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L’économie comme règlement de comptes
19/11/2018 Principes d’économie 2 Première Partie : L’économie comme règlement de comptes 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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Objectifs Chapitre 1 retour sur un face-à-face : la TEG contre la TGE Chapitre 2 La taylorisation de l’économie politique 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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Chapitre 2 La taylorisation de l’économie politique
Section 1 Le modèle IS-LM de base Section 2 Le modèle élargi Section 3 Apports et Critiques 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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Chapitre 2 La taylorisation de l’économie politique
Sources : M. Devoluy, Théories macroéconomiques : Fondements et controverses, Masson, Paris. A.Luzi et R. Topol, Initiation à la macroéconomie, Chapitre 4, Hachette Supérieur, Paris M. Barrère, Macroéconomie keynésienne, Dunod, Paris. Cours en ligne 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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La genèse (1) Roy Harrod (1937), James Meade (1937) Oskar Lange (1938) ont essayé d'exprimer les apports principaux de la théorie de Keynes sous forme d’équations 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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La genèse (2) John Hicks, dans Econometrica en 1937 : "Mr Keynes and the Classics: A suggested interpretation » "SI-LL" IS-LM est popularisé par Alvin Hansen (1949, 1953). 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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La genèse (3) Jusqu’à la fin des années 60 existe un large consensus en macroéconomie sur le modèle standard Synthèse de l’aspect novateur de la pensée keynésienne et de la méthodologie néo-classique 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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La genèse (4) Le contenu de l’analyse standard est très large Elle occupe encore aujourd’hui une place dominante parmi l’ensemble des modèles de référence Elle constitue le principal fondement théorique des politiques économiques 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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La genèse (5) Le contexte politico-économique s’est prêté à la formation d’un consensus Il est admis que l’Etat intervienne On maîtrise « l ’économique » grâce aux outils de la synthèse La synthèse prolonge la théorie keynésienne en matière d’inflation 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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Section 1 Le modèle à « prix fixes »
A- Le schéma IS-LM et ses prolongements B- Les politiques économiques en « prix fixes » 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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A- Le schéma IS-LM et ses prolongements
19/11/2018 A- Le schéma IS-LM et ses prolongements 1 § le succès du modèle 2§ la courbe IS 3§ la courbe LM 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ Le succès du modèle (1) Il est élégant immense impact pédagogique Représentation formelle compacte Intégration des secteurs réels et monétaires au moyen d’un système d’équations simultanées Graphique simple aisément interprétable 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ Le succès du modèle (2) Cadre conceptuel aux débats de politique conjoncturelles rivalité entre politiques monétaires et budgétaires Les déplacements des courbes permettent d’analyser les conséquences des politiques économiques en statique comparative 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ Le succès du modèle (3) Il incorpore des modifications substantielles capacités explicatives Introduction du patrimoine : effet richesse Les variations de prix 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ Le succès du modèle (4) Enjeu du modèle : Intégrer de manière formelle et compacte les facteurs réels et monétaires Modèle keynésien : déterminer le niveau de la demande qui mène à l’équilibre ; Modèle néo-classique : approche d’équilibre général avec interdépendance entre tous les marchés 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ Le succès du modèle (5) L’ Intégration des facteurs réels et monétaires deux marchés : les biens et la monnaie. Une variable clé déterminée sur un marché est explicative sur l’autre Y déterminé sur le marché des Biens demande de monnaie r déterminé sur le marché de la monnaie demande de biens 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ Le succès du modèle (6) Chaque variable Y et r est à la fois Variable d’ajustement Variable explicative 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ Le succès du modèle (7) Hypothèse du Bien représentatif Prix (P) donné à court terme P est paramètre, comme chez Keynes Si P fixe valeur nominale valeur réelle 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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2§ La courbe IS (1) Conditions d’équilibre sur le marché des produits L’offre globale Ys est toujours égale au revenu distribué Y : Y Ys on cherche les conditions d’équilibre entre Y et la demande globale : Yd Y = Yd 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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2§ La courbe IS (2) Equation de définition : Yd = C +I +G
Equations causales C = C(Y) avec 0< C/Y <1 I = I(r) avec I/ r < 0 Condition d’équilibre Yd = Ys 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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2§ La courbe IS (3) Ce modèle ne traite pas du comportement d’offre Ys
Pour le prix donné, l’offre répond à la demande Ys Y Nouvelle Equation d’équilibre C(Y) + I(r) + G – Y = 0 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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2§ La courbe IS (4) Résolution Y et r sont inconnues Y est la variable clé puisque l’on recherche içi le revenu d’équilibre Définition La courbe IS associe à chaque valeur de r la valeur de Y qui assure l’équilibre entre la dépense et le revenu 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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2§ La courbe IS (5) Rappel La condition d’équilibre entre dépense et revenu est équivalente à I = S Définition 2 Chaque point de la courbe IS donne un couple de valeur de r et de Y qui permet de maintenir l’équilibre entre l’investissement et l’épargne 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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2§ La courbe IS (6) Pourquoi la pente d’IS est-elle négative ?
Si r alors I donc Y doit pour que S 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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dr/dY = (1-(C/Y)/(I/r)) < 0
2§ La courbe IS (7) Démonstration La différentielle totale montre comment Y et r varient lorsqu’on se déplace sur IS (C/Y) . dY + (I/r) . dr – dY + dG = 0 Si dG = 0, alors : dr/dY = (1-(C/Y)/(I/r)) < 0 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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2§ La courbe IS (8) Cas extrêmes Si I/r 0, IS devient verticale Si C/Y = 1 ou I/r , alors IS devient horizontale 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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2§ La courbe IS (9) Une courbe IS est définie à partir de trois données : Fonction de consommation Fonction d’investissement Dépenses gouvernementales autonomes 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ La courbe LM (1) Une courbe IS est définie à partir de trois données : Fonction de consommation Fonction d’investissement Dépenses gouvernementales autonomes 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ La courbe LM (2) Une courbe LM représente les conditions d’équilibre sur le marché de la monnaie : La demande de monnaie Md dépend positivement de Y et négativement de r Le stock de monnaie offerte Ms est exogène : M0 Soient les équations …………… 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ La courbe LM (3) (7) Md = Md (Y,r)
avec δ Md/δY > 0 et δ Md/δr <0 (8) Ms = M0 (9) Md = Ms L’équation d’équilibre devient : (10) Md (Y,r) - M0 = 0 Ceci est l’équation de la courbe LM 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ La courbe LM (4) La variable d’ajustement est r, alors que Y résulte de l’équilibre entre dépense et revenu. Définition : La courbe LM associe à chaque valeur de Y la valeur de r qui assure l’équilibre sur le marché de la monnaie La courbe LM a une pente positive 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ La courbe LM (5) Démonstration
La différentielle totale montre comment Y et r varient lorsqu’on se déplace sur IS (Md/Y.dY) + (Md/r.dr) – dM0 = 0 Si dM0=0, alors : dr/dY = (Md/Y)/(Md/r) > 0 Pour M0 donné, si r alors Y 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ La courbe LM (6) 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ La courbe LM (7) Cas extrêmes Si Md/r 0, ou Md indépendant de r ; LM est verticale Si Md/r , la demande de monnaie est infiniment sensible et LM est horizontale : c’est la trappe à liquidités 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ La courbe LM (8) Motifs du déplacement de la courbe Modification de la fonction de préférence pour la liquidité Md Variation exogène de Ms Ainsi, un du stock de monnaie en circulation déplace LM vers la droite En effet, si dM0 > 0 et dY = 0, alors dr < 0 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ La courbe LM (9) dM0 > 0 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ La courbe LM (10) dM0 < 0 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ La courbe LM (11) Marché de la monnaie Il ne se compose que de deux actifs : la monnaie et les Bons du Trésor, qui sont parfaitement substituables : relation entre r et Md L’équilibre global C’est un équilibre simultané sur les marchés des biens et de la monnaie. Cet équilibre est unique Le revenu d’équilibre change lorsque les courbes se déplacent politique économique 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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Conclusion 1 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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Conclusion 2 Quadrant I: excès d’offre de biens et de demande de monnaie Quadrant II: excès de demande de biens, et de demande de monnaie Quadrant III: excès de demande de biens et d’offre de monnaie Quadrant IV: excès d’offre de biens et d’offre de monnaie 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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B- Les politiques économiques en « prix fixes »
19/11/2018 B- Les politiques économiques en « prix fixes » dG > 0 déplacement de IS vers la droite dM0 > 0 déplacement de LM vers la droite Comment choisir ? 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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B- Les politiques économiques en « prix fixes »
19/11/2018 B- Les politiques économiques en « prix fixes » 1 § la politique budgétaire 2§ la politique monétaire 3§ la politique mixte 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ La politique budgétaire (1)
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1§ La politique budgétaire (2)
Hypothèse : Equilibre budgétaire initial Comment financer la dépense supplémentaire dG ? Prélèvements d’impôts Emprunts par émission de Bons Émission monétaire 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ La politique budgétaire (3)
Equation d’identité du budget Déficit budgétaire = dM0 + Ventes de Bons 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ La politique budgétaire (4)
19/11/2018 1§ La politique budgétaire (4) Accroissement d’impôt Si l’assiette de l’impôt est le revenu T = T(Y) Il faut : dY > 0 dT = dG 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ La politique budgétaire (5)
dG = dT r2 Y² 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ La politique budgétaire (6)
19/11/2018 1§ La politique budgétaire (6) b) Accroissement des emprunts La monnaie reçue par l’Etat, lors de la vente des bons du Trésor est mise en circulation ex ante lors des dépenses gouvernementales dG > 0 dM0 = 0 Seule IS se déplace…… 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ La politique budgétaire (7)
dM0 =0 r2 Y² Y3 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ La politique budgétaire (8)
19/11/2018 1§ La politique budgétaire (8) c) Financement par création monétaire Les deux courbes sont affectées, puisque LM se déplace vers la droite dG > 0 et dM0 > 0 Il ne s’agit plus, à proprement parler d’une politique budgétaire 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ La politique budgétaire (9)
Modalité de financement efficace … Compte tenu des hypothèses Le financement par emprunt semble plus efficace que le financement par impôt. Pourquoi ? En effet, dT > 0 la CF des ménages (revenu disponible) alors que dE ne change pas les comportements (structure de l’épargne) 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ La politique budgétaire (10)
Les effets d’éviction Politique de relance budgétaire à stock de monnaie constant dM0 = 0 dr > 0 Y monnaie de transaction Il faudrait demande de spéculation r D’où effet d’éviction partiel de I 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ La politique budgétaire (11)
LM horizontale 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ La politique budgétaire (12)
La trappe à liquidité Lorsque i est suffisamment bas pour que Md soit infiniment élastique, alors la politique de relance budgétaire à stock de monnaie constant dM0 = 0 dr > 0 Y monnaie de transaction demande de spéculation r D’où effet d’éviction partiel de I 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ La politique budgétaire (13)
L’élimination de l’effet d’éviction L’efficacité de la politique budgétaire exige un faible effet d’éviction LM tend vers l’horizontale soit une très grande élasticité (sensibilité) de Md à i. 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ La politique budgétaire (14)
Dans le cas contraire … Si Md est inélastique à i LM tend vers la verticale L’effet d’éviction est total : dG remplace dI avec dr >0 Conception néo-classique de l’économie .. 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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2§ La politique monétaire (1)
Que se passe-t-il en cas d’accroissement exogène du stock de monnaie dM0 > 0 ? 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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2§ La politique monétaire (2)
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2§ La politique monétaire (3)
Dans un modèle sans institutions financières privées, avec une masse monétaire (M0, composée de monnaie haute puissance, DEUX modalités de création monétaire pour la politique monétaire : Emission de monnaie en contrepartie du déficit budgétaire créances nouvelles Emprunts d’Etat, c.a.d. achats de bons du Trésor créances inchangées 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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2§ La politique monétaire (4)
Dans ce jeu d’hypothèses, la politique monétaire est inefficace dans DEUX cas : Trappe à liquidités dM0 > 0 laisse LM inchangée (horizontale) dI\dr = 0 IS verticale 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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Trappe à liquidités dM0 > 0 laisse LM inchangée (horizontale)
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dI\dr = 0 IS verticale IS LM2 r ’ 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ Les politiques simultanées (1)
Il y a déplacement simultané des deux courbes dG >0 et dM0 > 0 Financement du déficit budgétaire par création de monnaie r1 Y 1 Y 2 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ Les politiques simultanées (2)
IS3 permet également d’atteindre Y2 … mais avec dr >0 r2 r1 IS 3 Y 1 Y 2 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ Les politiques simultanées (3)
LM3 permet également d’atteindre Y2 … mais avec dr < 0++ r2 LM 3 r1 r3 Y 1 Y 2 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ Les politiques simultanées (4)
r2 1 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ Les politiques simultanées (5)
Pourquoi combiner les deux types de politiques économiques ? Les mesures sont moins amples ; La création monétaire compense l’effet d’éviction provoqué par dr > 0 du fait de la politique budgétaire (dG>0) 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ Les politiques simultanées (6)
La règle de Jan Tinbergen ( ) Une politique économique est efficace lorsque elle a autant d’instruments que d’objectifs Politique budgétaire pour Y Politique monétaire pour r 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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Section 2 Le modèle élargi
Sous/Section 1 L’introduction des effets-richesse Sous/Section 2 L’introduction des prix 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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A- L’introduction de l’effet-richesse
1§ Présentation du modèle 2§ Le cas du financement monétaire du déficit 3§ le cas du financement par emprunt du déficit 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ Présentation du modèle (1)
Le modèle de base pose deux problèmes : 1- le réalisme des cas limites 2-les conséquences à moyen terme de l’endettement de l’Etat 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ Présentation du modèle (2)
L’introduction de la richesse (W) : 1-introduit une nouvelle variable explicative, susceptible de faire se déplacer les courbes 2- l’endettement de l’Etat dW des agents privés 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ Présentation du modèle (3)
Dans ce jeu d’hypothèses la richesse (W) est composée d’actifs réels et d’actifs financiers ou actifs externes : Définition : Les actifs externes sont les créances monétaires et financières nettes détenues par les agents privés sur le reste du monde et sur l’Etat (source : Devoluy, Théories macroéconomiques : Fondements et controverses) 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ Présentation du modèle (4)
Dans ce jeu d’hypothèses les actifs internes n’appartiennent pas à la richesse nette. c.à.d. les créances des agents privés entre eux. Dans une économie fermée, seules les créances sur l’Etat sont retenues comme actifs externes. 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ Présentation du modèle (5)
Dans ce ce modèle deux types de créances sur l’Etat : 1- La monnaie haute puissance, émise par la banque centrale : M 2- Les Bons émis par le Trésor Public : B La richesse nette est alors : A = M + B (1) 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ Présentation du modèle (6)
Hypothèses simplificatrices : 1- L’équivalence ricardienne est abandonnée 2- La valorisation des actifs est négligée 3- Les intérêts versés par l’Etat sur la dette publique ne sont pas pris en compte 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ Présentation du modèle (7)
19/11/2018 1§ Présentation du modèle (7) Hypothèses de comportement : 1- Md = f(W) avec dMd/dW > 0 2- Yd = g(W) avec dCF/dW > 0 L’augmentation de la richesse entraîne un déplacement des deux fonctions de demande dans le cadrant (Y,r) 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ Présentation du modèle (8)
Equation du budget (cf slide 45) devient: G = T + dM + dB (2) Avec G, les dépenses gouvernementales, T, les recettes fiscales, dM, la création monétaire, dB, l’émission de bons. Ou encore (cf slide 75) : G = T + dA (3) 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ Présentation du modèle (9)
Ou encore (cf slide 75) : G = T + dA (3) L’équation (3) montre que : Si G T alors dA > 0 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ Présentation du modèle (10)
Hypothèses sur la richesse G = T + dA (3) L’équation (3) montre que : Si G T alors dA > 0 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ Présentation du modèle (11)
Effets de dA > 0 1- Yd soit un déplacement à droite d’IS 2- Md soit un déplacement à gauche de LM Encore l’effet d’éviction Md r I 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ Présentation du modèle (12)
Quelles conséquences sur les lectures IS-LM de la politique économique ? 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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2§ Financement monétaire du déficit (1)
La courbe IS se déplace à droite car : Dépense supplémentaire dG > 0 Effet richesse car dG = dMo = dA avec dMo > 0 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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2§ Financement monétaire du déficit (2)
La courbe LM subit deux tendances : Vers la droite puisque dMo > 0 Vers la gauche : effet richesse dMd > 0 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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2§ Financement monétaire du déficit (3)
Y 1 Y 2 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ Financement par emprunt du déficit (1)
L’émission des bons : IS se déplace à droite car : dG > 0 et dA > 0 LM se déplace à gauche car : dA > 0 et dMo = 0 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ Financement par emprunt du déficit (2)
LM2 IS2 Y 2 Y 1 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ Financement par emprunt du déficit (3)
Equilibre instable car : si Y2 < Y1 T et déficit budgétaire nouvel emprunt, Y baisse encore …etc . L’instabilité dépend de l’effet richesse sur Md 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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Conclusion Si le Def Bud est financé par dM0 ET dB : Nouvelle situation (équilibre) moins déterminée Risques d’équilibre instable si financement par emprunt Probabilité d’équilibre stable si financement monétaire Mais les prix ?? 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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B- L’introduction des prix
Afin d’étudier l’impact des politiques conjoncturelles sur les prix (P) et d’incorporer l’inflation dans l’analyse : Abandonner l’hypothèse de P paramètre Cela suppose d’introduire P dans le modèle 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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B- L’introduction des prix
Ce nouveau jeu d’hypothèses va définitivement dénaturer la théorie keynésienne, en ramenant le modèle IS-LM à un modèle d’équilibre à l’ajustement par les prix : P et w 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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B- L’introduction des prix
1§ Les courbes d’offre et de demande globale 2§ L’impact sur les prix des politiques conjoncturelles 3§ Inflation par la demande \ inflation par les coûts 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ Les courbes d’offre et de demande globale
Plusieurs Hypothèses : Le niveau général des prix (P) est donné sur le marché des biens où se recoupent l’offre et la demande globales 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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a) La courbe de de demande globale (1)
Dans le modèle à prix fixes les courbes IS et LM sont construites en termes réels : P = 1 (cf slide 18) La seule variable en terme nominal était : (8) Ms = M0 (cf slide 30) 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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a) La courbe de de demande globale (2)
Pour établir la coube de demande globale (aggregate demand ou AD) : Nous reprenons l’ensemble des équations antérieures (slides 19 à 38), supposées être en termes réels SAUF la relation (8) qui devient : (8’) Ms = M0/P Où Ms est l’offre de monnaie en termes réels. 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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a) La courbe de de demande globale (3)
L’équation d’équilibre et équation de LM antérieure était (slide 30) : (10) Md (Y,r) - M0 = 0 Elle devient : (10’) Md (Y,r) – (M0/P) = 0 La variable supplémentaire est P pour toute valeur de P, une courbe LM dans le cadrant (Y,r) 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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a) La courbe de de demande globale (4)
La variable supplémentaire est P pour toute valeur de P, une courbe LM dans le cadrant (Y,r) Les différentes valeurs de P change l’offre de monnaie en termes réels 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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a) La courbe de de demande globale (5)
A chaque valeur de P est associée une courbe LM correspondante P, Source : Devoluy, op cit p.84 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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a) La courbe de de demande globale (6)
Si d(M0/P) > 0 alors LM se déplace vers la droite, parallèlement à elle-même soit par M0 Soit par P 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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a) La courbe de de demande globale (7)
Le graphique associe à tout niveau de P, le revenu Y ou quantité demandée, qui lui correspond : Si P alors Y 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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b) La courbe d’offre globale(1)
C’est la courbe de la synthèse entre Keynes et les classiques Il faut abandonner le principe d’ajustement automatique de la production à la demande globale du modèle simple Elle associe à chaque P une quantité offerte par les producteurs. Dans la théorie néo-classique … 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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b) La courbe d’offre globale(2)
Dans la théorie néo-classique … L’offre-production est indépendante du prix Elle est donnée par l’hypothèse de plein-emploi, obtenue sur le marché du travail par la flexibilité des salaires réels (w) 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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b) La courbe d’offre globale(3)
Les hypothèses de la Synthèse H1 : Le salaire nominal est rigide à la baisse Seul P fait baisser wr= w/P H2 : règle du côté court du marché sur le marché du travail Pour wr donné, N = min(Nd, Ns) 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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Les hypothèses de la Synthèse
H1 : Le salaire nominal est rigide à la baisse Seul P fait baisser wr= w/P H2 : règle du côté court du marché sur le marché du travail Pour wr donné, N = min(Nd, Ns) H3 : Si le plein emploi (N*) est atteint, on y demeure L’ajustement du côté court ne vaut que pour les wr > w* 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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Les hypothèses de la Synthèse
D’où les deux conditions : N = min(Nd, Ns), si wr > w* N = N* , si wr w* Asymétrie d’information : Les entreprises évaluent wr Les salariés évaluent w 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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b) La courbe d’offre globale (5)
Si w donné (w0) P* détermine w* Si P < P* Nd fixe le niveau d’emploi (w>w*) Si P > P* N* stable Source : Devoluy, op cit p.84 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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b) La courbe d’offre globale (6)
Pour W0 , à chaque P correspond un w Chaque N donne une production-revenu Y Donc à chaque P correspond une offre globale Source : Devoluy, op cit p.84 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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b) La courbe d’offre globale (6)
Donc à chaque P correspond une offre globale Avec ce modèle, nous avons des propositions d’analyse de l’effet des politiques conjoncturelles sur les prix AD Source : Devoluy, op cit p.84 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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2§ L’impact sur les prix des politiques conjoncturelles
1§ Les courbes d’offre et de demande globale 3§ Inflation par la demande \ inflation par les coûts 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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a) Une politique de relance
Dans ce schéma, contrairement à la position de Keynes, tout plan de relance engendre P Barrière inflationniste AD2 AD1 Source : Devoluy, op cit p.84 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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b) Une politique d’offre (1)
Dans ce schéma, la politique de relance déflationniste dépend de l’aptitude d’imposer une baisse du salaire nominal sur le « marché du travail » La meilleure politique serait celle de la flexibilité parfaite du salaire nominal nominalw0 en w1 Pour chaque prix, le salaire réel est plus faible Donc N et Y de concert 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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b) Une politique d’offre (2)
Dans ce schéma, une baisse du salaire nominal nous fait passer de w0 en w1 Pour chaque prix, le salaire réel est plus faible Donc N et Y de concert Rotation de l’offre AD Y1 Y2 Source : Devoluy, op cit p.84 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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Flexibilité à la baisse … mais pas à la hausse
Source : Les Echos, 7 novembre 2001 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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b) Une politique d’offre (4)
Dans ce schéma, la meilleure politique Flexibilité des prix Flexibilité du salaire nominal Cette version d’IS-LM est la transposition complète du modèle d’équilibre partiel à la grille d’analyse keynésienne, désormais dénaturée … 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ Inflation par la demande \ inflation par les coûts
Les mobiles de déplacements d’AD et AS nous donnent-ils une théorie de l’inflation : L’inflation est un phénomène monétaire, par définition Les causes de l’inflation résident-elles dans la monnaie ? 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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a) Inflation par la demande
Le nouveau cadre d’analyse nous donne : Inflation si G Inflation si Mo B A AD Y1 Y2 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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b) Inflation par les coûts
Dans ce schéma, une baisse du salaire nominal nous fait passer de w0 en w1 Pour chaque prix, le salaire réel est plus faible Donc N et Y de concert Rotation de l’offre AD Y1 Y2 Source : Devoluy, op cit p.84 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
L’inflation Le modèle IS-LM des années 60 et ultérieures : Associe la politique économique (monétaire et budgétaire) à l’inflation Modifie la hiérarchie des objectifs en amenant l’inflation au cœur des objectifs Les recommandations de l’OCDE réclameront et réclament encore : « un volant de chômage susceptible d’éviter l’inflation » 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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Croyance(s) … 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
Source : Le Figaro, novembre 2001 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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Section 3 IS-LM : le système classique formulé en termes keynésiens
1§ L’inspiration walrasienne d’IS-LM 2§ Les apports du modèle 3§ Observations critiques 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ L’inspiration walrasienne d’IS-LM
Le travail de John Hicks, en 1935 : Wages and Interest : The dynamic Problem Décrivait le rôle essentiel joué par ir John Hicks réagit à la TGE de Keynes, au regard du statut attribué à i 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ L’inspiration walrasienne d’IS-LM (2)
John Hicks définit son modèle : : En utilisant la méthode walrasienne des équations d’équilibre Il monétise les échanges réels en introduisant le marché de la monnaie neutre 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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1§ L’inspiration walrasienne d’IS-LM (3)
John Hicks estime indifférent de déterminer le taux d’intérêt : Sur le marché des prêts classiques Sur le marché de la monnaie Keynes « question de convenance » Or ……. 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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2§ Les ambiguïtés de la formulation d’un modèle néo-classique en termes keynésiens « La détermination du taux d’intérêt est un problème spécifiquement monétaire » (John Hicks) Mais dépend de la conception de la monnaie … 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
2§ Les ambiguïtés de la formulation d’un modèle néo-classique en termes keynésiens Les fonds prêtables = épargne + accroissements nets de fonds c.à.d. création de monnaie et déthésaurisation …….. Cela diffère de la quantité de monnaie disponible de Keynes 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ Les apports effectifs du modèle de John Hicks
Le modèle IS-LM dans son jeu d’hypothèses permet de : De comparer l’efficacité de politiques monétaire ou budgétaire De distinguer les modalités de financement des déficits 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ Les apports effectifs du modèle de John Hicks (2)
Le modèle IS-LM raisonne en équilibre général mais prend en compte : L’effet richesse toute politique économique a un effet Les prix modèle AD/AS 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ Les apports effectifs du modèle de John Hicks (3)
Le modèle IS-LM a bénéficié de l’introduction de conceptions micro-économiques : La fonction de consommation de Milton Friedman la fonction de demande de monnaie de James Tobin ratio q Mais ………. 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ Les apports effectifs du modèle de John Hicks (4)
Q Ratio (Tobin's Q ratio) The market value of a firm's assets divided by their replacement value. This ratio is named after Nobel Economics Laureate James Tobin of Yale University. He hypothesized that the combined market value of all the companies on the stock market should be about equal to their replacement costs. Voir aussi 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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3§ Les apports effectifs du modèle de John Hicks (5)
Mais ce modèle donne une lecture de la TGE This ratio is named after Nobel Economics Laureate James Tobin of Yale University. He hypothesized that the combined market value of all the companies on the stock market should be about equal to their replacement costs. Voir aussi 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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Conclusion : la transformation de la vision de Keynes
Le modèle IS-LM constitue une lecture de Keynes décalée : Keynes veut démontrer que, dans une économie concrète où règne l’incertitude, le sous-emploi devient la norme Avec IS-LM et ses prolongements la théorie keynésienne devient un cas particulier du modèle néo-classique 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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Conclusion : la transformation de la vision de Keynes (2)
Dans IS-LM, le plein emploi demeure la norme sauf si : les prix sont fixes les prix sont flexibles, mais les salaires supposés rigides à la baisse 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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Conclusion : la transformation de la vision de Keynes (3)
Keynes avait voulu ramener la TEG à un cas particulier de la TGE IS-LM réduit la TGE à un cas particulier du modèle de la TEG 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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Conclusion : la transformation de la vision de Keynes (4)
Hicks considère que les d M0 agissent directement sur le revenu (équation de Cambridge) M0 = k Y Pour Keynes, elles agissent directement sur i, puis indirectement sur Y et N 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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Conclusion : la transformation de la vision de Keynes (5)
La Loi de Say sous-tend la conception selon laquelle la totalité de la production est vendue IS-LM décrit une économie réelle d’échange pas une économie monétaire de production Hicks « présente le système classique en termes keynésiens » mais le modèle devient rapidement LE modèle keynésien 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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Conclusion : la transformation de la vision de Keynes (6)
Plusieurs transformations l’ont amendé : Distinction entre monnaie et fonds prêtables Distinction entre monnaie neutre et monnaie liquidité Absence d’impact direct de la monnaie sur le revenu 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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Conclusion : la transformation de la vision de Keynes (7)
Mais …. Ce modèle reste un modèle d’équilibre par les marchés …….. 19/11/2018 AES 2 - © Jean-Louis Perrault 2001
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