans Atout) n’ait pas de place dans les contrats à la couleur. Détrompez-vous… il y a des cas où il faut négliger de compter les perdantes et la manière de les éliminer et compter le nombre de gagnantes et la manière de les réaliser. Dans la donne reportée dans la diapositive suivante, Sud doit négocier le contrat de 4 ♠, après entame de la Dame de ♥. : I
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Nord joue 6 ♠ sur entame R de ♥
Sud joue 4 ♠ ADV32 sud ouest nord est R6 1 SA* - AD2 2 * 2 543 4 98 N O E S 7 DV109 87432 1 SA* = 15/17 2 * = Texas Entame Valet de V10986 ADV2 R9 R10654 A5 R7 10876 COMPTE DES LEVÉES : 5 + 2 + 3 = 10 Pas de perte de temps. Purge des atouts, levées maîtresses et coupe du trèfle perdant On prend pour base la main de Nord où il y a 3 perdantes inévitables à . Le 4ème perdant en Sud sera coupé par un atout du déclarant. On entend par perdantes inévitables les différents contrôles (ou cartes plus hautes) détenues dans la couleur par l'adversaire et par perdantes possibles celles que l'on pourrait escamoter par une coupe (ou défausse sur une couleur affranchie). Nord joue 6 ♠ sur entame R de ♥ Perdantes ARD75 N S V1098 Pas de perdantes A32 4 2 perdantes possibles 3 et 2 de RD3 A65 Pas de perdante RV D10987 1 Perdante inévitable : As de Les 2 perdantes à peuvent aussi bien être coupées que défaussées sur les une fois la couleur affranchie.
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Sud joue 4 ♥ Entame D ♣ Au lieu de compter les perdantes, comptons maintenant les levées gagnantes - 2 à ♠ (As et Roi) - 2 à ♥ (As et Roi d’atout) - 1 à ♦ (l’As) - 1 à ♣ (l’As) - 1 à ♠ (coupé au mort avec le 8) - 3 coupes à ♦ en main cela fait DIX levées. 1/- As ♣ 2/- A ♦ 3/- 2 ♦coupé en Sud 4/- A ♠ 5/- R ♠ 6/- 4 ♠ coupé en Nord du 8 7/- 4 ♦ coupé en Sud 8/- A ♥ 9/- 7 ♦ coupé en Sud 10/- R ♥ la 10eme levée.
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Il est à parier que la donne proposée sera considérée comme limite d’une part en ce qui concerne la répartition défavorable (5/0) des atouts et d’autre part la distribution très favorable de la main d’Ouest qui colle bien avec le problème posé. Je suis totalement d’accord, mais il s’agit d’un exercice pour démontrer que parfois il est nécessaire de déroger aux règles préétablies. Quelquefois aussi la «main de base» peut ne pas être celle qui détient la longueur à l’atout mais celle qui détient une longue couleur latérale rapidement affranchissable. Le choix de la « main de base » dépend en effet d’un tas de facteurs : affranchissements, coupes, cartes de communication, contrôle des atouts, jeux d’élimination avec remise en main, squeeze et autres techniques. Plus on aura de connaissances plus sera cohérent le plan de jeu établi. À condition de se poser les bonnes questions et d’y faire les bonnes réponses : 1ERE/PHASE : Combien de levées puis-je concéder ? Ce nombre est égal à la différence entre le nombre total de levées d’un jeu, soit 13, et le nombre de levées qu’on se propose de faire. 2EME/PHASE : Combien de perdantes ? Le compte des perdantes permet d’évaluer la situation et de faire face à des impondérables : répartition défavorable du résidu des atouts, échec d’une impasse etc. Ce n’est qu’après qu’on prospectera la manière d’éliminer les perdantes ( et en tous cas de les réduire si on ne peut pas faire autrement.
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3EME/PHASE : De quelle manière dois-je procéder pour éliminer des perdantes ?
On peut y procéder aussi bien par des techniques adaptées aux contrats à S.A. (affranchissements, promotion d’honneurs, impasses, expasses, etc.) qu’avec Trois autres procédures : Défausse de perdantes sur des gagnantes détenues par la main en face de celle de « base » Coupes effectuées avec des atouts sans valeur de la main courte Coupes résultant de la technique du « mort inversé ». 4EME/PHASE : Comment puis-je coordonner ces procédures ? Que ce soit dans les contrats à S.A. ou à l’Atout, le «Timing» a une grande importance. Il ne sert à rien d’agir avec précipitation et se livrer à des manœuvres hasardeuses. Par exemple, on se précipite souvent sur la purge des atouts, sous prétexte que anglais se sont jetés dans la Tamise pour ne pas l'avoir fait. Cela n'a d'ailleurs jamais été prouvé et des doutes persistent sur la nationalité des noyés. Ils n'étaient pas tous anglais. Il y a eu beaucoup de français, de nombreux italiens et quelques zoulous. Mais on n’a jamais su pourquoi le choix a porté sur la Tamise, le plus pollué des fleuves anglais. La seule explication valable ce serait une référence à l’expression anglaise "Every thing at the right place and at the right moment" pour faire comprendre cette notion de TIMING, c’est-à-dire l'ordre dans lequel les cartes doivent être jouées. Pour bien jouer, il est indispensable de faire sienne la devise "toute chose à sa place et au bon moment"
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Ce qui découle des quatre phases précitées, est que l’efficacité d’un plan de jeu résulte de l’analyse qu’on a su faire de la donne à négocier : probabilité de répartition de la couleur d’atout, chances de réussite d’une impasse, possibilité d’affranchissement d’une couleur, etc. Prenons par exemple la donne ci-dessous : personne ne peut avoir la certitude de réussir le contrat de 6 ♦ demandé par Sud. Mais, par opposition à un joueur inexpérimenté, un déclarant bien aguerri ne manquera pas de prime abord d’examiner les différentes probabilités de réussite et choisir ensuite la ligne de jeu la plus adéquate : Ouest entame le 3 de ♠. Comment Sud doit-il établir son plan de jeu ? Il commence par observer les 4 petit trèfles «8654» qui sont les perdantes de sa main : Une sera concédée au Roi de ♣ de l’adversaire à condition qu’il soit en Ouest, une deuxième sera défaussée sur l’As de ♠ et une troisième sur la Dame de ♥. Doit-on conclure que le contrat ne peut réussir qu’à cette seule condition ? A108 N S - D7654 AR A2 RDV1097 D32 A8654
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On voit que le Roi de ♣ est second en Est.
Non… si le Roi de ♣ est troisième en Est. Mais avant d’y répondre, voyons le diagramme complet : ♠ A104 ♥ D7642 ♦ A4 ♣ D52 K9732 N O E S DV865 98 V1053 652 93 V96 R10 - AR RDV1097 A8743 On voit que le Roi de ♣ est second en Est. Il n’y a donc pas de difficulté à réussir le chelem… encore que ! Le mort manquant de cartes de communication, le déclarant doit prévoir la manière de rentrer au mort après la purge des atouts, déblocage d’A et R de ♥, et As de ♣ et petit ♣ pour mettre Est en main et l’obliger à refiler la main au mort. C’est tout simple : la première levée doit être réalisée en coupant l’entame en main pour laisser l’As de ♠ bien au chaud, au mort. Ainsi, après les actions précités, Est ne pouvant jouer que ♠ ou ♥, le mort reprendra la main pour réaliser la Dame de ♣, la Dame de ♥ et l’As de ♠. Pour mieux comprendre, voire la solution détaillée dans la positive suivante.
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Il ne reste à Sud que D V ♦ pour les 2 dernières levées.
Solution détaillée : 1 3♠ 4♠ V♠ 7♦ 2 A♦ 3♦ 8♦ 2♦ 3 4♦ 9♦ 10♦ 5♦ 4 R♦ 6♦ 2♥ 5♠ 5 A♥ 8♥ 4♥ 3♥ 6 R♥ 9♥ 6♥ 5♥ 7 A♣ 6♣ 2♣ 10♣ 8 3 ♣ 9♣ 5♣ R♣ La main est en Est e le diagramme est devenu→ 9 6♠ 4♣ R♠ A♠ 10 D♣ 8♠ 7♣ V♣ 11 D♥ 10♥ 8♣ 2♠ Il ne reste à Sud que D V ♦ pour les 2 dernières levées. . ♠ A10 ♥ D7 ♦ ♣ D K972 N O E S D86 V10 V - DV 874 →→ →→→→→→ Retenir que dans les contrats à la couleur la première chose à faire est de compter les perdantes et envisager ensuite la manière de s’en débarrasser : impasses, coupes, double coupe, défausses, etc.
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Prenons un deuxième exemple :
♠ R93 ♥ 875 ♦ ARD4 ♣ 1042 N O E S V876 64 AR2 9632 V108 RDV10 964 AD5 DV1093 75 A32 On peut aussi bien jouer un contrat à 3 S.A. qu’un contrat à 4 ♥. L’entame est la même : Roi de ♣. Au contrat de 3 SA, il faut laisser passer 2 fois et ne prendre que lorsque l’As est devenu « chauve ». Ensuite, on passe à l’affranchissement des ♥ avec l’espoir de trouver As et Roi en Est. Au contrat de 4 ♥ par contre, on ne peut pas commencer par la purge des atouts : l’adversaire prend immédiatement, encaisse ses gagnantes à ♣ et le contrat chutera d’une levée. Par conséquent, avant de perdre le contrôle du jeu, le déclarant doit commencer par tirer ARD de ♦ et défausser une perdante ♣. Technique inapplicable à SA, car on affranchirait les cartes de l’adversaire. Pas la peine d’objecter que si les ♦ sont mal répartis, l’adversaire risque de couper le 3ème ♦. Cela ne change rien vu qu’en jouant différemment le contrat est voué à l’échec.
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LE COMPTE DES MAINS Si la supputation d’une main d'après les enchères ou d'après les probabilités permet d’avoir une image APPROXIMATIVE des mains des adversaires, le COMPTE des cartes jouées à chaque tour permet d’en obtenir une EXACTE. On peut donc en déduire que pour faire des progrès dans le jeu de la carte, la condition sine qua non est de savoir compter les mains. Et si on ne le sait, il faut l’apprendre. Quelque soit le contrat, il faut COMPTER, encore COMPTER, toujours COMPTER le nombre de cartes de chaque couleur au fur et à mesure qu'elles sont jouées et les PH qui tombent avec. Le seul inconvénient est que n’ayant pas le temps de se servir d’une calculette, il faut solliciter son propre ciboulot plus qu’on ne voudrait… essayons d’y arriver ensemble. Les premières informations sont fournies par les enchères de l'adversaire. S'il n'est pas nécessaire de connaître sa méthode, il est par contre indispensable d'en avoir une idée. A défaut, une demande explicative sera toujours satisfaite. Il ne faut pas cependant s'attendre à ce que l'adversaire montre ses cartes. On les interprète pour en obtenir une image, toute relative d'ailleurs à cause des erreurs d'appréciation possibles, sur : la FORME des mains, la FORCE des mains en PH, n'était-ce qu'à un ou deux points près. Et cette image sera d'autant plus exacte, que le compte a été précis.
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Pour connaître la FORME,
compter les cartes jouées dans chaque couleur par les adversaires, ou par le partenaire au fur et à mesure que le jeu avance, les ajouter à celles visibles au mort et à celles présentes dans sa propre main et le tour est joué. L’attention d’un joueur étant toutefois absorbé par le déroulement du jeu, il lui sera plus difficile de compter, comme ça d’un coup, jusqu’à 52 que de compter 4 fois 13. Alors, tant qu’on n’en a pas acquis l’automatisme, on commence par compter jusqu’à 13. Ensuite, peu à peu, on s’essaye jusqu’à 26 et sans s’en rendre compte, on est déjà à 39 ! Pour connaître la FORCE, Si l’adversaire a ouvert les enchères ou est intervenu, la première supputation porte sur le nombre de points qu’il peut détenir en fonction de son système d’enchères. S’il est resté silencieux, ALORS QU’IL AURAIT PU OUVRIR OU INTERVENIR DANS LES ENCHÈRES, la situation se complique un peu, car alors il y a non seulement des additions à faire mais aussi des soustractions. Prenons un exemple : Vous êtes en Sud, vous jouez 3 S.A., vous avez 16 PH en main, vous en voyez 10 au mort, Ouest encaisse As, Roi et Dame de ♥ et continue d’un petit ♥ pour votre Valet. La 9ème levée ne peut provenir que du Roi de ♣ que vous avez en main « en courant d’air » comme on dit. Où est l’As ? à vous d’y répondre et pourquoi. Après votre réponse que je suppose juste et vos raisons qui le sont tout autant, j’arrête le blablabla pour passer aux illustrations :
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Compte des levées immédiates : 5, 3 , 3 = 11.
R1096 sud ouest nord est A4 1 SA 2 * - R103 3 * 4 SA RD63 5 6 ? N O E S 2 = Puppet 3 * = belle couleur 5ème Entame : 10 de . ADV87 RD5 V95 A8 Compte des levées immédiates : 5, 3 , 3 = 11. La 12ème doit être cherchée à. Mais comment manier la couleur ? Faut-il faire l'impasse à la Dame ou passer le Roi ? Si l'As est en Ouest, il faut passer le Roi Si l’As est en Est il faut espérer la Dame en Ouest et faire l'impasse. Aucune information ne permettant de situer ces deux honneurs, le compte des mains s’impose : Tour En Sud En Ouest En Est 1 As de 10 de . Valet de . 2 Roi de 3 de 2 de 3 As de 5 de 4 de 4 Roi de . 2 de 3 de 5 Dame de . 9 de . Défausse du 8 de 6 As de 2 de 9 de 7 Roi de 4 de 5 de 8 Dame de 7 de Défausse du 2 de
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Le diagramme d’origine est :
- Au 1 er et 2ème tour de , Est a fourni le 4 et le 2. Il a montré donc 2 cartes à . - Au 3ème tour de , Est a défausse le 8 de . Il n'a donc que deux cartes à - - Au 3ème tour de , Est défausse le 2 de . Il n'a donc que 2 cartes à Le diagramme d’origine est : R1096 A4 R103 RD63 53 N O E S 42 V2 - AD87642 V10742 95 ADV87 RD5 V95 A8 109 - R10 6 N O E S 987 AD764 V10 DV8 V9 Cette reconstitution permet de savoir comment continuer à la 9eme levée : ↓ La main est en Nord. d’où a été jouée la Dame de ♣ à la 8eme levée. Pour remettre Ouest en main, le déclarant continue du 6 de ♣ et se garde bien de couper. Par un Coup perdante sur perdante, il défausse le Valet de et Ouest dépose les armes : il ne peut que jouer en coupe et défausse.
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Exemple 2/- ici le compte porte sur les PH détenus par les mains cachées
DV1094 sud ouest nord est R93 1 - D2 4 * V76 N O E S 4 * = style direct. Que le contrat soit bon ou mauvais, on ne le saura qu’en fin de coup. Il y a de très fortes qu’il soit bon vu le Passe d’Est sur l’ouverture du partenaire.. Nord doit avoir de ce fait quelques PH A3 ADV1064 43 R83 Déroulement du coup : 1/- sur l'entame de l'As de , Est fournit le Valet (il montre 1 PH) 2/- Ouest continue du Roi de, Est fournit le 5. 3/- Ouest encaisse l’As de 4/- Ouest continue du 5 du pour le V du mort et la Dame (2 PH). Jusqu’ici Est a montré 3 PH. 5/- le problème est de situer le Roi de ♠ 6/- certes il y a de fortes chances qu’il soit en Ouest vu son ouverture 7/- mais on peut s’en assurer de la manière suivante ( qui constitue de plus, un exercice de Compte de mains). Vu l’ouverture d’Ouest, l’exemple peut être considéré comme stupide, mais il n’est pas dit qu’il le soit, Ouest ayant pu ouvrir avec seulement 11 PH. Il faut vérifier cette hypothèse.
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Une reconstitution des plus simples.
PH connus : Sud Nord Est Soit 26 PH 14 9 3 Est, après avoir Passé sur l’ouverture d’Ouest, a montre 3 PH. Il ne peut pas avoir le Roi de ♠ car avec 6 PH il était tenu de faire une enchère. Le Roi de est sûrement en Ouest et le seul espoir de le capturer est qu'il soit sec. L'adversaire a déjà encaissé 3 levées. On ne peut pas en perdre d’autres. Il faut donc espérer que le Roi de soit sec. Sud tire l’As et Roi s'écrase. Il s’agit d’une donne réelle jouée à Nancy par un de mes partenaires dans les années ’67 : DV1094 Une reconstitution des plus simples. R93 D2 V76 R N O E S 87652 87 52 AR1O9876 V5 A54 D1092 A3 ADV1064 43 R83
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La première ébauche est donc →→→ :
Exemple 3/- Compte des mains basé sur des DÉDUCTIONS : 2 sud ouest nord est RV 4 A6 4 - 6 AV875432 N O E S Entame Roi de . Est défausse le Valet de. : ARDV109 A932 D3 6 Déductions du jeu de la carte Ouest est chicane , sinon il aurait entamé dans la couleur du partenaire Est n’a pas d’atout, sinon il aurait coupé l'As de . Par une simple réflexion, les deux premières actions des adversaires, ont permis de déduire que : - Ouest était chicane ♦ autrement il aurait entamé dans la couleur du partenaire - Est était chicane ♠ autrement il n’aurait pas manqué de couper l’As de ♣. 876543 O E - 3 cartes par quoi ? 4 cartes par quoi ? RV RD109 La première ébauche est donc →→→ : Et c’est à partir d’ici qu’on va faire le plan de jeu.
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1ère option : on tire le Roi et As de et on coupe un petit avec l'atout du mort on rentre en main en coupant un . Oui, mais on se raccourcit. Il ne restera en Sud que cinq atouts alors qu'Ouest en détiendra toujours six. Cette ligne de jeu n’est par conséquent pas bonne. La chute étant inévitable, il faut envisager autre chose. 2ème option : Il faut trouver autre chose, l'atout du mort devant servir de carte de communication par nécessité, il faut trouver D10x de en Ouest. Si ce n’est le cas, on passe à la donne suivante Et ce n'est pas suffisant. En effet après la purge des atouts on fait l'impasse à la Dame de l'impasse réussit mais la main est bloquée au mort sans possibilité apparente de s'en sortir. Si on joue petit, Est prend du Roi et recolle la main au mort au tour suivant pour faire sauter l’As. Mais cette ligne de jeu est encore perdante… bien qu’on en soit tout près. On s'est creusé les méninges pour rien. Le compte initial des mains a situé tous les en Est. De ce fait, l'As de constitue plus un gros handicap qu’un avantage. IL FAUT S’EN DÉBARRASSER AU PLUS VITE en le défaussant SUR LE ROI DE ♠.
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La donne d’origine →→→→
Ensuite on purge des atouts, on fait l’impasse à la D de ♥, on débloque le Roi pour le final suivant : La donne d’origine →→→→ - On avance le 6 de et on attend. Si Est prend et rejoue , surtout pas d'impasse : par nécessité la Dame de doit être 3ème en Ouest. Si Est rejoue, on prend de la Dame et on tire l'As de . 6 V87 N O E S D 75 RV D109 A9 D3 2 Il n'y a pas d'autre solution que celle expliquée ci-dessus. Elle nécessite un bon TIMING et la défausse de l'As de ♦ RV A6 AV875432 876543 N O E S - D106 8754 RV RD109 ARDV109 A932 D3 6
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6 →2 →2 (en réussissant l’impasse au Roi) = 10.
4/- Il n’y a pas que le déclarant à pouvoir COMPTER les mains, les défenseurs le peuvent aussi de la même manière. Dans la donne suivante, chère Muriel vous êtes en Est. À la 7eme levée, il vous faudra défausser une carte et coûte que coûte vous ne pouvez vous tromper sous peine de refiler le contrat. À vous, de savoir laquelle et pourquoi. Aidez-vous du déroulement ci-dessous et reconstituez la main du déclarant : : Pour le savoir, il faut supputer le nombre de levées que Sud peut réaliser : 6 →2 →2 (en réussissant l’impasse au Roi) = 10. Il paraît donc difficile de battre le contrat…. à moins que Sud ne soit chicane et que la défausse du 5 de du mort n'ait d'autre but que de vous inviter à vous accrocher aux. Pour avoir déduit que Sud ne détenait pas de carte à , vous avez éventé le piège et gardé la Dame de pour assurer la chute. 86 sud ouest nord est V865 1 SA* - AD73 4 * AR5 N O E S 2 1 SA* = 12/14 PH 4 * = conclusion directe avec au moins 6 cartes Entame As de RD109 V10852 D84 Déroulement : 1 - As → 5 , 10 →3 ♥ 2 - 7 → 8 ♥→9 ♥→2 ♥ 3 - R ♥→coupé en Sud (Sud ne détenait donc que 2). 4 - As de ♠ (en Sud) 5 - Roi de ♠ 6 - V ♠ →D ♠→5 → et vous ? La défausse de la D ♥ étant exclue, il faut choisir entre ♣ et ♦ Mais quelle carte ?
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La donne complète : 86 Rien n'est sorcier au Bridge. Les erreurs, les pataquès, ne sont dues qu'au peu de cas que l'on fait du partenaire. Il n'est là que pour tenir les cartes. Or le Bridge est un jeu d'équipe. L'individualisme ne mène pas trop loin et finit en général par écœurer tout partenaire. V865 AD73 AR5 D75 N O E S 2 A74 RD109 R964 V10852 1073 D84 ARV10943 32 - V962
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IMPASSES 1/- DÉFINITION ET GÉNÉRALITÉS :
1/- DÉFINITION ET GÉNÉRALITÉS : Une impasse peut être définie : PRÉLIMINAIRE, ORDINAIRE ou AGRESSIVE en fonction du but poursuivi. Mais il y a aussi à connaître les conditions DE PRINCIPE permettant d’envisager l’application de l’une ou de l’autre. Dans cet exposé je ne tiens compte que des situations où l’adversaire étant resté silencieux tout au long des annonces, il est difficile de situer l’honneur manquant dans la main de celui de gauche ou de droite. Dans ce cas, le camp intéressé par une impasse à l’honneur manquant doit se fier aux statistiques qui conseillent telle ou telle autre manœuvre en fonction du nombre total de cartes détenues dans sa couleur. Dans le cas où l’adversaire aura indiqué de détenir une certaine force, on fera les impasses sur lui. Ainsi : 1/- on fera l’impasse au Roi chaque fois que le total des cartes détenues est égal ou inférieur à 10. Avec 11, on tire toujours en tête. 2/- on fera l’impasse à la Dame, chaque fois que le nombre de cartes détenues dans sa couleur est égal ou inférieur à 8. 3/- on ne fera pas l’impasse à la Dame, chaque fois que le nombre de cartes détenues est égal à 9. Mais, à ce sujet, deux théories tiennent compte de la répartition des 9 cartes : a/ avec une disposition 5/4, on respecte la règle : pas d’impasse b/- avec une disposition 6/3, on fait toujours l’impasse. Mais, une fois ce principe adopté, il ne peut être question de le changer en fonction des envies d’un moment. 4/- En ce qui concerne les impasses au Valet, au 10 ou à d’autres cartes, il n’y a pas de règles bien définies. Il appartient au joueur d’en examiner l’opportunité.
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En résumé, une répétition ne faisant jamais de mal :
- avec moins de 9 cartes, l'impasse à la Dame s'impose parce qu’elle est supposée GARDÉE - avec 9 cartes, on ne fait pas l’impasse parce qu’elle est supposé NE PAS ÊTRE GARDÉE - avec moins de 11 cartes, on fait l’impasse au Roi parce qu’on le suppose GARDÉ. Pour déterminer donc si un honneur est GARDÉ OU NON : on totalise le nombre de cartes détenues par le camp dans la couleur de l'honneur concerné on soustrait ce total de 13 pour obtenir le "résidu« . On divise ce résidu par 2 (les deux adversaires) et on affecte l’honneur manquant au plus grand nombre RÈGLE : un honneur est dit «GARDÉ» quand il est suivi d'autant de petites cartes qu'il a d'honneurs sur lui. Les exemples suivants, aideront à mieux comprendre les règles précitées : A /- B/- ♥ AV987 N O E S - R1065 Cartes ♥ en N/S = 9 → Résidu = 4 →divisé par 2 = 2 On considère que la Dame n'est pas gardée. Par conséquent on tire l’As et le Roi en tête. Cartes ♥ en N/S = 8 → Résidu = 5 → divisé par 2 = 3/2 On considère que la Dame est gardée, l'impasse s'impose. Si on peut la faire des deux côtés, il faut deviner le bon : soit on suit le dicton que la Dame suit le Valet et on joue vers le 10 soit l'on pense autrement et on joue vers le Valet. : De toute façon, ce n’est que question de chance et pas de science ♥ AV98 N O E S - R1065
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C/- D/- 2/- IMPASSE ORDINAIRE :
AD987 N O E S - V10654 Cartes ♠ en N/S = 10 → Résidu = 3 →divisé par 2 = 2/1 On considère que le Roi est gardé et on fait l’impasse D9876 N O E S - AV10543 Cartes ♠ en N/S = 11 → Résidu = 2 →divisé par 2 = 1/1 On considère que le Roi n’est pas gardé. Donc, pas d’impasse 2/- IMPASSE ORDINAIRE : Le but d'une impasse ordinaire est de réaliser une levée avec une carte de rang inférieur à celle détenue par l'adversaire. R7 A6 N O E S DV- 43 On ne peut réaliser le Roi que si l'As de est en Ouest. Autant de chance de le trouver en Ouest qu’en Est : 50 %. L’impasse ordinaire revient donc à jouer un petit vers le Roi isolé
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3/- IMPASSE AGRESSIVE : b/-
Son but est de capturer un honneur qu’on peut « prendre en fourchette » : a/- A653 R842 N O E S 7 DV109 On présente la Dame et on laisse "filer" si Ouest fournit une petite carte b/- A65 R84 N O E S 10732 DV9 Le diagramme ressemble au précédent. Il ne s'agit que de ressemblance, le 10 ayant changé de place. La manœuvre sera bien différente. On présente la Dame : si Ouest commet la faute grossière de couvrir du Roi, le coup est fini. Au tour suivant Sud fait l'impasse au 10 et réalise ainsi 3 levées. si Ouest ne couvre pas, le déclarant ne fera que 2 levées. En défense contre un tel diagramme il est fort mal joué de couvrir le premier honneur qu'on a sous le nez. En effet s'il provient de DV10 que l'on couvre au premier ou au deuxième tour, le résultat sera toujours le même. s'il provient de DV9, on accorde au déclarant la possibilité de faire l’impasse au 10. Les inconditionnels d'Honneur sur honneur, quelque soit le tour, en feront toujours les frais. Ils apprendront peut-être un jour qu'il n'y a pas de règles sans exception.
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4/- IMPASSE PRÉLIMINAIRE :
Son but est de faire une première impasse préparatoire à l'impasse finale. 1/- Pour réaliser 2 levées, Sud commence par faire l’impasse au 10. Statistiquement en effet, il y a plus de chances de trouver un honneur majeur accompagné du 10 que les deux honneurs majeurs ensemble. Il commence donc par l’impasse au 10 en passant le 9 qui sera capturé par l’honneur majeur d’Est. AV9 - R1085 - D1054 N O E S - D432 - R832 76 AV - R85 - D54 N O E S - 432 - 832 7 Le diagramme est devenu : Impasse finale à l’honneur restant en Ouest et fin du coup.
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5/-VARIATIONS SUR LES IMPASSES
2/- Pour réaliser 2 levées, Sud commence par faire l’impasse au 10. En général, quand un bon joueur voit au mort AV9, il sait que la meilleure défense consiste à intercaler son Honneur majeur qu'il soit accompagné par le 10 ou non. Le déclarant est alors mis dans la quasi impossibilité de tirer les déductions les plus justes sur la manière de continuer. Qu’à cela ne tienne, il prend de l’As, revient en main dans une couleur latérale et fait ce qu’il avait décidé de faire au tour précédent : l’impasse au 10. AV9 - R1085 - D1054 N O E S - D432 - R832 76 5/-VARIATIONS SUR LES IMPASSES Si un joueur confine ses connaissances, en matière d’impasses, exclusivement à l’apparente facilité décrite dans les généralités, il aura d’énormes difficultés à en déterminer le moment le plus juste et l’exacte manière. Le terrain est miné en quinconce et il arrive de se retrouver les quatre fers en l’air pour avoir posé un pied au mauvais endroit. Pour éviter que l’impéritie de bonne quantité de joueurs ne les expose à ce danger, (de se retrouver les quatre fers en l’air), je vais compléter les généralités par une courte explication de cas particuliers qu’on peut pompeusement définir de VARIANTES
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1/- Sud joue 7 S.A. RV9 - N O E S A76 Madame Soleil étant en vacances, il doit se débrouiller tout seul pour faire ses treize levées. Pour y arriver, il doit tenir compte de deux éléments :: 1°/- l'adversaire est resté muet 2°/- l'adversaire est intervenu Supposition : Est intervient par un Deux faible à ♥ On commence par situer la Dame manquante dans sa main -si elle est accompagnée du 10 il n'y a rien à faire. Mais il ne coûte rien de présenter le Valet -si Est commet l'erreur de couvrir, on fera l'impasse au 10 au tour suivant. . Cette impasse de "VA ET VIENT" était désignée par l'un de mes amis, aujourd'hui disparu, comme "l'impasse du curé" à cause d'une partie de Bridge où, disait-il, avait été mystifié par le Curé du village.
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2/- Sud joue 7 S.A. et doit faire toutes les levées à ♠.
D94 - N O E S AV105 Après les 5 premières levées, la main est en Nord sans aucune reprise latérale. Il doit par conséquent Il doit pourtant se débrouiller pour faire 4 levées à avec le cas de figure ci-dessus. Évidemment l’impasse au Roi s’impose mais par quelle carte commencer ? Seule une bonne analyse permet de le savoir : ce serait une erreur grossière de commencer par la Dame. Au tour suivant, on serait bloqué en main avec le 10 et on devra concéder le Roi si on commence par le 9, qu'Est couvre ou non du Roi, il ne fera aucune levée. A propos de cette technique, une anecdote datant de 1982, me vient à l'esprit. C'était un jeudi après-midi, je donnais BÉNÉVOLEMENT des cours au B.C. d'Agde, dont j’étais l’un des créateurs, et une vingtaine d’élèves écoutaient attentivement mes explications. Un jeune "expert", prototype du sophiste tourmenté, se trouvait là par hasard. J'avais à peine terminé de dire que la Dame en premier n'était pas le bon choix, qu'il intervenait pour affirmer d'un ton péremptoire qu'il suffisait de débloquer du 10 pour arriver au même résultat. Je lui ai répondu qu'avec de telles connaissances, je le préférais plus comme adversaire que comme partenaire. Que va-t-il se passer en effet après ce savant déblocage ? On continue bien entendu du 9, Est couvre du Roi et Sud bloqué encore en main, devra concéder le 8.
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3/- Sud joue 7 ♠. RD1084 - N O E S A976 Si on se fie aux statistiques, les probabilités de tomber sur un Valet 4eme sont minimes. En effet, le résidu de 4 cartes est réparti : 2/2→40 %→3/1→50%→4/0→10%. Confiant donc en sa bonne étoile, ou par manque de jugeote, Sud commença par tirer l’As et le regretter quand Ouest défaussa un petit ♣. Retenir que commencer par un des honneurs groupés permet de capturer le Valet quelque soit son placement.
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4/- Sud joue 7 ♠. RD1084 62 N O E S V953 A762 Ce diagramme n'a rien à voir avec le précédent. L'absence du 9 rend impossible la capture d'un Valet 4ème en Est qui forme la fourchette "V9". Commence par l'As ou le Roi ne change rien à la situation Si on présente le 10, Est couvre du Valet et libère le 9 Si on présente le 8, Est couvre du 9 et libère le Valet 5/- Sud joue 7 ♠ → avec le V10xx en Est AR87 N O E S V1054 D9632 Si le Valet est 4ème, il est forcement accompagné du 10. S'il se trouve en Est, que l'on commence par la Dame ou le Roi, on concédera toujours une levée
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6- Sud joue 7 ♠ → avec V10xx en Ouest
AR87 V1054 N O E S D9632 Dans ce diagramme, le Valet est 4ème en Ouest avec le 10. Pour le capturer tous les deux, il faut commencer par la Dame, afin de garder intacte la double fourchette constituée par AR8 7/- Sud joue 2 ♠ Contrés A R (D) N O E S D (R) 9865 V107432 Avec le résidu réparti 5/1 ou 6/0 il n'y a rien à faire même si on trouve le Roi ou la Dame secs. Avec la répartition ci-dessus, l'adversaire fera toujours 3 levées 8/- Sud doit faire 5 levées V5 N O E S A97432 Les chances de réussite ne sont pas bézef, comme dirait l'un de mes amis qui connaît le sabir. Elles ne se montent en effet qu'à 6,8 %.
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8/- suite V5 R (D) 10 N O E S D (R) 86 A97432 Sud avance le 2. Ouest est bien embarrassé. Ce 2 ne signifie point que la Dame se trouve en Est. Elle peut aussi être en Sud qui joue ainsi pour se prémunir contre une mauvaise distribution. Fournir le 10 c'est risquer de perdre aussi le Roi au cas où Sud aurait tendu un piège. Après réflexion, Ouest prend du Roi (ou Dame) et contre-attaque dans une autre couleur. Dès que le déclarant aura repris la main, il jouera le Valet pour faire l’impasse à l’Honneur tout en écrasant le 10. On qualifie dette manœuvre de BUFFALO.. 9/-La donne de Nancy – Sud joue 7 ♠ avec la couleur d’atout répartie comme suit : . D53 A108632 Pour réussir son contrat, il est évident que le déclarant doit faire TOUTES les levées. Que le lecteur fasse l’effort de trouver le SEUL PLACEMENT des cartes manquantes, permettant de tenir le pari. Il ne s’agit pas d’une donne inventée pour illustrer le propos, mais d’une donne réelle jouée à Nancy en 1967, par mon partenaire habituel, professeur de math et excellent joueur de Bridge. Voire suite à la diapositive suivante
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La suite de la donne de Nancy
Est-il possible de faire toutes les levés avec les répartitions suivantes : En Ouest D53 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 - R - R 9 7 - V 9 7 - R V - 9 7 - R 9 - V 7 - R 7 - V 9 - V N O E S V 9 7 V R 9 7 R V V 7 R 9 V 9 R 7 R 9 7 →non → oui A108632 La suite de la donne de Nancy Conclusion : la 10eme répartition est la SEULE gagnante. Le déclarant présente la Dame : Est n’a aucun intérêt à ne pas couvrir. Le Valet sec s’écrase et il reste en Sud la fourchette « 108 » contre « 97 » en Est. On a l’habitude de dire qu’en jouant de telle manière on fait un BUFFALO..
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RUSER SANS TRICHER 10/- D N S A Le mort est visible, mais l’adversaire ne sait pas que l'As de Sud est sec. De plus, les chances de trouver le Roi ou le Valet secs sont presque nulles : 11,2%, il n’est d’aucune utilité de commencer par tirer l’As en tête. En admettant que sur cet As, les deux adversaires fournissent une petite carte, comment va-t-il continuer ?. Quel est l'honneur second, le Roi ou le Valet ? si on suppose le Roi second, il faut jouer petite carte si on suppose le Valet second, il faut jouer la Dame On est à la devine. Devine pour devine, il vaut mieux ruser en "faisant l'impasse au Roi" et espérer qu’en Est soit assis un inconditionnel de l’honneur sur honneur. On joue par conséquent la Dame, manœuvre tout à fait gratuite qui peut rapporter gros si l'adversaire tombe dans le panneau.
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Sud, dit MITRAILLETTE à cause de la rapidité de son jeu, négocie 7 .
11/- A765 N S DV104 Sud, dit MITRAILLETTE à cause de la rapidité de son jeu, négocie 7 . Bien que débile, on peut réussir ce chelem à condition de ne perdre aucune levée à ♠ dont la répartition est celle du diagramme ci-dessus.Notre mitraillette, ne reflechit pas un instant pour faire l’impasse au Roi en présentant la Dame.En effet, Ouest couvre immédiatement, Sud prend de l’As et continue du 5 vers le Valet… patatras, Ouest défausse un petit ♦… adieu veaux, vaches et cochons, le Roi étant sec, il faudra concéder une levée à l’adversaire : le 9 ou le 8. Le mitrailleur d’assaut (dont j’étais le partenaire) invoqua la malchance. Macché (makké) malchance, je lui ai dit, tu aurais pu mieux jouer. Si tu avais commencé par le 10, tu aurais pu déceler que le Roi était sec. Il est en effet, en principe, inconcevable de couvrir le 10 lorsque l'on détient un honneur majeur second ou troisième.
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♥ RD109 N S V62 12/- Sud doit réaliser 3 levées mais manque de communications avec le mort. Avec l'As second, pas de problème. Avec l'As troisième, il faut ruser un peu pour le faire sauter au 2ème tour. Tout dépend de la place que l'on suppose être la sienne : si on suppose de le trouver en Ouest, on joue le Valet en premier et le 6 ensuite mais surtout pas le 2. si l'on pense le trouver en Est, on commence par le 6 et "on fait l'impasse au Valet" qui réussit cela va de soi. Et maintenant on présente le Roi. Mettons-nous à la place d'Est et pensons comme lui : S'il s'agit d'un piège il faut résister encore un fois. Mais si le Valet est 4ème, comme "l'impasse" laisse déduire, il faut prendre pour ne pas faire cadeau d'une levée. Dilemme dans un crâne en tempête. Il se trouvera toujours un diseur de bonne aventure pour prétendre que cela ne fonctionne pas contre des "experts ès signalisation à la turque ou à la caucasienne". Je demande à voir.
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Pas de problème avec un partage 3/3 du résidu.
♥ R876 N S D432 13/- Sud doit réaliser 3 levées et dispose des rentrées nécessaires dans les deux mains; Tout dépend de la place de l'As S’ il est en Ouest, on commence par jouer le 2 vers le Roi et ensuite petit des deux mains S’i est en Est, on commence par jouer le 6 vers la Dame et ensuite petit des deux mains. ♥ R876 N S D432 14/- Sud doit réaliser 3 levées et dispose des rentrées nécessaires dans les deux mains. Pas de problème avec un partage 3/3 du résidu. Avec un résidu réparti 4/2, l'As doit être second en Est On commence par jouer le 7 vers la Dame. Ensuite retour au mort pour jouer le 8 vers le valet. Il serait parfaitement illogique de jouer le 2 vers le Roi et ensuite petit des 2 mains.
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Sud doit réaliser 3 levées. Chances de réussite :
♥ V65 N S AD74 Sud Sud doit réaliser 3 levées et ne manque pas de communications. Le résidu de 6 cartes comporte le Roi manquant et les cartes intermédiaires. Voyons les probabilités : 15/- 1/- Répartition - 4/2→ 48%→→ 3/3→ 36%→→ 5/1→ 14%→→ 6/0→ 2% 2/- Roi sec 2,5% →→Roi doubleton16 %→→ Roi troisième 18 % : Pour réaliser 3 levées, il faut tomber sur un partage 4/2 ou 3/3 et le Roi placé et jouer de manière telle à ne pas sacrifier le Valet. On joue donc le 5 vers la Dame. Si elle fait la levée, on tire l'As avec l'espoir d’écraser le Roi. Si on l’écrase, le problème est résolu vu la répartition 4/2 Si le Roi ne tombe pas, alors il faut espérer une répartition 3/3 Si la Dame est prise du Roi, il reste encore l'espoir d'un partage 3/3. ♥ AR76 N S V32 16/- Sud doit réaliser 3 levées. Chances de réussite : résidu 3/3→36 % →→ 5/1 et dame sèche en E/O→ 5 % →→ Dame en Est→29,5 % Tirer donc l'As en coup de sonde et ensuite petit vers le Valet.
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Est-il possible de ne perdre qu’une seule levée avec ::
17/- Sud joue 6 - Ouest entame la Dame de 432 N S ARD 5432 RV1076 AR 765 Le manque de rentrée au mort rend impossible l'impasse à la Dame de . Alors, comme dans la donne de Nancy, il faut réfléchir et trouver la répartition permettant de ne perdre qu’un seule levée à ♥. Est-il possible de ne perdre qu’une seule levée avec :: En Ouest 5432 En Est 1 2 3 4 5 6 7 - A - D98 - A8 - D8 - 9 7 - A98 - D N O E S D98 A D9 A9 R V D A98 →non →OUI RV1076 La seule carte à jouer, pour ne perdre qu'une seule levée, est le Roi.
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UN PEUT DE TOUT POUR MES AMIS
Il est 16:52 h. 10 novembre 2018 UN PEUT DE TOUT POUR MES AMIS
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