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Conférence de Consensus CNESCO mars 2016

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Présentation au sujet: "Conférence de Consensus CNESCO mars 2016"— Transcription de la présentation:

1 Conférence de Consensus CNESCO mars 2016
LIRE, COMPRENDRE, APPRENDRE Ce sont des recommandations, des pistes. Beaucoup d’entre elles sont déjà appliquées dans les classes.

2 Recommandations générales
Éléments fondamentaux tout au long de la scolarité: Objectif de l’apprentissage de la lecture est l’acquisition de la « littératie » par tous. Sensibilisation aux différentes dimensions de la lecture dès l’école maternelle. Continuité de l’apprentissage de la lecture de la maternelle jusqu’à la fin de la scolarité sans ruptures inter-cycles. Recours à un enseignement explicite des mécanismes et des stratégies de lecture parallèlement à une pratique importante de la lecture (automatisation). Vigilance vis-à-vis des supports et des types de tâches choisis et des objectifs poursuivis. Implication, soutien et accompagnement des parents Mise en place d’un temps de formation sur « comment les élèves apprennent à lire ». Littératie: savoir comprendre et utiliser l’information écrite dans la vie courante Dimensions de la lecture: identification des mots, compréhension, utilité de l’écrit, plaisir de lire

3 Identifier les mots Enseigner le principe alphabétique et acquérir la capacité d’analyser les mots à l’oral pour en identifier les composants phonologiques (les syllabes puis les phonèmes) dès la grande section. En CP, coupler les exercices de prise de conscience des phonèmes avec des exercices d’appariement de l’écriture et de la prononciation des mots. (les élèves prononcent les mots qu’ils écrivent) Introduire au moins une douzaine de correspondances graphèmes/phonèmes, dès le début du CP, afin de permettre aux élèves de décoder des mots de façon autonome. (entre 12 et 16 dans les deux premiers mois) Dès le début de l’apprentissage des correspondances graphèmes/phonèmes, il est important d’assurer la reconnaissance d’un certain nombre de voyelles afin de permettre l’identification et la prononciation des syllabes. Faire régulièrement des exercices d’écriture parallèlement à ceux de lecture dès le CP. 1/ Attention, pas de CP en avance, donc pas de systématisation de tous les sons, mais au hasard des rencontres. La maitrise du principe alphabétique suppose de comprendre qu’à une lettre isolée ou à un groupe de lettres (graphème) correspond un segment de mot oral (phonème). Il faut donc que l’apprenti lecteur reconnaisse les lettres, condition pour qu’il puisse faire correspondre chacune d’entre elles à sa prononciation. Il faut donc travailler à la décomposition de la syllabe, dans un premier temps en identifiant les unités les plus saillantes (ex: rimes sac-lac) pour progressivement parvenir à isoler les phonèmes. 3/ Au niveau de la fréquence d’utlisation, cela permet d’équiper les élèves rapidement avec deux tiers des phonèmes. 4/ De nombreuses recherches menées sur les élèves francophones montrent que si l’enseignement du code alphabétique est essentiel pour apprendre à lire et décoder les mots nouveaux, la syllabe est une unité importante pour la reconnaissance des mots écrits. De fait, les consonnes isolées ne se prononçant pas, le décodage oral suppose une maîtrise de voyelles permettant la prononciation des consonnes. Il est donc nécessaire d’apprendre à prononcer des voyelles dès le début de l’apprentissage du code. 5/ L’encodage nécessaire à l’activité d’écriture demande une focalisation de l’attention sur le code, il consolide de ce fait l’identification des mots. Par ailleurs, l’écriture favorise la mémorisation des mots et de leur orthographe. Les exercices d’écriture autonome de la part de l’élève nécessitent un retour immédiat de l’enseignant (feed-back) pour conforter la réussite et ne pas laisser s’ancrer les erreurs.

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5 Identifier les mots Il faut rapidement proposer aux élèves, particulièrement aux plus faibles, des textes dont au moins la moitié des graphèmes sont déchiffrables. (cf ANAGRAPH, IFE) Il est clair que, même en début de CP, ce ne sont pas les seuls textes que doivent rencontrer les élèves. D’autres textes doivent être travaillés en parallèle des textes décodables, afin de développer la compréhension (au début à l’oral, comme en maternelle). .

6 Identifier les mots Faire régulièrement lire les élèves à haute voix (en groupes, en classe entière, en s’enregistrant….). Poursuivre l’analyse phonologique et l’étude des correspondances graphèmes/phonèmes tant que l’élève éprouve des difficultés à oraliser les mots écrits, tout au long du cycle 2, voire du cycle 3.

7 Développer la compréhension
Développer le vocabulaire et la compréhension orale dès l’école maternelle Consacrer un temps conséquent à l’étude de la langue par un travail systématique sur la dimension linguistique (vocabulaire, morphologie, syntaxe, inférences, type de texte) tout au long de la scolarité obligatoire. (en particulier sur la morphologie: dérivations, accords) Privilégier un enseignement explicite de la compréhension pour tous les élèves et le prolonger aussi longtemps que nécessaire pour les élèves moyens ou faibles. Le temps alloué à l’enseignement de la compréhension doit aller crescendo au cours du CP, il doit être prévu dès le début de l’année et donc ne pas attendre que les élèves maîtrisent le code. Le travail sur la compréhension des textes ne doit pas se limiter à l’utilisation de questionnaires, d’autres tâches comme le rappel, la paraphrase, la reformulation ou les résumés (oraux et écrits) doivent être utilisées. Mémorisation des mots : mémorisation de la signification des mots est plus efficiente si on les fait mettre en scène par les enfants (jeux, théâtre, motricité). Enseignement explicite: Exemples de tâches pour l’enseignement de la compréhension: s’accorder sur les buts de la lecture ; organiser et diriger des discussions auxquelles chaque élève est incité à participer ; expliquer le vocabulaire et en vérifier l’acquisition ; expliciter le type de texte, sa construction, sa fonction ; sélectionner les informations importantes ; identifier les liens référentiels et logiques ; inciter à faire des inférences ; aider au lien entre l’information nouvelle et les connaissances préalables des élèves ; revenir sur le texte (relecture) pour conforter la compréhension. Le rôle de l’enseignant est d'engager les élèves à réaliser ces tâches d'abord avec son aide puis de façon de plus en plus autonome. Ces activités, qui visent en premier lieu la compréhension de l’écrit, développent par ailleurs les capacités d’expression orale, faibles chez beaucoup d’élèves.

8 Préparer l’entrée en littérature
Il faut enseigner à l’élève à identifier les types de textes (poème, roman, texte documentaire, etc.). Sans remettre en cause l’importance de l’étude de la littérature, les enseignants doivent reconnaître et prendre en compte les pratiques de lecture non scolaires des élèves et les inciter à réfléchir ces pratiques.

9 La lecture pour apprendre
L’utilisation de l’écrit dans tous les domaines disciplinaires impose que soient enseignées la lecture et la production de textes informatifs (textes de savoir). La lecture d’ensembles de textes documentaires doit être amorcée dès l’école maternelle. Il faut confronter les élèves à des textes longs pour les inciter à réfléchir à la façon dont ces textes sont organisés et à ne pas s’en tenir au simple repérage d’informations. Il faut faire écrire les élèves à propos des textes lus, exercer leurs capacités de reformulation sous forme d’écrit de travail, de prises de note et/ou de schématisation.


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