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Antibiothérapie des infections urinaires chez le chien et le chat

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Présentation au sujet: "Antibiothérapie des infections urinaires chez le chien et le chat"— Transcription de la présentation:

1 Antibiothérapie des infections urinaires chez le chien et le chat
A. Bousquet-Mélou Mars 2018 1

2 Définition d’une infection du tractus urinaire ou ITU
ITU se définit comme la colonisation microbienne de l’urine ou d’un segment du TU à l’exception de l’urètre distal Doit être distinguée d’une contamination lors du prélèvement 2

3 Les différentes ITU ITU basse ITU haute Prostatite
cystite & urétrite ITU haute pyélonéphrite Prostatite Bactériurie asymptomatique (10% des chiens) Ne sont pas des ITU sensu stricto Pas d’antibiothérapie ITU associées à la pose d’une sonde vésicale 3

4 ITU: données épidémiologiques
Incidence: 14% des consultations 25% des affections du bas appareil urinaire sont des cystites bactériennes 15% des chiens développent une ITU au cours de leur vie Seconde pathologie infectieuse (bactérienne) après les dermatites 4

5 Antibiothérapie: Eléments pour un choix rationnel de l’AB
Propriétés pharmacodynamiques et pharmacocinétiques Exposition adéquate du pathogène Absence d’effets secondaires Notamment sur le rein (aminoglycosides) Minimisation du risque d’antibiorésistance Pathogènes cibles SANTE de l’animal Flores commensales: digestive, cutanée, oro-pharyngée SANTE humaine Praticité Coût 5

6 Antibiothérapie: Questions à se poser
Quel est l’agent étiologique? Diagnostic bactériologique Sensibilité du pathogène aux différents AB ABthérapie empirique (probabiliste) / semi-dirigée / dirigée Sélection des AB sur leurs propriétés pharmacodynamiques (spectre d’activité) Où se trouve localisé le pathogène responsable (biophase)? Comment l’AB peut-il accéder à la biophase et y exposer le pathogène de façon appropriée (durée, concentrations) ? Sélection des AB sur leurs propriétés pharmacocinétiques 6

7 Antibiothérapie des ITU
empirique semi-dirigée dirigée probabiliste Informations a posteriori Informations a priori Nature de l’agent étiologique Epidémiologie EBU coloration de Gram Identification Sensibilité de l’agent étiologique Epidémiologie Antibiogramme 7

8 Les agents étiologiques et leur sensibilité aux AB
Antibiothérapie probabiliste Les agents étiologiques et leur sensibilité aux AB Les concentrations d’AB dans la biophase Les AB de première intention 8

9 Flore résidente du tractus urinaire
Le tractus urinaire est normalement stérile sauf à l’extrémité distale de l’urètre (G+ & G-) L’urine est normalement stérile Importance pour l’interprétation d’une culture urinaire en fonction des modalités de prélèvement Présence d’une flore résidente dans la vagin, le prépuce (lactobacillus et Staphylococcus) Rôle de flore de barrière Contamination d’échantillons urinaires 9

10 Agents étiologiques des ITU
Germes opportunistes / infections ascendantes Infections monobactériennes dans 70% des cas Infections polybactériennes si infection associées à des anomalies du TU 10

11 Agents étiologiques des ITU
Données épidémiologiques Gram négatif:~ 66-75% E. coli : 36-44% Proteus mirabilis : 9-16% Pseudomonas aeruginosa : 5% (20% certaines études) Klebsiella : 3-8% Enterobacter : 3% Mycoplasmes Gram positif:~ 25-33% Staphylococcus : 12-16% Streptococcus : % Enterococcus: % 11

12 Agents étiologiques des ITU
Données épidémiologiques Gram négatif:~ 65% E. coli : 30-50% Pseudomonas aeruginosa : 2-11% Enterobacter : 3% Klebsiella : 4% Pasteurella Gram positif:~ 35% Staphylococcus : 10-19% Streptococcus : 4% Enterococcus : % 12

13  Données épidémiologiques prévalences click
click 13

14 Attention au biais de recrutement
E. Coli Attention au biais de recrutement 14

15 Attention au biais de recrutement
E. Coli Attention au biais de recrutement 15

16  Données épidémiologiques sensibilités click
click 16

17 E. coli Attention au biais de recrutement 17

18 Staphylococcus Attention au biais de recrutement 18

19 E. coli 19

20 Agents étiologiques des ITU associés aux calculs urinaires
Urine alcaline associée au développement de : Staphylococcus (coques) Proteus (bacilles) 20

21 Les agents étiologiques des ITU
Antibiothérapie probabiliste Les agents étiologiques des ITU Les concentrations d’AB dans la biophase Les AB de première intention 21

22 Les biophases des ITU Une ITU nécessite un attachement du pathogène et une colonisation de la muqueuse vésicale Biophases Bactéries planctoniques (urines) et sessiles (urothelium) Tissus profonds 22

23 Les biophases des ITU ITU basses ITU hautes Prostatites
Cystites & urétrites Urines, urothelium ITU hautes Pyélonéphrites Tissus interstitiels, médullaire et corticale Prostatites Fluides prostatiques 23

24 Muqueuse urinaire & biophase des ITUs
click Pour approfondir Pour résumer diapo suivante 24

25 Interplay between innate host defenses and UPEC within the bladder
Interplay between innate host defenses and UPEC within the bladder. The flow of urine in addition to a variety of host factors that can act as soluble receptor analogues for type 1 pili can impede contact between type 1-piliated UPEC and host superficial facet cells. If contact is established, FimH-receptor interactions can trigger the internalization of adherent bacteria into facet cells, in which UPEC can replicate to high levels. However, attachment and/or invasion can result in the activation of apoptotic pathways within facet cells, leading to the eventual exfoliation and clearance of infected host cells. The release of infected bladder cells in urine may facilitate the spread of UPEC strains in the environment. Initial interactions between type 1-piliated E. coli and urothelial cells can also result in the induction of pro-inflammatory cytokines, leading to the influx of PMNs into the urothelium. To avoid clearance by exfoliation, UPEC is able to escape from dying facet cells and can go on to infect surrounding and underlying epithelial cells. These bacteria may eventually be able to enter a niche within the urothelium in which they can persist (at subclinical levels) undetected by immunosurveillance mechanisms. 25

26 Conséquence de l’internalisation de certains E coli: Formation d’un réservoir à l’origine des rechutes Certains E coli intracellulaires peuvent survivre en quiescence dans les couches profondes de la muqueuse Persistance de l’infection même en présence d’urine rendue stérile par l’antibiothérapie Explique les rechutes car ces bactéries ne semblent pas accessibles aux antibiotiques (facteurs PK et/ou PD) 26

27 Les concentrations pertinentes
Biophase niveau urine et urothelium superficiel Concentrations urinaires Biophase extracellulaire au niveau des tissus Concentrations sanguines Localisations intracellulaires E. coli internalisées, quiescentes ITU persistantes, récidivantes Antibiotiques à pénétration intracellulaire 27

28 Concentration urine (µg/mL)
Comparaison concentrations urinaires et concentrations critiques de l’antibiogramme pour E coli AB Dose mg/kg voie Intervalle (h) Concentration urine (µg/mL) CMI coli (seuil S) Ampicilline 22 PO 8 309 (4) Amoxicilline 11 202 (4) Cefalexine 225 (8) Chloramphenicol 33 124 (8) Nitrofurantoïne 4.4 100 (25) TMP-Sulfa 13 26/79 (4/64) Gentamicine 2 SC 107 (2) Marbofloxacine IM 24 50 (0.5-1) Enrofloxacine 2.5 12 40 (0.5-1) Tétracycline 18 138 (4) 28

29 Concentration urine (µg/mL)
Comparaison concentrations urinaires et concentrations critiques de l’antibiogramme pour E coli AB Dose mg/kg voie Intervalle (h) Concentration urine (µg/mL) CMI coli (seuil S) Ampicilline 22 PO 8 309 (4) Amoxicilline 11 202 (4) Cefalexine 225 (8) Chloramphenicol 33 124 (8) Nitrofurantoïne 4.4 100 (25) TMP-Sulfa 13 26/79 (4/64) Gentamicine 2 SC 107 (2) Marbofloxacine IM 24 50 (0.5-1) Enrofloxacine 2.5 12 40 (0.5-1) Tétracycline 18 138 (4) 29

30 Les concentrations pertinentes
Activité des antibiotiques dans les urines Seules les fractions non-ionisées peuvent agir La fraction NI est fonction du pH des urines Activité diminuée par un pH acide Aminoglycosides, quinolones Activité diminuée par un pH alcalin Ampi/Amox/Tetra/Nitrofurantoïne Activité non influencée par le pH Céfalexine, TMP 30

31 Les agents étiologiques des ITU
Antibiothérapie probabiliste Les agents étiologiques des ITU Les concentrations d’AB dans la biophase Les AB de première intention 31

32 Antibiotiques de première intention
CYSTITES Pathogènes Chien (%) Chat Antibiotiques E coli * Proteus Staphylococcus Streptococcus 75 Amoxicilline (ampicilline) * Amoxicilline-ac clavulanique Nitrofurantoïne * Triméthoprime-sulfamide * sauf si beta-lactamases * sauf si Proteus 32

33 Risques liés aux céphalosporines
Sélection de souches résistantes porteuses de BLSE Coli ITU : 7% BLSE Coli fecaux : 18% BLSE 33

34 Antibiotiques de première intention
Beta-lactamines Pharmacocinétique Peu lipophiles et acides faibles Biodispo VO : Amox > Ampi Prise en compte dans les doses: Dose Ampi > Dose Amox MAIS la fration non absorbée exerce une pression de sélection sur la flore digestive Ampi/Amox : activité diminuée par un pH urinaire alcalin Volumes de distribution faibles Conc < seuil thérap dans les fluides prostatiques Temps de demi-vie courts (sauf cefovécine) Fraction éliminée par sécrétion biliaire : impact flores digestive même après injectable 34

35 Antibiotiques de première intention
Triméthoprime-sulfamide Pharmacocinétique Base et acides faibles, larges volumes de distribution Pénètrent la prostate Sulfamides inactifs en présence de pus 35

36 Antibiotiques de première intention
Nitrofurantoïne Activation donnant des composés intermédiaires responsables de l’activité Pharmacocinétique Elimination très rapide (t1/2=0.5 à 1h) pas d’effet systémique : non utilisable si atteinte tissulaire ou risque de bactériémie (pyélonéphrite aiguë) Activité diminuée par un pH urinaire alcalin 36

37 Antibiothérapie des ITU
empirique semi-dirigée dirigée probabiliste Informations a posteriori Informations a priori Nature de l’agent étiologique EBU coloration de Gram Epidémiologie Identification Sensibilité de l’agent étiologique Epidémiologie Antibiogramme 37

38 Antibiothérapie semi-dirigée
Antibiothérapie avec connaissance de la nature du pathogène impliqué En attendant les résultats de l’uroculture Examen cytobactériologique des urines : bâtonnet ou cocci pH urinaire Permet une première sélection 38

39 Méthodes de collection des urines
Cystocentèse: méthode de choix cathétérisation 26% de positivité sur sujets normaux Miction spontanée (au milieu) Compression vésicale 85% de positivité chez sujets normaux 39

40 Méthodes de collection des urines
Réfrigération dans les 15 minutes Possibilité de garder les urines pendant 6 h réfrigérées 40

41 >1000 >100-1000 >10 000 Miction spontanée >100 000
Interprétation d’un prélèvent urinaire en termes de CFU/mL selon la technique de prélèvement Technique de prélèvement Cystocentèse >1000 > Cathétérisation >10 000 Miction spontanée > 41

42 Coloration de Gram Exemple Coque – Gram-positif
Exemple Bacille – Gram-négatif 42

43 Antibiothérapie semi-dirigée
pH urines Bâtonnets Coques ACIDE E. coli Streptococcus BASIQUE Proteus Staphylococcus 43

44 Gram positif Antibiothérapie ciblée sur staphylocoques et streptocoques (enterocoques) Antibiothérapie de première intention sur la base des sensibilités décrites (épidémiologie) 44

45 Gram positif * Résistants à Cefalexine, Cefovecine (Ceftiofur)
CYSTITES Pathogènes Chien (%) Chat Antibiotiques Staphylococcus Streptococcus Enterococcus* 12-16 13-18 Amoxicilline Amoxicilline-clavulanique Cefalexine, Cefovecine * Nitrofurantoïne Triméthoprime-sulfamide * Résistants à Cefalexine, Cefovecine (Ceftiofur) * Antibiotique d’importance critique (Arrêté du 18 mars 2016) 45

46 Gram négatif Probabilité de succès plus incertaine car:
Enterobactéries : souches à sensibilités variables, E. coli, Klebsiella, Enterobacter Espèces à sensibilité réduite : Pseudomonas, Mycoplasmes Intérêt à l’identification du pathogène 46

47 Pathogènes minoritaires
Chien (%) Chat Antibiotiques Pseudomonas aeruginosa 5 0-20 11 Fluoroquinolones * Tétracycline Gentamicine Mycoplasma 4 1 Pasteurella ? 2 Ampicilline * Antibiotique d’importance critique (Arrêté du 18 mars 2016) 47

48 Bilan antibiothérapies probabiliste et semi-dirigée
CYSTITES Amoxicilline (-acide clavulanique) ou Triméthoprime-sulfamide Pour tous les pathogènes sauf Pseudomonas Fluoroquinolones * Jamais en premier intention sauf Pseudomonas ou Mycoplasma PYELONEPHRITES Triméthoprime-sulfamide ou Fluoroquinolones Céphalosporines Eviter en 1ère intention : impact flores digestives / BLSE Aminoglycosides Ne pas négliger !! La toxicité rénale peut être contrôlée 48

49 Antibiothérapie des ITU
empirique semi-dirigée dirigée probabiliste Informations a posteriori Informations a priori Nature de l’agent étiologique Epidémiologie coloration de Gram Identification Sensibilité de l’agent étiologique Epidémiologie Antibiogramme 49

50 Antibiothérapie dirigée
La nature du pathogène est connue Sa sensibilité est connue Antibiogramme CMI 50

51 Pseudomonas aeruginosa
Fluoroquinolones * Pharmacocinétique Molécules amphotères et liposolubles Volumes de distribution larges Bonne pénétration prostate et abcès Activité diminuée par un pH urinaire acide 51

52 Pseudomonas aeruginosa
Gentamicine – Aminoglycosides Pharmacocinétique Molécules très polaires Activité diminuée par un pH urinaire acide Faible volume de distribution Pas de pénétration dans prostate Pas de voie orale Problématique de la toxicité rénale ? Probablement surestimée : peut être contrôlée 52

53 Valeur prédictive de l’antibiogramme pour les ITUs
53

54 Valeur prédictive de l’antibiogramme
Les valeurs critiques correspondent à des concentrations plasmatiques et non urinaires Si résultat est Sensible : pas de difficulté Si résultat est Résistant : Quelles sont les concentrations pertinentes ? Urinaires : Antibiogramme peu prédictif ex.: Cystites Plasmatiques : Antibiogramme prédictif ex.: Pyelonephrites Notion de classe intermédiaire pour l’antibiogramme prend en compte les situation ou les concentrations dans la biophase sont supérieures à celles du plasma 54

55 Concentration urine (µg/mL)
AB Dose mg/kg voie Intervalle (h) Concentration urine (µg/mL) CMI coli (S - R) Ampi 22 PO 8 309 (4 - 16) Amox 11 202 (4 - 16) Chloram 33 124 (8 - 16) Nitrofurantoïne 4.4 100 ( ) TMP-Sulfa 13 26/79 (4/64 - 8/256) Genta 2 SC 107 (2 - 4) Cefalexine 225 (8 - 32) Enroflox 2.5 12 40 (0.5/1 - 2) Tétracycline 18 138 (4 - 8) 55

56 Concentrations urinaires & efficacité de la Tétracycline et de la Céfalexine
La Tétracycline peut être efficace sur un Pseudomonas déclaré résistant La Céfalexine peut être efficace sur une klebsiella déclarée résistante 56

57 Valeur prédictive de l’antibiogramme
Essai clinique (Eudy; ww Correlation between sensitivity testing and therapeutic response in urinary tract in urinary tract infection. Urology : ) 545 patients Résultat antibiogramme % guérison Sensible 66 Résistant 60 57

58 Valeur prédictive de l’antibiogramme
Antibiothérapie empirique chez 156 patients Guérison clinique 89% si E coli est sensible à l’AB utilisé 61% si E coli résistant à au moins un des AB utilisés en empirique Différence significative Noskin et al., Clin Drug Invest, 2001:13-30 58

59 Lorsque la CMI est connue
AB donnant une concentration urinaire égale à 4 fois la CMI Garantie d’une efficacité minimale de 90% Sous réserve que les concentrations urinaires soient représentatives de celles de la biophase 59

60 Les schémas posologiques
60

61 Les critères PK/PD AB Temps-dépendant T>CMI
Beta-lactamines AB Concentration-dépendant Cmax/CMI, AUC/CMI Fluoroquinolones Aminoglycosides Cmax AUC Concentrations CMI Temps T>CMI 61

62 Schémas posologiques : selon les critères PK/PD
Antibiotiques temps-dépendants Accroître T>CMI Beta-lactamines à temps de demi-vie courts Dose journalière fractionnée : pb observance du propriétaire Formulations longue-action Beta-lactamine à temps de demi-vie long : la céfovecine 62

63 Temps > CMI : impact des strategies avec t1/2 courts ou longs
Avantage aux temps de demi-vie longs Avantage aux temps de demi-vie courts concentrations Temps<CMI CMI Temps>CMI Temps 63

64 Schémas posologiques : selon les critères PK/PD
Antibiotiques concentration-dépendants Accroître Cmax/CMI ou AUC/CMI Aminoglycosides, Fluoroquinolones * Dose journalière en 1 prise 64

65 Voie et rythme d’administration
Voie orale car traitements à domicile Les aminoglycosides ne sont pas absorbés par voie orale Rythme d’administrations Dose journalière en une fois pour AB conc.-dpdt Dose journalière fractionnée pour AB temps.-dpdt 65

66 Durée de l’antibiothérapie
ABSENCE d’essais cliniques validant des durées optimales Durée corrélée positivement avec apparition de résistances ITU basse non compliquée 7-10 jours ITU haute et/ou compliquée Prostatite, pyelonéphrite, urolithiase ... 3 à 6 semaines Surveillance du traitement : urocultures (ITU hautes / compliquées) 4-7 jours après début traitement : urines stériles ou échec 4-7 jours après arrêt traitement : guérison, rechute, ré-infection Durées revues à la baisse en médecine humaine 66

67 Durée de l’antibiothérapie
Impact de la durée du traitement sur le succès clinique Attention : ce ne sont pas des ITUs mais les résultats ont une portée générale AMOXICILLINE – AC CLAVULANIQUE traitement exacerbations aiguës de bronchite chronique Après ré-évaluation à 3 jours : groupe placebo ou amox-clav 7 jours 3 jours de traitement = 10 jours de traitement Falagas et al. Clin Microb Infect 2007: RE-EVALUATIONS 3-5 JOURS POUR DECISION RE-EVALUATIONS LORS DE TRANSITIONS : Injectable / Voie orale Sortie d’hospitalisation 67

68 Thérapeutiques adjuvantes
Augmenter la diurèse Inefficace pour les biophases tissulaires Dilution des urines Réduction de la concentration en AB Réduction du pouvoir antibactérien de l’urine pH des urines Pas d’évidence de l’intérêt de modifier le pH urinaire 68


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