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Publié parSandrine Picard Modifié depuis plus de 5 années
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ECOANTIBIO Action et expérience de la France dans la lutte contre l’antibiorésistance en médecine vétérinaire
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1. Pourquoi lutter contre l’antibiorésistance?
Les antibiotiques sont un bien commun à préserver: Pour la santé humaine: morts par an dans l’UE (ECDC); morts/an en France (SantéPubliqueFrance) En 2050: 10 millions de morts par an dans le monde (rapport O’Neill) Pour la santé animale Pour le bien-être animal Pour la sécurité alimentaire: Population mondiale : 9 milliards en 2050, demande en protéine animale +50% en 2020 Entre 2010 et 2030 : augmentation de l’usage des antibiotiques de 67% (Van Boeckel et.al) Pour le revenu des éleveurs Peu voire pas de nouveaux antibiotiques
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2. Comment lutter contre l’antibiorésistance?
Réduire et améliorer l’usage des antibiotiques afin de les préserver Développer des solutions alternatives S’appuyer sur les recommandations établies par les autorités internationales Considérer l’antibiorésistance comme une responsabilité commune des acteurs privés et publics Mettre en application l’approche One Health, globale et collaborative: Santés des animaux, des humains et des écosystèmes sont interdépendantes
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3. L’engagement de la France: le plan Ecoantibio
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Ecoantibio fait partie du projet agro-écologique du Ministère de l’Agriculture
« Les politiques publiques visent à promouvoir et à pérenniser les systèmes de production agroécologiques (…). Ces systèmes privilégient l'autonomie des exploitations agricoles et l'amélioration de leur compétitivité, en maintenant ou en augmentant la rentabilité économique, en améliorant la valeur ajoutée des productions et en réduisant la consommation d'énergie, d'eau, d'engrais, de produits phytopharmaceutiques et de médicaments vétérinaires, en particulier les antibiotiques.» Extrait du Code Rural et de la Pêche Maritime, Article L 1
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Objectifs du plan sur 5 ans: 2012 - 2016
Ecoantibio1 a promu l’usage d’antibiotiques: Responsable Prudent Et a fixé: Des objectifs quantitatifs: Des objectifs qualitatifs: Réduire de 25 % l’exposition des animaux aux antibiotiques en 5 ans Fluoroquinolones C3G C4G
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Comment atteindre ces objectifs?
Un plan global impliquant l’ensemble des acteurs
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Exemples de mesure incitative
Campagne de communication à destination des: Propriétaires d’animaux de compagnie Eleveurs
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Exemple de 2 mesures réglementaires
Décret encadrant l’usage des antibiotiques critiques Objectif : éviter l’usage des antibiotiques critiques dont l’usage devrait être réservé à la santé humaine quand il est possible d’utiliser d’autres molécules Outils réglementaires: Interdiction de l’usage préventif des antibiotiques critiques Usages en curatif et métaphylactique possibles seulement après: Examen clinique ou autopsie Echantillonnage et identification des souches Antibiogramme 2) Interdiction des rabais, ristournes et remises arrières lors des ventes d’antibiotiques
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Résultats du suivi des usages d’antibiotiques
Le suivi de l’usage des antibiotiques et de l’antibiorésistance est essentiel: Suivi des ventes d’antibiotiques depuis 1999 : permet le calcul de l’ALEA (animal level of exposure to antibiotics) Tendance à la baisse de l’antibiorésistance depuis 2006 pour la plupart des antibiotiques Appui financier de l’Etat : 7,7 M $ (recherche, formation, communication) ECOANTIBIO ALEA antibiotiques critiques en 2016 : 75% fluoroquinolones vs. 2013 81 % C3/C4G vs. 2013 55% colistine vs. 2011 -37 % en 5 ans ( )
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Vente d’antibiotiques vétérinaires en 2015 dans 30 pays d’Europe
Moyenne 135,5 mg/PCU Rapport de l’EMA (European Medicines Agency), Octobre 2017
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Vente d’antibiotiques vétérinaires en 2015 dans 30 pays d’Europe
2010 Baisse: - 13,4% 2010 Baisse: - 48% France à la 12ème position par ordre décroissant 2 fois inférieure à la moyenne d’exposition européenne Exposition des animaux aux antibiotiques en mg/ PCU en 2015
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Promotion d’Ecoantibio aux niveaux européen et international
La France promeut le besoin : De plan de lutte contre l’antibiorésistance dans chaque pays, respectant les recommandations WHO/FAO/OIE Usage prudent et responsable des antibiotiques clairement défini: Usage des antibiotiques essentiellement thérapeutique et en l’absence d’autres solutions Interdiction de l’usage des antibiotiques comme facteurs de croissance Il faut lutter contre l’antibiorésistance de manière globale: Seule une action mondiale sera efficace Pour limiter les distorsions de concurrence
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Conclusion Ecoantibio1 (2012-2016)
Succès d’Ecoantibio1 : Résultats dépassant l’objectif initial de -25% Grâce notamment à l’engagement des vétérinaires et des éleveurs Grâce à la co-construction au préalable avec l’ensemble des acteurs ⇒ succès du partenariat public-privé Toutefois il faut poursuivre les efforts afin de pérenniser les bons résultats relatifs à: La réduction de l’exposition des animaux aux antibiotiques, surtout critiques L’amélioration de la prévention des maladies animales Au développement de solutions alternatives La communication
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4. Ecoantibio²: Inclus dans la feuille de route interministérielle de lutte contre l’antibiorésistance
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Ecoantibio²: principaux objectifs
Evaluer Ecoantibio1: Coûts et bénéfices des actions mises en place Comparer Ecoantibio avec les actions mises en place dans d’autres pays Consolider Ecoantibio1: Terminer les actions débutées Commencer les actions planifiées dans Ecoantibio1 Promouvoir Ecoantibio1: Communiquer les bons résultats au public et aux porteurs d’enjeux Maintenir la motivation et l’engagement des acteurs Promouvoir nos positions à l’international Un plan plus ciblé autour de mesures incitatives
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Présentation d’Ecoantibio² (20 actions)
Axe 1: développer les mesures de prévention des maladies infectieuses et faciliter le recours aux traitements alternatifs (4 actions) Axe 2: Communiquer et former sur les enjeux de lutte contre l’antibiorésistance, sur la prescription raisonnée des antibiotiques, et sur les autres moyens de maîtrise des maladies infectieuses (4 actions) Axe 3: Outils partagés : mettre à disposition des outils d’évaluation et de suivi du recours aux antibiotiques, ainsi que des outils pour leur prescription et administration responsables (9 actions) Axe 4: Des efforts partagés: s’assurer de la bonne application des règles de bon usage au niveau national et favoriser leur adoption aux niveaux européen et international (3 actions)
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Zoom sur les mesures incitatives d’Ecoantibio2 : campagne de communication pour les éleveurs et les vétérinaires 18
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Facteurs de succès d’Ecoantibio
Impliquer l’ensemble des acteurs dans un cercle vertueux: Décideurs publics, vétérinaires, éleveurs, évaluateurs et gestionnaires du risque, industrie pharmaceutique, consommateurs, propriétaires d’animaux de compagnie Co-construction du plan et mise en place partagée des mesures Améliorer les pratiques d’élevage, en particulier l’hygiène, le confort des bâtiments, suivi de la santé animale Renforcer le partenariat entre les prescripteurs et les propriétaires d’animaux Promouvoir la prévention et les alternatives comme les vaccins
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Merci de votre attention
Pour en savoir plus: © Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation 20
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