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Psychométrie et édumétrie
Partie 6 Psychométrie et édumétrie
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Partie 6 – la psychométrie et l’édumétrie
Chapitre 1 : Edumétrie et psychométrie: deux disciplines différentes ? Chapitre 2 : Pourquoi faut-il parler d’édumétrie ? Chapitre 3 : Les deux dimensions des tests: psychométrie et édumétrie Chapitre 4 : Docimologie critique : des difficultés de noter des copies et d’attribuer des notes aux élèves Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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Edumétrie « Edumétrie. Mot créé par Carver (1974), sur le modèle de psychométrie, pour désigner l’étude quantitative des variables relatives aux apprentissages suscités par l’éducation : influence d’une action pédagogique, performance effective par rapport à une performance attendue, épreuves centrées sur les objectifs… » Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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Carver (1970, 1974) « Il ne s’agit pas seulement d’un problème sémantique sous-jacent au mouvement nouveau de création de tests, mais d’un problème essentiel. Le problème réside dans la distinction entre la mesure des différences individuelles et celle de la mesure (des résultats) de l’apprentissage.[…] Le test qui a été développé pour mesurer les différences inter-individuelles a été baptisé du terme de « test psychométrique ». Cette dimension du test est donc logiquement appelée « dimension psychométrique ». Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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Carver (1970, 1974) Un test peut ainsi être évalué en fonction de ses qualités psychométriques, c’est-à-dire, la mesure dans laquelle il reflète correctement des différences inter-individuelles stables, ce qui constitue traditionnellement l’intérêt premier du psychologue. L’autre dimension d’un test peut être appelée « dimension édumétrique » (cf. Carver, 1972, 1973). Un test peut être évalué en fonction de ses qualités édumétriques, c’est-à-dire la mesure dans laquelle il reflète les différences intra-individuelles liées aux développements des individus eux-mêmes, ce qui constitue plus généralement l’intérêt premier des tests dans le domaine de l’éducation. » Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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Edumétrie Psychométrie ?
Cardinet (Suisse francophone) Carver (USA) Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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? Psychométrie Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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? Programme 1 Programme 2 Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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? Région 1 Région 2 Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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Docimologie critique
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Techniques (a) Une même série de copies est corrigée plusieurs fois par le même correcteur, à des moments différents, sans que celui-ci s’en rendre compte, ce qui permet de mesurer la stabilité intra-correcteurs; Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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Techniques (b) Une même série de copies est corrigée par plusieurs correcteurs différents, ce qui permet de mesurer la concordance inter-correcteurs; Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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Techniques (c) Une même copie est placée dans un ensemble de copies dans des positions différentes (précédée de copies meilleures ou plus faibles), ce qui permet de mesurer l’effet de contraste, ou de séquence; Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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Techniques (d) Une même copie est placée dans un ensemble de copies dont les valeurs sont plus ou moins dispersées largement (tantôt parmi des copies ayant toutes reçu la même note lors d'une évaluation préalable, tantôt parmi des copies très variées en qualité); etc. Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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Techniques (e) Une même copie est corrigée par plusieurs groupes de correcteurs auxquels on fournit des informations complémentaires différentes sur l'élèves, ses notes antérieures… Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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Trois sources d’erreur
Le système scolaire Les élèves Les enseignants Les arrangements internes Les arrangements externes Les arrangements pour soi Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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Quelques exemples de biais mis en évidence par la docimologie critique
La distribution forcée (Posthumus) L’effet de tendance centrale La surprenante stabilité des taux de réussite et d'échec d’année en année Les biais résultant de l'interaction entre le correcteur et l'étudiant ou la copie évalué Effet de stéréotype ou d’inertie Effet de halo Effets de contraste entre copies ou entre étudiants L'instabilité d'un même correcteur Les différences entre correcteurs Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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La distribution forcée (Posthumus)
Définition: « Un enseignant tend à ajuster le niveau de son enseignement et ses appréciations des performances des élèves de façon à conserver, d’année en année, approximativement la même distribution (gaussienne) de notes.» Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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La distribution forcée (Posthumus)
Laugier et Weinberg (1927) souscrivent à cette idée: « En gros, les notes [de 166 candidats à un concours universitaire dont les copies ont été jugées par deux correcteurs indépendants, expérimentés et méticuleux] sont distribuées par chaque examinateur à peu près suivant une courbe normale "en cloche": les notes moyennes sont les plus fréquentes, les notes très bonnes ou très mauvaises sont les plus rares. C'est un signe qui atteste de la valeur de la notation, car on sait que si l'on mesure, dans un groupe homogène d'individus, un trait quelconque, - que ce soit la taille ou le poids, ou une fonction mentale au moyen d'un test, - on constate que les résultats se distribuent selon une courbe en cloche. Tout porte à croire qu'il en est de même pour les connaissances dans le groupe d'individus qui se présentent à un concours, et la confirmation en a été donnée par les applications de tests pédagogiques. » Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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L’effet de tendance centrale
5 correcteurs => 100 copies 4 autres correcteurs => redistribution de 15 copies « bonnes » Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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Effet d’inertie Caverni, Fabre et Noizet (1975) ont mené l’étude suivante. A des professeurs de sciences de l’enseignement secondaire, ils ont demandé de noter (sur 20) chacun les 4 mêmes copies, accompagnées de « 5 notes censées avoir été obtenues précédemment par l’auteur de la copie ». Chaque série de 5 notes avait deux caractéristiques : sa moyenne (élevée = 13/20 ou faible = 7/20) et sa dispersion, exprimée par la Marge de Variation (MV), c'est-à-dire l’écart entre les notes extrêmes (MV forte = 10 ; MV faible = 2). Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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Effet d’inertie De Landsheere (1992, p. 47) commente : « La moyenne exprimait le niveau moyen de l’élève, tandis que la dispersion exprimait la régularité ou l’irrégularité de ses performances. Un autre descripteur aurait (encore) pu être utilisé : la succession des notes peut marquer un progrès (ce qui était le cas ici pour toutes les copies) ou, au contraire, une régression. » Le tableau ci-dessous indique le résultat obtenu pour chacune des 4 copies (a, b, c et d) dans deux situations particulières : l'information sur les résultats préalables faisait apparaître une moyenne forte (13/20) et une marge de variation faible (2 points), dans le premier cas, et l'inverse (moyenne faible et marge de variation forte), dans le second cas. Comme on peut le constater, la seconde situation est plus défavorable que la première. Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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Effet d’inertie Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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Effet de halo Weiss (1969), de son côté, a fait l’expérience suivante (rapportée par De Landsheere, 1992, p. 50) : Deux rédactions, redactylographiées ont été soumise à 2 groupes de 46 instituteurs de 4° primaire. Au groupe 1, il dit « Le travail 1 est l’œuvre d’un élève moyen qui aime lire des BD ; son père et sa mère sont employés. Le travail 2 a été fait par un enfant doué ; son père est rédacteur d’un quotidien connu ». Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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Effet de halo Pour le groupe 2, les commentaires ont été inversés. Trois aspects (orthographe, Style, Fond) devaient être jugés indépendamment, en plus d’une « note Globale », chaque fois sur une échelle à 5 niveaux (1 = TB ; 5 = insuffisant). Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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Effet de halo Comme le précise De Landsheere (1971, p. 35), dont nous reproduisons la figure inspirée des résultats de Weiss, « Pour les quatre aspects considérés, les notes attribuées au travail pour lequel on a créé un préjugé favorable ont été significativement supérieures aux autres. Pour l'orthographe, qui semblait le plus devoir échapper à l'effet œdipien de la prédiction, on observe qu'au travail de l'élève présenté comme doué, 16% des correcteurs accordent la note très bien et aucun la note insuffisant; si le même élève est présenté comme moyen, les correcteurs n'accordent aucun très bien, mais 11% notent insuffisant ». Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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Effet de halo Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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Les différences entre correcteurs
On peut mettre en évidence, en faisant corriger la même copie par plusieurs correcteurs qualifiés, des différences parfois fort importantes entre les notes attribuées à celle-ci. Ce type d'études a été mené très tôt. Dans une expérience, rapportée par Piéron (1963, p. 123), une même composition française a été jugée par 76 professeurs de français. Voici la distribution de leurs notes (NP = Nombre de correcteurs attribuant une note donnée) : Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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Les différences entre correcteurs
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Les différences entre correcteurs
Pour calculer la fidélité selon le nombre de correcteurs (Spearman-Brown) Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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Les différences entre correcteurs
Pour calculer le nombre de correcteurs pour une fidélité donnée (Spearman-Brown) Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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Les différences entre correcteurs
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Les différences entre correcteurs
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Les notes littérales Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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La dictée Un animal familier Qui galope les dents en avant et la queue filant derrière ? C’est la souris ! Dans la maisonnette où elle se cache, la souris a toujours des choses à faire. Comme son papa n’est jamais là, elle doit se débrouiller toute seule. Ses grands yeux voient mal, alors elle renifle et elle touche tout avec ses moustaches. Avec ses doigts fins et ses griffes, la souris grimpe partout. Master Université de Bourgogne, janvier 2005
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