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Publié parMadelaine Lemonnier Modifié depuis plus de 10 années
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Le processus décisionnel dans l’Union européenne
Ramona Coman Chargée de cours Université libre de Bruxelles Centre d’étude de la vie politique (CEVIPOL)
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Présentation du cours
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Quelques questions sur l’Europe 250 QCM sur l’Europe et les politiques européennes, Jos Depondt (2008/9) Où est établi le siège du PE? Strasbourg Bruxelles Luxembourg Bonn Le premier élargissement de la Communauté a eu lieu en: 1969 1970 1973 1978 Le budget de l’UE pour 2008 se chiffre à 51 milliards € 86 milliards € 115 milliards € 129 milliards €
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Quelques questions sur l’Europe
Qui est le président actuel du PE? Hans Gert Poettering Joseph Borell Fontelles Jerzy Buzek Martin Schultz Le Traité de Maastricht sur l’UE est entré en vigueur Le 7 février 1992 Le 1er novembre 1993 Le 1er janvier 1995 Le 1er janvier 1998 Selon le Traité de Lisbonne, le Haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité… Sera nommé par le Conseil votant à l’unanimité Présidera le Conseil affaires étrangères Sera assisté par le président de la Commission Sera nommé par le Conseil sur proposition du PE
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Quelques questions sur l’Europe
L’Acte unique européen est Un acte politique qui atteste l’unification de l’Allemagne Un acte qui amende les traités communautaires Une convention douanière Un traité entre l’UE et les pays de l’AELE Le Traité de Nice a modifié La procédure dite de « coopérations renforcées » L’intégration du traité sur l’UE dans le Traité CE La procédure de nomination des juges à la CJCE La PAC Quelle(s) institution(s) décide(nt) du budget de l’UE? Le Conseil de l’UE et la Commission Le Parlement et son président La Commission et le Parlement Le Conseil et le PE
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Quelques questions sur l’Europe
Le principe de subsidiarité Diminue les pouvoirs des EM Limite les possibilités d’intervention de l’UE Donne un droit de veto au Conseil Prévoit une intervention des parlements nationaux sur toute décision Dans quel domaine l’UE n’a-t-elle pas de compétence exclusive? La politique monétaire dans la zone euro La politique commerciale commune La politique agricole commune Les règles de concurrence qui affectent le commerce entre les EM Chaque Etat membre préside actuellement le Conseil durant… 6 mois 9 mois Un an 18 mois
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Quelques questions sur l’Europe
Le Conseil de l’UE établit L’état prévisionnel du budget communautaire L’avant projet du budget communautaire Le projet de budget Le budget de l’UE Le Comité des régions adopte, suite à une consultation Des résolutions Des opinions Des avis Des positions communes Les périodes de session plénières du PE se tiennent à Strasbourg et Bruxelles Luxembourg et Strasbourg Bruxelles Luxembourg et Bruxelles
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Quelques questions sur l’Europe
« ACP » est un ensemble d’Etats de L’Afrique, les Caraïbes, le Pacifique L’Australie, les Caraïbes, le Pacifique L’Amérique du Sud, le Canada, le Pacifique L’Afrique, le Canada, la Pologne La part la plus importante du budget 2008 de l’UE est consacrée Aux dépenses administratives À la cohésion et compétitivité pour la croissance et l’emploi Aux dépenses agricoles Aux programmes de recherche scientifique et technique Les orientations politiques générales de l’UE sont définies par Le Parlement européen Le Conseil européen La Commission européenne Les ministres des affaires étrangères des Etats membres
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Qu’est-ce que l’Union européenne?
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Qu’est-ce que l’Union européenne?
Il est difficile de penser l’UE et ses frontières, ses institutions et leur logique, le marché et ses principes, les décisions prises, la nature de la société civile et des acteurs politiques sans puiser dans l’important corpus de normes juridiques (traités en particulier) =>
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Structure Le premier modèle communautaire: la création de la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier La Déclaration de Robert Schuman => objectifs: identifier les principes à la base de la construction européenne et l’architecture institutionnelle des Communautés européennes Le deuxième modèle communautaire: la création de la Communauté économique européenne et Euratom Les stratégies de l’intégration européenne Les grandes réalisations de la phase initiale Les premières modifications des Traités Vers la signature de l’Acte Unique européen La ratification difficile du Traité de Maastricht Les « leftovers » du Traité d’Amsterdam Le Traité de Nice AFIN d’essayer de répondre à la question: Qu’est-ce que l’UE?
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La dynamique de l’intégration européenne a connu deux grandes étapes
Celle des fondations d’abord, de la signature des Traités de Paris et de Rome en 1951 et 1957 jusqu’à l’adoption de l’Acte unique européen en 1986 Une longue phase de refondation ensuite, qui élargit le domaine de l’Union et rationalise ses structures. Entamée par le Traité de Maastricht, elle n’est aujourd’hui (le 22 septembre : ) pas terminée
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Le premier modèle communautaire
Déclaration de Robert Schuman (9 mai 1950) L'Europe ne se fera pas d'un coup, ni dans une construction d'ensemble : elle se fera par des réalisations concrètes, créant d'abord une solidarité de fait. Le Gouvernement français propose de placer l'ensemble de la production franco-allemande du charbon et d'acier sous une Haute Autorité commune, dans une organisation ouverte à la participation des autres pays d'Europe.
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Déclaration de Robert Schuman (9 mai 1950)
La mise en commun des productions de charbon et d'acier assurera immédiatement l'établissement de bases communes de développement économique… Ainsi sera réalisée simplement et rapidement la fusion d'intérêts indispensable à l'établissement d'une communauté économique et introduit le ferment d'une communauté plus large et plus profonde entre des pays longtemps opposés par des divisions sanglantes. La circulation du charbon et de l'acier entre les pays adhérents sera immédiatement affranchie de tout droit de douane et ne pourra être affectée par des tarifs de transport différentiels
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Déclaration de Robert Schuman (9 mai 1950)
La Haute Autorité commune chargée du fonctionnement de tout le régime sera composée de personnalités indépendantes désignées sur une base paritaire par les Gouvernements ; un Président sera choisi d'un commun accord par les autres pays adhérents. La mission impartie à la Haute Autorité commune sera d'assurer dans les délais les plus rapides : la modernisation de la production et l'amélioration de sa qualité ; la fourniture à des conditions identiques du charbon et de l'acier sur le marché français et sur le marché allemand, ainsi que sur ceux des pays adhérents ; le développement de l'exportation commune vers les autres pays ; l'égalisation dans les progrès des conditions de vie de la main-d'œuvre de ces industries (la base des dispositions en matière sociale)
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Le premier modèle communautaire La Communauté européenne du charbon et de l’acier
Construire un système politique original reposant sur des institutions capables d’assurer la bonne exécution (la HA) des politiques et d’actions communes Jean Monnet et ses collaborateurs ont eu l’idée de créer une Communauté de production sectorielle Celle-ci concernerait le charbon, énergie première de la production industrielle et pomme de discorde franco-allemande, et l’acier, la matière première de l’industrie lourde et, c’était symboliquement important, des industries d’armement
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Un problème – jamais tranché – la FINALITE de cette entreprise politique
la CECA ne devait compter qu’une institution - une Haute Autorité - composée d’experts indépendant (supranationale) Mais l’orientation technocratique du projet initial s’est fermement infléchie au cours des négociations, pour aboutir à un équilibre qui reflète mieux celui des forces politiques du temps 4 autres institutions ont été crées
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les délégations belges et néerlandaise voient dans la Haute Autorité telle que conçue par les Français un cheval de Troie de leurs intérêts nationaux Elles obtiennent que cette institution soit encadrée par un organe intergouvernemental, le Conseil spécial des ministres chargé de coordonner les politiques nationales avec l’intérêt commun et qui donnera son avis conforme aux décisions les plus importantes Les parlements nationaux parviennent à convaincre leurs gouvernements respectifs de la nécessité d’établir une Assemblée de la CECA. Elle n’aura aucun pouvoir législatif
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Les délégations s’entendent rapidement pour y adjoindre d’autres institutions :
la Cour de justice et l’Assemblée parlementaire. Et enfin, sur le modèle corporatiste, un Comité représentatif représentant sur pieds d’égalité les producteurs, les travailleurs et utilisateurs des secteurs du charbon et de l’acier, est instituée afin que la Haute Autorité puisse prendre ses avis => Comité économique et social européen
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La CECA est dotée de cinq institutions :
une Haute Autorité, technocratique ; un Conseil, signe de la centralité des gouvernements dans l’équilibre des pouvoirs d’après guerre ; une Assemblée pour « honorer les doctrines de légitimité démocratique, en dépit du succès des idées technocratiques » un Comité consultatif exprimant la volonté d’impliquer les intérêts économiques et sociaux dans la prise de décision Une Cour de justice
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Ce modèle communautaire repose sur plusieurs registres de légitimation :
la légitimité fonctionnelle d’un organe technocratique, la légitimité internationale classique d’un organe intergouvernemental, la légitimité démocratique d’une Assemblée parlementaire, la légitimité formaliste d’une Cour de justice et la légitimité corporatiste du Comité consultatif (Magnette, 2000 : 49).
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« C’est finalement l’équilibre qui prévaut tant sur l’axe national/supranational » (Conseil/Haute Autorité) « que sur l’axe politique/non politique » (Haute Autorité, Conseil et Assemblée) (Magnette, 2000 : 49). Le principe de l’équilibre = chaque institution agit dans les limites des attributions qui lui sont conférées par les Traités
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Base juridique Traité CECA (1951/1952)
Le traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) ou Traité de Paris, signé le 18 avril 1951, est entré en vigueur le 24 juillet 1952 Pour la première fois, six États européens acceptent de s’engager dans la voie de l’intégration (France, Allemagne, Italie, Belgique, Luxembourg et Pays Bas). Conclu pour une durée limitée à 50 années en vertu de son article 97, le traité CECA est venu à échéance le 23 juillet 2002. Les secteurs du charbon et de l’acier sont désormais soumis intégralement au droit commun du traité CE
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Le deuxième modèle communautaire CEE + EURATOM
Jean Monet => étendre le modèle CECA à de nouveaux domaines : l’énergie classique et nucléaire, les transports, l’agriculture Le premier modèle communautaire (CECA) consistait en un partage simple des fonctions législative et exécutive entre le Conseil et la Haute Autorité Il représente la confrontation de deux méthodes (politique/technocratique) et de deux logiques (internationale et supranationale) entre lesquelles un équilibre stable est établi
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Le deuxième modèle communautaire
Le Traité CEE est beaucoup plus vaste dans ses ambitions, et beaucoup moins précis dans ses dispositions Le Traité CEE prévoit : l’élimination des droits de douane entre les Etats membres ; l’établissement d’un tarif douanier extérieur commun ; l’instauration d’une politique commune dans le domaine des transports et de l’agriculture ; la création d’un Fonds social européen ; l’institution d’une Banque centrale d’investissement ; le développement des relations plus étroites entre les Etats membres
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Le Traité CEE pose les bases de la politique agricole commune (articles 38 à 43), de la politique des transports (articles 74 à 75) et de la politique commerciale commune (articles 110 à 113) L’harmonisation des politiques économiques nationales et des législations nationales « dans la mesure nécessaire au fonctionnement du marché commun » est également prévue
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La Communauté économique européenne a pour objectif l’établissement d’un marché commun, fondé sur les quatre libertés (de circulation des biens, des personnes, des capitaux et des services) et le rapprochement progressif des politiques économiques Le Traité CEE, beaucoup plus vaste dans ses ambitions, et beaucoup moins précis dans ses dispositions, ébauche un équilibre plus subtil : il force le Conseil et la Commission à la collaboration Changements dans l’architecture institutionnelle
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Le système institutionnel mis en place est moins supranational que la CECA :
Conseil des ministres : détient le pouvoir de décision (vote à la MQ) Commission : organe indépendant et disposant du quasi monopole du pouvoir d’initiative Assemblée : pouvoir de délibération Cour de justice : assure le fonctionnement du traité dans le respect du droit CESE: donne des avis
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Le Traité CEE présente également certaines faiblesses:
Le financement dépend des contributions étatiques Localisation éparpillée des institutions (Bruxelles, Luxembourg, Strasbourg) Trois Communautés distinctes (CECA, CEE, Euratom) fondées sur trois traités différents. On note néanmoins un rapprochement institutionnel par la convention relative à certaines institutions communes annexée au Traité de Rome : une Assemblée, une Cour de justice et un Comité économique et social
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EURATOM L’objectif d’Euratom était de coordonner l’approvisionnement en matières fissiles et les programmes de recherche déjà lancés par les États ou que ceux-ci s’apprêtaient à lancer en vue de l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire.
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BASE JURIDIQUE CEE + EURATOM
Les traités instituant la Communauté économique européenne (CEE) et la Communauté européenne de l’énergie atomique (CEEA, dite «Euratom») ou traités de Rome, signés le 25 mars 1957, sont entrés en vigueur le 1er janvier 1958. Si le traité de la CECA a été conclu pour 50 ans (art. 97), les traités de Rome ont été conclus «pour une durée illimitée» (articles 240 CEE et 208 CEEA), ce qui leur a conféré un caractère quasi-constitutionnel.
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Les stratégies de l’intégration européenne
Deux stratégies ont été à la base de la construction européenne: la stratégie de l’intégration et la stratégie de la coopération La stratégie de l’intégration est « la plus exigeante. Elle cherche à réaliser l’Union politique et économique de l’Europe en transférant progressivement certaines compétences relevant de la souveraineté des Etats à des instances administratives ou électives transnationales. Elle s’inspire du principe de la supranationalité et privilégie la prise de la décision à la majorité » (Quermonne, 1998 : 11).
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La stratégie de la coopération « tend à rapprocher, à harmoniser et à coordonner les politiques menées par les Etats, dans le respect de leurs souverainetés respectives les décisions des instances intergouvernementales sont prises à l’unanimité » (Quermonne, 1998 : 11). Ces deux stratégies ont illustré les deux premières phases de l’intégration européenne, de 1950 à 1965 et de 1966 à 1980. Ensuite, leur combinaison a présidé à l’élaboration de l’Acte unique européen, du Traité de Maastricht et d’Amsterdam
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Les grandes réalisations de la phase initiale (marché commun et PAC)
L’article 8 du traité de Rome prévoyait la réalisation d’un marché commun pendant une période transitoire de 12 ans, divisée en trois étapes, se terminant le 31 décembre 1969. L’union douanière est réalisée plus rapidement que prévu. La période transitoire consacrée à l’élargissement des contingents et à la disparition progressive des douanes internes se termine dès le 1er juillet 1968. Dans le même délai, l’Europe adopte un tarif extérieur commun, TEC, à l’égard des pays tiers. L’Europe verte est le second grand chantier de la construction européenne. En 1962, les premiers règlements sur la PAC sont adoptés et le FEOGA (Fonds européen d’orientation et de garantie agricole) est créé
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Les premières modifications des Traités
La première modification institutionnelle est réalisée par le traité de fusion des exécutifs du 8 avril 1965, entré en vigueur en 1967, qui institue un Conseil et une Commission uniques des Communautés européennes (CECA, CEE, CEEA) et qui impose le principe d’unité budgétaire. Les trois Conseils des ministres, les deux Commissions et la Haute Autorité ont été remplacés par un Conseil unique et une Commission unique. Les traités restent néanmoins distincts
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Les premières modifications des Traités
La décision du Conseil du 21 avril 1970 crée un système de ressources propres à la Communauté, remplaçant les contributions financières des États membres Le traité de Luxembourg du 22 avril 1970 accorde au Parlement européen certains pouvoirs budgétaires En 1973 trois nouveaux Etats adhèrent à l’UE : la Grande Bretagne, l’Irlande et le Danemark
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Les premières modifications des Traités
Le traité de Bruxelles du 22 juillet 1975, donne au PE le droit de rejeter le budget et de donner décharge à la Commission sur l’exécution de celui-ci. Ce traité institue également la Cour des Comptes, organisme de contrôle comptable et de la gestion financière, qui entre en fonction le 25 octobre 1977 l’acte du 20 septembre 1976 confère au PE une légitimité et une autorité nouvelles en prévoyant son élection au suffrage universel direct par les peuples de la Communauté. Trois nouveaux Etats adhèrent aux Communautés européennes : la Grèce (1981) et l’Espagne et le Portugal (1986).
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L’Acte unique européen
L’Acte unique européen fut souvent présenté comme le signe d’une renaissance même s’il ne faisait que prolonger les objectifs initiaux. Les mesures envisagées étaient de nature à lever les obstacles administratifs et réglementaires qui continuaient d’entraver la libre circulation des personnes et des capitaux et les distorsions techniques freinant les échanges de biens et des services. L’AUE constitue la première modification substantielle du traité de Rome. L’objectif de l’AUE est la réalisation du marché commun pour le 1er janvier 1993. Il s’agit aussi d’adapter le processus institutionnel communautaire à la réalisation du grand marché unique et à codifier la pratique de la coopération politique entre les Etats membres.
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L’AUE étend la compétence communautaire à de nouveaux domaines :
cohésion économique et sociale destinée à réduire les décalages entre les différentes régions des Etats membres, environnement, politique sociale, recherche et technologie. Il élargit aussi le champ d’application du vote à la majorité qualifiée (MQ) au sein du Conseil des ministres, en même temps qu’il introduit une nouvelle procédure de prise de décision (la procédure de coopération) visant à associer davantage le PE à la prise de décision. Il officialise l’existence du Conseil européen, qui n’était jusque là qu’une instance coutumière et il offre un cadre à la coopération européenne en matière de politique étrangère
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L’Acte unique apparaitra dans la pratique comme un outil très efficace pour assurer la mise en œuvre des 279 propositions destinées à réaliser le marché unique défini dans le Livre Blanc de la Commission comme un espace sans frontières intérieures dans lequel la libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux doit devenir effective
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Le Traité de Maastricht
L’adoption du Traité de Maastricht est l’aboutissement de deux conférences intergouvernementales, l’une sur l’Union économique et monétaire et l’autre, sur l’Union politique Les travaux de ces deux conférences sont conclus à l’issue du Conseil européen réuni à Maastricht les 9 et 10 décembre 1991 par un accord des chefs d’Etat et de gouvernement sur un Projet de Traité sur l’Union européenne. Il a été signé le 7 février 1992 Il a connu une ratification difficile et entre en vigueur le 1er novembre 1993
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L’Union n’a pas de personnalité juridique.
Le Traité de Maastricht (Traité sur l’UE) institutionnalise l’Union européenne, sans remplacer les Communautés européennes. L’Union n’a pas de personnalité juridique. Le Traité se présente comme « une nouvelle étape dans le processus créant une union sans cesse plus étroite entre les peuples de l’Europe » L’Union est composée de trois piliers : les Communautés européennes (I), la politique étrangère et de sécurité commune (II) et la coopération dans le domaine de la justice et des affaires intérieures (III) (***Après le Traité d’Amsterdam, le troisième pilier est devenu « la coopération policière et judiciaire en matière pénale »)
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Il introduit également le principe de subsidiarité.
Le Traité de Maastricht introduit la notion de citoyenneté européenne à laquelle sont rattachés un certain nombre de droits civiques et de libertés. Il introduit également le principe de subsidiarité. L’établissement de l’Union économique et monétaire Création du Comité des régions De nouvelles compétences sont attribuées à la Communauté en matière d’éducation et de formation professionnelle, de santé publique, de protection des consommateurs, de réseaux transeuropéens, de coopération au développement, du régime des visas, de la culture et de la politique industrielle
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La difficile ratification du Traité de Maastricht (1993)
Pour certains Etats, la ratification du traité de Maastricht a soulevé quelques problèmes tenant à la fois à l’application des règles constitutionnelles internes et à une certaine opposition politique et de l’opinion publique. Des clauses spéciales sont adoptées pour le Royaume Uni et le Danemark qui n’adhèrent pas à la troisième phase de l’Union économique et monétaire.
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Le Traité d’Amsterdam Le Traité d’Amsterdam (signé le 2 octobre 1997) est loin de répondre aux défis et enjeux de l’élargissement de l’UE vers les anciens pays communistes de l’Europe de l’Est + Chypre et Malte Les Etats membres sont déchirés sur la question de la pondération des votes au Conseil, les grands souhaitant que leur poids démographique soit à l’avenir mieux pris en compte. La taille de la Commission est restée une pomme de discorde. Quant à l’extension du champ des prises de décision à la MQ, elle s’est relevée une peau de chagrin
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Le Traité de Nice Le Traité de Nice a été conclu par les chefs d’Etat ou de gouvernement à l’issue de leurs délibérations du 7 au 9 décembre 2000. Après un référendum négatif en Irlande (le 8 juin 2001), il est entré en vigueur le 1er février 2003. Le Traité de Nice comporte principalement certaines évolutions institutionnelles
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Les principaux aspects du Traité de Nice
La nécessité d’une REFORME de la Commission avait été soulignée lors de la précédente CIG (avant Nice => la Commission : 20 membres (Allemagne, Espagne, France, Italie, RU étant représentés chacun par deux membres) Dans le contexte de l’élargissement => plusieurs Etats ont souligné les risques que comportait à leurs yeux le maintien de cette règles; ils estimaient qu’elles conduiraient à une Commission trop nombreuse, où les responsabilités seraient éparpillées et où la collégialité disparaitrait. Les autres demandaient au contraire que chaque Etat conserve le droit de désigner un membre de la Commission
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Les principaux aspects du Traité de Nice (
Les principaux aspects du Traité de Nice (***examinés en détail dans la partie sur les institutions) Le nombre des membres de la Commission devra être inférieur à celui des Etats membres Les Etats membres exerceront PAR ROTATION leur droit de désigner un commissaire Le président de la Commission est désigné à la MQ Les pouvoirs du Président La pondération des votes au sein du Conseil La prise de décision (le seuil de la MQ) L’extension du vote à la MQ La composition et les pouvoirs du Parlement européen La CJCE et le Tribunal de première instance Les organes de l’UE (CSE et le Comité des régions) Clause relative au risque de violation des droits fondamentaux Coopérations renforcées
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Le Traité établissant une Constitution pour l’Europe
Le Traité établissant une Constitution pour l’Europe, signé le 29 octobre 2004 à Rome et qui aurait dû entrer en vigueur le 1er novembre 2006, comportait toute une série d’innovations : - une nouvelle Union européenne dotée de la personnalité juridique la suppression de la structure en piliers le remplacement des directives, règlements et décisions ainsi que des nombreux actes de l’Union dans le deuxième et troisième pilier par des lois-cadres et lois européennes, des règlements européens et des décisions européennes l’intégration de la Charte des droits fondamentaux un Président de l’UE et un Ministre des affaires étrangères la réduction du nombre des commissaires l’extension du vote à la MQ la clarification des compétences de l’UE la possibilité pour un Etat membre de se retirer de l’UE s’il le souhaite les symboles de l’UE : le drapeau, l’hymne, une devise, une monnaie et la journée de l’Europe le 9 mai Double NON en France et aux Pays Bas = révélateur d’un état d’esprit qui n’est pas propice à des démonstrations de volonté politique commune
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Le statut (encore incertain) du Traité de Lisbonne
« Le 13 décembre 2007, les dirigeants européens ont signé le traité de Lisbonne, mettant ainsi fin (???) à plusieurs années de négociations à propos des questions institutionnelles » . Double questionnement: La relance d’un Traité, indispensable pour sortir l’UE de l’impasse? Un Traité qui annonce une vraie relance? Fin d’une longue période d’incertitude ?
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Le Traité en bref L’architecture institutionnelle de l’UE
Le processus décisionnel L’initiative citoyenne La clarification des compétences de l’UE Espace de justice, de liberté et de sécurité
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L’architecture institutionnelle de l’UE
Le traité de Lisbonne ne change pas fondamentalement l'architecture institutionnelle de l'Union, qui reste fondée sur le triangle Parlement, Conseil, Commission. Néanmoins, il introduit certains éléments nouveaux de nature à renforcer « l'efficacité, la cohérence et la transparence des institutions, et ce pour mieux servir les citoyens européens ». 7 institutions (au lieu de 5): le PE, le Conseil européen, le Conseil, la Commission, la CJCE, la BCE et la Cour des comptes.
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Le Parlement européen La généralisation de la procédure de codécision
Le Traité renforce les pouvoirs du PE en matière législative, budgétaire et d’accords internationaux La généralisation de la procédure de codécision Domaines: L'immigration légale, la coopération judiciaire pénale (Eurojust, prévention du crime, rapprochement des normes pénales, infractions et sanctions), coopération policière (Europol), ou encore certaines dispositions relevant de la politique commerciale ou de la politique agricole commune Supprime la distinction entre DNA et DO Le PE devra donner son avis conforme sur tous les accords internationaux qui concernent des matières relevant de la procédure législative ordinaire. Le nr des députés: le président
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Le Conseil européen devient une institution de l'Union sans recevoir pour autant de nouvelles attributions le président du Conseil européen élu par le Conseil européen pour deux ans et demi, aura pour tâche principale d'assurer la préparation et la continuité des travaux du Conseil européen et d'œuvrer à la recherche du consensus
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Le Conseil Le changement essentiel concerne le processus de décision.
il est établi que le Conseil statue à la majorité qualifiée, sauf dans les cas où les traités prévoient une autre procédure, telle que le vote à l'unanimité. En pratique, dès l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, le vote à la majorité qualifiée sera étendu à de nombreux domaines d'action (immigration ou culture par exemple). introduction en 2014 du vote à la double majorité des États (55 %) et de la population (65 %) Les débats : publics
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La Commission européenne
Deux modifications importantes: Le pouvoir du président de la Commission de démettre un commissaire Lien entre le résultat des élections européennes et la nomination du président de la Commission
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Le Haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et Vice président de la Commission Une des innovations institutionnelles majeures du Traité Nommé par le Conseil européen à la MQ avec l’accord du président de la Commission double casquette: le mandataire du Conseil pour la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) vice-président de la Commission pour les relations extérieures Représente l’UE sur la scène internationale pour la PESC
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L’initiative citoyenne
un million de citoyens, ressortissants de plusieurs États membres, pourront inviter la Commission à présenter une proposition dans les domaines de compétence de l'Union. A préciser: les modalités pratiques de l'exercice de l'initiative citoyenne précisées après l'entré en vigueur du nouveau traité dans un acte de nature législative
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Les compétences de l’UE
Les compétences exclusives: seule l’Union a le pouvoir de légiférer, dans des domaines tels que l’union douanière, la politique commerciale commune, la concurrence, la politique monétaire (zone Euro) et la conservation des ressources biologiques de la mer dans le cadre de la politique commune de la pêche Les actions d’appui, de coordination ou de complément: l’Union ne peut que soutenir l’action des États membres, par exemple par le biais d’interventions financières. Sont concernés des domaines tels que la culture, l’éducation ou l’industrie. Les EM coordonnent leurs politiques économiques et de l’emploi Les compétences partagées recouvrent les autres domaines, tels que l’environnement, les transports et la protection des consommateurs, cohésion économique, sociale et territoriale, agriculture, énergie, espace de liberté, de sécurité et de justice Le traité de Lisbonne introduit une clause de retrait volontaire, reconnaissant ainsi aux pays membres la possibilité de se retirer de l’UE
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Qu’est-ce que l’Union européenne?
Pour les juristes Pour les politologues
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Pour les juristes, l’UE repose sur
Un droit à composante principalement économique et politique Il a été décidé de tenter d’assurer l’intégration européenne (objectif politique) grâce à des moyens économiques (libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux et politiques communes) un droit lacunaire et incomplet Il n’a pas été possible d’inscrire dans les traités toutes les procédures et tous les moyens visant à la réalisation de l’intégration européenne. Ceux-ci sont des traités cadres => le rôle des Etats membres et des institutions communautaires – en particulier de la Cour de justice – en vue de compléter les lacunes et de « dynamiser » le fonctionnement de l’UE est essentiel Un droit dynamique et évolutif Le droit communautaire ne fixe pas, dans des textes, une situation de fait acquise (« l’Europe ne se fera pas d’un coup »)
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Pour les juristes Depuis le XVIIe siècle, les jurisconsultes répètent que seulement deux formes d’union entre Etats sont possibles: Soit la CONFEDERATION, issue d’un traité international passé entre Etats souverains, où toutes les décisions soient adoptées à l’unanimité par les représentants des gouvernements ; soit l’ETAT FEDERAL, fondé sur une Constitution, où la loi votée par un Parlement bicaméral s’applique directement aux citoyens. Entre ces deux concepts, il n’y a pas de place pour un troisième => ce n’est pas l’avis des politologues =>
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Les tâches de l’UE La liste des tâches confiées à l’UE est analogue à celle d’un ORDRE CONSTITUTIONNEL étatique. Il ne s’agit pas, contrairement aux autres OI, de tâches techniques précises, mais de domaines d’activité touchant Pourtant => le principe des pouvoirs limités Ni les traités CE ni le Traité UE n’ont attribué aux organes communautaires une compétence générale pour atteindre les objectifs qui leur ont été assignés: les Traités déterminent l’étendue des pouvoirs d’action conférés => Les Etats membres exercent de la sorte un contrôle sur leurs propres pouvoirs Les institutions n’ont pas compétence générale pour s’acquitter de tâches dépassant les objectifs prévus par les Traités
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Traité établissant une Constitution pour l’Europe
Caractéristiques CONFEDERATION FEDERATION Texte fondateur Traité- acte de de droit international UE : différents traité Constitution = acte de droit public Traité établissant une Constitution pour l’Europe Institutions Conseil d’Etat UE – Conseil de l’UE Parlement PE – pouvoirs accrus Prise de décision Unanimité UE – PESC + JAI Majorité UE – CE Compétences Attribuées Art. 5 TCE « La Communauté agit dans les limites de compétences qui lui sont conférées et des objectifs qui lui sont assignés par le présent Traité » Attribue
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Le système des compétences
A la différences des constitutions des Etats fédéraux qui prévoient – souvent de manière très minutieuse – la distribution des compétences entre le niveau fédéral et les entités fédérées, les Traités actuels ne contiennent ni clause générale, liste systématique opérant une attribution des compétences. L’attribution des compétences s’est faite de façon pragmatique au fil de la révision des Traités « sans vision systématique d’ensemble, ce qui induit un manque flagrant de lisibilité » (Donny). La question de la répartition des compétences = au cœur des débats sur l’avenir de l’UE
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La clause de flexibilité
Les auteurs du Traité de Rome avaient été conscients des limites du système d’attribution de compétences et avaient prévu un mécanisme permettant de combler les lacunes qui pourraient apparaitre dans les pouvoirs d’action conférés expressément aux institutions par les Traités pour atteindre les objectifs fixés par celui-ci. Article 308: SI une action de la Communauté apparait nécessaire (2) pour réaliser, dans le fonctionnement du marché commun (1), l’un des objectifs de la Communauté, sans que le présent traité ait prévu les pouvoirs d’action requis à cet effet, le CONSEIL, statuant à l’unanimité, sur proposition de la Commission et après consultation du PE, prend les dispositions appropriées
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Article 308: conditions d’application
« dans le fonctionnement du marché commun » => la pratique et la jurisprudence de la Cour de justice ont conduit à une interprétation assez large de cette condition « nécessaire » => les institutions disposent à cet égard d’un large pouvoir d’appréciation qui fait appel plus à des critères politiques, économiques et techniques que juridiques CJCE: le recours à cet article ne peut se justifier que lorsqu’aucune autre disposition du Traité ne permet de fonder la compétence communautaire La clause ne peut permettre de toucher à la structure institutionnelle de l’UE ni de modifier ou d’abroger des dispositions explicites des traités
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Le recours à l’article 308 Jusqu’en 1972 a concerné deux domaines: l’agriculture et l’Union douanière C’est sur la base de cette disposition qu’a été prise la décision d’accélérer la réalisation de l’union douanière art. 308 pour la mise en place du système monétaire européen (qui prévoit les marges de fluctuation) Art. 308 pour l’adoption des premières mesures en matière de recherche, d’environnement, de protection des consommateurs, d’énergie ou encore de politique régionale Après l’adoption de l’AUE et du Traité de Maastricht, le recours à cet article est devenu moins fréquent puisque ces domaines de politique publique ont été intégrés dans les Traités
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Pour les politologues UE = objet politique non identifié
« Plus qu’une confédération d’Etats, moins qu’un Etat fédéral, le système politique de l’UE se prête difficilement à l’analyse juridique » (Magnette) L’Union européenne est une structure hybride qui ne rentre pas dans les typologies classiques Le vocabulaire de science politique s’est enrichi de toute une série d’expressions, de néologismes dans le but de permettre de faire comprendre l’originalité de l’UE, irréductible aux précédents historiques « fédéralisme intergouvernemental » dans la mesure où « les gouvernements nationaux occupent, tant au sein du Conseil européen qu’au sein du Conseil des ministres de l’Union européenne, une place prépondérante dans le système établi » (Quermonne)
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Pour les politologues UE = objet politique non identifié
Les Traités ne forment pas une Constitution cohérente et ne visent pas à la reproduction au niveau supranational d’un Etat fédéral et supranational Les traités ont mis en place des institutions dans un souci d’efficacité et d’équilibre entre différents types d’intérêts, mais n’ont pas de dimension NORMATIVE et sont avant tout fonctionnels UE ne respecte pas les règles classiques de l’organisation du pouvoir (séparation des pouvoirs, chaine de responsabilité…) UE dispose d’un cadre institutionnel UNIQUE et ses institutions exercent leurs pouvoirs de façon très différente selon les domaines concernés
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L’UE en quête de sens Quelles finalités pour l’Europe?
« La relance institutionnelle en coure avec la ratification du Traité de Lisbonne est largement positive parce qu’elle permet à l’UE de sortir de l’impasse institutionnelle dans laquelle elle est bloquée depuis 3 ans. Pourtant, cette relance n’apporte que de réponses partielles aux défis lancés à l’Union dans la mesure où celle-ci souffre d’un « déficit politique » qui renvoie à un « déficit de sens »: À quoi sert l’Europe? Jusqu’où elle doit s’élargir? Quels sont ses objectifs politiques, économiques, internationaux? En bref, quelles sont ou doivent être ses finalités? » (Thiery Chopin, directeur des études de la Fondation Schuman)
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« L’Europe connait une dérive grave sur le plan démocratique » (Bertrand Badie)
« … en construisant l’UE nous n’avons pas été suffisamment attentifs aux conditions de sa démocratisation. A mesure que progresse l’intégration européenne, celle-ci tend normalement à déplacer les lieux de décision de la nation vers le nouvel ensemble régional. Or, l’essentiel des techniques et des comportements démocratiques sont restés collés au niveau des nations, tandis que l’UE dans son ensemble reste fortement éloignée des peuples et des débats publics… » « l’Europe n’a pas su renouveler son offre politique … »
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Le paysage institutionnel de l’UE
Le cadre institutionnel de l’UE Conseil européen, Conseil, Commission, Parlement, CJCE, Cour des compte (sans la BCE) Les organes consultatifs
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Les institutions de l’UE
Au sommet du cadre institutionnel unique, le Conseil européen Le Conseil des ministres, cœur multiforme du cadre institutionnel de l’UE La Commission: embryon d’un futur gouvernement européen ou simple exécutante? Le PE: une institution aux prérogatives en expansion constante La CJCE et la Cour des comptes
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Au sommet du cadre institutionnel unique, le Conseil européen
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Au sommet du cadre institutionnel unique, le Conseil européen
Les Conseils européens rythment l’activité européenne et marquent les temps forts de chaque présidence Pourtant, cette institution a connu une gestation difficile. La pratique remonte à 1961 (à l’initiative du général de Gaulle). 1972 (Paris): on adopte un programme ambitieux – mise en place d’un fonds de développement régional, d’un programme d’action sociale, d’une politique industrielle… 1974: les chefs d’Etat et de gouvernement décident de se réunir, accompagnés des Min des aff. Étrangères + président de la Commission, au moins trois fois par an et chaque fois que nécessaire 1986: AUE consacré l’existence de cette institution « se réunit au moins deux fois par an » Dans la pratique: Les chefs…= assistés par les Ministres des affaires économiques et financières lorsque le Conseil examine les questions relatives à l’UEM (France + Chypre = président; Finlande, Roumanie et Lituanie = Président + PM Dans la salle du Conseil sont aussi présents: le secrétaire général du Conseil (Haut représentant..), le secrétaire général de la Commission ainsi que quelques fonctionnaires chargés de la rédaction des comptes rendus des débats
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Au sommet du cadre institutionnel unique, le Conseil européen
LE PRESIDENT DU CONSEIL = le chef d’Etat/gouvernement dont le pays exerce la présidence du Conseil des ministres = cette formule a l’avantage d’assurer la cohérence entre les travaux du Conseil et du Conseil européen mais l’inconvénient de nuire à la stabilité et à la continuité des travaux du dernier = six mois à tour de rôle selon un ordre établi par le Conseil des ministres (République tchèque, Suède 2009; Roumanie, 2019) => le Traité de Rome: ordre alphabétique => depuis l’AUE, un système d’alternance a été prévu entre le premier et le deuxième semestre de l’année afin que le même pays n’ait pas à présider toujours le même trimestre => le premier est plus chargé que le deuxième (budget, quotas de pêches… => depuis 1996, l’ordre est établi par le Conseil et non plus par les Traités
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Au sommet du cadre institutionnel unique, le Conseil européen
Non prévu par les Traités fondateurs, le Conseil est devenu une institution indispensable Le Conseil donne à l’UE les impulsions nécessaires à son développement et en définit les orientations politiques générales Mais c’est aussi le Conseil qui, réuni au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement, a décidé, à la majorité qualifié, qu’une majorité d’Etat remplissent les conditions nécessaires au passage à la monnaie unique Le Conseil peut constater l’existence d’une violation grave des droits fondamentaux par un Etat membre => le Conseil peut suspendre certains droits à cet Etat
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Au sommet du cadre institutionnel unique, le Conseil européen
Les CONCLUSIONS des Conseils européens sont de nature variable En politique étrangère, il peut s’agir de prises de position sur des événements internationaux ou de la définition d’une stratégie à plus long terme Dans le domaine communautaire, il s’agit souvent d’instructions données à la Commission et au Conseil des ministres La réunion des chefs d’Etat et de gouvernement a permis de débloquer de nombreux dossiers embourrés et surtout de donner les impulsions nécessaires à la relance de l’intégration européenne lorsque cela fut nécessaire (ex: la contribution britannique au budget; le pacte de stabilité..)
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Au sommet du cadre institutionnel unique, le Conseil européen
Dans l’état actuel des Traités, le Conseil ne peut adopter que des décisions à caractère politique, qui sont ensuite traduites en décisions juridiques
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Au sommet du cadre institutionnel unique, le Conseil européen
Le Traité de Lisbonne devrait élever le Conseil au rang d’institution, partie intégrante du cadre institutionnel de l’UE et étendre ses compétences désigner son président, proposer le président de la Commission, nommer le Haut Représentant, établir le système de rotation des Etats à la présidence du Conseil… Doter l’institution d’une présidence stable: le président sera nommé par le Conseil à la MQ pour une durée de 2 ans et ½ (renouvelable 1 fois et ne pourra pas exercer un mandat national) Prévoit deux réunions par semestre (4 au total)
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Le Conseil de l’Union, cœur multiforme du cadre institutionnel
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Le Conseil de l’Union, cœur multiforme du cadre institutionnel
Suite à la fusion des exécutifs (1965) le Conseil est devenu commun aux trois Communautés Représente les intérêts des Etats membres Appellations: « Conseil », Traité de M = « Conseil de l’Union », Constitution = « Conseil des ministres » … (abandonnée par le T de Lisbonne) L’institution a une nature hybride, puisqu’il est à la fois législatif et exécutif Il est juridiquement UNIQUE, mais il se réunit en formations multiples Les compétences du Conseil embrassent les 3 piliers de l’UE (les matières communautaires, PESC et coopération policière et judiciaire en matière pénale) « Rien n’est simple quand il s’agit du Conseil des ministres » (Doutriaux, Lequesne)
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Le Conseil de l’Union, cœur multiforme du cadre institutionnel
La COMPOSITION: Formé par les représentants des Etats membres Ces représentants doivent être du niveau ministériel et habilités à engager les gouvernements des EM Cette disposition permet aux Etats fédéraux d’être représentés par des ministres d’un gouvernement régional, à la condition qu’il puisse engager le gouvernement de son pays (art. 203 CE)
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Le Conseil de l’Union, cœur multiforme du cadre institutionnel
Le Conseil est juridiquement unique mais sa composition n’est ni stable ni fixe. Elle varie en fonction de l’ordre du jour des travaux 9 formations: Affaires générales et relations extérieures Affaires économiques et financières Justice et affaires intérieures Emploi, politique sociale, santé et consommateurs Compétitivité (marché intérieur, industrie, recherche) Transports, télécommunication, énergie Agriculture et pêche Environnement Education, jeunesse, culture Il arrive parfois que deux formations du Conseil s’associent: les ministres de l’agriculture + affaires étrangères (Conseils dits JUMBO) se rassemblent pour traiter des questions agricoles dans les relations commerciales internationales (ex/ OMC)
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Le Conseil de l’Union, cœur multiforme du cadre institutionnel
La PRSIDENCE Assurée par chaque EM pour 6 mois L’ordre = établi pour la période 1er janvier 2007 – 30 juin 2020 Le Conseil, statuant à l’unanimité, peut décider qu’un EM peut exercer la présidence durant une autre période que celle qui résulte de l’ordre déjà établi Ce système de présidence tournante a fait l’objet de longues discussions Le TRIO « pour chaque période de 18 mois, les 3 présidences qui seront en exercice à ce moment là , élaborent, en étroite collaboration avec la Commission…, un projet de programme des activités du Conseil pour ladite période » (2008: France, Rép. Tchèque, Suède)
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Le Conseil de l’Union, cœur multiforme du cadre institutionnel
La TRANSPARENCE Depuis 1993, à la demande des Danois, certains débats sont publics Les débats sur les « grandes initiatives d’intérêt communautaire » ou « les nouvelles propositions législatives importantes » peuvent être retransmis par la TV si le Conseil, à l’unanimité, le décide Depuis 1993, les résultats des votes sont rendus publics lorsque le Conseil agit comme législateur, sauf si le Conseil, à la MQ, en décide autrement
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Le Conseil de l’Union, cœur multiforme du cadre institutionnel
Le Conseil dispose d’un Secrétariat général qui assure la continuité des travaux COREPER « un comité composé de représentants permanents des gouvernements des EM a pour tâche de préparer les travaux du Conseil et d’exécuter les mandats qui lui sont confiés par celui-ci ». COREPER 2 réunit les représentants permanents qui traitent des dossiers à caractère plus politique COREPER 1 réunit leurs adjoints qui prennent en charge des dossiers à caractère plus technique Les Traités instituent aussi certains comités spécifiques (qui ne préjugent en rien le rôle du COREPER) Depuis 1960: le Comité spécial agriculture Comité 133: assiste la Commission quand elle négocie des accords internationaux en matière commerciale Le comité de l’article 36: coopération policière et judiciaire
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Le Conseil de l’Union, cœur multiforme du cadre institutionnel
Tous les points à l’ordre du jour du Conseil doivent obligatoirement être examinés par le COREPER, sauf cas d’urgence Le COREPER procède à une première discussion où chacun exprime son point de vue L’ordre du jour du Conseil est divisé en deux parties Partie A: comprend les points qui ne posent pas de problèmes techniques ou politiques Partie B: comprend les textes où les difficultés sont telles que seul le Conseil peut trancher les différends (si pas de vote, le texte est renvoyé au COREPER pour reprendre les discussions) COREPER joue un rôle fondamental. Environ 75% à 80% des textes adoptés par le Conseil le sont en partie A et donc sans vote des ministres (Donny).
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Le Conseil de l’Union, cœur multiforme du cadre institutionnel
Les TROIS modalités de vote le vote à la majorité simple = le vote à la majorité des membres qui composent le Conseil Il est considéré la règle en l’absence de disposition spécifique dans les Traités En réalité il ne s’applique qu’exceptionnellement Il concerne en général les questions de procédure Le vote à la majorité qualifiée Repose actuellement sur une PONDERATION de voix Sur le calcul d’un seuil de majorité Le vote à l’unanimité = donne droit de veto aux EM Les abstentions des membres présents ou représentés ne font pas obstacle à l’adoption des décisions qui requièrent l’unanimité
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Le Conseil de l’Union, cœur multiforme du cadre institutionnel
Le CALCUL de la MQ Lors des négociations du T de Rome, la pondération n’a pas été calculée de manière objective (ex: en fonction de la population ou en fonction du poids économique des Etats…) mais a reflété un équilibré politique fonctionnel qui n’a été établi qu’au terme de longues négociations Le Traité de Nice a du résoudre les questions délicates qui n’ont pas été réglées à Amsterdam La pondération de voix a soulevé un certain nr de problèmes Le poids des petits et grands Etats Le maintien ou non du groupe d’Etats avec le même nr de voix Le calcul de la minorité de blocage
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Le Conseil de l’Union, cœur multiforme du cadre institutionnel
La nouvelle pondération des voix a donné les résultats suivants: Allemagne, France, Italie, RU: 29 Espagne, Portugal :27 Roumanie: 14 Pays Bas: 13 Belgique, Grèce, Portugal, Hongrie, République tchèque: 12 Autriche, Suède, Bulgarie: 10 Danemark, Finlande, Irlande, Lituanie, Slovaquie: 7 Luxembourg, Chypre, Estonie, Lettonie, Slovénie: 4 Malte: 3 TOTAL: 345
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Le Conseil de l’Union, cœur multiforme du cadre institutionnel
Cette nouvelle pondération s’est accompagnée d’un nouveau calcul de la MQ 255/345 (73.9%) Minorité de blocage: 91 voix (4 Etats au moins) Deux autres conditions pour atteindre la MQ: L’acte soumis au vote doit être approuvé par une MAJORITE d’EM + une clause de vérification (filet démographique) La MQ représente 62% de la population de l’UE. Si cette condition n’est pas remplie, la décision n’est pas adoptée Cela veut dire qu’un groupe de pays représentant un peu plus de 38% de la population peut bloquer l’adoption d’une décision Allemagne: représente 17% de la population de l’UE
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Le Conseil de l’Union, cœur multiforme du cadre institutionnel
La PLACE de la MQ Les pères fondateurs avaient prévu que la MQ devait devenir la règle pour la mise en œuvre des politiques communes En effet et en revanche, l’unanimité a continué à s’imposer pour des questions de nature constitutionnelle, la mise en œuvre de la libre circulation des travailleurs, La mise en œuvre du droit d’établissement Et de la libre prestation des services (et de manière plus générale pour toutes les mesures visant un rapprochement des législations)
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Le Conseil de l’Union, cœur multiforme du cadre institutionnel
1966: la crise de la chaise vide => « lorsque des intérêts importants d’un ou plusieurs Etats sont en jeu, le Conseil doit s’efforcer de trouver une solution acceptable par tous » L’unanimité continue à occuper une place importante Dans des domaines que l’on peut nommer « quasi constitutionnels » et dans des domaines particulièrement sensibles dans lesquels les EM ont voulu se garder un droit de veto Fiscalité, sécurité sociale, politique étrangère et de sécurité commune, coopération policière opérationnelle, le régime linguistique, le siège des institutions …
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Le Conseil de l’Union, cœur multiforme du cadre institutionnel
Les ATTRIBUTIONS au départ, le Conseil était investi de l’essentiel du pouvoir de décision, mais cette affirmation doit être nuancée dans le contexte de l’accroissement des compétences du PE Art. 16 TUE « le Conseil exerce, conjointement avec le PE, les fonctions législative et budgétaire. Il exerce des fonctions de définition des politiques et de coordination conformément aux conditions prévues par les traités » Cette formulation ne rend pas entièrement compte des fonctions du Conseil car il faut y ajouter qu’en matières de relations extérieures le Conseil dispose seul du pouvoir de conclure des accords au nom de l’UE
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Le Conseil de l’Union, cœur multiforme du cadre institutionnel
La répartition des compétences entre le Conseil et la Commission est mouvante Le Traité stipule que « le Conseil confère à la Commission, dans les actes qu’il adopte, les compétences d’exécution des règles qu’il établit » mais que le Conseil « peut également se réserver, dans des cas spécifiques, d’exercer directement des compétences d’exécution » C’est dire que le Conseil n’assure pas seulement la fonction législative mais peut également entrer dans les détails de l’exécution.
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Le Conseil de l’Union, cœur multiforme du cadre institutionnel
Le Traité de Lisbonne Prévoit la division du Conseil affaires générales et relations extérieures en deux formations distinctes Le Conseil des affaires générales Le Conseil des affaires étrangères Les trois modalités de votes sont reprises par le Traité qui fait de la MQ la règle de droit commun et en modifie les règles de calcul
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La Commission: embryon d’un futur gouvernement européen ou simple exécutante?
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La Commission: nombre des commissaires
Représente et exprime l’intérêt général dans la Communauté Avant l’élargissement à l’Est: 20 commissaires pour 15 EM Dans le contexte de l’élargissement le nr des commissaires a été au centre de vives discussions Le Traité d’Amsterdam n’avait pas réglé ce problème, la question a donc été reposée à Nice A partir de 2009, le nombre de membres de la Commission devra être inférieur à celui d’EM Les membres devront être choisis sur la base d’une rotation égalitaire Le nr de membres et la rotation = décidés par le Conseil à l’unanimité Traité de Lisbonne: 2014 le nr de commissaires serait des 2/3 des EM (18 pour 27 pays) Ce nombre pourrait être modifié par le Conseil à l’unanimité Si le T de Lisbonne n’entre pas en vigueur, le Conseil, conformément au Traité de Nice, est obligé de fixer un nr de membres inférieur au nr des Etats
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La Commission: la désignation des membres
T de Rome: « les membres de la Commission sont nommés d’un commun accord par les gouvernements des EM » Les Traités de Maastricht, Amsterdam et Nice ont modifié la procédure de nomination en associant de manière de plus en plus étroite le PE Etapes =>
102
La Commission Dans un premier temps
Le Conseil – réuni au niveau des chefs d’Etat et de gouvernement – désigne, à la MQ, avec l’approbation du PE, la personnalité qu’ils envisagent de nommer comme président de la Commission. Auparavant il s’agissait d’une décision unanime des chefs d’Etat et de gouvernement Ensuite Le Conseil, statuant à la MQ et d’un commun accord avec le président désigné, adopte la liste des autres personnalités qu’il envisage de nommer membres de la commission (sur base de propositions faites par les EM) Le président et les autres membres sont alors soumis, en tant que collège, à un vote d’approbation du PE Enfin, ils sont tous nommés par le Conseil statuant à la MQ
103
José Manuel Barroso : c'est reparti pour cinq ans
Le 16 septembre chaque eurodéputé s’est prononcé pour ou contre sa reconduction vote = secret et à la majorité des voix exprimées les résultats: une large majorité, 382 voix contre 219 José Manuel Barroso est réélu Résultat beaucoup discuté: "C'est lamentable ! Le vote en faveur de M. Barroso a été acquis grâce à l'abstention des députés du Parti socialiste européen et les votes favorables de certains d'entre eux. On voit par conséquent l'ampleur de la ruse politicienne : on nous a dit pendant la campagne électorale qu'il fallait voter pour les socialistes pour avoir une majorité contre Barroso. Et aujourd'hui ils font exactement le contraire !", explique Jean-Luc Mélenchon du Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique
104
La Commission Le seul changement majeur apporté par le Traité de Lisbonne à la procédure de nomination des membres de la Commission est l’élection du président de la Commission par le PE Les membres de la Commission sont choisis en fonction de leur « compétence générale » et de leur « engagement européen »
105
La Commission l’indépendance des membres
L’indépendance = condition essentielle Dans l’accomplissement de leurs devoirs ils ne sollicitent ni n’acceptent d’instructions d’aucun gouvernement ni d’aucun organisme EN PLUS chaque Etats membre s’engage à respecter ce caractère
106
Le mandat de la Commission est, depuis le T de M, de 5 ans pour l’aligner sur la durée du mandat des députés européens Les fonctions de membre de la Commission prennent fin individuellement par démission volontaire ou d’office La démission d’office est prononcée par la CJCE (à la requête du Conseil et de la Commission) si le commissaire ne remplit plus les fonctions nécessaires à l’exercice de son mandat ou s’il a commis une faute grave Le Traité de Lisbonne donne au président le droit de démettre lui-même un membre de la Commission La cessation collective des fonctions de la Commission peut être la conséquence de l’adoption d’une motion de censure par le PE ou d’une démission volontaire collective
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La Commission Organisation et fonctionnement
La Commission forme un COLLEGE, avec à sa tête un président et des vice-présidents (dont le nr n’est pas fixé par les Traités) La position + l’autorité du président = renforcées surtout avec les T d’Amsterdam et de Nice Art. 217: « La Commission remplit sa mission dans le respect des orientations politiques définies par son président, qui décide de son organisation interne afin d’assurer la cohérence, l’efficience et la collégialité de son action » Les membres de la Commission exercent les fonctions qui leur sont dévolues. Le président nomme les vice-présidents… T de Lisbonne: démettre un commissaire
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La Commission Organisation des travaux + prise de décision
La Commission se réunit deux fois par semaine et chaque fois que son président ou ses membres le jugent nécessaire La réunion est convoquée par le président La Commission ne peut siéger valablement que si la majorité de ses membres sont présents Les débats sont CONFIDENTIELS (***rappel question de la transparence des travaux du Conseil) « les délibérations de la commission sont acquises à la majorité de ses membres » 40 Directions Générales (DG) et services fonctionnaires
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La Commission Attributions
Art. 17 TUE fait une synthèse assez complète des attributions Promeut l’intérêt général de l’UE et prend les initiatives appropriées à cette fin Elle veille à l’application des traités (gardienne) Elle surveille l’application du droit sous le contrôle de la CJCE Elle exécute le budget et gère les programmes À l’exception de la PESC, elle assure la représentation extérieure de l’UE Elle prend les initiatives de la programmation annuelle et pluriannuelle de l’UE pour parvenir à des accords interinstitutionnels
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La Commission Attributions
Le monopole de l’initiative législative (partagé avec les EM dans le cadre de la PESC) (SUBSIDIARITE) Art. 5 « dans les domaines qui ne relèvent pas de sa compétence exclusive mais d’une compétence partagée, la Communauté n’intervient que SI et DANS LA MESURE où les objectifs de l’action envisagée ne peuvent pas être réalisés de manière suffisante par les EM et peuvent donc, en raison des dimensions ou des effets de l’action envisagée, être mieux réalisés au niveau communautaire » Cela veut dire que la Communauté doit limiter son activité législative au stricte nécessaire L’exposé des motifs d’une proposition de la Commission doit comporter une justification au regard du principe de la subsidiarité
111
La Commission organe d’exécution
L’application du Traité à des cas particuliers Contrôle les ententes et les positions dominantes Les aides publiques des EM aux entreprises Réprime les discriminations fiscales La gestion des clauses de sauvegarde (qui permettent aux EM de bénéficier, sous le contrôle de la Commission, de dérogations en cas de difficultés particulières) La gestion des fonds communautaires Les fonds structurels (***fiche de synthèse si nécessaire, slide suivant)
112
Il existe deux Fonds structurels :
Pour la période , la dotation financière attribuée à la politique régionale avoisine les 348 milliards d'euros : 278 milliards pour les Fonds structurels et 70 milliards pour le Fonds de cohésion. Elle représente 35% du budget communautaire, soit le deuxième poste budgétaire. Il existe deux Fonds structurels : le Fonds européen de développement régional (FEDER) est à l'heure actuelle le plus important (1975) le Fonds social européen (FSE) institué en 1958 favorise l'insertion professionnelle des chômeurs et des catégories de population désavantagées en finançant notamment des actions de formation.
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La Commission FONDS DE COHESION
Il est destiné aux pays dont le PIB moyen par habitant est inférieur à 90 % de la moyenne communautaire. Il a pour objet d'accorder des financements en faveur de projets d'infrastructures dans les domaines de l'environnement et des transports. Cependant, l'aide du Fonds de cohésion est soumise à certaines conditions. Si le déficit public d'un État membre bénéficiaire dépasse 3% du PIB national (règles de convergence de l'UEM), aucun nouveau projet ne sera approuvé tant que le déficit n'est pas remis sous contrôle.
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La Commission et les relations extérieures
La Commission a la possibilité – après l’autorisation du Conseil - de négocier des traités commerciaux (en matière de PAC, transports, aide au développement, quotas de pêche) Les accords internationaux couvrent souvent des compétences partagées avec les EM (ex. Lomé, EEE)
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Questions d’actualité
Le Parlement a débattu le 15 septembre de la déclaration d'intention donnée par José Manuel Barroso, à la veille du vote sur sa reconduction en tant que Président de la Commission européenne. Les différents groupes politiques lui ont manifesté leur soutien ou leur manque de confiance. M. Barroso avait présenté aux différents groupes politiques son programme pour le prochain quinquennat. "Je m'engage à combattre le dumping social" => une révision de la directive sur le temps de travail. il a promis des initiatives pour s'attaquer à l'inégalité salariale entre hommes et femmes. Sur la question du budget européen, M. Barroso a proposé "une approche basée sur la solidarité". Il a insisté pour que l'UE se dote d'un moyen de financement de ses politiques "plus transparent et plus efficace". M. Barroso a annoncé des changements à la structure de la Commission : il propose de créer des nouveaux portefeuilles pour la justice, les droits fondamentaux et les libertés civiles, pour les affaires intérieures et la migration, pour l'action sur le changement climatique, ainsi qu'un poste de "conseiller scientifique pour la recherche et l'innovation".
116
Le Parlement européen une institution aux prérogatives en expansion constante
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Le Parlement européen Originairement appelée Assemblée, le PE est l’institution qui permet aux citoyens de l’UE de participer au fonctionnement de celle-ci TCE: le PE réunit « les représentants des peuples des Etats réunis dans la Communauté » T de Lisbonne : « représentants des citoyens de l’Union »
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Le Parlement européen « la guerre des sièges »
Le siège du PE est établi à STRASBOURG où se tiennent les périodes de sessions plénières (une semaine) par mois (12 au total). Les commissions parlementaires se réunissent à Bruxelles (deux semaines par mois) Le secrétariat général du PE = Luxembourg Le PE a souhaité, à plusieurs reprises, à concentrer son travail en un seul lieu => il a saisi la CJCE 1992: Conseil européen d’Edimbourg: le siège = Strasbourg Le PE a contesté cette décision La CJCE a souligné Qu’il appartient aux EM de fixer, d’un commun accord, le siège des institutions Que l’exercice de cette compétence n’est pas seulement 1 droit mais aussi 1 obligation Que par la décision d’Edimbourg les EM ont rempli leur obligation
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Le Parlement européen l’élection des députés
Au départ, l’Assemblée était une émanation des Parlements nationaux L’article 21 du traité stipulait en effet que « L´Assemblée est formée de délégués que les Parlements sont appelés à désigner en leur sein une fois par an, ou élus au suffrage universel direct, selon la procédure fixée par chaque Haute Partie Contractante » Il a fallu attendre jusqu’en 1976 (1979) La fin de la période gaullienne en France La création du Conseil européen (vu comme un renforcement du rôle des Etats) Ce projet devrait être élaboré par le PE et approuvé à l’unanimité par le Conseil En dépit de plusieurs initiatives amorcées par le PE, la procédure électorale uniforme n’a jamais pu être élaborée et se sont donc les législations de chaque EM qui déterminent le mode de scrutin Par la décision 2000/772, entrée en vigueur le 1er mai 2004, quelques PRINCIPES COMMUNS ont été définis
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Le Parlement européen le nombre de députés
La détermination du nr et la répartition des sièges ont soulevé des problème délicats Le but était de respecter une certaine proportionnalité entre le nr de sièges et la population de chaque Etat, mais avec une double limite D’une part, le nombre total des membres ne devait pas compromettre le fonctionnement de l’institution D’autre part, il fallait assurer une représentation raisonnable des différents courants politiques dans les petits Etats Au fil des élargissements, le nombre de députés n’a pas cessé d’augmenter: 142 (Europe des 6), 614 (Europe des 15), 785 (jusqu’en 2009), 736…
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Le Parlement européen (736)
Allemagne 99 RU, France, Italie 72 Pologne, Espagne 50 Roumanie 33 Pays Bas 25 Grèce, République tchèque, Belgique, Hongrie, Portugal 22 Suède 18 Bulgarie, Autriche 17 Slovaquie, Danemark, Finlande 13 Irlande, Lituanie 12 Lettonie 8 Slovénie 7 Estonie, Chypre, Luxembourg 6 Malte 5
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Le Parlement européen Le Président et le bureau
Le PE désigne un président: 2 ans ½ Un arrangement entre groupes politiques prévoit une alternance de la présidence entre la gauche et la droite Outre ses fonctions protocolaires et de représentation, le Président dirige l’ensemble des activités et préside les délibérations Il peut exercer un réel pouvoir d’influence => dans le dialogue inter institutionnel avec le président de la Commission et du Conseil Il est invité à s’exprimer devant les membres du Conseil européen avant ses travaux Bureau du PE: président +14 vice présidents + questeurs Bureau « élargi » : bureau + les présidents des groupes politiques
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Si le traité de Lisbonne entre en vigueur, quel rôle pourrait jouer le Parlement européen dans la nouvelle architecture institutionnelle ? « Selon le traité de Lisbonne, le Parlement devient un véritable co-législateur avec le Conseil des ministres. Notre pouvoir de codécision est étendu à des domaines tels que l'agriculture, la pêche, le commerce extérieur, la justice et les affaires intérieures. Nous disposons également de compétences renforcées concernant le budget de l'Union, en nous voyant accordés pour la première fois des pouvoirs identiques en matière de dépenses agricoles. Je pense qu'il s'agit d'une évolution très positive car elle permettra de créer un meilleur contrepoids et renforcera la voix des citoyens européens ». (Président du PE, Jerzy Busek)
124
Le Parlement européen les commissions
Élaborent des rapports qui sont soumis au vote de l’assemblée plénière dans le cadre des procédures d’avis conforme, de consultation, de coopération ou de codécision Le PE peut créer une commission d’enquête (à la demande d’un quart de ses membres) pour examiner « les allégations d’infraction dans l’application du droit communautaire »
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Le Parlement européen 7 groupes politiques (2009-2014)
Ce sont les formations dans lesquelles les députés s’organisent par affinités politiques Groupe du Parti populaire européen (démocrates-chrétiens): 265 Groupe de l’Alliance progressiste des socialistes & démocrates au PE: 184 Groupe Alliance des démocrates et des libéraux pour l’Europe: 84 Groupe des Verts/Alliance libre européenne: 55 Conservateurs et Réformistes européens: 54 Groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique: 35 Groupe Europe de la liberté et de la démocratie: 32 Non inscrits: 27
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Le Parlement européen Les groupes politiques
Ils assurent leur organisation interne en se dotant d'un président, d'un bureau et d'un secrétariat. Dans l'hémicycle, les places attribuées aux députés sont déterminées en fonction de leur appartenance politique, de gauche à droite, après accord des présidents de groupe. Pour composer un groupe politique, le nombre de députés nécessaire est de 25, élus dans au moins un quart des Etats membres de l’Union Européenne. Certains députés n'appartiennent à aucun groupe politique et dans ce cas, ils font partie des non inscrits. Avant chaque vote en séance plénière, les groupes politiques examinent les rapports issus des commissions parlementaires, et déposent des amendements. La position prise par le groupe politique est résolue par concertation à l'intérieur du groupe, aucun membre ne peut recevoir un mandat de vote obligatoire.
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Le Parlement européen Transparence et vote
Les débats sont en principe publics, à moins que le PE n’en décide autrement à la majorité des 2/3 des suffrages exprimés Le principe de la DELIBERATION est Le quorum du tiers des membres Le vote à la majorité absolue des suffrages exprimés Le vote est personnel, le vote par procuration est interdit
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Le Parlement européen Les attributions
Traité TCE : « pouvoirs de délibération et de contrôle » Cette formule vague (qui distingue le PE des PN) a été précisée et renforcée tant par des modifications formelles aux traités (ex: traités budgétaires de 1970 et de 1975) que de manière informelle, par le biais des accords interinstitutionnels La « lutte pour le pouvoir » menée par le PE s’est traduite par l’exercice progressivement effectif de pouvoirs de contrôle politique, budgétaire et législatif
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Le Parlement européen Le contrôle des activités de l’UE
Le contrôle politique qui portait à l’origine uniquement sur l’action de la Commission, s’est étendu à un contrôle portant également sur le Conseil Constitution d’une commission d’enquête Examen des pétitions Nomination d’un médiateur Les questions parlementaires (orales ou écrites) adressées à la Commission et/ou au Conseil La motion de censure à l’encontre de la Commission Double majorité: 2/3 des voix exprimés et à la majorité des membres qui composent le PE Pour éviter les abus: elle peut être déposée par 1 groupe politique ou 1/10 des membres
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Le Parlement européen Pouvoir législatif
Pouvoir budgétaire (partie processus décisionnel)
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La Cour de justice et la Cour des comptes
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La Cour de justice A joué un rôle fondamental au coté du triangle PE, Commission, Conseil pour établir la primauté du droit communautaire 1 juge par EM (nommés d’un commun accord par les gouvernement des EM) + 8 avocats généraux Siège: Luxembourg Assure le respect du droit dans l’application et l’interprétation des traités Pour alléger son travail, un Tribunal de première instance a été créé en 1988 Le T de Maastricht a EXCLU son rôle dans le deuxième et troisième pilier Le T d’Amsterdam la rend compétente en matière de coopération policière et judiciaire (sauf les affaires intéressant l’ordre public)
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La Cour des comptes Établie par le T de Bruxelles de 1975, elle devient une institution « communautaire » depuis le T de Maastricht Luxembourg La Cour est responsable du contrôle externe du budget général de l’UE Formé d’un national de chaque EM nommé pour 6 ans par le Conseil à la MQ Elle assiste le PE et le Conseil dans leurs fonctions de contrôle de l’exécution du budget Elle contrôle la légalité et la régularité des recettes et des dépenses et s’assure de la « bonne gestion financière » Les relations entre la Cour et la Commission ne sont pas toujours les meilleures la Commission critique que la Cour s’intéresse à l’opportunité des dépenses Le Conseil et le PE sollicitent souvent l’avis de la Cour sur la gestion par la Commission des fonds communautaires
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Deux comités consultatifs: le Comité économique et social et le Comité des régions
CES Le Conseil nomme pour 4 ans (à la MQ) les membres après avoir consulté la commission (sur la base d’une liste que chaque Etat adresse au Conseil) 350 membres Le champ d’application de la consultation du CES a été élargi (Maastricht, Amsterdam) mais jusqu’à présent ses avis ont rarement influencé les prises de décision CdR Créé par le T de Maastricht Même nombre de membres, même répartition par EM, même mode de désignation que pour le CES Comme le CES, il est OBLIGATOIREMENT consulté par la Commission et le Conseil dans les domaines prévus par les Traités
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