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Loches Cité Médiévale
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La cité royale de Loches est construite sur un éperon rocheux. Des indices montrent qu'une petite ville antique a dû s'y trouver avant l'occupation médiévale. L'endroit est stratégique : les rois carolingiens le mettront à profit. Au XIVe siècle, sous Charles V, on construit la tour de guet, dite «tour Agnès Sorel», puis, en style gothique, la partie centrale du logis qui présente un caractère défensif (la guerre de Cent Ans et les luttes entre Armagnacs et Bourguignons secouent alors le royaume). Au XVe, Charles VIII et Louis XII font agrandir le logis en lui adjoignant une partie de style Renaissance. Le logis devient un rendez-vous de chasse, la forêt est toute proche. Les guerres de Religion l'endommagent fortement. Avec les Bourbons, le déclin s'annonce. Sous la Terreur, il devient prison. Sous l'Empire, il abrite une partie de la sous-préfecture, ce qui lui vaut d'être partiellement restauré. Le logis royal de Loches est célèbre grâce à trois femmes : Jeanne d'Arc qui vient y trouver le dauphin, après Orléans, pour le convaincre d'aller à Reims se faire couronner ; Agnès Sorel, la maîtresse de Charles VII, morte à trente ans ; enfin Anne de Bretagne, épouse de Charles VIII, puis de Louis XII, qui séjourna à Loches à plusieurs reprises.
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Agnès Sorel Anne de Bretagne Le donjon.
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Le Logis royal vu depuis le jardin public de Loches
Le Logis royal vu depuis le jardin public de Loches. Moitié de gauche : le château médiéval ; moitié de droite : le château Renaissance ou «Logis-Neuf».
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Vue d'ensemble du Logis royal
Vue d'ensemble du Logis royal. Au premier plan, la partie construite au XIVe siècle. L'escalier a été ajouté au XIXe.
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et le logis Renaissance vus depuis le jardin du promontoire.
La tour Saint-Antoine (à gauche), et le logis Renaissance vus depuis le jardin du promontoire.
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Salle Jeanne d'Arc du Logis «gothique»
Salle Jeanne d'Arc du Logis «gothique». La porte, au centre de la salle, donnait sur un escalier par où est entrée Jeanne d'Arc en mai 1429, quand elle vint trouver le dauphin Charles pour le convaincre d'aller se faire sacrer à Reims. La charpente du plafond n'existait pas. La salle faisait 14 mètres de haut.
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Modillon Renaissance sur une fenêtre à croisée.
Modillon Renaissance sur le corps de logis construit au XVe siècle ou «Logis-Neuf». Modillon Renaissance sur une fenêtre à croisée.
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Fenêtre à croisée avec modillon Renaissance dans le «Logis-Neuf».
Ornementations Renaissance sur une fenêtre à meneau du corps de logis construit au XVe siècle.
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Les éclairages nocturnes sur le château de Loches.
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Vue d'ensemble de la salle qui était utilisée comme antichambre.
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Coffre en bois dans la salle Charles VII.
Armure médiévale. Boiseries sur le coffre vues en gros plan.
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La salle Jeanne d’Arc.
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Salle Jeanne d'Arc. Les murs y sont ornés de nombreuses tapisseries.
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Salle Jeanne d'Arc. La porte (à gauche sur la photo) conduit vers le «Logis-Neuf».
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Salle Jeanne d'Arc, tapisserie «La Bergère» Tapisserie d'Aubusson, milieu du XVIIe siècle, laine et soie. Scène galante.
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Dans la mythologie médiévale, le cerf est une allégorie du Christ.
Armoiries. De 1382 à 1390, Charles VI adopta comme emblème le cerf ailé (ou cerf volant), associé à la devise «Jamais». À la suite d'une vision et de la capture d'un cerf à l'âge de 13 ans, Charles VI fut persuadé qu'il serait une sorte de souverain messianique, un roi des derniers jours qui triompherait du mal et de la mort - comme Jules César, Charlemagne et Alexandre le Grand. Dans la mythologie médiévale, le cerf est une allégorie du Christ. Charles VI pensait être le dernier à bénéficier de ce haut privilège, d'où la devise «Jamais». Source : «Le temps de la Guerre de Cent Ans» de Boris Bove (Éditions Belin)
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Salle Agnès Sorel . Vue d'ensemble de la salle où trônent surtout des panneaux historiques.
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Statuette de sainte Agnès, atelier de Malines, bois polychrome 16e siècle.
«La Vierge à l'Enfant» par Jehan Fouquet (copie). Le peintre aurait donné à la Vierge les traits d'Agnès Sorel.
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École de François Clouet XVIe siècle (copie).
Agnès Sorel. Charles VII a quarante ans quand il rencontre Agnès Sorel en Il tombe sous le charme de la jeune femme qui en a vingt-quatre. Tous deux vont vivre un amour de six ans, interrompu par la mort de la belle Agnès en 1450, victime d'un «flux de ventre» à la naissance de la quatrième fille qu'elle donne au roi. Rappelons que Charles VII eut également quatorze enfants de son épouse Marie d'Anjou. Agnès Sorel, «Dame de Beauté», doit son nom à sa propriété de Beauté-sur-Marne (un cadeau du roi) et, de l'avis des contemporains, à sa réelle beauté. Intelligente et cultivée, elle prend rang de «favorite», c'est-à-dire de première maîtresse officielle du roi. Tous deux résideront souvent à Loches. La belle Agnès donnera le ton de la mode : front épilé haut, poitrine largement découverte, étoffes luxueuses. Les femmes sont lasses de la guerre et de son austérité. (Elle se terminera en fanfare par la victoire écrasante de la France à Castillon contre les Anglais en 1453.) La Renaissance approche. «Agnès Sorel», École de François Clouet XVIe siècle (copie).
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SALLE DU RETABLE («Logis-Neuf»)
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Cheminée de la salle du Retable.
Le «Retable du Liget» de Jean Poyer (1485), élève de l'école de Jehan Fouquet.
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«Le Retable du Liget» : La Vierge en pamoison (détail du panneau central).
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«Le Retable du Liget» : La Déposition (détail du panneau de droite).
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Diptyque de « l'Annonciation» : le visage de la Vierge (XVIe siècle).
(huile sur toile, XVIe siècle).
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Tableau «Louis XI aux pieds de saint François de Paul» par Nicolas Gosse (1787-1878).
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Vue d'ensemble de la salle Charles VIII.
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Le cabinet de travail d'Anne de Bretagne
Le cabinet de travail d'Anne de Bretagne. Sous la Terreur, des prisonniers y ont été enfermés : des noms se trouvent brodés sur les fauteuils. Salle Charles VIII : Cabinet de voyage (Italie, XVIIe siècle). Cabinet à quinze tiroirs et deux portillons en sapin et noyer.
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Livre «Les Grandes Heures d'Anne de Bretagne» orné d'une très belle enluminure.
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«Les Grandes Heures d'Anne de Bretagne», enluminure.
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L'Oratoire d'Anne de Bretagne en gothique flamboyant.
Oratoire Chapiteau représentant un animal recroquevillé.
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Oratoire. Chapiteau à tête d'animal.
Dais sculpté dans la pierre avec brisures d'hermines. Clé de voûte avec écusson aux armes de la Bretagne. Dentelle de pierre de l'Oratoire : grappe de raisin et feuilles de vignes.
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Oratoire Anne de Bretagne. Détail des sculptures sur la partie haute.
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Photos et textes du Patrimoine culturel Français.
Musique de Lully. Photos et textes du Patrimoine culturel Français. Février 2016
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