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Quelques notions linguistiques de base

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Présentation au sujet: "Quelques notions linguistiques de base"— Transcription de la présentation:

1 Quelques notions linguistiques de base
Chapitre Premier Quelques notions linguistiques de base (A. Meurant - UCL )

2 I. Langage et langue « Le langage est la faculté, commune à tous les membres connus de l’espèce humaine, de communiquer à leurs semblables des contenus de pensée grâce à des signaux sonores tour à tour émis et captés » physiologique aspects psychologique social « Une langue est un instrument de communication selon lequel l’expérience humaine s’analyse, différemment dans chaque communauté, en unités douées d’un contenu sémantique et d’une expression phonique, les morphèmes » (A. Meurant - UCL )

3 « Nous lisons un livre » « Librum legimus » Libr - um legi - mus
« Il est toutefois possible de prolonger ce découpage au-delà des éléments porteurs de signification (les morphèmes) pour atteindre des unités distinctives et successives, les phonèmes, en nombre déterminé dans chaque langue (de deux à quatre douzaines selon les cas : ce qui prouve leur structure économique), dont la nature et les rapports mutuels diffèrent d’une langue à l’autre. »  (A. Meurant - UCL )

4 mās mūs mōs ū ō ā - mus I. Langage et langue
(A. Meurant - UCL )

5 I. Langage et langue - mus mōs b u d (A. Meurant - UCL )

6 II. Signifiant et signifié
Saussure définit le signe linguistique comme l’association étroite d’un concept et d’une image acoustique, soit d’un schème de sons (signifiant) éveillant un concept (signifié) dans la pensée ; le référent étant la réalité à laquelle il renvoie. (A. Meurant - UCL )

7 III. Phonème Le son est une unité sonore qui résulte, en général, de la vibration de l’air venant des poumons dans la respiration (notation [ ]). La phonation est l’émission des sons, conditionnée par de nombreux facteurs détermi­nant certains traits distinctifs. La phonétique est la science qui étudie la matérialité des sons émis par l’appareil phonateur de l’homme, soit l’étude des sons et des modifications qu’ils subissent. (A. Meurant - UCL )

8 Le phonème est une unité sonore distinctive (notation / /)
III. Le phonème Le phonème est une unité sonore distinctive (notation / /) La phonologie est l’étude des phonèmes, soit la science qui étudie les relations et combinaisons distinctives grâce auxquelles un nombre réduit de sons permet, dans une langue donnée, de construire une palette de signifiants complexes et distincts. mode d’articulation = pons (orale) - mons (nasale) - fons (fricative) selon la longueur = aqua/aquā oppositions selon le timbre (ouverture) = lepus – lupus selon la sonorité =  bière (sonore) et pierre (sourde) (A. Meurant - UCL )

9 liber (« livre ») ≠ līber (« libre »)
III. Le phonème liber (« livre ») ≠ līber (« libre »)  sequěris (« tu suis ») ≠ sequēris (« tu suivras ») uenit ≠ uēnit    lěuis (« léger ») ≠ lēuis (« lisse »)     os (« os ») ≠ ōs (« bouche »)  malum (« mal ») ≠ mālum (« pomme ») pila (« balle ») ≠ pīla (« pilier ») (A. Meurant - UCL )

10 Une segmentation s’opère
IV. Le morphème Un morphème est une unité significative minimale (notation { }) et se dégage par la commutation (substitution d’un élément par un autre, établissant des distinctions pertinentes). Une segmentation s’opère une variation de sens résulte de la commutation les éléments dégagés sont récurrents amā – mus face à amā – tis et audī – mus face à audī – tis homĭn – is face à homĭn – e et uirtūt – is face à uirtūt – e (A. Meurant - UCL )

11 dérivationnels flexionnels
IV. Le morphème Distinguer morphèmes lexicaux grammaticaux dérivationnels flexionnels préfixes suffixes infixes dē - uincere uic - tor ui-n-cere (A. Meurant - UCL )

12 place que lui donne celui-ci.
Le mot est une forme libre douée de sens, un ensemble ordonné de morphèmes solidaires, qui entre directement dans la production de la phrase. V. Le mot 1. Le français indique la fonction remplie par un nom dans un énoncé par la place que lui donne celui-ci. « L’esclave a attaqué le portier à l’épée. » « Le portier a attaqué l’esclave à l’épée. » « L’esclave de César a attaqué le portier à l’épée. » de César « L’esclave a attaqué le portier de César à l’épée. » de César « L’esclave a attaqué le portier avec l’épée de César. . » de César (A. Meurant - UCL )

13 fixe (le radical) et une partie variable, mobile (la désinence).
V. Le mot De ce qui précède, il découle que tout nom latin comporte une partie stable ou fixe (le radical) et une partie variable, mobile (la désinence). Une fois retirée la désinence du génitif singulier, on obtient le radical du nom considéré. C’est à partir de cet élément que s’ajouteront les autres désinences que comporte sa déclinaison : domin- ī domin- us domin- um In nōmine patris et fīliī et spīritūs sānctī domin- ō domin- ō domin- ōs (A. Meurant - UCL )

14 (Les) esclaves voient (le [ ur ] s) maîtres.
V. Le mot Le latin repose, au contraire, sur un système où ce n’est plus l’ordre des mots qui donne sens à l’énoncé, mais la finale des substantifs que mobilise sa composition. Seruī dominōs uident. Dominī seruōs uident. (Les) esclaves voient (le [ ur ] s) maîtres. (Les) maîtres voient (le [ ur ] s) esclaves. (A. Meurant - UCL )

15 V. Le mot Puisque l’ordre des mots n’a pas, en latin, de valeur proprement grammaticale, les deux premiers mots de ces phrases peuvent être permutés sans changer fondamentalement le sens de l’énoncé. Seruī dominōs uident. Dominōs seruī uident. = (Les) esclaves voient (le [ ur ] s) maîtres. = Dominī seruōs uident. Seruōs dominī uident. (Les) maîtres voient (le [ ur ] s) esclaves. (A. Meurant - UCL )

16 Cas Fonctions Exemples
V. Le mot Cas Fonctions Exemples Le maître (dominus) aide son intendant. L’intendant n’est pas un maître (dominus). Sujet ou attribut du sujet d’un verbe à un mode personnel Nominatif Vocatif Interpellation ou apostrophe Maître (domine), aide ton intendant. L’intendant aide le maître (dominum). Autrefois, on considérait les intendants comme des maîtres (dominōs ). Accusatif COD (=GCD) et son attribut L’intendant visite l’atelier du maître (dominī). Génitif GCN L’intendant donne un outil au maître (dominō). L’intendant travaille pour le maître (dominō). Datif GCI Cplts circonstanciels (temps, lieu, cause, agent, …) L’intendant est chassé par le maître (dominō). Ablatif (A. Meurant - UCL )

17 classés non pas à partir de la terminaison du , mais sur celle du .
V. Le mot 3. Pour traduire un texte latin, il est donc essentiel de bien identifier la finale de chaque mot pour identifier la fonction occupée par celui-ci dans l’énoncé. Tous les noms latins se rattachent à un modèle qu’il faut impérativement connaître : ceux-ci sont rassemblés dans 5 déclinaisons. Les noms y sont classés non pas à partir de la terminaison du , mais sur celle du nominatif singulier génitif singulier Déclinaisons Nominatifs Génitifs -ae 1ère -a (F) -us/er (M) -um (N) 2ème 3ème X (M/F/N) -is 4ème -us (M) -ūs 5ème -eī -ēs (F) (A. Meurant - UCL )

18 V. Le mot « Au-dessus du phonème, le morphème ; au-dessus du morphème, le mot ; au dessus du mot, l’énoncé… » VI. Racine et radical La racine est un élément abstrait, commun à plusieurs mots d’une même famille et exprimant une notion qu’ils se partagent (reconstruite par comparaison). Le radical est la forme concrète sous laquelle apparaît à date historique, dans un mot donné d’une langue donnée, compte tenu d’un contexte phonétique et morphologique particulier, l’élément que nous avons appelé « racine ».  (A. Meurant - UCL )

19 degré plein ( -e- ) = gen- uī, teg-o
VI. Racine et radical Dans le radical, la racine peut adopter diverses formes entre lesquelles se manifestent des correspondances (= alternance vocalique, moins développée en latin qu’en grec) degré plein ( -e- ) = gen- uī, teg-o degré zéro = gi-gXn-o degré fléchi ( -o- ) = toga degré long en ( -ē- ) = tēgula en ( -ō- ) = uōx (>< uocāre) (A. Meurant - UCL )

20 suffixe préfixe infixe
VII. Eléments additionnels Affixe = morphème grammatical ajouté au radical pour former un mot. suffixe préfixe infixe Si ce dernier termine le mot, on l’appelle désinence (à distinguer de la terminaison). (A. Meurant - UCL )

21 VIII. L’articulation En linguistique, l’articulation désigne l’emploi des sons d’une langue volontairement enchaînés dans un ordre déterminé et distinctif, pour produire le signifiant correspondant au sens que l’on veut exprimer. (A. Meurant - UCL )

22 Tableau récapitulatif des éléments constitutifs du mot construit
Radical Affixes Morphème grammatical capable de s’adjoindre au radical (avant, à l’intérieur ou après) pour constuire un mot pour en modifier le sens ou la fonction Infixes Le radical est un morphème lexical capable de s’adjoindre un affixe pour construi­re un mot. Élément concret où se manifeste la racine. Exemple = uinc- Préfixes (gauche du radical) Suffixes (droite du radical ; le dernier = désinence) Affixes dérivationnels ( = limités) Affixes flexionnels (= fermés) Inventaire limité de morphèmes grammaticaux non interdépendants : répartition non prédictible Inventaire fermé de morphèmes grammaticaux, s’impliquant mutuellement + répartition régulière Racine Instrument de création lexicale Element irréductible, abstrait, reconstruit par comparaison, commun à tous les représentants d’une même famille de mots. Exemple = * uic- Pas de rôle morphosyntaxique Indicateur de classe morphosyntaxique Aucun rôle lexical Toujours un rôle sémantique Pas toujours un rôle sémantique Inventaire illimité (dictionnaire) Pas nécessairement affixé à une seule classe morphologique Nécessairement lié à une classe morphosyntaxique. Apparaît toujours en contexte semblable, où il se combine à tous les membres de la classe. Pas nécessairement indissociable d’un radical Toujours associés à un radical, jamais autonomes Clarté de la segmentation (assimila­tion, apophonie) Nombreux amalgames formes et fonctionnels : opacité Orientation centripède Orientation centrifuge : seule capable de porter les marques des rapports avec le reste de l’énoncé Thème = tout ce qui précède la désinence Finale ou terminaison (A. Meurant - UCL )

23 IX. Synchronie et diachronie
André Martinet ( ) Diachronie : étude des changements à travers (*4V) le temps Synchronie : étude des états de langue en eux-mêmes, comme des ensembles cohérents (Fb<) saisis à des moments donnés de l’évolution. « Il convient que la description soit strictement synchronique, c’est-à-dire fondée sur les observations faites pendant un laps de temps assez court pour pouvoir être considéré en pratique comme un point sur l’axe du temps » (A. Martinet) (A. Meurant - UCL )

24 IX. Synchronie et diachronie
« Est dite diachronique toute étude qui comporte la comparaison d’usages différents d’une même langue avec l’intention d’en tirer des conséquences quant au sens de l’évolution » (A. Martinet) C A B D (A. Meurant - UCL )

25 X. Structure morphologique
Structure morphologique = ensemble de formes tel que, le modèle une fois donné, chaque paradigme peut être établi à partir d’une forme quelconque Structuration de la langue effectuée sur base de la production de formes prévisibles (verbes réguliers par exemple) ou échappant à cette norme et demandant d’être apprises par cœur (verbes irréguliers) (A. Meurant - UCL )

26 este sunt è sono es son (sun) son é sâo Il est Ils sont Es - t S - unt
XI. Analogies morphologiques Il est Ils sont Es - t S - unt este sunt è sono es son (sun) son é sâo latin grec vx rus. sansk. all. est ¦FJ\ esti asti ist sunt *senti suti santi ,ÊF\ (A. Meurant - UCL )


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