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Publié parCatherine Brosseau Modifié depuis plus de 6 années
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Plan Le lait dans l’Yonne : la production et les producteurs
les transformateurs notion de bassin les incertitudes de la filière
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Un territoire marqué par les grandes cultures...
Répartition du territoire selon l’approche Otex par commune 75 % 5 % 3 % 16 %
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forte spécialisation Grandes Cultures
78% des surfaces sont SCOP Voir où se situent les maïs Fourrage? Céréales? Cultures + oléagineux + jachère = 78 % de la SAU (RA 2000) soit 82% de la SAU dossiers PAC
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Un chiffre d’affaires au 3/4 végétal
aides 740 MF Livraisons (prix de vente) 60 MF MF 1 700 MF 1 600 MF 960 MF Gdes cultures vins + horti animaux
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Nos performances de production...
Chiffre d ’affaires hors aides 2° 6° 9° 11° 4° 7° 16° Oléagineux Orges Vins Blé T RNE aides RNE /actif végétales Volailles = 26° Porcs = 29° Gros Bovins = 45° Lait = 47°
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Filière lait en quelques chiffres…(RA 2000)
480 producteurs laitiers, pour exploitations professionnelles (aujourd’hui, 420 laitiers!) référence moyenne = l/exploitation pour salariés de l’industrie laitière collecte par 5 laiteries (10 en 1999) dont 4 usines de transformation 4 AOC fromagères (Brie de Meaux, Epoisse, Chaource, Brie de Melun)
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L’Yonne perd 80% des ses exploitations laitières en 20 ans
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Comparaison YONNE - France : une perte de l ’activité laitière plus forte...
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… mais avec des exploitations plus « grosses » en quotas
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Une localisation plus spécialisée, dans les vallées et en Puisaye
Données 1997
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Des systèmes laitiers peu spécialisés
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Les systèmes laitiers Les réseaux de référence distinguent 5 grandes familles : Polyculture élevage : un couple, environ l de lait, moins de deux tiers du chiffre d’affaires provenant de l’atelier bovin. Lait dominant : plus des deux tiers du chiffre d’affaires proviennent de l’atelier lait. Quand plus de 80 % du chiffre d’affaires provient de l'atelier lait, l'exploitation est considérée comme spécialisée lait. Lait grandes cultures : plusieurs associés, de à litres de lait, moins de deux tiers du chiffre d’affaires provenant de l’atelier bovin. Lait viande : présence d’un troupeau allaitant, moins de 50% VL/EVL. Grandes structures sociétaires : plusieurs associés, plus litres de lait
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Le maïs prédominant dans l’alimentation
Les systèmes d’alimentation sont les suivants : Conserves à dominante maïs : fourrages distribués l’été supérieur à une tonne de MS/VL Pâture / maïs : pâturage l’été (moins d’un tonne de MS de conserve distribuée par vache laitière), ensilage d’herbe + foin d’hiver < 800 kg de MS/VL Pâture / maïs et herbe (absent dans l’Yonne)
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Une restructuration pas encore terminée : pas de taille de troupeau dominante…
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Les 3/4 des exploitations ont moins de 50 ans
Toutes exploitations : 55% des exploitants ont moins de 50 ans (44% en 1988) Les <40 ans : 42% des exploitations, et 51% du quota
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Des chefs d’exploitation plutôt jeunes
3 200 hl/EL 2 720 hl/EL 1 680 hl/EL 3 550 hl/EL
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Des exploitations plutôt sociétaires
Toutes exploitations : les 3/4 des exploitations sont individuelles, et détiennent 1/2 de la SAU Exploitations laitières : 28% des exploitations sont en GAEC, pour 43% des quotas
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"Je suis producteur parce que…"
Les 2/3 aiment leurs métiers, concrétisation d'un rêve 15% n’ont pas eu le choix du fait des contraintes pédo-climatiques « on partage les contraintes », en sociétés
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Le producteur de lait 40 - 50 ans :
Est dans un groupe technique, mais peu en contrôle laitier, sous forme sociétaire 2,25 personnes travaillent sur l ’exploitation, mais seulement 1,4 pour la traite Il se sent surchargé de travail est sensible aux contraintes économiques La mise aux normes est en partie faite (pour 1/3) Il est découragé : il parle d’arrêter le lait, ou même d’arrêter le métier il ne connaît pas son successeur, ou ne veut pas en parler; mais se sent-il concerné? Les producteurs laitiers de ans sont : peu au contrôle laitier, mais très présents dans les groupes techniques plutôt sous forme sociétaire (61% pour l ’enquête, 44% RA2000) 2,25 personnes en moyenne/ exploit, et seulement 1,4 pour la traite à 80% surchargés de travail marqués par les contraintes économiques pour 32% aux normes dans l'obligation d'être délocalisés pour 23% découragés: 38% disent vouloir arrêter le lait, et 28% arrêter le métier sceptiques: 20% connaissent leur successeur
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le producteur de ans : Est plutôt en exploitation individuelle, la traite est assurée par 2 personnes, il vit mal la contrainte qualité et n ’a pas fait de mise aux normes il est découragé : il pense arrêter le lait, pour une autre production il est surchargé de travail il ne parle pas de sa transmission d ’exploitation, sauf quand il connaît son successeur Les producteurs de ans sont : 40% sous forme sociétaire presque 2 personnes en moyenne responsables de la traite la contrainte qualité est ressenties fortement(36%) peu de mise aux normes (73% non faite) 30% auraient besoin de délocaliser leur exploitation 30% pensent arrêter le lait, dont 20% pensent arrêter pour une autre production 82% déclarent être surchargés de travail 55% ne se prononcent pas sur leur transmission, 36% connaissent leur successeur
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les pères - fils sont en groupe technique et au contrôle laitier
ils sont en GAEC quasiment 3 personnes travaillent sur l ’exploitation, et plus de 2 pour la traite. la mère assure toujours la traite, son fils 4 fois sur 5 la succession semble faite les contraintes économiques et environnement pèsent autant la mise aux normes n’est fait qu’à 1/4, et la délocalisation s’imposera quand ils pensent arrêter le lait, c’est pour faire de la viande Les « pères - fils » sont90% sont : en groupe technique et 56% en contrôle laitier 81% sont en forme sociétaire (62% en GAEC) quasiment 3 personnes travaillent sur l ’exploitation, et plus de 2 pour la traite. la mère l ’assurant toujours, mais la nouvelle génération n ’ est pas impliquée 1 fois/5 40% connaissent leur successeur, 45% ne sont pas concernés et 15% ne se prononcent pas les contraintes économiques et environnement sont ressenties à égalité (40%) 78% ne sont pas aux normes, 43% auront besoin d ’être délocalisés 20% pensent arrêter, avec 12% pour faire de la viande 30% ne se sentent pas surchargés de travail
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Les transformateurs 3 fois plus de salariés de laiterie que de producteurs 3,5 fois plus de transformation que de collecte des produits transformés à haute valeur ajoutée
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Les entreprises de l’Yonne
ELNOR 45,3% P-RENARD 40,5% SENOBLE 7.6 % UNILEP 4.5 % LINCET 2.1 % 20% collecté sur l ’Yonne 3 % collecté sur l ’Yonne 82 % collecté sur l ’Yonne 53 % collecté sur l ’Yonne
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Litrages /entreprise (millions de litres)
Collecte et transformation : 410 millions de lait transformés pour 120 collecté sur l’Yonne Litrages /entreprise (millions de litres)
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Localisation des IAA
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Localisation de la production et AOC ...
Localisation des IAA
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…vers une notion de bassin
Les bassins des laiteries : zone de collecte? De transformation? De logistique? Des groupes? Les bassins de producteurs densité de producteur, et donc de collecte systèmes herbagers ou maïs les bassins des produits de terroir zones AOC, et non AOC
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Les incertitudes de la filière
un prix du lait en baisse Des investissements lourds à faire une réforme de la PAC angoissante
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Le prix du lait Avril 2003 = 26,9€/hl
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Rythme de production
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Les cessations laitières : de plus en plus jeune!
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72% n’ont pas fait la mise aux normes
Ceux qui y sont: sont moins sensibles à la contrainte environnement mais davantage à l’économique …et ceux qui n ’y sont pas: ressentent les contraintes économique et environnement avec la même intensité
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Délocalisation: 32% de concernés
Pour les exploitations à délocaliser, les contraintes ressenties sont davantage: d ’ordre économique et environnement social Pour les autres, la contrainte travail est ressentie plus fortement
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80% pensent que leur charge de travail est au maximum
100% de réponses Mais 15% ont comme contrainte n°1 le travail : charge contrainte? 30% des père-fils et 32% des GAEC sont moins débordés Les raisons évoquées sont les coups de bourre (47%) et les bâtiments non fonctionnels (34%). 1/4 des 50-60ans l ’attribuent au départ de main d ’œuvre (retraite)
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Si le prix du lait baissait, j’envisagerais de...
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29% de cessations laitières éventuelles
Les cessations laitières concerneraient 29% des enquêtés: 38% des 40-50ans, avec 28% changeraient de métier 30% des ans, avec 20% pour une production déjà présente (grandes cultures?) quand cela concerne les Père-fils, ils envisagent principalement la reconversion en viande. Des solutions: baisser les charges: 36% suppression du Contrôle laitier, de l ’IA,…. Les cessations laitières concerneraient: 38% des 40-50ans, soit - 28% changeraient de métier - et 10% se concentreraient sur une autre production 30% des ans, soit - 20% pour une production déjà présente sur l ’exploitation (grandes cultures?) - 10% pour un changement de métier Quand cela concerne les Père-fils, ils envisagent principalement la reconversion en viande.
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Le successeur veut-il continuer le lait?
Seulement 23% ont répondu à cette question 19% lorsque le successeur va continuer 4% dans l ’autre cas Lorsque le successeur est connu, des résultats inquiétants 1/3 des 50-60ans verront leur atelier lait cesser chez les père-fils, la continuité semble assurée
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