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Une brève histoire du plan

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Présentation au sujet: "Une brève histoire du plan"— Transcription de la présentation:

1 Une brève histoire du plan
par Nancy Gendron, chargée de cours Une brève histoire du plan Session hiver 2010 | EDM 4140

2 Pour vous | aujourd’hui
Qu’est-ce qu’un plan ? Pour vous | aujourd’hui

3 Le plan selon les frères Lumière
ou l’esthétique de la vue ou 55 secondes d’éternité

4 La prise d’une « vue » selon les frères Lumière
Choisir un « motif », un sujet; (un chat, un bébé, un défilé, une place publique, un quai de gare) Choisir un « point de vision », un emplacement pour la caméra; (de près, de loin, de face, de côté..) Choisir un moment ; (le temps de l’action début, milieu, fin) Choisir une « lumière » (les films sont tournés en plein air) Sortie des usines Lumière (Frères Lumière, France 1895)

5 Pour Louis et Auguste Lumière
La liberté créative c’est: Les contraintes techniques sont: Surprendre la vie sous son meilleur aspect Sans rien sacrifier du naturel et de la vérité Une seule bande de captation (pellicule de 17 mètres (environ 55 secondes) La durée du plan qui est incompressible Caméra qui est immobile Parfois des protagonistes qui bloquent l’écran La « vue » est un tout en soit mais est toujours présentée en public attachée à d’autres vues. L’ordre de la projection importe peu. Un bonimenteur commente la projection des films et fait le lien oralement entre les vues.

6 Le plan selon Georges Méliès
ou le tableau comme mise en place du spectacle théâtral

7 Le tableau selon Méliès
La caméra est fixe La caméra est toujours à la même distance du « plateau de tournage » (17 mètres) ou de la scène avec la même focale et précisément en face d’elle (le cadre borne exactement la scène construite) Les films de Méliès sont des intermèdes dans le spectacle et parfois sont « invisibles » car intégrés à des spectacles de magie Il nécessite une préparation et une organisation d’une extrême précision Les « effets » sont scénarisés en fonction de l’impact sur le public Méliès invente la mise en scène au cinéma, analogue à celle de la préparation d’une pièce de théâtre. Georges Méliès ( ), le roi de l’illusion, dans un film où il transforme une belle endormie en papillon (1901).

8 Le Passage DE la vue et Du tableau au plan actuel
Photogrammes tirés de Birth of a nation (1915) de DW Grifftih ( ) LA MODERNITÉ DU CINÉMA et LA VENUE DU XXIÈME SIÈCLE OU Le Passage DE la vue et Du tableau au plan actuel

9 Entre 1900 -1910 : le mot « plan » se substitue au mot « tableau »
le plan ou indication d’échelle On admet la notion de gros plan ou de plan éloigné le plan ou occupation de l’espace scénique par un personnage On admet (théâtre, peinture) la notion d’arrière-plan, d’avant-plan… soit la disposition d’un personnage + ou - éloignés du spectateur le plan ou succession des plans On admet la notion d’ordre des plans (un premier plan est suivi par un deuxième… etc.)

10 Vers 1920: la terminologie actuelle se met en place
Le vocabulaire que nous utilisons est l’expression d’un bouleversement esthétique venant principalement des États-Unis (entre 1910 et 1920); Il s’établit ce que nous appelons le cinéma classique hollywoodien, une forme cinématographique dominante que le théoricien Noël Burch nomme le « mode de représentation institutionnel » ou MRI; D.W Griffith en est le principal idéateur mais n’a jamais émis d’hypothèse théorique ou rédigé de « texte fondateur » à cet effet.

11 Le plan selon D.W. Griffith
ou le plan comme outil de simplification du récit

12 Quelques règles du MRI Le plan selon David Wark
(ou mode de représentation institutionnel) Simplification de la narration Le cinéma doit être accessible aux masses Le cinéma devient outil de propagande idéologique Identification du spectateur aux personnages montrés à l’écran Le plan selon David Wark Fragmente la scène en plusieurs plans Fragmente l’unité narrative en plusieurs blocs d’espace-temps (séquence) Introduit la notion de « montage » (un film devient plus qu’un bout à bout) Introduit les mouvements d’appareil et les gros plans pour faire participer les spectateurs à l’action Établit le principe de l’économie narrative

13 selon Sergueï Eisenstein
Le plan selon Sergueï Eisenstein ou le cinéma vu comme un perpétuel conflit

14 Les 5 formes de conflits dans un plan Conflit de direction
Le plan selon Sergueï Les 5 formes de conflits dans un plan Conflit de direction Conflit de « distance » Conflit entre les masses Conflit entre les volumes Conflit entre les échelles Agit comme une cellule dans un organisme vivant qui est un film. Telles les explosions dans un moteur à combustion, les plans s’entrechoquent et servent à impulser le récit vers l’avant. Selon les forces qui s’opposent à l’intérieur des plans, le réalisateur peut imposer une direction précise et diriger le regard du spectateur. Les oppositions ou « conflits » dans le plan constituent en soit un « montage » dans le plan. Eisenstein a identifié 5 formes de conflits dans un plan.

15 Ce que Eisenstein a laissé au cinéma contemporain
Selon Jean-Luc Godard, Eisenstein filme comme une « danse » car il est toujours à la recherche du mouvement même dans l’immobilité des plans et des objets qu’il capte. Plusieurs réalisateurs dont John Boorman, Terry Gillian, Wim Wenders, Brian de Palma, Martin Scorcese et Oliver Stone, entre autres, s’inspirent de ses œuvres. La formule 1 + 1 = 3 voir un complément d’information avec les notes de cours sur l’Effet Koulechov


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