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LES BASES DE LA PSYCHOLOGIE COGNITIVE

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1 LES BASES DE LA PSYCHOLOGIE COGNITIVE
27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

2 Mémoire et apprentissage: Les théories cognitives de la mémoire
27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

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I. Généralités Définition simple: « L’apprentissage est le processus d’acquisition d’informations nouvelles alors que la M concerne la persistance de l’apprentissage sous un état qui peut se manifester plus tard » Squire, 1987 Il y a apprentissage quand la mémoire est renforcée par la répétition Intention consciente d’apprendre n’est pas nécessaire 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

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I. Généralités Stades hypothétiques du fonctionnement de la M: Encodage: le traitement des informations reçues en vue de leur stockage. Comprend: Acquisition: concerne l’ enregistrement des entrées dans des registres sensoriels tampons ainsi que les processus d’analyse sensorielle Consolidation: crée une R° devenant progressivement de plus en plus forte 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

5 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
Stockage: résultat de l’acquisition et de la consolidation Récupération: utilise les informations stockées pour reproduire une représentation consciente ou exécuter un comportement appris tel qu’une activité motrice. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

6 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
I. Généralités Stades hypothétiques du fonctionnement de la M (suite): Stockage: résultat de l’acquisition et de la consolidation, crée et préserve une trace permanente Récupération: utilise les informations stockées pour produire une R° consciente ou exécuter un comportement appris tel qu’une activité motrice 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

7 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
I. Généralités Beaucoup de recherches sur la mémoire en psychologie cognitive consistent à repérer et à décrire ses différents composants. Pour ce faire, les psychologues se basent sur des résultats expérimentaux et sur les symptômes manifestés par des patients cérébrolésés. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

8 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
I. Généralités Le plus influent de ces modèles structuraux de la mémoire est le modèle modal, qui divise la mémoire en trois sous-systèmes : - registre sensoriel, mémoire à court terme mémoire à long terme. La notion de mémoire à court terme a ensuite été profondément renouvelée par le concept de mémoire de travail. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

9 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
I. Généralités En ce qui concerne la mémoire à long terme, plusieurs distinctions ont été établies : Entre la mémoire épisodique et la mémoire sémantique Entre la mémoire implicite (procédurale) et la mémoire explicite (déclarative) En outre, de très nombreuses recherches en psychologie cognitive portent sur les formes de représentations mentales utilisées en mémoire à long terme. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

10 II. M Immédiate ou M à Court terme
M sensorielle M immédiate ou à CT M long terme Quelques ms-sec Quelques sec-min Jours-années II. A. Oublier en Quelques secondes Peterson et Peterson, 1959: paradigme expérimental pour mesurer le temps mis pour oublier une information 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

11 II. M Immédiate ou M à Court terme
27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

12 II. M Immédiate ou M à Court terme
Auparavant, majorité des travaux sur l’oubli utilisaient tâches faisant intervenir MLT. Conception de l’oubli : cf théorie de l’interférence: oubli en MLT dû au fait que les nouvelles infos interféraient avec anciennes Expé en MCT: cf Théorie du déclin: affaiblissement avec le Temps 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

13 II. M Immédiate ou M à Court terme
Expérience de Waugh et Norman, 1965 Méthode de la sonde Position dans la série Séquence de chiffres 1 3 2 5 4 8 6 9 7 10 1ère Présentation de la sonde Chiffre suivant la 1ère Présentation de la sonde Présentation de la sonde en fin de série 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

14 II. M Immédiate ou M à Court terme
Chiffre sonde pouvait occuper des positions différentes dans la séries contrôle du T entre la 1ère présentation et le moment de son rappel De +, Vitesse de présentation des chiffres des chiffres de la série pouvait être , selon les conditions de: 1 chiffre/sec 4 chiffres/sec VD: Nbre de bonnes réponses 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

15 II. M Immédiate ou M à Court terme
La rétention des sujets diminue au fur et à mesure qu’augmente le nbre d’items interposés entre les 2 présentations du chiffre sonde. La vitesse de présentation n’affecte pas l’oubli CCL: la perte d’information en MCT est due à l’interférence. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

16 II. M Immédiate ou M à Court terme
II. B Importance de l’ordre pour la M Les éléments dont on se souvient le mieux sont: Ceux du début de la liste (effet de primauté) Ceux de la fin de la liste (effet de récence) 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

17 II. M Immédiate ou M à Court terme
L’effet de position s’exprime sous la forme d’une courbe en U quand on porte l’exactitude du rappel en fonction de la position de l’item dans la liste 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

18 II. M Immédiate ou M à Court terme
Explication: Effet de primauté = reflet de l’efficacité avec laquelle sont transférés de la MCT à la MLT. En début de liste, le système dispose d’une place suffisante pour réussir le transfert de la MCT vers la MLT en répétant mentalement les items (si on empêche de répéter, interférenceoubli) . 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

19 II. M Immédiate ou M à Court terme
Effet de récence: les items en fin de liste viennent d’être vus, et sont encore disponibles en MCT Mécanismes confirmés par 2 types de recherche Tâche de distraction effectuée juste après la présentation de la liste Présentation rapide des items Disparition de l’effet de récence Disparition de l’effet de primauté 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

20 II. M Immédiate ou M à Court terme
La distinction entre des 2 effets montre celle qu’il existe entre les stockages à CT et à LT, et souligne le concept de transfert du 1er au 2ème. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

21 II. M Immédiate ou M à Court terme
II. C. La capacité en MCT Capacité varie selon les personnes (lire « Un prodige de la Mémoire ») Expé Miller, 1950: Présentation d’items à mémoriser , en groupe de différentes tailles Résultats: quelque soit l’info (chiffres ou mots): 7: items empan de mémoire immédiate 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

22 II. M Immédiate ou M à Court terme
C’est le nombre d’items et non le contenu informationnel qui détermine la capacité de la MCT. Analogie avec la distinction bits (éléments informationnels) et les chunks (unités de + grande taille composées de bits) Difficile de retenir 10 lettres en MCT, mais si les 10 lettres sont regroupées en 1 motpossible de retenir 70 lettres 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

23 III. La Mémoire sensorielle
Q°: S’il n’est possible que de conserver 7 items (+ ou – 2) en MCT, cela implique-t-il que l’on ne puisse d’un bref coup d’œil, en percevoir que 7 environ? 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

24 III. La Mémoire sensorielle
Méthode de rappel partie Le sujet ne sait pas avant la présentation du stimulus quelle sera la rangée à rappeler M N X L R T J S K Y G B M N X L Tableau projeté pd 50 ms Un son indique la rangée à se rappeler (ex: haut) Le sujet répète la ligne indiquée 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

25 III. La Mémoire sensorielle
Résultats: Quelle que soit la rangée indiquée, tous les sujets se rappellent les 4 lettres Discussion: 4 lettres< empan de mémoire immédiate Sujets ne savent pas d’avance quelle rangée retenir Donc, pendant un certain temps après la présentation du stimulus, les 12 lettres sont retenues, permettant le rappel de n’importe quelle rangée 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

26 III. La Mémoire sensorielle
Autres expériences confirment que: Un observateur perçoit 2-3 fois plus d’informations qu’il ne peut en restituer, sans indices, dans un compte rendu verbal traditionnel Ces infos ne sont présentent que quelques centaines de ms puis sont rapidement oubliées. Quelques temps après, elles ne dépassent plus les 7 items (limite de mémoire immédiate) Dans système visuel, le déclin s’effectue en 300 à 500 ms. Au-delà, la trace mnésique a disparu. Cette information de courte durée de vie constitue la mémoire iconique (info disponible sous forme « d’image » sensorielle) 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

27 III. La Mémoire sensorielle
Dans la modalité sensorielle auditive, Mémoire échoïque = mémoire sensorielle des entrées auditives Durée de vie des entrées auditives = 10 sec (peut atteindre 20 sec) En général, ces traces ou registres sensoriels ne sont pas censés avoir directement accès à la perception consciente, quoique l’info puisse être extraite de ces registres puis analysée. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

28 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
MCT M sensorielle Faible capacité (empan: 7 items (+ ou – 2 ) Déclin plus lent Stockage d’une représentation de type sémantique basée sur la signification Grande capacité Déclin rapide des informations contenues Stockage d’une représentation sensorielle 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

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IV. Les modèles de la MCT IV. A. le modèle modal (Atkinson et Shiffrin, 1968) Entrées sensorielles Registre sensoriel Attention Stockage à CT Attention Stockage à LT 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

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IV. Les modèles de la MCT IV. B. Les modèles des niveaux de traitement Principe: une plus grande « profondeur » de traitement favoriserait la consolidation des items et leur stockage en MLT Expérience de Craik et Lockart, 1972: Présentation de mots 3 conditions: Majuscules ou Minuscules (traitement superficiel) Rime ou pas rime (traitement intermédiaire) Jugement impliquant la signification du mot (traitement profond) Rappel de la liste de mots 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

31 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
IV. Les modèles de la MCT Résultats: Les sujets se souviennent d’autant mieux des items qu’ils ont fait l’objet d’un traitement plus profond durant l’apprentissage Le degré de traitement de l’information affecte donc la rétention 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

32 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
IV. Les modèles de la MCT Discussion: Encodage + répétition mentale détaillés ou profonds créent des codes de nature sémantique reliant l’information aux connaissances précédemment acquises.  Apprentissage de meilleure qualité que lorsque l’info est simplement répétée ou stockée sous forme de codes visuels ou phonologiques peu complexes 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

33 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
IV. Les modèles de la MCT Discussion (suite): Cette propriété de la mémoire n’est pas compatible avec le concept d’unité de stockage à CT. Car introduit une nouvelle distinction portant sur le type d’encodage (superficiel ou profond) d’encodage utilisé, et ne se réduit pas seulement au maintien de l’info en MCT le temps de son transfert en MLT 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

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IV. Les modèles de la MCT IV. Les modèles de la mémoire de travail (MT) MT = unité de stockage à capacité limité qui effectue des opérations mentales Contenu MT = entrées sensorielles (par M sensorielles) ou infos extraites de MLT. Dans les 2 cas, l’info est traitée et manipulée Formulation du concept de MT car système unitaire de MCT ,’explique pas le traitement et la conservation de l’info pour de brèves périodes 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

35 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
IV. Les modèles de la MCT 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

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IV. Les modèles de la MCT Administrateur central Centre de commande et de contrôle supervisant les interactions entre les systèmes subordonnés et la MLT Système cognitif non propre à une modalité sensorielle particulière Fonction: coordonner les processus de la MT et contrôler les actions 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

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IV. Les modèles de la MCT Administrateur central Notion reprise par Norman et Shallice (1980) sous le nom de système attentionnel superviseur (SAS) SAS prend priorité sur l’exécution routinière des comportements appris lorsque des circonstances nouvelles exigent de les modifier (ex Stroop) + coordonne et planifie les activités (exple: Tour de Londres) 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

38 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
IV. Les modèles de la MCT Boucle phonologique Mécanisme hypothétique responsable du codage acoustique des info en MT 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

39 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
IV. Les modèles de la MCT Boucle phonologique: Arguments expérimentaux 1 Sujets doivent retenir une série de consonnes Cependant, nature des erreurs laissait supposer que les lettres ne faisaient pas forcément l’objet d’un codage visuel à CT Utilisation d’un codage acoustique car: les sujets avaient tendance à remplacer une lettre par une autre erronée mais qui ressemblait plus à la première par sa sonorité (ex: T et G) et non par sa forme (ex: Q et G) 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

40 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
IV. Les modèles de la MCT Boucle phonologique: Arguments expérimentaux 2 Rappel immédiat de listes de mots est moins bon quand liste comprend un grand nombre de mots de sonorités proches que lorsque les mots sont phonologiquement différents mais sémantiquement voisins  MT utilise un code acoustique et non sémantique car les mots de sonorités semblables interfèrent les uns avec les autres, contrairement aux mots sémantiquement apparentés 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

41 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
IV. Les modèles de la MCT Boucle phonologique 2 parties: Un registre acoustique à durée de vie courte qui stocke les entrées sonores Une composante articulatoire jouant un rôle dans la répétition subvocale des items à retenir temporairement composante articulatoire coderait aussi en MCT les info présentées sous forme visuelle 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

42 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
IV. Les modèles de la MCT Calepin visuo-spatial Permet le stockage de l’information dans un code purement visuel ou visuo-spatial 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

43 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
IV. Les modèles de la MCT Calepin visuo-spatial: Argument Existence de dissociations entre codes verbaux et codes visuo-spatiaux Raisonnement: si les 2 codes sont séparés, ils ne devraient pas interférer au sein de la MT. Si une info est codée acoustiquement, l’introduction d’une tâche secondaire visuo-spatiale ne devrait pas perturber la performance. C’est le cas. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

44 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
IV. Les modèles de la MCT Avantage du concept de MT: Rend compte de façon précise des relations entre MCT et MLT Ne suppose pas un stockage à CT de nature unitaire: explique l’oubli à CT et le traitement des infos nouvelles dans un cadre tenant compte des codes utilisés 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

45 V. La mémoire à long terme (MLT)
MLT = info conservée pendant une durée importante Un grand nombre de recherches en psychologie cognitive visent la mise en évidence de l’existence de systèmes de MLT distincts 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

46 V. La mémoire à long terme (MLT)
Schéma généralisé des relations entre les éléments de la MLT. Ce schéma combine les conceptions de Tulving (1995) et de Squire et Knowlton (1995) Mémoire LT Déclarative (explicite) Non Déclarative (implicite) Apprentis-sages non associatifs Amorçage Faits Evènements Habiletés et habitudes Conditionnements classiques simples 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

47 V. La mémoire à long terme (MLT)
V. A. Mémoire explicite: Mémoire épisodique: mémoire de notre passé (histoires personnelles) contient des faits situés dans l’espace et le temps. Implique un sentiment conscient des évènements passés. = M personnelle et biographique Mémoire sémantique: les connaissances que nous avons du monde. = connaissance indépendante des circonstances dans lesquelles on l’a apprise 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

48 V. La mémoire à long terme (MLT)
Remarque: Certains modèles font de la M sémantique une composante de la M déclarative car il s’agit de connaissances dont nous savons que nous les avons et que nous pouvons rappeler au niveau conscient en tant que faits déclarables Toutefois, comme certaines données montrent que l’amnésie peut affecter différemment la mémoire épisodique et la mémoire sémantique, certains scientifiques, comme Tulving, considère la M sémantique comme une forme de M implicite. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

49 V. La mémoire à long terme (MLT)
Remarque: Certaines personnes souffrant de certaines formes d’amnésie deviennent incapables de former de nouveaux souvenirs épisodiques alors que leur capacité à former de nouvelles connaissances sémantiques peut-être partiellement préservée. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

50 V. La mémoire à long terme (MLT)
V. B. Mémoire implicite (Schacter, 1987): Schéma généralisé des relations entre les éléments de la MLT. Mémoire Déclarative (explicite) Non Déclarative (implicite) Apprentis-sages non associatifs Amorçage Faits Evènements Habiletés et habitudes Conditionnements classiques simples 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

51 V. La mémoire à long terme (MLT)
V. B. Mémoire implicite (Schacter, 1987): Le système perceptif de représentation (utilisation des tâches d’amorçage) Epreuves d’amorçage ont été utilisés pour mettre en évidence la M Implicite. Souvenirs obtenus sont liés à l’activité d’un système perceptif de représentation Amorçage = amélioration de l’identification ou du traitement d’un stimulus résultant de son observation préalable 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

52 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
Différence entre tâche explicite et tâche implicite: Lors des tests de M explicite , les sujets s’efforcent, de façon consciente de reconnaître le matériel qu’ils ont vu auparavant. Ex: on donne au sujet (quelques min, heures ou jours plus tard) une 2ème liste de mots, composée de mots nouveaux et de mots anciens. On demande au sujet d’indiquer les mots qu’ont leur a fait voir dans la séance initiale. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

53 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
Dans un test de M implicite, on pourrait utiliser une tâche de complétion de mots. Dans ce cas, dans la phase test, on ne fait voir aux sujets que quelques-unes des lettres , par e_c_li_rs pour escaliers. Il peut s’agir de fragments de mots nouveaux ou de mots anciens. La tâche consiste à compléter le fragment. On ne dit pas aux sujets que certains mots pouvaient se trouver dans la première liste. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

54 V. La mémoire à long terme (MLT)
A_I_A_ CH_V_L pigeon animal table automobile arbre caméra quartier botte Liste de mots initiale Observation préalable délai Épreuve implicite ou explicite 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

55 V. La mémoire à long terme (MLT)
Les sujets ont tiré avantage d’avoir vu les mots auparavant , alors même qu’on ne leur a pas dit que les mots se trouvaient dans la 1ère liste. Si on compare les performances après un délai de quelques heures ou de quelques jours, l’amorçage de la complétion de fragments ne décline pas avec le temps, contrairement à la tâche de reconnaissance (test de mémoire explicite). 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

56 V. La mémoire à long terme (MLT)
Lors des épreuves de complétions de fragments (testant la M implicite) les sujets complètent correctement les fragments de dans une proportion significativement plus élevée lorsque les mots ont été présentés dans la 1ère liste. Si l’on compare les performances après un délai de quelques heures et de quelques jours, l’amorçage de la complétion de fragments ne décline pas avec le temps , contrairement à la tâche de reconnaissance. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

57 V. La mémoire à long terme (MLT)
Preuve que les effets d’amorçage ne dépendent pas de la M explicite: Il n’y a aucune relation entre la capacité de reconnaître des mots anciens et la complétion de fragments de mots. = indépendance stochastique indépendance stochastique implique que le fait de reconnaître plus facilement un mot ancien n’améliore en rien la complétion de fragments. Si deux tâches mettent en jeu des systèmes de M différents on peut prédire leur indépendance stochastique 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

58 V. La mémoire à long terme (MLT)
Ce phénomène est important car il démontre que les sujets tirent un avantage du fait d’avoir déjà vu un mot bien qu’ils n’en aient aucun souvenir conscient. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

59 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
VI. Mémoire et Cerveau Quels sont les soubassements biologiques des différents systèmes de M? La multiplicité des systèmes de M indique-t-elle que les structures anatomiques sont partiellement ou totalement distinctes? La conceptualisation des systèmes de M provient souvent de l’observation des dissociations des processus mnésiques chez des patients soufrant de troubles de M consécutifs à une lésion cérébrales. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

60 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
VI. Mémoire et Cerveau Un exemple: le patient H.M Homme, trentaine d’années Intelligence normale Sans trouble psychologique ni mental Épileptique pharmaco-résistant, avec crises s’aggravant depuis l’âge de 10 ans malgré le traitement anticonvulsivant Foyer épileptogène: lobe temporal médial Puis crise s’étend à l’ensemble du cortex 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

61 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
VI. Mémoire et Cerveau -> Lobectomie temporale médiale bilatérale Résultats: Epilepsie s’atténua suffisamment pour permettre une réduction du traitement anticonvulsivant Fréquence et gravité des crises diminuèrent Bilan psychologique 20 mois après l’opération: QI > à la normale (112 en post –op, 104 en pré-op) sans doute en raison de la réduction du traitement anticonvulsivant. Aptitudes perceptives et capacités de raisonnement normales 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

62 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
VI. Mémoire et Cerveau Coopératif et motivé Mais: Scores aux tests de M en dessous de la normale. Amnésie antérograde profonde : Perte complète de la mémoire des évènements postérieures à son opération Amnésie rétrograde de 4 ans: perte des évènements survenus au cours des années qui précédaient immédiatement l’opération Préservation : De l’apprentissage de procédures cognitives et motrices Des registres sensoriels et de la mémoire de travail De connaissances générales (sémantiques) Des épisodes autobiographiques anciens 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

63 VI. Mémoire et Cerveau En résumé,
Destruction bilatérale des régions temporales internes Troubles sévères de la mémoire épisodique (ME) Préservation d’autres formes de mémoire 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

64 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
VI. Mémoire et Cerveau Le Lobe temporale interne se compose de: 1.Formation hippocampique (hippocampe, gyrus denté, subiculum) 2.En avant, les noyaux amygdaliens 3.Autour, les cortex adjacents à l’hippocampe (en avant, le cortex enthorinal (CE), en arrière, le cortex parahippocampique CPH) 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

65 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
VI. Mémoire et Cerveau D’autres régions cérébrales sont impliqués dans les systèmes de mémoire. Mais notre propos n’est pas d’être, ici exhaustif. La présentation de l’exemple du cas H.M vise à suggérer 3 postulats: 1. il existe plusieurs systèmes de M Chaque système repose sur un réseau neuronal spécifique Selon le siège des lésions, le syndrome amnésique est spécifique et dissocié 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

66 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
Décrire brièvement le matériel et la consigne. Quels types de mémoire sont évalués dans ce test ? Justifiez votre réponse en donnant les caractéristiques de ces mémoires. Pour chaque test, indiquez comment est évaluée chacune des phases de la mémorisation. A quoi sert la liste B dans le test de la CVLT (doc 4) ? 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

67 Attention: Les théories cognitives de l’attention

68 I. Généralités C’est une fonction cognitive puisque l’attention participe à un ensemble complexe du traitement de l’information formant un processus mental de haut niveau qui permet de contrôler et moduler la quasi-totalité de nos processus psychologiques en s’appuyant sur des représentations perceptives, conceptuelles ou motrices.

69 I. Généralités Les liens entre l'attention et la mémoire sont nombreux et complexes. Ainsi, un objet sur lequel on porte notre attention sera mieux mémorisé. On estime généralement que les processus attentionnels interviennent entre la mémoire sensorielle et la MCT.

70 I. Définition « Chacun sait ce qu’est l’attention. C’est la prise de possession par l’esprit, sous une forme claire et vive, d’un objet ou d’une suite de pensée parmi plusieurs qui semblent simultanément possibles. La focalisation, la concentration de la conscience lui sont essentielles. Elle suppose que l’on s’écarte de certaines choses pour s’occuper plus efficacement de certaines autres; c’est une condition qui a pour opposé précis l’état de confusion, d’étourderie et de vagabondage de l’esprit… » Williams James, 1890 père de la psychologie américaine

71 I. Définition En 1990, Goldstein et Goldstein soulignaient déjà que l'attention s'avère un terme générique. Ils identifiaient une série de ces mécanismes et proposaient que chacun d'eux constitue une composante spécifique de l'attention. On peut diviser l'étude de l'attention en trois composantes : Intensité, Partage, Sélectivité

72 II. Les dimensions de l’attention
A. L’intensité La dimension d'intensité fait référence à la dimension non-spécifique de l'attention, à l'état général de préparation qui permet au sujet de traiter et de répondre à une stimulation non déterminée de manière plus ou moins efficiente. On peut la rapprocher de l'état général d'activation cérébrale (arousal en anglais). Elle subit des variations cycliques circadiennes et infra-circadiennes. Elle recouvre divers éléments :

73 II. Les dimensions de l’attention
A. L’intensité (suite): Elément 1: l’Alerte : l'état d'alerte d'un sujet correspond à la mobilisation de la dimension intensive de l'attention, qui fait par exemple suite à une consigne ou un signal avertisseur dans une tâche de psychologie expérimentale. On distingue alerte phasique et tonique, notamment en fonction de la durée de mobilisation.

74 II. Les dimensions de l’attention
A. L’intensité (suite): Elément 1: l’Alerte : l'état d'alerte d'un sujet correspond à la mobilisation de la dimension intensive de l'attention, qui fait par exemple suite à une consigne ou un signal avertisseur dans une tâche de psychologie expérimentale. On distingue alerte phasique et tonique, notamment en fonction de la durée de mobilisation.

75 II. Les dimensions de l’attention
A. L’intensité (suite): Elément 1: l’Alerte : l'état d'alerte d'un sujet correspond à la mobilisation de la dimension intensive de l'attention, qui fait par exemple suite à une consigne ou un signal avertisseur dans une tâche de psychologie expérimentale. On distingue alerte phasique et tonique, notamment en fonction de la durée de mobilisation. L'alerte phasique correspond à une préparation attentionnelle brève (durée inférieure à une seconde) alors que l'alerte tonique correspond à rester préparé pendant une plus longue période (plus de 15 minutes).

76 II. Les dimensions de l’attention
Elément 2: Vigilance : Il s'agit de la capacité à maintenir un niveau suffisant d’efficacité attentionnelle au cours des tâches monotones et de longue durée exigeant la détection d’événements qui se produisent rarement. Mesurable au cours d’une tâche de détection dans laquelle le sujet doit percevoir et rapporter la présence ou l’absence d’un changement spécifié dans l’environnement. Le signal doit être un stimulus ajouté ou retranché de l’environnement.

77 II. Les dimensions de l’attention
Elément 3:Attention soutenue : L’attention soutenue est la capacité à maintenir sa concentration pour une période de temps normale correspondant à son âge. Elle intervient dans des situations où le flux d’informations est rapide ce qui nécessite, contrairement à la vigilance, un traitement actif continu de la part du sujet. Il faut préciser que pour de nombreux auteurs, tous les tests peuvent devenir des tâches d’attention soutenue si leur durée est d’au moins 15 minutes.

78 II. Les dimensions de l’attention
B. La dimension « attention partagée » C'est la "capacité de traiter simultanément deux ou plusieurs catégories d'informations pertinentes, qui dépend de l'état de vigilance et des processus cognitifs du contrôle de l'attention. De cette capacité dépendent le raisonnement et la résolution de problèmes." Berube louise .

79 II. Les dimensions de l’attention
B. La dimension « attention partagée » (suite) Utilisée particulièrement dans la lecture (déchiffrage, compréhension du texte) ou dans l’écriture, (s’appliquer au graphisme et respecter l’orthographe). L'attention partagée permet aussi l'interactivité du discours dans les activités sociales, parler d'une part, observer la réaction que provoque un message, éventuellement le modifier.

80 II. Les dimensions de l’attention
C. La sélectivité: La dimension de sélectivité correspond à l'aptitude à sélectionner un élément (stimulus ou une dimension perceptive comme la couleur, l'orientation d'une ligne, la qualité vocale, etc.) d'une stimulation perceptive afin d'en réaliser un traitement approfondi. Cette capacité serait rendue indispensable par la limitation des ressources de tout système de traitement, associée à l'énorme quantité d'information perceptive disponible. Elle pourrait également s'appliquer à une représentation interne.

81 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
Dans ce cours, nous étudierons spécifiquement la dimension sélective de l’attention. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

82 III. Attention sélective
Questions: Est-il possible de fermer totalement la porte à des messages issus d’une source donnée et de les exclure de tout traitement? Si oui, où se situe cette porte dans le système de traitement des informations? Et quelles conséquences cela a-t-il sur l’ensemble des processus ultérieurs d’encodage et de mémorisation dont ces messages pourraient normalement faire l’objet?

83 III. Attention sélective
A. l’effet Cocktail Party Cherry (1953): Expérience d’écoute dichotique A l’aide d’écouteur, le sujet reçoit à chaque oreille des messages différents Consigne: Faire attention au message parvenant à l’une des oreilles et le répéter immédiatement Résultats: Détails de ce qui a été dit à l’oreille « attentive » est bien répété. Par contre, sujet ne se souvient pas des détails du message écouté à l’oreille « inattentive ».

84 III. Attention sélective
Modèle de l’attention sélective de Broadbent, 1958 Attention assimilée à un système doté d’un canal à capacité limitée, ne laissant passer qu’une certaine quantité d’informations. Il faut pour cela scruter les nombreuses entrées sensorielles susceptibles d’accéder aux niveaux supérieures du cerveau pour y être traitées, afin de ne laisser passer que les messages les plus importants, ceux sur lesquels porte l’attention. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

85 III. Attention sélective
Modèle de l’attention sélective de Broadbent, 1958 Influences descendantes Entrées sensorielles Fonctions exécutives Analyse de niveau supérieur Capacité limitée Registres d’entrée Réponse

86 III. Attention sélective
La théorie du filtre sélectif précoce (Broadbent, 1958) Broadbent décrit ce système à capacité limitée comme une porte qui filtre les informations, s’ouvrant pour laisser entrer les informations auxquelles on prête attention, et se fermant pour celle qu’on ignore. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

87 III. Attention sélective
Pour Broadbent, le filtre attentionnel sélectif ne laisse passer aucune information dans le système cognitif si le sujet ne fait pas attention à cette information. Dispositif de détection Registres sensoriels Filtre sélectif Input MCT Output 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

88 III. Attention sélective
Théorie de l’atténuation (Treisman, 1960) Pour Treisman, le filtre et précoce mais ne fonctionne pas en "tout ou rien". Les informations pertinentes sont traitées plus profondément que les autres Dispositif de détection Registres sensoriels Filtre atténuateur Input MCT Output 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

89 III. Attention sélective
Argument expérimental 1: Cherry et Moray (1959): Expérience d’écoute dichotique avec messages concernant les sujets Vs messages neutres. Résultats: si les sujets ne remarquent pas les messages parvenant à l’oreille non attentive, ils sont susceptibles , quand il s’agit d’informations qui les concerne suffisamment (exple: leur nom), de les discriminer et de s’orienter vers elles

90 III. Attention sélective
Argument expérimental 2: Treisman (1964): Expérience d’écoute dichotique : Les sujets recevaient le début d’un message dans une oreille, et la fin dans l’autre oreille (tandis que d’autres messages étaient envoyés dans l’oreille qui ne percevait pas le 1er message). Résultats: Les sujets peuvent répéter le message principal alors même que celui-ci est envoyé dans l’autre oreille (l’oreille secondaire).

91 III. Attention sélective
Notons que les phénomènes rapportés par Moray et Treisman sont particuliers: Dans le cas du prénom que les sujets sont capables de dire qu’ils ont reconnu, il est possible de penser que ce prénom étant le leur, il leur est plus facile de le noter au passage. Dans le cas de Treisman, il est certainement plus facile de se laisser guider par le contenu du message que de veiller à s’arrêter au milieu du message pour obéir à la consigne d’ignorer l’autre partie du message parce qu’elle est envoyé dans l’autre oreille. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

92 III. Attention sélective
On ignore toutefois pourquoi , sans ces raisons importantes , des messages secondaires parviennent parfois à des étapes ultérieures de traitement. L’idée a été émise que la sélection attentionnelle a lieu plus tard. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

93 III. Attention sélective
La théorie de la sélection tardive (Deutsch & Deutsch, 1963): Pour Deutsch et Deutsch , presque tous les stimuli entrent dans le système cognitif. La sélection se fait à l'entrée en mémoire à court terme. Dispositif de détection Registres sensoriels Input MCT Output 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

94 III. Attention sélective
Argument expérimental 1: Lewis (1970) Tâche d’écoute dichotique où le sujet devait répéter le message principal. Le message secondaire contenanait des mots dont certains étaient des synonymes de ceux contenus dans le message principal. Résultat: les sujets mettaient plus de temps à répéter les mots dont les synonymes étaient contenus dans le message secondaire (interférence). 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

95 III. Attention sélective
Argument expérimental 2: McKay (1973) Il présente aux sujets des phrases à répéter comme « They were throwing stones at the bank » (Ils lançaient des pierres sur le rivage ou ils lançaient des pierres sur la banque). Ces phrases se terminaient par des mots ambigus (ici « bank » peut signifier banque ou rivage). Parallèlement à ces phrases, les sujets entendaient comme message secondaire des mots qui étaient ou non sémantiquement liés aux mots ambigus (ex: rivière). 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

96 III. Attention sélective
Ensuite dans une tâche de reconnaissance de phrases présentées, les sujets avaient tendance à choisir des phrases dont le sens se rapprochait du sens induit par le mot sémantiquement associé au mot ambigu. (Par ex: Ils lançaient des pierres sur le rivage). Les autres phrases étaient moins fréquemment reconnues. Ces résultats ne peuvent s’expliquer que par le fait que les sujets ont effectuer un traitement sémantique du message secondaire ce qui n’est ni compatible avec la théorie de la sélection précoce ni avec la théorie de l’atténuation. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

97 III. Attention et perception sélective
B. Théorie de la sélection précoce et de la sélection tardive. Sélection précoce: le stimulus n’a besoin ni d’être complètement analysé du point de vue perceptif ni encodé du point de vue sémantique ou catégoriel pour pouvoir être sélectionné en vue de traitements ultérieurs ou rejeté comme non pertinent. Ce concept laisse entendre que l’attention serait susceptible d’altérer nos perceptions en filtrant les entrées ignorées à un niveau très bas de traitement.

98 III. Attention sélective
En résumé, les théories de l’attention sélective ont cherché à rendre compte du fait qu’il est impossible pour le système cognitif humain de faire attention à tous les stimuli qui l’entourent. 3 types de théories ont été proposées: La théorie de Broadbent indiquant que la sélection se ferait précocement dans le système cognitif Selon la théorie de Treisman, le seul type de sélection est une atténuation. Le système laisserait entrer toutes les informations mais traiterait davantage les informations pertinentes. Selon la théorie de Deutsch et Deutsch, la sélection se ferait tardivement. Le système laisserait entrer toutes les informations qu’il peut et ne sélectionnerait que tardivement les informations pertinentes. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

99 III. Attention sélective
Point commun entre toutes ces théories: le système cognitif serait assez rigide sur la manière dont il sélectionne les informations; soit il les sélectionne (précocement ou tardivement), soit il ne les sélectionne pas (théorie de l’atténuation). Johnson et Heinz (1978) ont avancé que le système est moins rigide que ne le laissent penser ces théories. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

100 III. Attention sélective
Tout dépendrait de l’objectif du sujet et des contraintes inhérentes à la tâche. Le sujet tente toujours de réduire le coût cognitif associé à une tâche. Dans cette optique, la meilleure stratégie est de chercher à filtrer de plus en plus les informations de sorte à n’avoir que les informations pertinentes pour la tâche et l’objectif du sujet. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

101 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
EMOTIONS 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

102 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
I. Généralités L'émotion est une manifestation physique liée à la perception d'un événement dans l'environnement (externe), ou dans "l'espace mental" (interne). De vastes réseaux de structures cérébrales sont impliquées dans la perception, le traitement et la régulation des émotions, qui influencent d'autres phénomènes psychologiques tels que l'attention, la mémoire ou le langage (verbal et non-verbal). 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

103 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
I. Généralités L'un des premiers traités sur les émotions est dû au philosophe René Descartes. Dans son traité Les Passions de l'âme, Descartes identifie six émotions primaires : admiration - ce qui équivaut à notre époque à la sidération, la stupéfaction, l'étonnement, la surprise amour haine désir joie tristesse et toutes les autres en sont composées de quelques de ces six ou bien en sont des espèces. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

104 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
I. Généralités Une émotion est une réaction psychologique et physique à une situation. Une émotion a d'abord une manifestation interne et génère une réaction extérieure. Elle est provoquée par la confrontation à une situation et à l'interprétation de la réalité. En cela, une émotion est différente d'une sensation, laquelle est la conséquence physique directe (relation à la température, à la texture...). La sensation est directement associée à la perception sensorielle. La sensation est par conséquent physique. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie

105 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie
I. Généralités Quant à la différence entre émotion et sentiment, celle-ci réside dans le fait que le sentiment ne présente pas une manifestation réactionnelle. Néanmoins, une accumulation de sentiments peut générer des états émotionnels. L'émotion peut se définir comme une séquence de changements intervenant dans cinq systèmes organiques (cognitif, psychophysiologique, moteur, dénotationnel, moniteur), de manière interdépendante et synchronisée en réponse à l’évaluation de la pertinence d’un stimulus externe ou interne par rapport à un intérêt central pour l’organisme. 27/11/2018 UE 1.1 S1 Psychologie Sociologie Anthropologie


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