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Publié parRaphaël Gaulin Modifié depuis plus de 6 années
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URTICAIRE RANAIVO Irina Mamisoa , Lala Soavina RAMAROZATOVO, Fahafahantsoa RAPELANORO RABENJA
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Objectifs Poser le diagnostic d’une urticaire aiguë
Argumenter l’attitude thérapeutique en urgence en cas d’urticaire aiguë
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PLAN Introduction Diagnostic positif Diagnostic de gravité
Diagnostic différentiel Diagnostic étiologique Traitement Conclusion
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Introduction Définition : Œdème dermique (urticaire superficielle)
Œdème dermo-hypodermique (urticaire profonde ou angi-œdème) Urticaire chronique : évolution plus de 6 semaines Intérêts : Motif fréquent de consultation Urgence Grave en cas d’ urticaire profonde (œdème de Quincke)
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Introduction Physiopathologie : Mécanismes
Vasodilatation avec augmentation de la perméabilité capillaires → œdème Libération de médiateurs inflammatoires (histamine)
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Introduction Physiopathologie : Causes :
Immunologique (sensibilisation préalable) Non immunologique Apport direct ou libération d’histamine aliments riche en histamine(fromages) histamino-libérateurs (crustacés) Urticaire cholinergique (effort, émotion) Urticaire cholinergique ( médiée par libération d’acétylcholine)
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Diagnostic positif Clinique+++ devant :
Lésions papulo-oedémateuses érythémateuses A centre parfois blanchâtre A contours bien limitées De taille variable pouvant parfois confluer pour former de vastes plaques Fugaces Migratrices Prurigineuses Parfois : arthralgie, douleurs abdominales
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Diagnostic positif Examens complémentaires :
Urticaire aiguë : aucun examen Urticaire chronique (> 6 semaines) : NFS, VS, CRP, Transaminasémie, sérologie VHB, VHC, VIH,… Selon l’orientation clinique : recherche de parasitose, Prick-test, test au glaçon,
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Diagnostic de gravité Rechercher systématiquement une forme profonde : Œdème de Quincke (Urgence+++) Signes de gravité : Dysphagie Stagnation de la salive dans la cavité buccale Dyspnée voire cyanose Grande angoisse
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Diagnostic différentiel
Eczéma aigu Absence de lésions des muqueuses, fixité des lésions, suintement
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Diagnostic différentiel
Pemphigoïde au stade de placards urticariens DBAI
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Diagnostic différentiel
Erythème polymorphe : confusion entre lésions annulaire et cocarde DBAI
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Maladie de Still Eruption Fièvre (vespérale) polyarthralgie Lésions : maculeuses ou pseudo - urticarienne
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Diagnostic étiologique
Aliments : fruits de mer, poissons, noix, Fraises, œuf, additifs Aliments : poissons, porc, œufs, crustacés, lait, tomate, fraise, chocolat, noisette, alcool, fruits exotique, colorant, antioxydants (sulfites médicaments: B lactamines, anesthésiques généraux (curares), AINS, ac acétylsalicyllique, IEC, produits de contraste iodés, serums , et vaccins
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Diagnostic étiologique
Médicaments : béta lactamines, AINS, Aspirine, IEC, Vaccins Aliments : poissons, porc, œufs, crustacés, lait, tomate, fraise, chocolat, noisette, alcool, fruits exotique, colorant, antioxydants (sulfites médicaments: B lactamines, anesthésiques généraux (curares), AINS, ac acétylsalicyllique, IEC, produits de contraste iodés, serums , et vaccins
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Diagnostic étiologique
Venins : Guêpe, abeille Infections : Ascaridiase, VHB, MNI, CMV Pneumallergènes : Acariens, poils, graminés, Aliments : poissons, porc, œufs, crustacés, lait, tomate, fraise, chocolat, noisette, alcool, fruits exotique, colorant, antioxydants (sulfites médicaments: B lactamines, anesthésiques généraux (curares), AINS, ac acétylsalicyllique, IEC, produits de contraste iodés, serums , et vaccins
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Diagnostic étiologique
Urticaire systémique : thyroïdite de Hashimoto, lupus, vascularite urticarienne,…
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Diagnostic étiologique
Urticaires physiques : dermographisme, au froid, à la chaleur, cholinergique, aquagenique, Urticaires de contact : Latex, médicaments, aliments, nickel Non trouvée : dans 5% des cas (urticaire idiopathique)
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Traitement Traitement de la crise aiguë
En absence de signes de gravité Antihistaminique de 2ème génération Cétirizine lévocétirizine Loratadine desloratadine Durée : 1 semaine Si troubles du sommeil ou prurit intense : ajouter anti-histaminique anti-cholinergique ex : hydroxyzine ( Atarax®) 25mg le soir pendant 2 semaines Corticoïdes : inutiles Cétirizine (Zyrtec*) 10 mg/j Loratadine (Clarytine*) Lévocétirizine (Xyzall*) Desloratadine (Aerius*) 5 mg/j
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Traitement En cas de crise invalidante ne cédant pas sous traitement oral : hospitalisation courte Polaramine injectable 2 à 3 amp de 5mg/j en perfusion IV
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Traitement En présence de signes de gravité :
témoin d’un œdème de Quincke Formes modérées : Corticoïdes : (courte durée : 3 à 5jours) Bétaméthasone inj, dexamethasone Méthylprednisolone en IM ou IV Polaramine en IM ou IV à renouveler si besoin
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Traitement En présence de signes de gravité :
témoin d’un œdème de Quincke Gêne laryngée : adrénaline en aérosol Dyspnée : adrénaline en sous-cutanée ou IM 0,25 mg à 0,5 mg à répéter éventuellement toutes les 15mn Oxygène Hospitalisation (réanimation )
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Conclusion Pathologie très fréquente : diagnostic clinique
Traitement : Eviction allergène Anti-histaminique de 2ème génération +++ En cas de signes de gravité : rajout de corticoticostéroïdes +/- adrenaline
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