Visite Décennale 30 ans – 1300 Mw

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1 Visite Décennale 30 ans – 1300 Mw
ErDF : Le grand carénage ou VD3 – 1300 Visite Décennale 30 ans – 1300 Mw

2 L’arrêt pour visite décennale (VD) est un arrêt long faisant l'objet d'un programme important de vérifications et de maintenance. Les VD sont cadencées par les épreuves hydrauliques réglementaires du circuit primaire principal.

3 L’arrêt pour visite décennale (VD) est un arrêt long faisant l'objet d'un programme important de vérifications et de maintenance. Les VD sont cadencées par les épreuves hydrauliques réglementaires du circuit primaire principal.

4 C’est aussi lors de cet arrêt qu’est réalisé l’essai périodique décennal de vérification du critère de fuite enceinte fixé par le décret d’autorisation de création.

5 C’est aussi lors de cet arrêt qu’est réalisé l’essai périodique décennal de vérification du critère de fuite enceinte fixé par le décret d’autorisation de création.

6 Ce programme comprend notamment des remplacement de gros composants comme les générateurs de vapeur et le système de contrôle-commande.

7 Ce programme comprend notamment des remplacement de gros composants comme les générateurs de vapeur et le système de contrôle-commande.

8 Lors des visites décennales, trois examens réglementaires majeurs sont menés sur les principaux éléments garantissant la sûreté des installations : - la cuve du réacteur, - le circuit primaire, - l’enceinte de confinement du bâtiment réacteur.

9 Lors des visites décennales, trois examens réglementaires majeurs sont menés sur les principaux éléments garantissant la sûreté des installations : - la cuve du réacteur, - le circuit primaire, - l’enceinte de confinement du bâtiment réacteur.

10 Lors des visites décennales, trois examens réglementaires majeurs sont menés sur les principaux éléments garantissant la sûreté des installations : - la cuve du réacteur, - le circuit primaire, - l’enceinte de confinement du bâtiment réacteur.

11 Lors des visites décennales, trois examens réglementaires majeurs sont menés sur les principaux éléments garantissant la sûreté des installations : - la cuve du réacteur, - le circuit primaire, - l’enceinte de confinement du bâtiment réacteur.

12 Au terme des opérations de maintenance et de contrôle, l’ASN décide si la centrale peut, ou non, être exploitée dix années supplémentaires, jusqu’à la prochaine visite décennale. La troisième visite décennale - ou VD3 - est particulièrement importante car elle doit mettre en œuvre le programme de modifications nécessaires à l’exploitation des réacteurs en toute sûreté au moins jusqu’à 40 ans (durée initialement envisagée).

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15 1300 P4 1300 P’4

16 Jean-Luc Fossard Membre du collectif Stop-EPR,ni à Penly ni ailleurs.

17 Grand carénage : VD Prolongation des centrales : une histoire aussi ancienne que l’EPR

18 Grand carénage : VD Prolongation des centrales : une histoire aussi ancienne que l’EPR Qu’en est-il du pouvoir décisionnel de l’ASN ?

19 Grand carénage : VD Prolongation des centrales : une histoire aussi ancienne que l’EPR Qu’en est-il du pouvoir décisionnel de l’ASN ? Quels moyens ont les populations de s’opposer à la prolongation des centrales ?

20 Grand carénage : VD Prolongation des centrales : une histoire aussi ancienne que l’EPR Qu’en est-il du pouvoir décisionnel de l’ASN ? Quels moyens ont les populations de s’opposer à la prolongation des centrales ? Où en est-on à Paluel ?

21 (Stop EPR Ni à Penly Ni Ailleurs)
Prolongation des centrales et opposition au rafistolage Jean-Luc Fossard (Stop EPR Ni à Penly Ni Ailleurs)

22 Avant propos : Le collectif Stop EPR ni à Penly ni ailleurs est membre de la CLIN Les autorisation de construction de réacteurs ne fixent pas de limite de vie des installations nucléaires (DAC).En théorie la cuve a été conçue pour 30 ans avec une durée d'exploitation de 40 ans (en comptant les arrêts de tranches). Très peu de retour d'expérience sur les durées de vie des réacteurs et des centrales à 40, 50, 60 ans. On estime qu'à partir d'une vingtaine d'années de fonctionnement, le danger posé par le vieillissement du réacteur augmente chaque année de manière significative (Courbe de Meyer 1998)

23 Prolongation des centrales : une histoire aussi ancienne que l’EPR
Fin des années 90 : marché sur la maintenance des vieux réacteurs US aux Forges de Bourgogne. Echec de 1er lancement de l'EPR Début des années 2000 : suite de rapports sur la prolongation des centrales _ Rapport Birreaux-Bataille de l'OPCST (2003) « en tout état de cause la prolongation de durée de vie et la préparation d'une solution de remplacement sont deux stratégies complémentaires de manière à disposer d'une garantie par rapport aux aléas techniques, réglementaires et économiques » EDF allonge la durée d'amortissement de ses réacteurs de 900 MW de 30 à 40 ans. Le CA d'EDF décide de construire l'EPR l'ASN donne son accord de principe pour qu'EDF exploite les réacteurs de 900 MW jusqu'à 40 ans. ASN accorde la prolongation du Tricastin I (1er des réacteurs de 900 MW) jusqu'à 40 ans au terme du réexamen de sûreté débuté en 2003. EDF prolonge ses réacteurs de 900 MW au plan comptable de 40 à 50 ans (Hors Fessenheim). Comme pour l'EPR, EDF pratique la politique du fait accompli et fait pression sur l'ASN pour lui faire supporter la responsabilité de l'équilibre économique du parc nucléaire.

24 2) Qu'en est-il du pouvoir décisionnel de l'ASN ?
Dans les commissions parlementaires, le directeur de l'ASN est jugé en premier, pour sa qualité de serviteur de l’État, ensuite vient sa qualité d'attachement à l'intérêt général. Selon l'ASN « la décision de prolongation est une décision économique, technique et socio-politique » Le processus de décision administratif (et purement technique) de l'ASN dans l'allongement de la durée : _ s'effectue avec la Visite décennale _ le processus (saisine, réexamen, accord de principe, position réacteur par réacteur) Quel examen socio-politique l'ASN fait de la prolongation ? Aucune analyse de ce type transparaît dans les décisions de l'ASN. Manque de transparence, d'indépendance ?

25 3) Quels moyens les populations ont de s'opposer à la prolongation des centrales ?
Le cas Fessenheim en 2009 contre l'allongement à 40 ans _ Deux plaintes juridiques rejetées _ Appel de 184 élus locaux ignoré des élus nationaux Le recours à l'expertise indépendante à travers les CLI (VD2 Fessenheim, VD2 Blayais1). Mzid difficulté de trouver des experts indépendants. L'aléa de l'accident ou de la catastrophe (Fukushima 2011) où la force de l'opinion crainte _ Mesures ASN post-Fukushima (Noyau dur) obligeant EDF à renforcer la sûreté de ces centrales en plus du programme de « grand carénage ». Le débat national sur l'énergie _ 2003 Echec avec le retrait de la société civile. La conclusion du rapport conduit à dire qu' « il n y a pas d'urgence à construire l'EPR » _ 2013 le débat national de l'énergie =>montre une population peu participative et intéressée. Défiance ou bien l'énergie n'apparaît comme une question politique ? => la loi TECV 2015 et PPE Résultats : - Pas de fermeture de centrales nucléaire avant 2019 alors qu'une baisse de 10 à 65 TWH est prévue en production. La classe politique refuse de donner un cap clair - Renforce le pouvoir de l'ASN et des CLI

26 Conclusion : aujourd'hui nous entrons dans une période où
La prolongation des centrales à 40 ans est actée. Même si elle se fait au cas par cas. Car la loi TECV ne prévoit aucune fermeture de centrale avant 2019 L'ASN avertit que la prolongation à + 40 ans n'est pas acquise. (sa décision sera-t-elle générique ou au cas par cas ?) La loi TECV prévoit un arrêt définitif au-delà de 2 ans d'arrêt. Sauf si le ministre de l'énergie le porte à 5 ans… LE REACTEUR DE PALUEL 2 (Seine Maritime) RISQUE D'ETRE ARRETER PLUS DE 2 ANS SUITE AU RAFISTOLAGE ET LA CHUTE D'UN GENERATEUR DE VAPEUR