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Publié parOzanne Philippon Modifié depuis plus de 10 années
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Étude du bilan dhumidité en isolant les contributions des différentes échelles spatiales Soline Bielli and René Laprise
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Problématique et méthodologie Quelle est la valeur ajoutée dun MRC ? –Interactions non linéaires entre les différentes échelles ? Que peut on apprendre du bilan deau en isolant les contributions des différentes échelles ? –Précipitations sont fortement influencées par la topographie, la circulation moyenne échelle et les caractéristiques régionales de petites échelles … Outil: Décomposition spectrale (DCT) Méthodologie –Bilan dhumidité: –Décomposition déchelle: Avec V=(u,v) le vent horizontal, q lhumidité spécifique, F le flux dhumidité, P les précipitations et E lévapotranspiration. Lindice 0 représente les très grandes échelles qui ne sont pas résolues par le MRC, moyenne spatiale), lindice L représente les grandes échelles qui sont a la fois résolues par le MRC et par les analyses de grandes échelles ou GCM (longueurs dondes supérieures a 1000 km) et lindice S représente les petites échelles qui sont seulement résolues par le MRC (longueurs dondes inférieures a 600 km).
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Principaux résultats (1): Exemple de décomposition déchelle 15 Fév. 1990 12z Bilan dhumidité simulé par le MRCC le 15 Fev. 1990. Cas dune bande de précipitation souvent observée pendant la saison dhiver Décomposition en 9 termes de la divergence du flux dhumidite simule par le MRCC le 15 Fev. 1990. Les 5 termes faisant intervenir le vent et/ou lhumidité de petite échelle (indice S) représentent la valeur ajoutée du MRCC. MRCC produit une valeur ajoutée par lintermédiaire des interactions non linéaires entre petites et grandes échelles Forçages dominants des petites échelles: Vent: topographique Humidité: topographique+océanique
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Principaux résultats (2): Variabilité temporelle du bilan dhumidité pour 25 ans de simulation (1975-1999) Saison dhiver: DJF 1975-199 Saison dété: JJA 1975-199 Variance intra-saisonnière de chacun des 4 termes du bilan dhumidité: Figure de gauche pour 25 saisons dhiver et figure de droite pour 25 saisons dété. La colonne de gauche représente la variance totale, la 2eme colonne la variance des grandes échelles, la 3eme colonne la variance des petites échelles et la dernière colonne la covariance entre grandes et petites échelles. La valeur ajoutée du MRCC se compose de la variance des petites échelles et de la covariance entre grandes et petites échelles qui est presque partout positive. Forçages dominants de la variabilité intra-saisonnière des petites échelles: Hiver: forte contributions des petite échelles essentiellement au-dessus des océans -> forçage océanique contrôle les petites échelles. Été: les petites échelles dominent la variabilité au-dessus du continent, action du vent de grande échelle sur lhumidité de petite échelle. Importance de la covariance grande échelle/petite échelle notamment dans les régions fortement convective-> forçage convectif domine la variabilité des petites échelles.
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