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DYSLIPOPROTEINEMIES & ATHEROSCLEROSE

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1 DYSLIPOPROTEINEMIES & ATHEROSCLEROSE
LIPOPROTEINES DYSLIPOPROTEINEMIES & ATHEROSCLEROSE Dr. MEH CHERIFI ANNEE 1

2 Bibliographie Comment prescrire et interpréter un examen en biochimie ; J Borel Clinical biochemistry ; W J Marshall and S K Bangert; Medical biochemistry ; baynes and Dominisczak Biochimie pathologique ; J Delattre, G durand et J-C Jardillier

3 Stéatose SCA Syndrome métabolique

4 Introduction L’exploration biochimique peut être simple; mais parfois elle peut être compliquée; Nous disposons actuellement de plusieurs moyens cliniques, radiologiques et biologiques nous permettant l’exploration de ce métabolisme.

5 INTRODUCTION Les deux principaux lipides circulants sont le cholestérol et les triglycérides. Le 1/3 du cholestérol plasmatique est d’origine alimentaire; les 2/3 sont d’origine endogène. Le biosynthèse endogène se fait en plusieurs étapes sous le contrôle d’une enzyme clé qui est la HMG CoA réductase ( hydroxy méthylglutaryl CoA réductase) 75% du cholestérol plasmatique est estérifié L’HMG CoA réductase est une enzyme du réticulum endoplasmique lisse. Étape limitante de mla synthèse du cholestérol.

6 Lipoprotéines Lipides + Apoprotéines = Lipoprotéines
Etant insoluble dans l’eau, les lipides sont transportés dans le plasma en association avec des protéines spécifiques appelées apoprotéines. Lipides + Apoprotéines = Lipoprotéines

7 STRUCTURE ET CLASSIFICATION DES LP
Les apoprotéines permettent la solubilisation des lipides ainsi que l’interaction avec les récepteurs Les acides gras libres ne sont pas transportés par les lipoprotéines; ils sont transportés par l’albumine dans des poches hydrophobes.

8 CLASSIFICATION DES LIPOPROTEINES
Ultracentrifugation Électrophorétique

9 Very low density lipoprotein low density lipoprotein
Ultracentrifugation Entre et g Very low density lipoprotein low density lipoprotein High density lipoprotein

10 SEPARATION ELECTRIOPHORETIQUE DES LIPOPROTEINES
Préß LIPO α LIPO

11 LES PRINCIPALES LIPOPROTEINES
LES PRINCIPALES LIPOPROTEINES CLASSIFICATION SELON L’ULTRACENTRIFUGATION Cette classification est faite selon une séparation chromatographique

12 Classification et dimension des lipoprotéines

13 Chylomicrons VLDL LDL HDL
Densité (g/ml) < 0.94 0.94 – 1.006 1.063 – 1.21 Pourcentage de lipides 98% 90% 80 50% Pourcentage de protéines 2% 10% 20% Principale fraction lipidique Triglycérides exogènes Triglycérides endogènes Cholestérol Phopholipides et cholestérol Principale apoprotéine CI, CII, CIII, B48 B100, CI, CII, CIII B100 AI, AII Lieu de synthèse Intestin Intestin et foie Dégradation intravasculaire des VLDL Foie et intestin Risque athérogène Aucun certain antiathérogène

14 Tableau des principales apolipoprotéines
Distribution Rôles AI HDL et chylo structural, active LCAT, efflux du cholestérol AII HDL , chylo, VLDL Structural, efflux du cholestérol B100 VLDL, IDL , LDL Structural, ligand pour LDLR B48 Chylo Structural CI Chylo, VLDL, IDL, LDL Inhibiteur de la CETP, active la LCAT CII Chylo, VLDL, HDL Active la LPL CIII Inhibe la LPL D VLDL,IDL, LDL, HDL Encore obscur E Chylo, VLDL,HDL Ligand LDLR et LRP

15 MÉTABOLISME DES LIPOPROTÉINES

16 Chylomicrons I

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20 Chylomicrons II prennent naissance au niveau des entérocytes;
la MTTP ( microsomal triglyceride transfer protein) joue un rôle important dans l’assemblage des chylomicrons et des VLDL ); les chylomicroms regagnent la circulation générale à travers le système lymphatique; au niveau de la circulation les chylomicrons sont attaqués par la lipoprotéine lipase (LPL) endothéliale pour donner des particules pauvres en TG , c’est les remants de chylomicrons; les remnants sont captés par les récepteurs hépatiques des LDL grâce à l’apo E.

21 VLDL – LDL I VLDL –LDL I Ces particules de très faibles densités sont synthétisées au niveau du foie et de l’intestin. Ils subissent l’action périphérique de la LPL et et de la HL ( hepatic lipase) aboutissant à la formation des IDL et des LDL. En plus de l’apo B100 , les VLDL contiennent les apo CI,CII, CIII et l’apo E . Elles ne contiennent pas l’apo B48. Au niveau plasmatique les VLDL s donnent des TG aux HDL en contre partie du cholestérol estérifié grâce à la CETP ( cholestérol ester transfer protein).

22 VLDL – LDL II

23 VLDL – LDL I I I VLDL –LDL III
la principale origine des LDL est le catabolisme des VLDL; elles sont captées par le foie et les tissus périphériques grâce aux récepteurs de l’apo B100; L’ensemble du récepteur et LDL est internalisé.

24 VLDL –LDL IV

25 HDL metabolism

26 Le transport inverse du cholestérol HDL
Origine des HDL VLDL TG CT A-I HDL naissante Foie Sécrétion A-I Estérification du CT (LCAT) HDL mature (HDL2) CE CETP CT Macrophage CT A-I Transporteur de CT (ABCA1) (SR-B1)

27 Métabolisme des HDL

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29 Schéma récapitulatif du métabolisme des lipoprotéines
Abréviations: FFA: acides gras libres LDLR: récepteur LDL LPL : lipoprotéine lipase

30 Principales enzymes et protéines impliquées dans le métabolisme des Lp

31 Exploration du métabolisme
lipidique en 2018

32 Quand Pratiquer une Exploration du Bilan Lipidique ?
I. Les recommandations internationales préconisent, dans le cadre du dépistage des FRCV , de prescrire un bilan lipidique : à partir de 40 ans chez l'homme à partir de 50 ans chez la femme

33 En cas de “normalité” , ne pas refaire avant 5ans sauf survenue d’une pathologie ou d’un facteur de risque . Au-delà de 80 ans, la réalisation systématique d’un bilan lipidique de dépistage n’est pas justifiée.

34 II - L’exploration d’anomalie lipidique est justifiée indépendamment de l’âge dans différentes circonstances : Maladie cardiovasculaire avérée ; Hypertension artérielle ; Diabète ; Tabagisme actuel ou arrêté depuis moins de trois ans ; IMC ≥ 30 mg/kg² ou tour de taille > 94 cm chez l’H, > 80 cm chez la F

35 6. Maladie auto-immune ou maladie inflammatoire chronique ;
7. Insuffisance rénale chronique modérée à sévère ; 8. Antécédent familial de maladie cardiovasculaire précoce: IDM ou mort subite avant 55 ans chez le père ou chez un parent du 1er degré de sexe masculin, IDM ou mort subite avant 65 ans chez la mère ou chez un parent du 1er degré de sexe féminin 9. Antécédent familial de dyslipidémie.

36 III - Devant une Maladie ou un Symptôme d’Appel
Ex : dépôts extravasculaires de cholestérol Xanthélasma Xanthomes cutanés Arc cornéen

37 dosage du cholestérol total et des triglycérides; dosage du HDLc;
Le typage correct d’une dyslipidémie doit comprendre les étapes suivantes : Aspect du sérum ; dosage du cholestérol total et des triglycérides; dosage du HDLc; calcul du LDLc par la formule de Friedewald; calcul du risque athérogène; dosage de l’apo B100 et de l’apo A1 Si le bilan est perturbé refaire l’analyse 2 à 3 semaines après.

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40 ASPECT DU SERUM Un sérum normal est d’aspect clair; cependant un aspect clair peut cacher une hypercholestérolémie; La turbidité et la lactescence du sérum sont en faveur d’une hypertriglycéridémie ( augmentation des VLDL et/ou des chylomicrons); devant un sérum lactescent faire le test de crémage: laisser le sérum à + 4°C durant plus de 12 heures; la formation d’une couche crémeuse à la surface du sérum atteste la présence des chylomicrons. Si le sérum reste trouble après 12 heures il s’agit de VLDL.

41 Formation d’une couche crémeuse après 12 h, il s’agit de chylomicrons
Le sérum reste trouble après 12 h , il s’agit de VLDL

42 Dosage du cholestérol total et des TG
Les méthodes actuellement recommandées sont des méthodes enzymatiques colorimétriques; Les résultats sont obtenus dans les 5 minutes. Chez un patient, sans facteur de risque, le bilan lipidique suivant est considéré comme normal : son cholestérol total est < 2 g/L ses triglycérides < 1,5 g/L

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44 Dosage du cholestérol HDL et calcul du cholestérol LDL
Dosage du cholestérol fixé aux HDL après précipitation des lipoprotéines contenant l’apoB ( VLDL, IDL, LDL) La formule de Friedewald permet d’estimer d’une manière satisfaisante le LDLc: LDL c (g/L) = cholesterol total – HDLc – triglycerides/5 Si le taux des triglycérides dépasse les 3,5 g/l cette formule ne peut être appliquée

45 Hommes ou Femmes: > 0,40 g/L
Valeurs référence du HDLc Hommes ou Femmes: > 0,40 g/L Valeurs référence du LDLc souhaitable < 1,30 g/L limite supérieure <1,60 g/L risque élevé > 1,60 g/L

46 HDL élevé ou quand le mieux est l’ennemi du bien
Le taux de HDL associé à une mortalité la plus faible est de 0,73 g/L pour les hommes 0,93 g/L pour les femmes. Pour les femmes, un taux ≥ 1,35 g/L, le RR est de 1,68 (IC 95 % : 1,09-2,58). Pour les Hommes un taux ≥ 1,16 g/l, le RR est de 2,06 (IC 95 % 1,44-2,95). Cette étude n’est qu’observationnelle et il reste à comprendre pourquoi des personnes avec un taux très élevé de HDL ont une mortalité augmentée et peut-être ne pas chercher à augmenter à tout prix le taux de HDL Suivi de hommes et femmes sur 6 ans

47 CALCUL DU CHOLESTEROL NON HDL +++
Non-HDL cholestérol = cholestérol total – HDL c Le seuil du C non-HDL est de 0,30 g/l > à celui du LDLc (LDLc + 0,30g/l) Il est une cible secondaire intéressante lors d'hypertriglycéridémie.

48 Dosages spécialisés Le dosage des AposA1 et B n’est pas indiqué que dans les rares cas de dyslipidémie complexe ou génétique. Apo A1 : quand le dosage du HDLc est inférieur 0,30g/L, le dosage de l'apo A1 permet de contrôler des valeurs basses du HDLc le dosage de l’Apo B peut être indiqué lorsque le taux des TG est > 3,4 g/L (Calcul du C non HDL).

49 Dosages des ApoAI et ApoB
Leur dosage n’est pas recommandé en première intention Elles sont appréciées par des dosages immunologiques Valeurs de référence Apo A-I: F: g/L Apo B: F: 0.6 – 1.17 g/L H: g/L H: 0.6 – 1.33 g/L

50 Electrophorèse des lipoprotéines : Lipidogramme
le lipoprotéinogramme est à la base de la classification internationale des hyperlipidémies de Fredrickson. Sa réalisation devrait se limiter aux explorations des anomalies lipoprotéiniques d’interprétation délicate (assez rares),

51 PARAMETRES CALCULES Rapport d’athérogénicité: pronostic favorable si :
Chol T/ HDLc < 5 H et < 4,5 F LDLc / HDLc < 3,5 H et < 3,2 F Apo B / Apo A < 1

52 Dyslipidémies

53 Ces dyslipidémies peuvent être primitives ( génétiques) ou secondaires
HYPERLIPOPROTEINEMIES HYPOLIPOPROTEINEMIES

54 HYPERLIPOPROTEINEMIE

55 HYPERLIPOPROTEINEMIE SECONDAIRES
Elles sont secondaires à de très nombreuses pathologies dont le traitement adéquat fait régresser, de manière significative , la dyslipidémie

56 Phénotype selon Frederickson
HYPERLIPOPROTEINEMIE SECONDAIRES Maladies Triglycérides Cholestérol Phénotype selon Frederickson Diabète ++ N ou + IV ou IIb Hypothyroïdie IIa ou IIb Hyperuricémie Corticoïdes + IRC S. Cushing S. Néphrotique + +

57 Hyperlipoprotéinémies primitives
HYPERCHYLOMICRONEMIE DE TYPE I ( HTG pure) prévalence 1/ ; c’est maladie rare transmission autosomique récessive , déficit intéresse la LPL ou l’Apo C II aspect du sérum : lactescent HTG qui peut atteindre les 50 g/L le CT est normal ; l’électrophorèses des lipides objective la présence des chylomicrons; le plus grand risque est la pancréatite TRT : pas de traitement réel; régime + huile de poisson, fibrates plasmaphérèse +++

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59 Hypercholestérolémie pure type II a
La forme la plus commune , monogénique , est l’hypercholestérolémie familiale; Mutation du gène codant le récepteur apoB-100/apoE xanthélasma CT très élevé peut atteindre les 10 g/L LDL c très élevé; TG sont normaux; Evolution inéluctable vers les atteintes cardiovasculaires

60 Xanthelasma ( DLP TYPE IIa)

61 Hyperlipoprotéinémie type IIb
Dyslipidémie mixte augmentation du CT et TG LDLc augmenté ; le taux du HDL c est normal voire bas ; les sujets atteints présentent souvent une insulinorésistance, obésité, HTA et des problèmes CV; son phénotype est changeant ( IIa , VI).

62 Hyperlipoprotéinémie type III ( dysbétalipoprotéinémie )
Elle est due à un déficit d’épuration des VLDL et des remnants de chylomicrons ; plus précisément anomalie de l’apo E Augmentation du CT et TG (~ 3 g/L) L’électrophorèse des lipides présence d’une bande large entre les VLDL et LDL Risque Athérogène important

63 Hyperlipoprotéinémie type III: soudre prébéta et bétaLp

64 Hyperlipoprotéinémie type IV
Hypertriglycéridémie endogène Anomalie dans le métabolisme des VLDL. c’est l’une des plus fréquentes des dyslipoprotéinémies aspect du sérum est trouble Augmentation modérée des triglycérides CT est normal avec un HDL cholestérol bas ; les malades atteints ont souvent des antécédents de diabète, hyperuricémie ou consommation d’alcool.

65 Aspect du sérum est lactescent Augmentation concomitante VLDL;
Hyperlipoprotéinémie type V ou dyslipidémie exogène et endogène Aspect du sérum est lactescent Augmentation concomitante VLDL; Hypertriglycéridémie entre 10 et 20 g/L Le CT est normal ou légèrement élevé Associée au diabète et la pancréatite

66 phénotype I IIa IIb III IV V Lp élevée chylo LDL LDL + VLDL Chylo + IDL VLDL Chylo + VLDL Aspect du Sérum Lactesc. Clair Trouble TG ++++ N ++ ++ à +++ CT N ou + +++ - à + HDLc N ou bas - ou bas LDLc -Nou bas + - Xanthomes éruptifs Tendineux et tubéreux Absents Tubéreux et éruptifs Pancréatite Athérosclérose C +/- Athérosclérose P Déficit moléculaire LPL ou apo CII LDL-R; apo B100 ------ Apo E Apo A-V

67 Hypolipoprotéinémies primitives

68 Hypoalphalipoprotéinémies primitives
(diminution des HDL) Ce sont des anomalies génétiques associées à une diminution du HDL cholestérol avec un RCV très variable d’un sujet à un autre. déficit partiel ou total de l’apo A-I Maladie de Tangier ( anomalie de l’ABCA1) déficit en LCAT ( RCV +++) Maladie des yeux de poisson ( fish eye disease) RCV +++

69 Hypoalphalipoprotéinémies primitives
LA MALADIE DE TANGIER Maladie autosomique récessive; rare caractérisée par l’accumulation des esters de cholestérol au niveau des macrophages; le cholestérol total est très faible; absence quasi-totale du HDLc; la concentration des TG peut être normale ou élevée L’anomalie biochimique se situe au niveau de l’ABCA1 ( ATP binding cassettes 1)

70 Splénomégalie Thrombocytopénie Troubles neurologiques YELLOW TONSILS

71 Hypoalphalipoprotéinémies primitives
Fish eye disease Déficit partiel en LCAT. Le HDLC est approximativement 10% de la normale

72 Il existe 3 entités pathologiques :
HYPOBETALIPOPROTEINEMIES PRIMITIVES Maladies caractérisées par une diminution des concentrations du cholestérol total, LDLc ou apo B Il existe 3 entités pathologiques : abétalipoprotéinémie ( mutation du gène codant MTTP) maladie d’Anderson ( absence totale de l’apo B-48) hypobétalipoprotéinémie familiale (synthèse d’apo B tronquée)

73 ATHEROSCLEROSE

74 L’athérosclérose est une variété d’artériosclérose.
Définition Elle est définie comme « une association variable de remaniements de l’intima des artères de gros et moyen calibres. C’est une accumulation locale des lipides, des glucides complexes, de sang et de produits sanguins, de tissu fibreux et de dépôts calcaires. Le tout est accompagné de modifications de la média ». L’athérosclérose est une variété d’artériosclérose.

75 PAROI VASCULAIRE

76 ATHEROGENESE Les radicaux libres oxygénés produits par les cellules endothéliales, les cellules musculaires lisses et les macrophages oxydent les LDL dans l’espace sous endothélial. Les LDL oxydées sont captées par les macrophages pour former les cellules spumeuses, qui avec la matrice extracellulaire et les cellules musculaires lisses forment, par la suite, la plaque fibreuse . la rupture de cette dernière aboutit à la formation du thrombus et l’occlusion des vaisseaux (d’après Madamanchi et al., 2005)

77 Framingham Heart Study
FACTEURS DE RISQUE ET Framingham Heart Study C’est une étude épidémiologique qui a débuté en et se poursuit jusqu’ aujourd’hui. Framingham, Massachusetts; étude qui a débuté avec une cohorte de 5209 personnes Le but de l’étude était de chercher les facteurs de risque à l’origine des maladies cardiovasculaires

78 FACTEURS DE RISQUE Un facteur de risque peut se définir comme un état physiologique (e.g. âge), pathologique (e.g. HTA) ou encore une habitude de vie (tabagisme) associés à une incidence accrue de la maladie. Pour qu’il soit classer comme facteur de risque , un facteur doit obéir à plusieurs critères bien définis par les épidémiologistes. Si l’un des critères manquait, le facteur de risque est considéré comme un marqueur de risque telle que l’obésité et l’épaisseur intima média

79 Antécédents familiaux Dyslipidémie Diabète HTA Tabagisme Alcoolisme
FACTEURS DE RISQUE TRADITIONNELS Age Sexe Antécédents familiaux Dyslipidémie Diabète HTA Tabagisme Alcoolisme Sédentarité Stress Facteurs non modifiables Facteurs modifiables

80 Homocystéine et Hyperhomocystéinémie CRP us Lp (a) Stress oxydant
FACTEURS NON TRADITIONNELS Homocystéine et Hyperhomocystéinémie CRP us Lp (a) Stress oxydant

81 Homocystéine et Hyperhomocystéinémie
L’homocystéine est un acide aminé qui ne rentre pas dans la composition des protéines. Il est retrouvé dans les urines à de très faibles concentrations. Son augmentation est associée dans de nombreuses études épidémiologiques à la survenue d’évènements cardiovasculaires.

82 Le déficit en cystathionine ß synthase est à l’origine de l’homocystinurie congénitale :
Anomalie oculaires avec luxation du cristallin Déformations osseuses Athérosclérose accélérée et accidents thrombo-emboliques SIGNES CLINIQUES

83 C-réactive protéine CRP us Le principal lieu de synthèse de la CRP
est le foie sous l’action de l’IL-6. La CRP est une protéine à cinétique rapide dont le taux augmente de fois à la suite d’une agression aiguë (surtout bactérienne) avec un maximum au bout de 72 heures.

84 Les méthodes immunonéphélémétriques et immunoturbidimétriques ont permis d’estimer de très faibles concentrations plasmatiques de la CRP d’un ordre inférieur à 1 mg, c’est la CRP hautement sensible. Le dosage de la hs-CRP est proposé actuellement dans le dépistage et l’évaluation du risque cardiovasculaire en prévention primaire.   Risque hs-CRP Faible < 1 mg/l Moyen 1-3 mg/l Elevé > 3 mg/l Seuils du risque cardiovasculaire. Le tertile supérieur (>3mg/l) correspond à une élévation d’un facteur 2 du risque comparé au tertile inférieur (< 1 mg/l).

85 Lipoprotéine (a) Lp (a)
Structure de la Lp(a) et du plasminogène

86 Similitude de structure entre la Lp(a) et le plasminogène
La Lp(a) est une lipoprotéine très particulière par son métabolisme, qui est différent de celui des autres lipoprotéines. De nombreuses études épidémiologiques associent son taux élevé à la survenue d’évènements cardiovasculaires

87 STRESS 0XYDANT STRESS OXYDANT
Le stress oxydant est défini comme un état où la vitesse de production des radicaux libres oxygénés est supérieure à leur clairance par les systèmes antioxydants; Stress oxydant et inflammation sont intimement liés : les deux sont associés au dysfonctionnement endothélial, première étape dans la voie de la formation de la plaque athéroscléreuse.

88

89 Hyperuricémie et risque cardiovasculaire

90 SYNDROME METABOLIQUE

91 C‘est un ensemble de facteurs de risque;
Qui associés peuvent favoriser les MCV et le diabète de type 2. Sa prévalence augmente depuis le changement des habitudes alimentaires Il a été décrit depuis plus de 20 ans par REAVEN sous l’appellation du syndrome X dans lequel la résistance à l’insuline représente le primum movens

92 Critères NCEP : ATP III Les éléments du syndrome métabolique 3/5 éléments positifs sont nécessaires pour affirmer le SM National Cholesterol Education Program’s Adulte treatement Panel III

93 CONCLUSION Les dyslipidémies sont des pathologies fréquentes;
Elles peuvent être primitives ou secondaires; Le diagnostic précoce permet d’éviter ou de retarder la survenue d’évènements cardiovasculaires; Un bilan régulier doit être recommandé chez les sujets âgés de plus de 35 ans Ce bilan comprend : glycémie, urée , créatinine, cholestérol total, triglycérides et acide urique

94 Une alimentation saine et des exercices physiques réguliers doivent être préconisés
Au même titre que l’hypcholestérolémie , l’association hyperuricémie et hypertriglycéridémie est très dangeureuse

95 medi-bioche.yolasite.com

96 Case report

97 Antécédents personnels
Une femme de 41 ans consulte pour une hypercholestérolémie diagnostiquée la première fois lors de sa visite chez son gynécologue; elle suivait un traitement de manière très irrégulière Antécédents personnels pas de notion de tabagisme; Aucune notion d’allergie médicamenteuse; Aucun traitement actuel; Absence d’hypertension et de diabète; pas d’intervention chirurgicale

98 L’examen physique Poids de 68 KG; taille de 170 cm;
Tour de taille de 79,8 cm; PA 122/71 mm Hg; pouls de 68 b/mn le rythme cardiaque est normal; Augmentation assez légère du volume du tendon d’Achile Ailleurs RAS

99 Calculez le LDLc bilan biologique ( fait il y a 3 mois)
Cholestérol total 3, 75 g/L HDL cholstérol : 0,5 g/L TG : 0,7 g/L Calculez le LDLc

100 Des données très importantes manquent dans l’histoire clinique de la patiente; quelles sont ces données?

101 Antécédents familiaux
Père : diabète type 2, HTA, dyslipidémie; mort à 67 ans suite à un AVC; Mère : dyslipidémie ( CT> 3 g/L) actuellement sous statines; Frère mort à l’âge de 47 ans par IDM Deux enfants de 8 et 5 ans sans anomalies

102 Selon la classification de Frederickson de quelle dyslipidémie s’agit-il?
DSL TYPE I DSL TYPE IIa DSL TYPE III DSL TYPE IV DSL TYPE V


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