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A. A Gwoda La Philosophie Morale Britannique Introduction Présupposés Historiques Elucidation Conceptuelle Principales doctrines morales Théories Éthiques.

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1 A. A Gwoda La Philosophie Morale Britannique Introduction Présupposés Historiques Elucidation Conceptuelle Principales doctrines morales Théories Éthiques Modernes – PHI 2405

2 La perspective historique La perspective historique Les philosophes moraux britanniques Les philosophes moraux britanniques Les principales doctrines Les principales doctrines Résumé du parcours intellectuel des principaux auteurs Résumé du parcours intellectuel des principaux auteurs Les ouvrages les plus utilisés Les ouvrages les plus utilisés

3 La perspective historique 16ème. Siècle 16ème. Siècle 17ème. Siècle 17ème. Siècle 18ème. Siècle 18ème. Siècle 19ème Siècle 19ème Siècle

4 16ème Siècle Guerres de Religion Guerres de Religion Reforme Protestante (Martin Luther – 1483-1546 et Jean Calvin – 1509-1564)‏ Reforme Protestante (Martin Luther – 1483-1546 et Jean Calvin – 1509-1564)‏ Grandes découvertes Grandes découvertes La Renaissance prépara la naissance des Temps Modernes. L'invention de l’imprimerie et les grandes découvertes marquent les débuts de la nouvelle époque. La Renaissance, née en Italie, gagne l'ensemble des pays d'Europe et dure près d'un siècle La Renaissance prépara la naissance des Temps Modernes. L'invention de l’imprimerie et les grandes découvertes marquent les débuts de la nouvelle époque. La Renaissance, née en Italie, gagne l'ensemble des pays d'Europe et dure près d'un siècle Début des sciences modernes (Galilée, Kepler..)‏ Début des sciences modernes (Galilée, Kepler..)‏

5 17ème. siècle La naissance des États-nations La naissance des États-nations La signature du traité de Westphalie, en 1648, marque le début d'une nouvelle ère, en mettant fin au Saint Empire romain germanique. Le XVIIe. Siècle est marqué par des guerres entre les États européens, puis par la rivalité franco- anglaise pour la domination du monde. Ainsi, la structure des États-nations devient la plus courante et le théâtre de la guerre s'élargit, tandis que s'affirme la domination européenne sur le reste du monde. La signature du traité de Westphalie, en 1648, marque le début d'une nouvelle ère, en mettant fin au Saint Empire romain germanique. Le XVIIe. Siècle est marqué par des guerres entre les États européens, puis par la rivalité franco- anglaise pour la domination du monde. Ainsi, la structure des États-nations devient la plus courante et le théâtre de la guerre s'élargit, tandis que s'affirme la domination européenne sur le reste du monde.

6 18ème siècle Le despotisme éclairé (la monarchie absolue a atteint ses limites )‏ Le despotisme éclairé (la monarchie absolue a atteint ses limites )‏ Indépendance des Etats-Unis (1776)‏ Indépendance des Etats-Unis (1776)‏ Révolution française (1789) et la fin de l'Ancien Régime Révolution française (1789) et la fin de l'Ancien Régime Le début de la domination de l'empire colonial britannique Le début de la domination de l'empire colonial britannique La fin de l‘époque moderne La fin de l‘époque moderne

7 19ème siècle Guerres napoléoniennes Guerres napoléoniennes La Guerre de Sécession aux Etats-Unis. La Guerre de Sécession aux Etats-Unis. Révolution industrielle Révolution industrielle L’essor du capitalisme L’essor du capitalisme Triomphe de la bourgeoisie Triomphe de la bourgeoisie L'effondrement des vieux empires espagnol, portugais, hollandais, austro-hongrois et ottoman. L'effondrement des vieux empires espagnol, portugais, hollandais, austro-hongrois et ottoman. Colonisation de l'Afrique et de l'Asie. L’Europe exporte à travers le monde ses valeurs et sa civilisation Colonisation de l'Afrique et de l'Asie. L’Europe exporte à travers le monde ses valeurs et sa civilisation L'émergence de consciences nationales et de sentiments patriotiques très puissants L'émergence de consciences nationales et de sentiments patriotiques très puissants Le surgissement des idéologies (positivisme, marxisme)‏ Le surgissement des idéologies (positivisme, marxisme)‏

8 Les philosophes moraux britanniques Thomas Hobbes (1588-1679) * Thomas Hobbes (1588-1679) * Ralph Cudworth (1617-1680)‏ Ralph Cudworth (1617-1680)‏ Anthony Ashley Cooper – dit Shaftesbury (1671-1713)* Anthony Ashley Cooper – dit Shaftesbury (1671-1713)* John Balguy (1686-1748)‏ John Balguy (1686-1748)‏ Bernard de Mandeville (1670-1733)* Bernard de Mandeville (1670-1733)* Joseph Butler (1692-1752)‏ Joseph Butler (1692-1752)‏ Francis Hutcheson (1694-1746)* Francis Hutcheson (1694-1746)*

9 Thomas Reid (1710-1796)‏ Thomas Reid (1710-1796)‏ David Hume (1711-1776)* David Hume (1711-1776)* Adam Smith (1723 – 1790)* Adam Smith (1723 – 1790)* Richard Price (1723 – 1791)‏ Richard Price (1723 – 1791)‏ Jeremy Bentham (1748-1832)* Jeremy Bentham (1748-1832)* John Stuart Mill (1806-1873)* John Stuart Mill (1806-1873)* Henry Sidgwick (1838-1900)‏ Henry Sidgwick (1838-1900)‏ George Moore (1873-1958)* George Moore (1873-1958)*

10 Les principales doctrines Le contractualisme (Thomas Hobbes)‏ Le contractualisme (Thomas Hobbes)‏ L’utilitarisme (Jeremy Bentham, Stuart Mill)‏ L’utilitarisme (Jeremy Bentham, Stuart Mill)‏ L’intuitionnisme (Ralph Cudworth, John Balguy, Joseph Butler, Thomas Reid, Richard Price, Henry Sidgwick)‏ L’intuitionnisme (Ralph Cudworth, John Balguy, Joseph Butler, Thomas Reid, Richard Price, Henry Sidgwick)‏ L‘émotivisme-sentimentalisme’ moral (Shaftesbury, Francis Hutcheson)‏ L‘émotivisme-sentimentalisme’ moral (Shaftesbury, Francis Hutcheson)‏ L’empirisme moral (David Hume)‏ L’empirisme moral (David Hume)‏ Le réalisme moral (George Moore)‏ Le réalisme moral (George Moore)‏

11 Résumé du parcours intellectuel des principaux auteurs Thomas Hobbes (1588-1679)‏ Fondateur da la philosophie morale et politique britannique Fondateur da la philosophie morale et politique britannique Son ouvrage le plus connu: Léviathan (1651)‏ Son ouvrage le plus connu: Léviathan (1651)‏ Une des idées centrales: l’homme dans l’état de nature vive dans une guerre de chacun contre tous (homo homini lupus)‏ Une des idées centrales: l’homme dans l’état de nature vive dans une guerre de chacun contre tous (homo homini lupus)‏ Pour éviter le conflit, il faut instaurer un pouvoir absolu afin de garantir la paix (contrat social)‏ Pour éviter le conflit, il faut instaurer un pouvoir absolu afin de garantir la paix (contrat social)‏ L’homme renonce à une partie de ses libertés pour vivre en société sous l’égide de la loi L’homme renonce à une partie de ses libertés pour vivre en société sous l’égide de la loi Le pouvoir du souverain est illimité Le pouvoir du souverain est illimité

12 John Locke (1632 – 1704)‏ Nos idées proviennent de deux sources, la sensation et la réflexion Nos idées proviennent de deux sources, la sensation et la réflexion Le fondateur de la conception moderne du droit Le fondateur de la conception moderne du droit Il est le précurseur de nominalisme moral qui suspend la moralité à des conventions que sont les lois ou les coutumes. Il est le précurseur de nominalisme moral qui suspend la moralité à des conventions que sont les lois ou les coutumes. Il existe un droit naturel, une exigence morale présente à l'état de nature Il existe un droit naturel, une exigence morale présente à l'état de nature Les droits naturels préexistant à la société, celle-ci est instituée pour les défendre (liberté, propriété)‏ Les droits naturels préexistant à la société, celle-ci est instituée pour les défendre (liberté, propriété)‏ Locke fait de l'individu et de sa volonté particulière, de son droit inaliénable à la propriété et à l'échange, le fondement de la souveraineté Locke fait de l'individu et de sa volonté particulière, de son droit inaliénable à la propriété et à l'échange, le fondement de la souveraineté La morale et l’éducation nous enseignent une modération et une contention où nous découvrons le véritable plaisir La morale et l’éducation nous enseignent une modération et une contention où nous découvrons le véritable plaisir

13 La liberté, dans la société civile, consiste à n'être soumis à aucun pouvoir législatif, qu'à celui qui a été établi par le consentement de la communauté La liberté, dans la société civile, consiste à n'être soumis à aucun pouvoir législatif, qu'à celui qui a été établi par le consentement de la communauté Mais la liberté des hommes, qui sont soumis à un gouvernement, est d'avoir, pour la conduite de la vie, une certaine règle commune, qui ait été prescrite par le pouvoir législatif qui a été établi Mais la liberté des hommes, qui sont soumis à un gouvernement, est d'avoir, pour la conduite de la vie, une certaine règle commune, qui ait été prescrite par le pouvoir législatif qui a été établi La monarchie absolue est, à vrai dire, incompatible avec la société civile, et ne peut nullement être réputée une forme de gouvernement civil La monarchie absolue est, à vrai dire, incompatible avec la société civile, et ne peut nullement être réputée une forme de gouvernement civil Le pouvoir législatif ou souverain d'une communauté, est obligé de gouverner suivant les lois établies et connues du peuple, non par des décrets arbitraires Le pouvoir législatif ou souverain d'une communauté, est obligé de gouverner suivant les lois établies et connues du peuple, non par des décrets arbitraires Les hommes, étant tous naturellement libres, égaux et indépendants, nul ne peut être tiré de cet état, et être soumis au pouvoir politique d'autrui, sans son propre consentement Les hommes, étant tous naturellement libres, égaux et indépendants, nul ne peut être tiré de cet état, et être soumis au pouvoir politique d'autrui, sans son propre consentement

14 Adam Smith (1723 – 1790)‏ Smith élabore une théorie des sentiments moraux Smith élabore une théorie des sentiments moraux La notion centrale chez Smith est celle de sympathie La notion centrale chez Smith est celle de sympathie Le jugement moral est fondé non sur la raison, mais sur des émotions et sentiments Le jugement moral est fondé non sur la raison, mais sur des émotions et sentiments Le vertu, selon lui, c’est tout ce qui recueille l’approbation du spectateur Le vertu, selon lui, c’est tout ce qui recueille l’approbation du spectateur Le jugement moral est toujours un jugement d’approbation ou de réprobation Le jugement moral est toujours un jugement d’approbation ou de réprobation Il est aussi le père de l’économie politique moderne (L’enquête sur la nature et les causes de la richesse des nations – 1776)‏ Il est aussi le père de l’économie politique moderne (L’enquête sur la nature et les causes de la richesse des nations – 1776)‏

15 Jeremy Bentham (1748-1832)‏ Il est le premier utilitariste dans ce sens propre du terme (le plus grand bonheur du plus grand nombre)‏ Il est le premier utilitariste dans ce sens propre du terme (le plus grand bonheur du plus grand nombre)‏ Toute action possible est calculée en terme d’utilité Toute action possible est calculée en terme d’utilité L’utilitarisme est basé sur une morale conséquentialiste (ce que produit les meilleures conséquences – le plus grand bonheur- est aussi le meilleur)‏ L’utilitarisme est basé sur une morale conséquentialiste (ce que produit les meilleures conséquences – le plus grand bonheur- est aussi le meilleur)‏ Le principe de valeur fondamental est analysé en termes de plaisir et douleur Le principe de valeur fondamental est analysé en termes de plaisir et douleur Il faut maximiser les plaisir et minimiser les douleurs Il faut maximiser les plaisir et minimiser les douleurs L’utilité et le bonheur sont en relation étroite L’utilité et le bonheur sont en relation étroite Principe de convergence du devoir et de l’intérêt (il faut faire une sorte que ce soit par intérêt que les personnes fassent leur devoir)‏ Principe de convergence du devoir et de l’intérêt (il faut faire une sorte que ce soit par intérêt que les personnes fassent leur devoir)‏

16 Les ouvrages les plus utilisés Thomas Hobbes : Léviathan(1651)‏ Thomas Hobbes : Léviathan(1651)‏ John Locke : Essais sur la loi de nature (1664); Essais sur l’entendement humain (1690)‏ John Locke : Essais sur la loi de nature (1664); Essais sur l’entendement humain (1690)‏ Francis Hutcheson: Recherches sur l’origine de nos idées de la beauté et de la vertu (1725)‏ Francis Hutcheson: Recherches sur l’origine de nos idées de la beauté et de la vertu (1725)‏ Hume: Traité de la nature humaine (1739-1741)‏ Hume: Traité de la nature humaine (1739-1741)‏ Jeremy Bentham : Introduction to the Principles of Morals and Legislation (1789)‏ Jeremy Bentham : Introduction to the Principles of Morals and Legislation (1789)‏ John Stuart Mill : Utilitarism (1861)‏ John Stuart Mill : Utilitarism (1861)‏ George Moore : Principia Ethica (1903)‏ George Moore : Principia Ethica (1903)‏

17 Elucidation Conceptuelle Remarques sur la philosophie spéculative et la philosophie morale Remarques sur la philosophie spéculative et la philosophie morale Philosophie spéculative: la question de la connaissance (le vrai et le faux)‏ Philosophie spéculative: la question de la connaissance (le vrai et le faux)‏ Philosophie morale: la question de l’action, du devoir être, du bien.. Philosophie morale: la question de l’action, du devoir être, du bien..

18 Morale Morale Etymologie : du latin mores, moeurs Ensemble des règles (normes, principes) de conduite et de valeurs auquel un individu se soumet "librement" ou en vigueur au sein d'un groupe ou d'une société. Elle détermine les principes et les pratiques concrètes d'action Ensemble des règles (normes, principes) de conduite et de valeurs auquel un individu se soumet "librement" ou en vigueur au sein d'un groupe ou d'une société. Elle détermine les principes et les pratiques concrètes d'action La morale est un sujet de réflexion philosophique, car elle vise à déterminer le but le l’action de l’homme dans le monde, dans le cadre de la société et de la recherche du bonheur individuel. La morale concerne la praxis, l’action vertueuse et le respect aux valeurs et normes au sein d’une communauté culturelle La morale est un sujet de réflexion philosophique, car elle vise à déterminer le but le l’action de l’homme dans le monde, dans le cadre de la société et de la recherche du bonheur individuel. La morale concerne la praxis, l’action vertueuse et le respect aux valeurs et normes au sein d’une communauté culturelle

19 Culture : ensemble des faits, des valeurs, des règles et usages partagés soit par un groupe social, soit par un sous-ensemble d'individus. La culture s'exprime à travers la langue, l'art, les normes morales, la religion Culture : ensemble des faits, des valeurs, des règles et usages partagés soit par un groupe social, soit par un sous-ensemble d'individus. La culture s'exprime à travers la langue, l'art, les normes morales, la religion Déontologie : ensemble des règles ou devoirs régissant la conduite à tenir pour les membres d'une profession ou pour les individus chargés d'une fonction dans la société. Devoir : obligation morale ou sociale qui doit être respectée dans certaines circonstances Déontologie : ensemble des règles ou devoirs régissant la conduite à tenir pour les membres d'une profession ou pour les individus chargés d'une fonction dans la société. Devoir : obligation morale ou sociale qui doit être respectée dans certaines circonstances Conventions : règles et usages résultant d'un accord tacite ou explicite au sein d'un groupe ou d'une communauté Conventions : règles et usages résultant d'un accord tacite ou explicite au sein d'un groupe ou d'une communauté Mœurs : habitudes ou usages particuliers d'une société, d'une communauté, d'un groupe Mœurs : habitudes ou usages particuliers d'une société, d'une communauté, d'un groupe

20 Coutumes : Manières d'agir, usages, traditions qui se sont établis dans la durée au sein d'un groupe social. Dans certaines communautés les coutumes s'opposent aux lois en vigueur Coutumes : Manières d'agir, usages, traditions qui se sont établis dans la durée au sein d'un groupe social. Dans certaines communautés les coutumes s'opposent aux lois en vigueur Moralisme : attitude formaliste et abusive relative à la morale qui donne lieu à des jugements étroits et arbitraires, n'admettant pas la critique, ni la contradiction Moralisme : attitude formaliste et abusive relative à la morale qui donne lieu à des jugements étroits et arbitraires, n'admettant pas la critique, ni la contradiction Tradition : transmission sur une longue période, de génération en génération, de faits réels ou légendaires, de coutumes, de mode de vie. La tradition orale s'effectue par l'intermédiaire des contes, des fables, des mythes, des chansons, des formules magique Tradition : transmission sur une longue période, de génération en génération, de faits réels ou légendaires, de coutumes, de mode de vie. La tradition orale s'effectue par l'intermédiaire des contes, des fables, des mythes, des chansons, des formules magique Valeurs : hiérarchie établie des principes moraux ou des conduites humaines (ex: liberté, égalité, fraternité)‏ Valeurs : hiérarchie établie des principes moraux ou des conduites humaines (ex: liberté, égalité, fraternité)‏

21 Vertu : ensemble des qualités ou dispositions, volontairement choisies, conformes à un idéal, une valeur ou une loi à faire le bien ou à éviter le mal. Ce terme a aujourd'hui une connotation moralisatrice et conservatrice qu'il n'avait pas durant l'Antiquité. Les quatre vertus cardinales, selon Platon, sont la sagesse, le courage, la tempérance et la justice Vertu : ensemble des qualités ou dispositions, volontairement choisies, conformes à un idéal, une valeur ou une loi à faire le bien ou à éviter le mal. Ce terme a aujourd'hui une connotation moralisatrice et conservatrice qu'il n'avait pas durant l'Antiquité. Les quatre vertus cardinales, selon Platon, sont la sagesse, le courage, la tempérance et la justice Vice : habitude ou disposition naturelle à se livrer au mal, au péché. Penchant pour la débauche et le libertinage Vice : habitude ou disposition naturelle à se livrer au mal, au péché. Penchant pour la débauche et le libertinage Faute : manquement, par négligence, imprudence ou malveillance, à une règle de morale religieuse ou de la société, à un engagement. Contrairement à l'erreur, la faute engage la responsabilité de celui qui la commise et qui doit l'assumer Faute : manquement, par négligence, imprudence ou malveillance, à une règle de morale religieuse ou de la société, à un engagement. Contrairement à l'erreur, la faute engage la responsabilité de celui qui la commise et qui doit l'assumer

22 Éthique = Philosophie morale Éthique = Philosophie morale ‘Science’ de la morale ou discipline qui réfléchit sur les finalités, les valeurs de l'existence, la notion de "bien" ou sur des questions de mœurs ou de coutumes

23 Division de l’éthique Méta-éthique : entendue comme la recherche des origines et du sens de nos concepts moraux; La méta- éthique, ou éthique analytique, désigne l’analyse des concepts éthiques de base, de leurs présupposés épistémologiques et de leur signification Méta-éthique : entendue comme la recherche des origines et du sens de nos concepts moraux; La méta- éthique, ou éthique analytique, désigne l’analyse des concepts éthiques de base, de leurs présupposés épistémologiques et de leur signification Éthique normative : concerne l’étude des critères normatifs qui déterminent nos comportements (habitudes, devoirs, conséquences de nos actes) Éthique normative : concerne l’étude des critères normatifs qui déterminent nos comportements (habitudes, devoirs, conséquences de nos actes) Éthique appliquée : application des deux premières à des problèmes spécifiques et controversés (par exemple, avortement, environnement, droits des animaux, etc.). Ex: bioéthique Éthique appliquée : application des deux premières à des problèmes spécifiques et controversés (par exemple, avortement, environnement, droits des animaux, etc.). Ex: bioéthique

24 Entre la nature et l'homme : la morale La question de la liberté et du déterminisme naturel : «Que dois-je faire?». La question de la liberté et du déterminisme naturel : «Que dois-je faire?». Les règles sociales (prescriptions, règlements, codes et lois) : la morale n'a de sens que dans une société et au regard de la société Les règles sociales (prescriptions, règlements, codes et lois) : la morale n'a de sens que dans une société et au regard de la société Morale et politique (ethos et polis)‏ Morale et politique (ethos et polis)‏ Les conceptions du bien et du mal (universalisme x relativisme)‏ Les conceptions du bien et du mal (universalisme x relativisme)‏ Egoïsme et l’altruisme Egoïsme et l’altruisme Morale du devoir et morale de la responsabilité Morale du devoir et morale de la responsabilité La raison et les sentiments (le problème du fondement de la morale)‏ La raison et les sentiments (le problème du fondement de la morale)‏

25 Le problème du fondement de la morale D'une manière très générale, il existe deux types de conception des fondements de la morale : D'une manière très générale, il existe deux types de conception des fondements de la morale : 1) Il y a une conception objectiviste, qui affirme que les lois morales ne dépendent pas de l'homme, mais : 1) Il y a une conception objectiviste, qui affirme que les lois morales ne dépendent pas de l'homme, mais : sont des lois de la nature (une partie de la philosophie grecque); sont des lois de la nature (une partie de la philosophie grecque); sont des commandements divins (Saint Augustin, Thomas de Aquin) ; sont des commandements divins (Saint Augustin, Thomas de Aquin) ; sont des lois a priori de la raison, auxquelles tout être raisonnable (donc l'homme) doit obéir (Kant)‏ sont des lois a priori de la raison, auxquelles tout être raisonnable (donc l'homme) doit obéir (Kant)‏

26 2)Il y a une conception relativiste, pour laquelle les valeurs morales ont une origine humaine : parce qu'elles sont imposées par la société ou par un groupe quelconque; parce qu'elles sont imposées par la société ou par un groupe quelconque; parce qu'il appartient à l'individu en tant que tel de les définir parce qu'il appartient à l'individu en tant que tel de les définir

27 Principales doctrines morales Morale du plaisir (hédonisme) et du bonheur (ou eudémonisme): vise à assurer la satisfaction de toutes les passions individuelles au sein d'une organisation sociale. Epicure distingue deux sortes de plaisirs : les plaisirs du repos (de l'esprit ou du corps) et ceux du mouvement. Il faut préférer les premiers, car seul le repos de l'esprit (l'impassibilité) nous procure le bonheur Morale du plaisir (hédonisme) et du bonheur (ou eudémonisme): vise à assurer la satisfaction de toutes les passions individuelles au sein d'une organisation sociale. Epicure distingue deux sortes de plaisirs : les plaisirs du repos (de l'esprit ou du corps) et ceux du mouvement. Il faut préférer les premiers, car seul le repos de l'esprit (l'impassibilité) nous procure le bonheur

28 Morale de l'intérêt (ou utilitarisme) Selon cette doctrine, la vertu se réduit à un calcul des plaisirs qui prend en compte la durée, la certitude, la pureté (par rapport à la douleur), la fécondité (ou réserve de plaisirs futurs), l'étendue (c'est-à-dire le nombre d'individus intéressés). Il s’agit de «vouloir le plus grand bonheur pour le plus grand nombre» (Jeremy Bentham) Cependant, John Stuart Mill distingue ce qui est socialement «utile» et qui peut contribuer au bonheur général de ce qui est seulement «expédient», à savoir tout ce qui permet de réaliser une fin personnelle. L’utilitarisme est aussi appelé de conséquentialisme Morale de l'intérêt (ou utilitarisme) Selon cette doctrine, la vertu se réduit à un calcul des plaisirs qui prend en compte la durée, la certitude, la pureté (par rapport à la douleur), la fécondité (ou réserve de plaisirs futurs), l'étendue (c'est-à-dire le nombre d'individus intéressés). Il s’agit de «vouloir le plus grand bonheur pour le plus grand nombre» (Jeremy Bentham) Cependant, John Stuart Mill distingue ce qui est socialement «utile» et qui peut contribuer au bonheur général de ce qui est seulement «expédient», à savoir tout ce qui permet de réaliser une fin personnelle. L’utilitarisme est aussi appelé de conséquentialisme

29 Les morales du sentiment (entendu à la fois comme affectivité et comme sens moral) sont représentées surtout par une importante école britannique du XVIIIe. siècle d'où émergent les noms de Shaftesbury, Francis Hutcheson, Adam Smith et David Hume. La bienveillance et la tendance à partager les sentiments d'autrui (ou sympathie) sont les sources de l'approbation ou de la désapprobation des valeurs et actions morales.

30 Les morales du devoir identifient en général la moralité à l'obligation. Elles situent la source dans le royaume des Idées (Platon), en Dieu (morales religieuses – Saint Augustin, Thomas de Aquin), ou en nous- mêmes (raison humaine - Kant). Selon Kant, la «racine» du devoir ne peut donc se trouver qu'en nous-mêmes, dans ce «pouvoir des principes», universels et a priori : la raison, qui fait de chacun de nous, en tant qu'être raisonnable, à la fois un législateur et un sujet de la loi morale. Être moral, c'est obéir à l'impératif catégorique («Tu dois»), qui commande à chacun de faire son devoir sans considération de circonstances, dans une entière autonomie.

31 L’hédonisme et la morale du sentiment L'hédonisme éthique considère que notre obligation morale fondamentale est d’amplifier plaisir et bonheur (Epicure, 342- 270 a. JC.) Il discute sur le fait que nous ne devrions pas poursuivre chaque plaisir possible, car parfois les petits plaisirs suffisent pour éprouver le bonheur. Au 18e. siècle, le thème moral, plaisir, et bonheur a été exploré par Francis Hutcheson (1694- 1747) et par David Hume (1711-1776), qui ont théorisé l’hédonisme et se sont devenus les précurseurs d’une autre école de pensée : l'utilitarisme L'hédonisme éthique considère que notre obligation morale fondamentale est d’amplifier plaisir et bonheur (Epicure, 342- 270 a. JC.) Il discute sur le fait que nous ne devrions pas poursuivre chaque plaisir possible, car parfois les petits plaisirs suffisent pour éprouver le bonheur. Au 18e. siècle, le thème moral, plaisir, et bonheur a été exploré par Francis Hutcheson (1694- 1747) et par David Hume (1711-1776), qui ont théorisé l’hédonisme et se sont devenus les précurseurs d’une autre école de pensée : l'utilitarisme

32 L’hédonisme dans notre époque L’hédonisme est devenu à notre époque une composante du comportement individuel (les loisirs,les jeux, le sexe, la consommation) Le lien entre l’éthique et l’hédonisme semble indissociable, car éviter les douleurs signifie les douleurs des autres et les douleurs pour soi même Aujourd'hui l'attitude hédoniste dans la vie en général est répandue. Certains vivent seulement pour les plaisir tandis que d’autres essaient d'éviter des plaisirs éphémères, dangereux, ou destructeurs pour privilégier les plaisirs à satisfaction personnelle profonde et durable.


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