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Publié parHélène Collignon Modifié depuis plus de 10 années
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L’oral: Compréhension, expression, interaction
Stage de formation de formateurs 13 janvier 2010
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Programme de la journée du 13 janvier
9.00: La compréhension de l’oral: un savoir faire passif ? (C. Tardieu) Echanges 10.30 Pause 10.45 Synthèse de travaux (C. Griffin) Utilisation des baladeurs MP3 en classe d’anglais au collège (M. Neyroud) 12.00 déjeuner
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(suite) 13.00 Ciné VO (Vincent Burgatt)
14.00 Mutualisation de pratiques et présentation des tests en ligne (Pierre Vigny) 15.00 Pause 15.15 Frédérique Laude (l’oral dans les scénarios) 16.00 Fin
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14 janvier 9-12 (Pascal Jablonka)
Présentation de : TBI, tablette, etc. Typologie de logiciels Présentation du TNI et de quelques modèles de réalisation 13-16 (Pascal Jablonka) - Création de jeux favorisant l’expression et l’interaction orale
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La compréhension de l’oral: un savoir-faire passif?
C. Tardieu Stage FDF 13 janvier 2010
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Compréhension orale Compréhension – exposition
Compréhension – opération Compréhension - action
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Compréhension-exposition
Krashen (1982): comprehensible input – durée d’exposition Réponse de Widdowson: « La théorie implique seulement que l’apprenant soit un réceptacle humanoïde, dans un état de réceptivité maximale, de telle sorte que l’input puisse entrer et effectuer son oeuvre mystérieuse ». 1]. (Widdowson, 2002: 23). Réponse de Ellis: si l’activité de compréhension n’implique pas nécessairement l’acquisition, (centrée sur la recherche du sens et non de la forme), il est normal que la production (de la forme au sens) ne découle pas de la simple compréhension (2003, 81).[2] Savoir-faire de réception: passivité? Exemple Say what you mean [1] « The theory only requires that the learner should be a kind of humanoid receptacle in a maximal state of receptivity so that the input can enter to work its mysterious way »[ [2] « We also noted that whereas comprehension can be achieved by means of top-down processing based on world knowledge and inference from context, language acquisition requires bottom-up processing involving attention to linguistic forms. In other words, comprehending input need not necessarily either facilitate or promote acquisition”. La seule exposition ne suffit pas: ex la fossilisation (Selinker, 1972, Lennenberg);
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Compréhension et opérations cognitives
Savoir-faire de réception comme processus dans lequel le sujet est actif Théories psycholinguistiques et théories cognitives – Chomsky et le LAD - Bruner et le LASS - Anderson et l’unité de la cognition: « La préconception la plus profondément enracinée qui guide mes théorisations est la croyance dans l’unité de la cognition humaine, c’est-à-dire la croyance que tous les processus cognitifs supérieurs tels que la mémoire, le langage, la résolution de problème, l’imagerie, la déduction et l’induction sont des manifestations différentes du même système sous-jacent. » (Anderson, John, R., The Architecture of Cognition, Cambridge (MA) : Harvard University Press, 1983 : 1) Tableau de la DEPP Solliciter des « opérations mentales » (modules)
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Stratégies cognitives et métacognitives
Stratégies cognitives: « The special thoughts or behaviors that individuals use to help them comprehend, learn or retain new information. »[1] (O'Malley et Chamot, 1990 :1, cités par Roussel et al. 2007 : 4) [1] « les pensées et les comportements spécifiques que les individus utilisent pour s'aider à comprendre, à apprendre et à retenir l'information nouvelle »
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Stratégies cognitives et métacognitives (suite)
L. Vandergrift, définit les stratégies cognitives, comme : « des activités mentales de manipulation du langage pour accomplir une tâche » alors que « les stratégies métacognitives comportent la planification de la tâche (planning), l'attention sélective, l'autocontrôle et l’évaluation. » (Vandergrift, 2003: 473 et Roussel et al. 2007 : 5).
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Descripteurs des stratégies dans le CECRL
Compréhension orale Expression orale Interaction orale
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Quelques exemples « réaliser que l’on n’a pas compris… » (Rouet, 2001: 55) Des stratégies d’écoute « Des baladeurs MP3 en classe d’allemand : L’effet de l’autorégulation matérielle de l’écoute sur la compréhension auditive en langue seconde » (Roussel & al, 2001: 55)
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“More skilled listeners approached the task globally, inferring meaning from context, engaging in effective self-questioning, and relating what they heard to their world knowledge and personal experience. Their less skilled counterparts made fewer connections between new information and their own lives. From a quantitative perspective, more skilled listeners used self monitoring, elaboration and inferencing more than their less skilled peers.”[1] (Vandergrift, 2003 : 467 in Roussel et al. 2007: 5) [1] « Les auditeurs plus compétents ont une approche globale de la tâche, inférant le sens à partir du contexte, s’engageant dans un auto-questionnement et reliant ce qu’ils ont entendu à leur connaissance du monde et à leurs expériences personnelles. Leurs pairs moins habiles, font moins de connections entre les informations nouvelles et leurs propres vies. D’un point de vue quantitatif, les auditeurs les plus habiles contrôlent davantage leur tâche, et utilisent plus l’élaboration et l’inférence que leurs pairs moins habiles. »
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la compréhension orale: une activité uniquement cognitive, cérébrale?
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Compréhension - action
Comprendre pour... CECRL : écouter pour…. Comprendre c’est agir aussi (conception Wittgenstein vs St Augustin) cité par Bange 2005: 16. le langage est « un prolongement de l’action en coopération, prolongement spécialisé et conventionalisé » (Bange: 31) « Ce n’est que dans le groupe social et sur la base de processus d’interaction entre les membres d’un groupe que l’individu peut faire les expériences qui permettent des progrès fondamentaux de l’apprentissage. » (Miller Max, Kollektive Lernprozess. Studien zur Grundlegung einer soziologischen Lerntheorie, Frankfurt/Main, Suhrkamp, 1986 : 21)
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Compréhension-action
Anderson, John, R., « Skill Acquisition : Compilation of Weak-Methodes Problem Solutions », Psychological Review (94/2) : , 1987 : 206 : (…) « Une caractéristique de base du système déclaratif est qu’il ne requiert pas qu’on sache comment le savoir sera utilisé pour l’emmagasiner. Cela signifie qu’on peut mettre aisément un savoir pertinent dans notre système, mais qu’un effort considérable doit être fait quand vient le moment de convertir ce savoir en comportement. » Importance de la répétition (Hilton, 2005, Gaonac’h, 2006)
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Expression orale Expression orale en continu Interaction orale
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Expression orale en continu
Quantité/qualité (même problématique que pour compréhension) Opérations mentales Parler pour… (CECRL)
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Interaction orale Compréhension/expression: les théories sur le cerveau (aire de Wernicke et l’aire de Broca) Travaux récents montrent que la zone de production s’active quand on écoute. Écoute et parole : 2 activités étroitement liées (Dehaene)
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Le cône de l’apprentissage
Edgar Dale
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Conclusion La compréhension orale: un savoir-faire passif?
Comprendre est une action Une action n’est pas simplement un comportement. Elle comporte deux faces : l’une cognitive et l’autre opérative (Bange 2005: 38).
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L’évaluation Evaluation positive (voir rapport de l’inspection)
En relation avec niveaux du CECRL
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La grille CEF-ESTIM Un outil pour estimer le niveau des activités de classe. Une émanation de la Dutch Grid Un exemple d’activité sollicitant la compréhension orale
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