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de la production des statistiques des entreprises au Burkina

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Présentation au sujet: "de la production des statistiques des entreprises au Burkina"— Transcription de la présentation:

1 de la production des statistiques des entreprises au Burkina
BURKINA FASO Programme d’appui au renforcement de la gestion des finances publiques et des statistiques – PAR GS  UNION EUROPEENNE Atelier de formation des utilisateurs des statistiques « Statistiques des entreprises » MODULE 6 Forces et faiblesses de la production des statistiques des entreprises au Burkina Programme financé par l’Union européenne

2 Sommaire 6.1- Les atouts 6.2- Les limites 6.3- Cadres de référence de la production des statistiques des entreprises et perspectives 2

3 6.1- Les atouts Les atouts actuels se présentent comme suit:
La production et la diffusion des statistiques des entreprises est bien assurée, reflétant les efforts accomplis dans ce domaine tant par les techniciens que par les autorités, les services statistiques sectoriels, l’INSD et le monde des affaires. Des appuis techniques et financiers ont été apportés par des partenaires techniques pour l’atteinte de ces résultats. 3

4 6.1- Les atouts Les publications sont diversifiées au niveau de l’INSD (Flash IHPI, Note de conjoncture, Bulletin de conjoncture, Note rapide de conjoncture des entreprises, Résumé du RSE, base de données RSE consultable sur requête, etc. L’INSD reçoit les DSF des entreprises par la loi donnant ainsi une base de données solide sur les entreprises; Les structures sectorielles (MICA, MCT, MME, MEF, CNSS, etc.) publient des données sur les entreprises pertinentes pour les utilisateurs; 4

5 6.1- Les atouts Le renouvellement de l’année de base de l’indice de la production industrielle (2007) a permis d’améliorer l’indice en prenant en compte la structure actualisée de l’économie nationale. La mise en place du Répertoire statistique des entreprises qui est actualisé régulièrement sur la base des déclarations statistiques et fiscales est un atout pour l’amélioration de la qualité des échantillons et la satisfaction de nombreux utilisateurs; 5

6 6.1- Les atouts Par ailleurs :
Les modes de diffusion des publications se sont améliorés avec l’usage des sites web ( et L’ensemble des données de conjoncture existantes sur les entreprises ont permis au pays d’envisager la production des comptes nationaux trimestriels qui donne une vue synthétique de l’économie à court terme. 6

7 6.1- Les atouts les données sur les entreprises permettent de mener des débats éclairés sur la contribution des entreprises à l’économie (Exemple des mines) ou encore de connaître les caractéristiques des unités pour la conception de projets et programmes spécifiques et pour animer les échanges entre les autorités et le monde des affaires (Rencontre annuelle Gouvernement-secteur privé). 7

8 6.1- Les atouts Les données disponibles permettent d’améliorer la modélisation économique et les prévisions macroéconomiques (Alimentation de l’IAP); Les entreprises collaborent avec les structures publiques dans la fourniture des données conjoncturelles. 8

9 6.2- Les limites Les limites actuelles des statistiques d’entreprises au Burkina se résument : 1)- Délais de production non conformes aux recommandations internationales pour les indicateurs conjoncturels 2)- Absence de certains indicateurs nécessaires pour une bonne analyse de l’économie. 9

10 6.2- Les limites 1)- Délais de production non conformes aux recommandations internationales pour les indicateurs conjoncturels Les délais de publication des indicateurs de conjonctures produits par l’INSD notamment IHPI et les soldes d’opinion est de T+45 jours. Ce délai n’est pas respecté à ce jour. Ex. sur le site de l’INSD, on a le flash du 2ème Trim. L’intérêt desdits indicateurs diminue fortement au-dela de ce délai (manque de fraicheur). 10

11 6.2- Les limites Les raisons sont principalement liés au délais de réponse des enquêtés (les entreprises); Les taux de non réponses dégradent la qualité des indicateurs (des estimations ou des imputations sont alors faites ); La diffusion des productions reste à parfaire à l’intention des Autorités et des dirigeants des entreprises (accroissement de la demande et intérêt ). 11

12 6.2- Les limites 2)-Absence de certains indicateurs nécessaires pour une bonne analyse de l’économie. Absence d’indicateurs sur les prix à la production: L’analyse de la formation des prix, la production des comptes nationaux (prix de base), la satisfaction de nombreuses requêtes pour des études de marchés, etc.; Quelques prix au producteur existent (bétail, céréales, etc.) mais il n’existe pas d’indicateur composite (IPPAP); 12

13 6.2- Les limites Il n’existe pas un indicateur d’activité pour les services (ICA). Cela rend difficile l’analyse de l’évolution des services dans le cadre des travaux de cadrage macroéconomique et des comptes nationaux trimestriels. Il n’existe pas d’indicateur composite pour le suivi des activités des BTP. Pour des besoins d’indexation de contrats de marché, il existe de nombreuses demandes d’indices de suivi des coûts de construction (ICC) (palliatif actuel: mercuriale de BTP ou suivi de coût de certains matériaux] 13

14 6.2- Les limites Le suivi de la dynamique des activités de BTP à travers un indicateur reste difficile: besoin de développer un indicateur d’activité des bâtiments et travaux publics (approché actuellement par la vente de ciment, de fer à béton au niveau usine, importations desdits matériaux). 14

15 6.2- Les limites Les activités productives du secteur informel sont insuffisamment prises en compte dans les statistiques d’entreprises. Nécessité de réaliser des enquêtes spécifiques à des périodes rapprochées (2 à 5 ans). Il n’y pas encore eu une enquête d’envergure nationale; Les données sur les DSF ne sont pas exploitées pleinement dans le sens de renseigner les ratios de gestion et les ratios financiers par branches/secteurs d’activités. 15

16 6.2- Les limites La diffusion du Fichier DSF n’est pas assurée;
Les données structurelles annuelles permettant d’approfondir l’information économique (emploi, production, gouvernance d’entreprises, indicateurs de la responsabilité sociétale des entreprises, etc.) ne sont pas systématisées. Nécessité de réaliser des enquêtes annuelles d’entreprises; 16

17 6.2- Les limites Nomenclature d’activités sous-régionale non encore transposée au niveau national pour tenir compte du contexte spécifique; Nomenclatures non suffisamment vulgarisées au sein du Système statistique national 17

18 6.3- Cadres de référence de production des statistiques des entreprises et perspectives
Les statistiques des entreprises doivent tenir compte: Du cadre de référence de la comptabilité nationale; De l’évolution des activités économiques; De l’harmonisation internationale des méthodologies; Des sources statistiques existantes; Des demandes et besoins des utilisateurs, notamment prévisionnistes et planificateurs; Des critiques réalisées (précision, fiabilité, champs, etc.); Evolution technologique (informatique); Etc. 18

19 Cadres internationaux d’harmonisation
6.3- Cadres de référence de production des statistiques des entreprises et perspectives Cadres internationaux d’harmonisation L’Observatoire économique et statistique d'Afrique subsaharienne (AFRISTAT) élabore et fait adopter par ses Etats membres des méthodologies harmonisées pour la production des statistiques. - Règlement n°01/CM/2009 du 16 avril 2009 portant adoption d’un cadre commun aux Etats membres d’AFRISTAT pour la création et la gestion d’un répertoire d’entreprises national à des fins statistiques. 19

20 6.3- Cadres de référence de production des statistiques des entreprises et perspectives
  - Règlement n°02/CM/2009 du 16 avril 2009 portant adoption d’une méthodologie commune aux Etats membres d’AFRISTAT pour l’élaboration d’un indice harmonisé de la production industrielle (IHPI); - Règlement N°01/CM/AFRISTAT/2011/ du 11 avril 2011 portant adoption des nomenclatures d’activités et de produits (NAEMA et NOPEMA). L’UEMOA - Décision n°05/2013/CM/UEMOA instituant un cadre d’échanges des informations statistiques au sein de l’UEMOA; Textes adoptant le SYSCOA suivant les actes uniformes OHADA; etc. 20

21 Division statistiques des Nations Unies (UNSD)
6.3- Cadres de référence de production des statistiques des entreprises et perspectives Division statistiques des Nations Unies (UNSD) Réflexions par des groupes spécifiques sur les normes et méthodologies statistiques en relation avec les changements observées dans l’économie: proposition de nouvelles normes et méthodologies qui sont adoptées; Ex. nomenclatures internationales (CITI, CPC, …) 21

22 Un exemple de changement méthodologique: calcul de l’IHPI
6.3- Cadres de référence de production des statistiques des entreprises et perspectives Un exemple de changement méthodologique: calcul de l’IHPI Modification du champ couvert par la production industrielle: Prise en compte des services industriels liées à la sous-traitance (maintenance, réparation des équipements industriels, services de fabrication sous traités, etc.) et à la gestion de l’environnement (services de collecte et de traitement des ordures, de dépollution, etc.); Prise en compte de la qualité du produit qui intervient dans le volume. 22

23 6.3- Cadres de référence de production des statistiques des entreprises et perspectives
Volume du bien ou service= valeur de la production du bien ou service/un indice de prix. Le volume physique (poids, litres, etc.) des produits n’est plus la base du calcul: il faut donc prêter une attention à la différentiation des produits de l’entreprise (ex. dans une brasserie, il faut distinguer les différentes boissons et choisir les principales à suivre sur la base des transactions); La collecte intéresse la valeur de la production, les prix des séries de produits échantillonnés (témoins). 23

24 6.3- Cadres de référence de production des statistiques des entreprises et perspectives
Avantages: On dispose de deux indices: Indice harmonisé de la production industrielle (IHPI) et un indice des prix de la production industrielle (IPPI). La collecte des données exige plus d’efforts pour les entreprises: niveau de détail plus fin. Une collaboration plus poussée entre la structure d’enquête et les entreprises échantillon; Une connaissance plus poussée de l’activité des entreprises échantillon (produits) par la structure d’enquête (dossier d’entreprise, carte thématique, etc.). 24

25 2. Perspectives dans la production des statistiques des entreprises
6.3- Cadres de référence de production des statistiques des entreprises et perspectives 2. Perspectives dans la production des statistiques des entreprises Le Burkina dispose d’atouts dans la production des statistiques des entreprises non négligeables qui peuvent permettre de diversifier son offre. Poursuivre et achever la refonte de l’IHPI en appliquant les nouvelles recommandations en la matière (processus avancé). 25

26 6.3- Cadres de référence de production des statistiques des entreprises et perspectives
Exploiter les bases de données sur les déclarations statistiques et fiscales (DSF) à des fins de production de ratios comptables et de production des bilans et comptes de résultats consolidés de branches d’activités (en veillant au respect la loi statistique). Mieux valoriser les productions existantes en travaillant au respect des délais de production et en améliorant la communication avec les fournisseurs des données et les utilisateurs (La presse est un allié en matière de diffusion de l’information et de culture statistique). 26


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