1/ L’apparition du drame : Denis Diderot

Présentation au sujet: "1/ L’apparition du drame : Denis Diderot"— Transcription de la présentation:

1 1/ L’apparition du drame : Denis Diderot
2/ Sedaine, Voltaire, Beaumarchais, Mercier – représentants du genre sérieux 3/ Remarques sur le drame 4/ Le théâtre de la Révolution

2 Denis Diderot ( )

3 Denis Diderot - dramaturge
Le Fils naturel ou les Epreuves de la vertu, comédie en cinq actes et en prose, avec l’Histoire véritable de la pièce (1757), cette dernière connue sous le titre Entretiens sur le Fils naturel ; Le Père de famille, comédie en cinq actes et en prose, avec un Discours sur la poésie dramatique (1758)

4 Le Fils naturel : Lysimond, père de Dorval et de Rosalie, Dorval, fils naturel de Lysimond, et ami de Clairville, frère naturel de Rosalie, Rosalie, fille de Lysimond Clairville, ami de Dorval Constance, sœur de Clairville la prose naturelle la mise en scène : décor, didascalies les caractères sérieux

5 3e pièce: Est-il bon ? Est-il méchant ? (1775)
Ouvrages théoriques : Entretiens sur le Fils naturel  Discours sur la poésie dramatique Les lettres sur les sourds et les muets, 1751 Le paradoxe sur le comédien, 1769/1773

6 Les réflexions générales de Diderot sur le théâtre :
la peinture de la condition le geste, la pantomime, le vrai≠ le vraisemblable tableau genre honnête et sérieux quatrième mur

7 MOI « Un incident imprévu qui se passe en action et qui change subitement l’état des personnages, est un coup de théâtre. Une disposition des personnages sur la scène, si naturelle et si vraie, que rendue fidèlement par un peintre, elle me plairait sur la toile, est un tableau ». Entretiens sur le Fils naturel

8 quatrième mur : « Soit que vous composiez, soit que vous jouiez, ne pensez non plus au spectateur que s’il n’existait pas. Imaginez sur le bord du théâtre un grand mur qui vous sépare du parterre. Jouez comme si la toile ne se levait pas » (Discours sur la poésie dramatique)

9 Le genre sérieux, celui de la « tragédie domestique et bourgeoise », est le plus fécond, le plus large, le plus facile à pratiquer, et celui qui touche le plus le spectateur.

10 Jean-Michel Sedaine, Le Philosophe sans le savoir (1765)
éloge du négociant, du pathétique, petites scènes prises sur le vif

11 Le Café ou L’Ecossaise 1760 :
Voltaire Le Café ou L’Ecossaise 1760 : Mélodrame, l’action se passe dans un café à Londres un riche négociant Freeport, caricature du journaliste Fréron de l’Année littéraire sous le nom de Frelon 16 représentations, une traduction immédiate en anglais, une parodie en français

12 Beaumarchais : Eugénie 1767, contribution au naturel : les entractes animés, accompagnement de musique Les deux amis ou Le Négociant de Lyon (1770), la dignité du commerce, question d’argent, échec Eugénie est précédé d’un Essai sur le genre sérieux

13 Louis Sébastien Mercier (1740-1814) :
Le Déserteur (1770), L’Indigent (1772), Le Faux Ami (1772), Jean Hennuyer, évêque de Lisieux (1772), Childéric, premier roi de France (1774), La brouette du vinaigrier (1775)…. drames larmoyants et moralisateurs, détails familiers, mais aussi des sujets historiques

14 Du théâtre, ou nouvel essai sur l’art dramatique (1773)
Mercier : Du théâtre, ou nouvel essai sur l’art dramatique (1773) Ses conceptions vont plus loin que celles de Diderot et de Beaumarchais. refus de la tragédie : « une sorte de farce sérieuse » refus d’autres genres que le drame : peinture complète de l’homme et de la société « Dès que le sens et l'imagination sont affectés, nous ne sommes plus, heureusement pour nous, que des êtres passifs [...] qui suivons les impressions données. L'art du poète est de s'attacher de préférence à cette propriété essentielle de la nature humaine, à la manier avec souplesse, à faire du spectateur une espèce d'instrument qu'il fera résonner à son gré: une fois maître du cœur, l'esprit et la raison obéissent »

15 Le théâtre de la Révolution
Représentants : Jacques-Marie Boutet dit Monvel, Les victimes cloitrées (1791), Olympe de Gouges, L’esclavage des Nègres (1789), nouvelle version L’esclavage des Noirs, 1792, Beffroy de Reigny, Nicodème dans la lune (1790) Jean-Louis Laya, L’Ami des lois (1793), Pierre-Sylvain Maréchal, Le jugement dernier des rois (1793),