Nos amies les abeilles.

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1 Nos amies les abeilles

2 Les abeilles sont des créatures uniques dans le règne animal.
C'est le seul insecte capable de fabriquer sa nourriture, et dont l'homme exploite la production hormis le ver à soie.  Véritable petite usine chimique, elle réalise différents aliments dont les vertus sont connues depuis l'Antiquité.      Sans elles on aurait plus de fruit car elles font partie de ces rares Insectes qui assurent la pollinisation des fleurs. Au travers de ces quelques images, je vous invite à découvrir ces ouvrières laborieuses infatigables.

3 Contrairement aux guêpes qui s’assemblent de façon grégaire, et ne peuvent être domestiquées (en voici un nid sauvage…)

4 Les abeilles sont sur terre depuis 100 millions d’années,
Elles sont organisées en société de façon remarquable ! De nos jours, leur vie est menacée par les pesticides… Aidons les, sans elles qui fécondent les fleurs, il n’y aurait plus de fruits !

5 N’ayons plus peur d’une abeille en l’observant de très près…

6 L'abeille domestique, « l’Apis mellifère », est un insecte de l'ordre des Hyménoptères qui comprend plus de espèces. Elle appartient à la grande famille des Apoïdes, dont les membres ont pour caractéristiques communes de posséder : - une longue langue pour recueillir le nectar, - un astucieux système pour récolter le pollen sur les pattes arrières - une tête, des pattes et un thorax poilus. Abeille mâle ou bourdon Abeille femelle ouvrière Reine Dans la ruche, seules les ouvrières sont vraiment utiles pour la récolte du miel (de 20 à 70000), quelques mâles (500 à 1000) pour féconder la Reine qui, elle, est unique.

7 Les abeilles s’apprivoisent facilement…
Lorsqu’on repère un essaim, ou que quelqu’un a prévenu les pompiers ou une association d’apiculteurs de sa présence, on va essayer de le récupérer avec un filet à papillon spécial !

8 A partir de l’essaim, on arrive à les faire peupler une ruche vide d’instinct en plaçant l’essaim sur un drap blanc devant la ruche à peupler, et en le secouant pour dégager la reine afin de la faire entrer dans la ruche… quitte à la saisir entre deux doigts… Toutes les abeilles vont la suivre !

9 Une ruche c’est une simple boite en bois organisée pour accrocher des cadres verticaux sur lesquels l’apiculteur va fixer des plaques de cire gaufrées à l’aide de fils d’acier inoxydable, pour aider les abeilles à construire des alvéoles, sans les épuiser à produire elles-mêmes la cire… Il existe de grands cadres pour le «couvain» dans le corps de la ruche et de plus petits pour stocker le miel dans des rehausses.

10 Avec sa bouche l’abeille étire les amorces d’alvéoles des plaques
(ici on voit bien le fil d’acier inox qui fixe la plaque de cire gaufrées)

11 Le poids d’une abeille est de 1/10 de gramme.

12 Elle ramène à la ruche la moitié de son poids, soit 0,05 gramme.
Et elle fait une vingtaine de voyages par jour.

13 Pour récolter 1kg de miel elle devrait faire 50000 voyages !
Un Kg de miel représente Kms, soit le tour de la terre !

14 Les abeilles sont des créatures exceptionnelles : elles sont sociables;
celle-ci sur l’aire d’envol, vient de faire une rotation et arrive chargée…

15 Tandis que d’autres repartent …

16 45 ° Danse des abeilles : Les ouvrières chargées de récolter le pollen communiquent la position des champs de fleurs en effectuant une danse en 8 sur les rayons de la ruche. L’angle du trajet frétillant (elles remuent leur abdomen par rapport à la verticale) indique la direction du champs de fleurs par rapport au soleil, tandis que la fréquence des mouvements de l’abdomen exprime la distance. Dans la pénombre, les autres ouvrières perçoivent la danse par le biais de vibrations quelles détectent avec leurs antennes et leurs pattes.

17 Voilà une jeune butineuse (elle a encore plein de duvet) qui s’apprête à pomper le suc d’un pistil de liseron

18 Cette autre là a repéré un pommier en fleurs…

19 Commençons par l’observer en train de butiner…
Elle aspire le sucre contenu dans le pistil des fleurs avec sa langue tandis que du pollen s’accroche aux poils de ses pattes…

20 À droite, ça n’est pas une abeille
mais une sorte de mouche (taon) L’abeille est plus trapue, et taillée pour sa tâche ! On la voit pomper le sucre du pistil avec sa trompe tandis que du pollen s’accroche à ses pattes (c’est ça qui permets la pollinisation des fleurs)

21 Là, on voit bien une petite boule de pollen coincée entre ses pattes

22 En voici une en train de butiner une fleur de lavande

23 Et une autre butinant un bleuet

24 Ou un bouton d’or !

25 Ou encore des immortelles !

26 Des gueules de loup

27 Les abeilles travaillent sans répit jour et nuit

28 Elles ne prennent pas de repos; elles travaillent jusqu’à la mort.

29 En butinant, du pollen s’accroche aux pattes velues de l’abeille qui le transporte ainsi de fleurs en fleurs (qui leurs permettent ainsi la pollinisation) et en ramène à la ruche qu’elle dépose juste à l’entrée sur une petite grille en se frottant les pattes.

30 Les abeilles ne piquent jamais si elles ne se sentent pas en danger.
Elles piquent les personnes violentes par leurs gestes ou leurs paroles; quand il visite une ruche, l’apiculteur fait des gestes lents et évite de parler. Le fait de piquer condamne l’abeille à mort car son dard, hérissé de petites dents comme un hameçon est forcément arraché quand elle se retire !

31 Ces deux là, échangent du nectar par « trophallaxie »
(provoquée par contact entre leurs antennes)

32 Les abeilles n’aiment pas les odeurs fortes (bonnes ou mauvaises) et l’apiculteur arrive à les « endormir » avec de la fumée en faisant bruler dans une sorte de soufflet du carton ondulé qui contient des solvants

33 L’enfumoir qui comporte un petit soufflet pour attiser la combustion est un outil indispensable à l’apiculteur. En enflammant un simple rouleau de carton ondulé, il va enfumer et engourdir les abeilles pendant qu’il visite la ruche…

34 L’apiculteur examine chaque cadre les uns après les autres après avoir retiré le cadre de rive sur le coté, qu’il dépose momentanément. Il évalue alors l’état de reproduction du couvain et s’assure que la population prolifère, quitte à supprimer des larves de bourdons s’il constate qu’il y en a trop… pour favoriser la production d’ouvrières.

35 Sur un cadre, voici le travail des « cirières » construisant les alvéoles.

36 Les plaques de cires fixées verticalement sur les cadres,
les abeilles ont le réflexe d’étirer les alvéoles en oblique pour empêcher ainsi les œufs et le miel de s’écouler.

37 Là, elles sont en train de les remplir avec le miel qu’elle viennent de butiner

38 Chaque hausse contient 9 ou 10 cadres, dont le central sert de repère.
C’est souvent à partir de lui que les autres prospèrent.

39 Ce cadre accueille des alvéoles utilisées pour l’élevage des larves.
Nous allons agrandir le cadre rouge pour observer des alvéoles :

40 Les mêmes alvéoles vues de plus près (voir, au centre, des larves).

41 Et voici la Reine ! Sa Majesté peut pondre jusqu’à 2000 œufs par jour !
Elle se reconnaît à son abdomen très long. Elle vit entre 4 et 5 années…

42 Les alvéoles operculées, à droite, contiennent des larves de faux bourdons;
on les distingue des autres par le bombé des opercules et par leur taille.

43 L’activité de la ruche ne faiblit pas, même après son ouverture
par l’apiculteur qui doit la visiter au moins une fois par semaine.

44 Détail de la construction des alvéoles en cire.
Là, une « cirière » fignole la jonction de la plaque avec le cadre.

45 La durée de vie de l’ouvrière est de 40 jours l’été, et 5 à 6 mois l’hiver

46 Elles attendent leur tour pour aller déposer dans une alvéole
le miel qu’elles viennent de butiner

47 Alignées comme à la parade… elles déposent dans une alvéole,
chacune à son tour, le miel qu’elles viennent de butiner,

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49 Les nourrices viennent rassurer la petite nouvelle qui sort de son alvéole.

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51 Voici des alvéoles destinées à l’élevage des larves.
La reine vient d’y pondre un œuf, des ouvrières y ont déposé du miel et des cirières les ferment par des opercules

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54 La centrifugeuse va permettre d’extraire le miel des cadres; on les range verticalement et après avoir coupé la couche d’opercules avec un couteau spécial, on les fait tourner rapidement, et le miel sort tout seul, par la force centrifuge…

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57 Marc PAIRET le 2 juin 2011…