Séminaire Travail Personnel de l’Elève: les Incontournables Académie de Versailles, réunions en département en mai 2018, réunion académique le 5 juin.

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1 Séminaire Travail Personnel de l’Elève: les Incontournables Académie de Versailles, réunions en département en mai 2018, réunion académique le 5 juin 2018 IFE « De la question des devoirs à l’apprentissage de l'autonomie dans le travail personnel, pistes et ressources pour la formation, publié 03/07/2017, dernière modification 08/01/2018 » IFE, Représentations et enjeux du travail personnel de l'élève n°111, juin 2016,

2 ddd TRAVAIL PERSONNEL DE L’ELEVE: approches « Le travail personnel »:
C’est « moi » qui travaille + Je travaille pour « moi ». Dans le domaine de l’éducation, le travail de l’élève c’est d’apprendre. Le travail, c’est l’apprentissage. Le « travail personnel de l’élève » correspond à l’activité d’apprentissage et ne peut donc pas être délégué aux seuls temps et activités réalisés en dehors de l’Ecole. Définition IFE: « ensemble de processus mobilisés de façon autonome et personnelle par l’élève pour s’approprier les objets d’enseignement (connaissances et compétences ) ».

3 ddd TRAVAIL PERSONNEL DE L’ELEVE: les acteurs pédagogiques
Les enseignants: Le temps scolaire est conséquent (24h à l’école, 26h au collège, une trentaine d’heures au lycée [sans compter les options]). Il est supérieur en qualité et quantité à l’ensemble du temps d’activité « scolaire » en dehors de la classe. D’autres acteurs pédagogiques peuvent intervenir, dans un cadre public, associatif ou privé; dans un partenariat institutionnel ou une relation financière. Le « travail personnel de l’élève » ne peut plus être délégué (le répétiteur) , il doit faire l’objet d’une coordination des différents « intervenants » (de la classe et hors la classe): besoin de « pilotage pédagogique » du « parcours de l’ élève ». Prise en compte de l’internalisation et de l’externalisation. Les premiers acteurs sont les enseignants au regard de leurs compétences, de leurs attentes (et prescription) et aussi au regard de la nature de l’activité même d’enseignement (activité en qualité et en quantité substantielle pour les enfants/les élèves). Il faut être deux pour se mal-entendre: lorsque les élèves ne savent pas le travail attendu d’eux, souvent les enseignants ne savent pas comment leurs élèves travaillent (ont compris le travail à faire).

4 ddd TRAVAIL PERSONNEL DE L’ELEVE: les activités concernés
Les activités de classe sont les premières concernées. On apprend en classe (quand: distinction entre temps prescrit, temps de travail, effort en classe – Meuret et Bonnard). Les devoirs se situent dans le prolongement de la classe et servent dans le travail en classe: - évolution de la nature des devoirs: « application d’une leçon » (dictionnaire F. Buisson) à une typologie « devoirs de pratique, de préparation, de poursuite, de création » (Glassman et Besson); - utilisation des devoirs « à la maison » dans la classe: ambiguïté et sous investissement. Le devoir implicite: l’apprentissage des leçons. Ambiguïté: qui a travaillé? Sous investissement: faiblesse de la correction des devoirs à la maison, faiblesse de l’évaluation, … L’apprentissage des leçons: un « devoir » à part entière ? Est-ce que l’élève sait ce qu’il doit apprendre et comment l’apprendre.

5 ddd TRAVAIL PERSONNEL DE L’ELEVE: la position des parents
La relation avec les enseignants: Pour l’enseignant, les « devoirs » relèvent de la liberté pédagogique (assimilation à l’enseignement, dont c’est un prolongement). Pour les parents, c’est un « test » à la maison de la qualité de l’enseignant (« un bon enseignant donne des devoirs, ni trop ni trop peu et surtout faisable »): volonté de corrélation travail maison/travail classe et réussite maison/réussite classe. La relation avec leur enfant: les devoirs constituent une emprise sur le temps et l’activité de l’enfant, un moyen de gestion (par rapport au temps de loisirs, de partage en famille, …). La relation avec la réussite (et les inégalités): quand on dit qu’on ne peut réussir sans travail scolaire, on redit que la réussite ou l’échec est le fait de l’élève (et de sa famille). Etude américaine: corrélation investissement parentale, complétion des devoirs et réussite scolaire établie à l’école et au lycée, pas au collège.