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Évaluation neurologique

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Présentation au sujet: "Évaluation neurologique"— Transcription de la présentation:

1 Évaluation neurologique
Ressource sur les soins actifs de l’AVC aigu : Évaluation neurologique Presentation Name Date 2007 Au fur et à mesure que de nouvelles techniques de diagnostic et de nouveaux traitements de l’AVC aigu deviennent disponibles, il est essentiel que les professionnels de la santé qui œuvrent auprès des survivants de l’AVC soient formés adéquatement en matière de soins actifs de l’AVC aigu. Dans le cadre d’une importante étape pour atteindre cet objectif, la Stratégie canadienne de l’AVC et la Fondation des maladies du cœur du Canada ont élaboré un atelier de formation et une ressource, Ressource sur les soins actifs de l’AVC aigu, axée sur les 72 premières heures suivant l’accident, à l’intention des professionnels de la santé traitant les survivants d’un AVC aigu. Cet atelier permettra aux participants d’acquérir des connaissances et des techniques qu’ils pourront immédiatement mettre en pratique dans leur travail auprès des survivants d’AVC. Ce diaporama, Aperçu des recommandations canadiennes pour les pratiques optimales de soins de l’AVC aigu, fait partie de l’atelier Ressource sur les soins actifs de l’AVC aigu. Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

2 Évaluation neurologique : Objectifs
Présenter la raison d’être d’une évaluation neurologique ciblée Présenter les composantes d’une évaluation neurologique de deux minutes Présenter les composantes d’une évaluation neurologique ciblée Passer en revue les trois échelles d’évaluation d’un AVC Cette section de Ressource sur les soins actifs de l’AVC aigu est axée sur l’évaluation neurologique et traite des composantes d’un examen neurologique de deux minutes de même que d’un examen neurologique ciblé. Elle traite également des trois échelles d’évaluation couramment utilisées dans les soins actifs de l’AVC aigu. Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

3 Évaluation neurologique ciblée
Antécédents Apparition de l’AVC, facteurs de risque et symptômes Évaluation médicale générale États associés, étiologie, investigations additionnelles Examen neurologique Localisation de la lésion, exclusion des autres symptômes Élimination des symptômes ressemblant à ceux de l’AVC Suggestion d’un diagnostic provisoire Détermination des investigations additionnelles Établissement d’un plan de gestion des soins Une évaluation neurologique ciblée du patient ayant subi un AVC aigu comprend les antécédents précis et un examen physique et neurologique ciblé, mais relativement complet. Les antécédents permettent de préciser l’heure de l’apparition des symptômes d’AVC, les facteurs de risque associés et les symptômes révélateurs d’AVC. L’évaluation médicale générale permet d’identifier les états/problèmes médicaux associés et aide à identifier la cause possible de l’AVC. Elle constitue également la base des investigations additionnelles. L’examen neurologique vise à localiser la lésion et à aider à l’exclusion des causes des symptômes. Certaines de ces autres causes de symptômes d’AVC sont considérées comme étant des symptômes ressemblant à ceux de l’AVC, notamment les problèmes métaboliques tels que : hypoglycémie, AVC précédent, convulsions, infection générale, masse intracrânienne, encéphalopathie métabolique toxique, hématome intracrânien (sous-dural ou épidural) et migraine. L’évaluation neurologique est la clé de l’établissement du plan de traitement d’un patient ayant subi un AVC. Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

4 Évaluation neurologique
Localisation Hémisphère Circulation antérieure Circulation postérieure Cervelet Tronc cérébral Moelle épinière Neuropathie périphérique Muscle Le principal objectif d’une évaluation neurologique est de déterminer si la lésion se trouve dans l’hémisphère du cerveau, le tronc cérébral, la moelle épinière, le système nerveux périphérique ou l’appareil locomoteur et de déterminer la gravité des déficits. Les patients ayant subi un AVC de la circulation antérieure avec occlusion de l’artère cérébrale moyenne présentent souvent une paralysie unilatérale, des anomalies de la parole et sensorielles de même que des anomalies visuelles et du regard. Les AVC de la circulation postérieure sont souvent associés à une apparition plus graduelle des symptômes, à l’ataxie, à des anomalies sensorielles marquées mais à des troubles moteurs minimes. Les AVC cérébelleux sont souvent associés à différents niveaux de conscience variant de l’état d’éveil au coma. Les déficits moteurs peuvent varier de la parésie controlatérale du bras et de la jambe, à la quadriparésie, aux signes moteurs croisés, à la dysarthrie, à l’enrouement, à l’instabilité de la démarche ou du tronc, à l’ataxie du bras, à l’anesthésie unilatérale, bilatérale ou aux signes croisés. Les lésions du tronc cérébral sont souvent accompagnées d’altérations du niveau de conscience, de signes vitaux anormaux, de déficits des nerfs crâniens tels que mouvement anormal des yeux ou troubles de déglutition. Une compression de la moelle épinière peut se manifester par une faiblesse dans le bras et la jambe. Une neuropathie périphérique peut être accompagnée d’une perte de sensation et de faiblesse dans les jambes ou le long de la distribution du nerf spécifique. Les problèmes musculaires peuvent se manifester par de la faiblesse. Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

5 Évaluation neurologique
Antécédents Antécédents Heure de l’apparition des symptômes L’heure exacte de l’apparition des symptômes est cruciale. Demander au patient ou à une personne présente l’heure à laquelle l’état du patient était encore normal. Caractéristiques associées Convulsions, perte de conscience Les antécédents des patients dans le traitement d’un AVC aigu et en particulier des candidats potentiels à un tPA sont cruciaux. Un facteur très important est l’heure de l’apparition des symptômes. L’heure précise de l’apparition des symptômes doit être obtenue du patient ou d’une personne présente au moment où l’état du patient était encore normal. Si le patient s’éveille et ressent des symptômes d’AVC, on assume que l’AVC s’est produit à l’heure à laquelle le patient s’est endormi. Il est important d’établir l’heure à laquelle l’état du patient était encore normal pour évaluer la possibilité de certains traitements. L’heure de l’apparition des symptômes est vérifiée à plusieurs reprises par les professionnels de la santé. Le personnel des soins médicaux d’urgence (SMU) demandera l’heure à laquelle l’état du patient était encore normal, l’infirmière du triage de la salle d’urgence confirmera les renseignements fournis par les SMU avec le patient ou un membre de la famille. Le médecin de la salle d’urgence et le neurologue confirmeront également l’heure d’apparition des symptômes d’AVC. Une partie des antécédents doit également inclure l’identification des caractéristiques associées à l’heure d’apparition des symptômes. Celles-ci peuvent inclure convulsions ou perte de conscience qui peuvent suggérer un autre diagnostic. Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

6 Évaluation médicale générale
Évaluation neurologique Évaluation médicale générale Voies aériennes, respiration, circulation Tension artérielle Candidats à un tPA : < 185/110 mm Hg Non candidats à un tPA : 220/120 mm Hg Pouls : une irrégularité peut indiquer une fibrillation auriculaire Température : > 37,5° C est un prédicteur indépendant de résultats défavorables Glycémie : l’hyperglycémie est associée aux pires résultats d’AVC Dépistage du système général L’évaluation initiale du patient ayant subi un AVC commence par : l’évaluation des voies aériennes, de la respiration et de la circulation. Les patients instables doivent être traités de façon appropriée. L’hypertension non maîtrisée peut empêcher le traitement par tPA et peut également être la cause de l’AVC. Les patients ayant subi un AVC ischémique, candidats à un tPA, doivent avoir une tension systolique de < 185 mm Hg et une tension diastolique de < 110 mm Hg avant l’administration du tPA. L’administration d’un tPA à des patients dont la tension systolique est élevée (> 185/110 mm Hg) et qui ne répondent pas au traitement augmente le risque d’hémorragie. Les patients qui ont une tension systolique élevée et qui ne sont pas candidats en vue d’un traitement par tPA doivent recevoir un traitement antihypertensif si la tension est > 220/120 mm Hg. La tension doit être diminuée lentement, 15-25 % dans un délai de 24 heures et les médicaments doivent être choisis au cas par cas. Il faut également surveiller étroitement la présence de toute aggravation neurologique. Un pouls irrégulier peut être lié à la fibrillation auriculaire, une cause courante d’AVC ischémique embolique. Une température élevée peut indiquer un état ressemblant à celui de l’AVC tel que l’encéphalite. La fièvre a également été associée à un résultat d’AVC aggravé et doit être traitée si > 37,5° C. Les antipyrétiques et couvertures refroidissantes sont des moyens utilisés pour diminuer une température élevée. L’hyperglycémie est associée aux résultats les plus défavorables, possiblement à cause de la production d’acide lactique dans le tissu ischémique, favorisant une progression de la pénombre ischémique causant l’infarctus du tissu. D’après des études d’observation et expérimentales, les taux de glucose ne doivent pas excéder 8,3 mmol/L. Le dépistage du système général doit exclure d’autres problèmes tels que pneumonie, thrombose veineuse profonde, lésion physique, état fonctionnel et manque de soutien social. Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

7 Examen neurologique de deux minutes
Évaluation neurologique Examen neurologique de deux minutes Évaluer : Pupilles, fonds d’yeux, champs visuels, mouvements extraoculaires Demander au patient de : montrer ses dents, de dire « ha » et de tirer la langue Sensibilité faciale Tonus et force musculaires Fonction sensorielle Réflexes Coordination Un bref examen neurologique peut permettre d’évaluer rapidement et précisément des anomalies, par exemple, dans le contexte d’une ICT résolue. Toute anomalie identifiée dans les antécédents et l’examen neurologique de deux minutes doivent être évalués dans le cadre d’un examen plus détaillé. L’examen neurologique de deux minutes comprend les composantes suivantes : 1. Évaluer : la dimension des pupilles, leur forme et leur constriction à la lumière les champs visuels : mesure globale de la vision périphérique les mouvements extraoculaires : diriger les yeux vers les six points cardinaux Demander au patient de : montrer les dents (symétrie) dire « ha » et de tirer la langue (capacité du palais à s’élever, clarté de la voix, faiblesse du mouvement de la langue) 2. Évaluer : la sensibilité faciale à l’aide d’un objet pointu au front, aux joues et à la mâchoire le tonus et la force musculaires en palpant les bras et les jambes et en demandant au patient d’élever les bras, de fermer les yeux et observer tout déplacement pronateur la fonction sensorielle en demandant au patient de fermer les yeux et de dire s’il sent les multiples points que vous touchez de chaque côté du corps réflexes tendineux courants : rotulien, bicipital, stylo-radial et achilléen Coordination : Épreuve doigt-nez : demander au patient de toucher son nez, puis votre doigt en extension et de nouveau son nez. Marche en tandem : s’il y a lieu, demander au patient de marcher en ligne droite, en alignant le talon et les orteils. Ce bref examen doit permettre d’identifier la plupart des anomalies et le besoin d’une évaluation plus détaillée. Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

8 Évaluation neurologique
Niveau de conscience Dépistage de l’aphasie Évaluation des nerfs crâniens Fonction motrice Coordination et démarche Réflexes Fonction sensorielle L’examen neurologique inclut les composantes suivantes : niveau de conscience dépistage de l’aphasie évaluation des nerfs crâniens fonction motrice coordination et démarche réflexes et démarche fonction sensorielle On recommande aux médecins de toujours suivre la même routine en examinant un patient pour s’assurer que toutes les composantes de l’examen neurologique sont incluses et que l’examen est complet. Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

9 Évaluation neurologique
Niveau de conscience La plupart des patients ayant subi un AVC ischémique sont conscients Évaluation du niveau de conscience Demander au patient : le mois de l’année son âge Réponse du patient à vos demandes : ouvrir et fermer le poing ouvrir et fermer les yeux La plupart des patients ayant subi un AVC ischémique demeurent conscients après l’AVC et à leur arrivée à l’hôpital. Toutefois, il est important d’évaluer le niveau de conscience, les patients inconscients n’étant pas considérés comme étant de bons candidats à un traitement par tPA et leur état peut indiquer autre chose, notamment un AVC hémorragique ou un état postcritique. Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

10 Dépistage de l’aphasie
Évaluation neurologique Dépistage de l’aphasie Aphasie : perte de capacité du langage à l’oral et à l’écrit 25 % des survivants d’AVC 50 % des individus atteints d’un AVC de l’hémisphère gauche Le dépistage au chevet inclut : compréhension expression et appellation répétition lecture dysarthrie L’aphasie est définie par la perte des capacités d’expression orale et écrite. Elle peut inclure des problèmes à exprimer ses pensées circulation à l’aide de mots, avoir de la difficulté à nommer des choses, utiliser les mauvais mots et avoir de la difficulté à comprendre ce qui est dit ou lu. L’aphasie se produit chez environ 25 % des survivants d’AVC, dont 50 % se produisant chez des patients ayant subi un AVC de l’hémisphère gauche. L’aphasie est courante dans les cas d’AVC de la antérieure tandis que la dysarthrie, un problème moteur, est plus fréquente dans les cas d’AVC de la circulation postérieure. Il est important d’identifier l’aphasie et de ne pas la méprendre pour de la confusion ou de la démence. Un simple dépistage au chevet des aptitudes de compréhension, d’expression, de répétition, d’appellation et de lecture permet d’identifier un patient atteint d’aphasie. La présence d’aphasie indique que la lésion se trouve dans l’hémisphère gauche dans la plupart des cas. Le type d’aphasie (expressive ou réceptive) permet de localiser davantage l’emplacement de la lésion. Compréhension Le patient est-il capable d’obéir à des directives simples ou une commande? Expression et appellation Le patient est-il capable de s’exprimer de façon sensée? Le patient est-il capable de nommer des objets familiers tels qu’un stylo ou une montre? Répétition Demander au patient de répéter une affirmation simple telle que « Pas de si et ou mais » Lecture : Le patient est-il capable de lire des phrases simples correctement? Dysarthrie : Les mots employés par le patient sont-ils compréhensibles? Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

11 Examen ophtalmoscopique des nerfs crâniens : Optique (II)
Évaluation neurologique Examen ophtalmoscopique des nerfs crâniens : Optique (II) Identifier le disque, la clarté des marges Examiner la région maculaire en cas de lésions antérieures Suivre les vaisseaux émergeant du disque L’examen ophtalmoscopique peut révéler la présence d’une augmentation de la pression intracrânienne du patient inconscient ou du patient souffrant d’une tumeur au cerveau. Les changements dans les vaisseaux sanguins de la rétine ou autres changements ophtalmoscopiques peuvent avoir été causés par de l’hypertension ou du diabète de longue date. Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

12 Champs visuels des nerfs crâniens : Optique (II)
Évaluation neurologique Champs visuels des nerfs crâniens : Optique (II) Examinateur 1 mètre Patient Objet servant au test Le test du champ visuel est effectué en comparant le champ visuel de l’examinateur et celui du patient pour les confronter. Des anomalies du champ visuel suggèrent normalement une anomalie des hémisphères du cerveau. Une négligence d’une partie du champ visuel contribue à localiser la présence d’un AVC dans des régions telles que la distribution de l’artère carotide interne ou la distribution de l’artère cérébrale moyenne, particulièrement dans l’hémisphère droit. Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

13 Évaluation neurologique
Réponse pupillaire des nerfs crâniens : Optique (ll) et moteur oculaire (lll) Évaluation de la taille avant le réflexe à la lumière Élévation de la paupière La réponse pupillaire est un réflexe composé d’un signal afférent dans le nerf optique (nerf crânien II) et d’une réponse efférente dans le nerf moteur oculaire (nerf crânien III). Des anomalies de la réponse pupillaire peuvent suggérer une lésion du tronc cérébral, un anévrisme ou un diabète. Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

14 Évaluation neurologique
Nerfs crâniens : Mouvements extraoculaires Moteur oculaire (III), pathétique (IV), moteur oculaire externe (VI) Les mouvements extraoculaires sont vérifiés en demandant au patient de suivre une cible déplacée par l’examinateur. Les anomalies des mouvements extraoculaires se manifestent normalement sous forme de vision double et suggèrent une anomalie du tronc cérébral. Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

15 Nerfs crâniens Sensibilité faciale : trijumeau (V)
Évaluation neurologique Nerfs crâniens Sensibilité faciale : trijumeau (V) Division ophtalmique (V1) Grand nerf occipital C2 Division maxillaire (V2) Petit nerf occipital C2C3 Division mandibulaire (V3) C3 Grand nerf auriculaire C2C3 C4 C5 La sensibilité faciale est vérifiée en touchant ou piquant la face à l’aide d’une épingle. Les anomalies de sensibilité faciale peuvent être causées par des lésions des hémisphères du cerveau ou du tronc cérébral. Toutefois, la combinaison d’anomalies de sensibilité d’un côté de la face et d’anomalies de sensibilité corporelles controlatérales permet d’identifier une lésion du tronc cérébral. Nerf cutané antérieur du cou C2C3 Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

16 Nerfs crâniens Mobilité faciale : Facial (VII)
Évaluation neurologique Nerfs crâniens Mobilité faciale : Facial (VII) Sourire, montrer les dents, lever les sourcils La mobilité faciale est vérifiée en inspectant d’abord s’il y a affaissement au repos et ensuite en demandant au patient de lever les sourcils, fermer les yeux et montrer les dents. La faiblesse faciale est courante après un AVC mais une faiblesse faciale isolée peut être causée par la paralysie de Bell et non l’AVC. Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

17 Évaluation neurologique
Nerfs crâniens Palais et langue : Glosso-pharyngien (IX), pneumogastrique (X) Demander au patient de dire « ha » Demander au patient de dire « ha ». Le palais doit se déplacer vers le haut de façon symétrique. Un mouvement asymétrique peut être associé à la dysarthrie et la dysphagie. Des troubles de déglutition peuvent être associés à l’aspiration après l’AVC. Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

18 Fonction motrice Tonus et force
Évaluation neurologique Fonction motrice Tonus et force Demander au patient de fermer les yeux, d’étirer les bras en tournant les paumes vers le haut Le tonus musculaire est évalué en remuant les membres. La force musculaire des bras et des jambes doit être vérifiée en position distale et proximale. Une légère faiblesse peut s’avérer évidente seulement en étirant les bras, en demandant au patient de fermer les yeux et en observant tout déplacement pronateur. Cet exercice n’est pas nécessaire en présence d’hémiparésie évidente. Aigu après un AVC, le tonus peut ne pas augmenter, mais après quelques heures ou quelques jours, il aura normalement augmenté et sera spastique du côté hémiparétique. Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

19 Évaluation neurologique : Coordination et démarche
Épreuve doigt-nez-doigt Épreuve talon-tibia La coordination des bras est vérifiée en demandant au patient d’effectuer l’épreuve doigt-nez-doigt et l’épreuve talon-tibia des deux côtés. Des anomalies de la coordination révèlent une lésion cérébelleuse ou une lésion du tronc cérébral. L’épreuve doigt-nez-doigt est effectuée en demandant au patient, les yeux ouverts, de toucher le doigt de l’examinateur à l’aide de son index, de toucher son propre nez et ensuite le doigt de l’examinateur. Les mouvements doivent être fluides et précis. L’épreuve talon-tibia est effectuée en demandant au patient, couché, de placer le talon sur le genou opposé et de le faire glisser sur le tibia, du genou à la cheville. Normalement, le mouvement doit se faire en ligne droite sur le tibia. Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

20 Évaluation neurologique : Réflexes
Examen des réflexes tendineux Examen du réflexe plantaire L’examen des réflexes tendineux doit inclure les tendons suivants : bicipital tricipital stylo-radial rotulien achilléen Les réflexes sont normalement plus prononcés du côté de la faiblesse. Le signe de Babinski, un réflexe superficiel, est habituellement anormal du côté de la faiblesse. Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

21 Évaluation neurologique
Échelles de mesure d’AVC : L’échelle de la National Institute of Health Stroke Mesure 11 éléments Déficits physiologiques Ne mesure pas l’activité, les AVQ ou les capacités de participation Score Quantitatif, en fonction de la gravité 0-42, un score plus élevé indique des déficits neurologiques plus importants Caractéristiques Reflète un examen neurologique complet Les résultats sont en corrélation avec les symptômes révélateurs Échelle adaptée principalement aux soins actifs Précise, fiable et bien validée Formation nécessaire pour assurer sa précision en pratique Le recours à des mesures standardisées et bien validées pour évaluer les survivants d’un AVC assure une évaluation et une documentation fiables de l’état neurologique du patient. La sélection de l’outil dépend des besoins du survivant, des ressources de l’établissement et du soutien éducatif disponible. L’échelle de la National Institute of Health Stroke (NIHSS) est une échelle comportant 11 niveaux et mesurant les divers déficits physiologiques associés à un AVC. Elle ne mesure pas le niveau d’activité du patient, sa capacité à accomplir des activités de la vie quotidienne (AVQ) ou à participer à des activités. L’échelle NIHSS est principalement adaptée à l’établissement de soins actifs. L’échelle NIHSS est composée des éléments suivants : niveau de conscience, oculomotricité champs visuels, motricité des bras motricité des jambes, ataxie des membres sensibilité, meilleur langage dysarthrie extinction et inattention (négligence) L’échelle NIHSS est un outil validé et fiable pour la population atteinte d’un AVC qui peut être utilisée par les professionnels de la santé. Chaque élément est doté d’un score calibré en fonction de la gravité. Les scores possibles varient entre 0 et 42 et les scores plus élevés représentent des déficits neurologiques plus importants. L’échelle NIHSS est également fiable pour prévoir les résultats chez les patients. Les scores NIHSS signifient : 0-5 déficits faibles 5-15 déficits modérés à graves 15-25 déficits graves > 25 déficits très graves Une formation est nécessaire pour assurer une uniformité d’utilisation au sein des membres de l’équipe. Les ressources incluent : American Stroke Association (ASA) : formation NIH à Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

22 Échelles de mesure d’AVC : L’échelle neurologique canadienne (CNS)
Évaluation neurologique Échelles de mesure d’AVC : L’échelle neurologique canadienne (CNS) Mesure 6 éléments déficience ou déficit physiologique Score 0-11,5, un score inférieur indiquant un déficit neurologique plus important Caractéristiques Reflète les régions courantes associées à la manifestation d’un AVC Surtout utilisée en soins actifs Utilisée avec l’échelle de Glasgow Précise, fiable, sensible au changement, prédictive de décès, de réinfarctus et d’indépendance fonctionnelle à six mois Ressources de formation disponibles auprès de la FMCO L’échelle neurologique canadienne (CNS) mesure les fonctions neurologiques chez les patients d’AVC conscients. Les composantes de l’échelle CNS sont : niveau de conscience orientation aphasie force motrice L’échelle CNS peut être utilisée chez les patients ayant subi un AVC en état de veille ou somnolents Les éléments de l’échelle CNS ont un score reflétant la réponse du patient. Les scores possibles varient entre 0 et 11,5, des scores plus faibles représentant des déficits neurologiques plus importants. Une formation est nécessaire pour assurer une uniformité d’utilisation chez les membres de l’équipe. Ressources de formation disponibles auprès de la Fondation des maladies du cœur de l’Ontario (FMCO) : Fondation des maladies du cœur de l’Ontario Canadian Neurological Scale Training Resource (PowerPoint, études de cas et démonstration DVD) Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

23 Échelles de mesure d’AVC : L’échelle de Glasgow
Évaluation neurologique Échelles de mesure d’AVC : L’échelle de Glasgow Mesure Trois éléments Niveau de conscience ou coma Score 3-15, un score inférieur indiquant un déficit neurologique plus important Caractéristiques Un outil développé à titre d’outil standardisé et valide pour évaluer le niveau de conscience Ne semble pas suffisamment précis pour évaluer les patients ayant subi un AVC ne présentant pas de déficience du niveau de conscience Échelle utilisée de concert avec l’échelle CNS dans les cas de déficits de conscience L’échelle de Glasgow a été élaborée en 1974 à titre d’outil standardisé et fiable pour évaluer l’état de conscience ou le coma. C’est une échelle couramment utilisée dans la communauté neuroscientifique. Toutefois, elle ne semble pas être suffisamment précise pour évaluer les survivants d’un AVC ne présentant pas de déficits de la conscience, souffrant de déficits cognitifs et/ou de communication. L’outil est facilement utilisé en environ deux minutes. Il permet de mesurer la meilleure réponse du patient dans les domaines suivants à l’aide d’un système de pointage : ouverture des yeux, réponse verbale et réponse motrice. Le score varie de 3 à 15, 15 indiquant une absence de déficit. L’échelle est souvent utilisée avec l’échelle neurologique canadienne dans les cas de déficits du niveau de conscience. Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

24 Évaluation neurologique
Conclusions Une évaluation et un triage rapides sont essentiels à un traitement optimal Un tomodensitogramme est nécessaire pour exclure la présence d’hémorragie La connaissance des symptômes typiques d’AVC est primordiale Un diagnostic anatomique et étiologique est nécessaire L’exclusion des symptômes ressemblant à ceux de l’AVC est vitale Une bonne compréhension des mécanismes et des manifestations courants de l’AVC aide à établir le bon diagnostic rapidement. C’est important puisque l’évaluation et le triage rapides sont essentiels à un traitement optimal. Par ailleurs, il est important de se rappeler qu’un tomodensitogramme est obligatoire pour exclure la présence d’hémorragie, avant d’entreprendre un traitement thrombolytique. Au moment d’établir le diagnostic, une connaissance des symptômes typiques de l’AVC peut s’avérer utile. De plus, pour instaurer un traitement approprié, voire une chirurgie possible, et prévenir un deuxième AVC, il est nécessaire d’établir un diagnostic anatomique et étiologique précis. Finalement, on doit exclure les symptômes ressemblant à ceux de l’AVC. Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

25 Évaluation neurologique
Ressources American Association of Neuroscience Nurses American Stroke Association Brain Attack Coalition Programme éducatif canadien sur l’hypertension Stratégie canadienne de l’AVC European Stroke Initiative Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

26 Évaluation neurologique
Ressources Fondation des maladies du cœur Fondation des maladies du cœur du Canada Internet Stroke Centre National Institute of Neurological Disorders and Stroke National Stroke Association Scottish Intercollegiate Guidelines Network Info AVC Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007

27 Évaluation neurologique
Fondation Des Maladies Du Coeur, 2007


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