La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Religions amérindiennes

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Religions amérindiennes"— Transcription de la présentation:

1 Religions amérindiennes
6.3 Les rituels et l’organisation de l’espace-temps

2 Plan du cours Sila, figure totalisante
Vision du monde et organisation duelle de l’espace-temps Ritualité Lectures recommandées en lien avec ce cours: # 379, 410, 416, 420

3 Le Sila Le Sila, l'Univers, le cosmos avait un sens, une direction, exprimée par la trajectoire des corps célestes. Concept clé du système de pensée inuit (comparer : logos, tao).«C'est le long processus cosmologique de différenciation de la vie humaine qui, partant de l'obscurité primordiale, fit sortir de la terre les deux premiers humains, des mâles adultes, puis transforma l'un d'eux en femme afin qu'ils puissent procréer. C'est aussi l'invention mythique de la mort et de la guerre pour sauver l'humanité - jusqu'alors immortelle - d'une surpopulation devenue un obstacle à sa survie. C'est l'invention du jour, alternant avec la nuit, pour permettre le développement des forces productrices; c'est la montée dans le ciel de Frère-Lune poursuivant de ses harcèlements incestueux sa Sœur-Soleil; la montée aussi de nombreux humains ayant enfreint les règles sociales et qui sont devenus des étoiles.» Saladin d'Anglure 1992, p. 18

4 Les oppositions liées par Sila dans la culture
terre été haut Inuit humains nourriture vie mer hiver en-bas autres peuples animaux disette mort SILA NAARJUK Son Esprit auxiliaire : Gros-ventre, bébé nain gigantisé

5 L'organisation duelle du monde
voûte céleste sila KAU (jour) SIQINIQ sœur-soleil TAAQ (nuit) TARGIK frère-lune iglou équinoxe d’automne solstice d’été jour total Milieu naturel cycle des GIBIERS terre viande Milieu social femme utérus Chair sang sang gauche os fœtus homme nom sperme monde supérieur âme cycle des MORTS droite Milieu social mer solstice d’hiver monde inférieur nuit totale Milieu surnaturel équinoxe du printemps d’après SALADIN DÀNGLURE, 1978

6 L'organisation duelle de l’espace- temps
jour total nuit totale Grandes chasses de caribous entrée en vigueur de nombreux tabous Fête du solstice d’hiver (Tivajuut) Rejouer la naissance du monde Fin de l’hiver et des principaux tabous hivernaux Un véritable dualisme saisonnier caractérise l’éclairement luni-solaire. La période (mi-mai, fin de juillet: upirngak) ou l’ensoleillement journalier est maximal (14/24) correspond à la culmination d’une nouvelle lune sous le plan de l’horizon, donc invisible. Cette période est représentée par une zone blanche.Les périodes où l’ensoleillement représente en moyenne les trois quarts (18/24) du nychtémère (24) sont celles allant de fin de juillet à la mi-septembre (aujaq) et du début d’avril à la mi mai (gris léger). Ces périodes voient la culmination, respectivement du dernier et du premier croissant lunaire (25% de l’éclairage lunaire) Toujours avec la même dualité luni-solaire, les périodes allant de la mi-octobre à la fin de novembre (ukiaq) de la mi-janvier au début de mars (ukiuq) correspondent à un ensoleillement journalier de 6h. alors que culmine la lune gibbeuse, respectivement décroissante et croissante(75% éclairage lunaire) (gris plus foncé) Finalement le gris plus foncé correspond à la période du solstice d’hiver (tauvijjuaq) allant de la fin de novembre à la mi-janvier. Durant cette période le Soleil ne se montre jamais au-dessus de l’horizon et c’est la pleine lune qui culmine à 100% d’éclairage lunaire. Saladin (1992, 22) Un cycle lunaire de 18 ans fait que la culminaison de la lune varie selon la lattitude et qu’à Igloolik la Lune devient « circumpolaire environ six ans avant sa déclinaison maximale; que cette circumpolarité augmente de un à huit jours jusqu’à cette date, et qu’elle décroît ensuite pendant six ans. Durant les trois années qui précèdent et les trois années qui suivent sa déclinaison maximale, la Lune n’est plus circumpolaire » (p ) Rituel du demi-sourire vers le janvier Jeu du bilboquet masculin remplace jeu de ficelle féminin « il vole à la hauteur du pouce » D’après Saladin d’Anglure, 1992

7 Les rituels La fête du solstice d'hiver (ou fête de Sedna)
Contexte et visée temps saisonnier le plus dramatique rejouer la naissance du monde exorciser les forces négatives Morphologie 1er jour : communication avec Sedna Séance chamanique : vol ou harponnage Échange de partenaires sexuels 2ème jour : transactions sociales Amulette, peau de naissance Libation eau sur sol, récitation nom, lieu naissance Dualisme des genres et des saisons Jeux et épreuves de force Visites et échanges de cadeaux Appariement par chamanes travestis Rituels situationnels Chasse des divers animaux Mort Fêtes du solstice d’hiver à Arnaqquaksaq (Igloolik) Tournoi de jeux de force lors de la fête de Tivajuuk, au solstice d'hiver. Au milieu de l’iglou cérémoniel (Qaggiq), deux hommes sont en train de boxer; au-dessus d’eux, 2 femmes s’affrontent dans des jeux d’adresse et d’endurance. On peut tracer une ligne verticale depuis l’entrée pour distinguer le camp des «perdrix des neiges» (individus nés l’hiver) qui s’oppose à celui des «canards à longue queue» (individus nés l’été). En bas du dessin, près de l’entrée, se trouvent les deux chamanes masqués, l’un avec un masque d’homme, un fouet à la main et un long pénis articulé, l’autre avec un masque et des vêtements féminins grotesque. Ce sont eux qui vont réapparier les couples C’est au cours de l’obscurité maximale constituant le temps le plus dramatique de l’année, la plus grande menace pour l’ordre cosmique et pour la survie du groupe. Il fallait conjurer cette menace en rejouant la naissance du monde, celle de la première humanité, en renouant avec les grandes forces de la nature et de l’univers, pour ramener la vie et la lumière...


Télécharger ppt "Religions amérindiennes"

Présentations similaires


Annonces Google