La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Bon Usage des Antiseptiques

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Bon Usage des Antiseptiques"— Transcription de la présentation:

1 Bon Usage des Antiseptiques
Diplôme Universitaire CHU NICE Hygiène Hospitalière et Ecologie Microbienne Normalisation Bon Usage des Antiseptiques SYNTHESE Et QUIZZ Dr N. Négrin Service d’Hygiène Pôle Santé Publique - CH de Grasse 2018 màj 2019

2 DEFINITIONS Antiseptique
Un antiseptique est une substance ou préparation qui permet le traitement des tissus vivants en tuant/ou en inhibant les bactéries, les champignons ou les spores bactériennes et/ou en inactivant les virus avec l’intention de prévenir ou de limiter la gravité d’une infection sur ces tissus Cet objectif doit concilier efficacité antimicrobienne et respect des tissus vivants. Les antiseptiques en tant que produits en contact, soit avec une peau lésée, soit sur peau saine avant de léser la peau (champ opératoire, avant ponction, avant injection, etc.) et dans certaines indications thérapeutiques (acné, etc.) sont des médicaments. Leurs indications sont inscrites dans l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) et précisées dans les Résumés des Caractéristiques des Produits (RCP)

3 PROPRIETES DES ATS SPECTRE ACTIVITE
Le spectre d’activité antimicrobienne est la traduction de la résistance naturelle (ou intrinsèque) propre à une espèce microbienne Il est évalué in vitro pour chaque molécule hors association. En pratique, le spectre d’activité des antiseptiques est lié à la nature des principes actifs et à leur concentration, à la formulation et au temps de contact après application. Les associations de deux ou plusieurs principes actifs potentialisent l’activité d’une formulation antiseptique .

4 PROPRIETES DES ATS SPECTRE ACTIVITE
Seuls les dérivés halogénés (chlorés ou iodés) ont un spectre d’activité couvrant tous les micro organismes Cette particularité s’explique d’une part par l'absence de frein à la pénétration de l’iode (élément actif de la PVP-I) ou de l’acide hypochloreux (élément actif des dérivés chlorés), et d’autre part par le mécanisme d'action chimique (oxydation) que l’on peut qualifier d’universel. Cela permet de comprendre l'absence de résistance bactérienne chromosomique ou plasmidique vis-à-vis de la PVP-I et des dérivés chlorés.

5 PROPRIETES DES ATS SPECTRE ACTIVITE
La chlorhexidine et les associations chlorhexidine/ammonium quaternaire ont un spectre d’activité antimicrobien plus réduit : elles sont plus actives sur les bactéries à Gram + que sur celles à Gram - (Pseudomonas aeruginosa, Proteus, Serratia marcescens,…) et sont beaucoup moins actives sur les virus enveloppés et les champignons Des souches bactériennes résistantes notamment à la chlorhexidine, aux ammoniums quaternaires, aux sels d’argent et au triclosan ont par ailleurs été décrites dans la littérature

6 PROPRIETES DES ATS SPECTRE ACTIVITE
ATS dits majeurs PVP I CHX ALCOOL CHLORE Spectre ++ + Rapidité action +++ Rémanence - ? Inactivation par matières prot Résistance bactérienne

7 Résistance des micro-organismes à la désinfection
par ordre décroissant PRIONS SPORES Bacillus, C. difficile, C. perfringens MYCOBACTERIES M. tuberculosis, M. avium Petits Virus Nus Poliovirus, virus des rhumes, hépatite A B Gram (-) Pseudomonas, entérobactéries Champignons Aspergillus, levures Gros Virus Nus Rotavirus, Papillomavirus, Adénovirus B Gram (+) Staphylocoques, streptocoques, entérocoques Virus enveloppés Virus VZV > VRS, grippe > HBV et HCV > VIH Guideline for Disinfection and Sterilization in Healthcare Facilities. Rutala WA, Weber DJ and the HICPAC. CDC, 2008

8 PROPRIETES DES ATS REMANENCE
Rémanence de: de la chlorhexidine: la rémanence de la CHX aqueuse ou alcoolique varie de 1 à 4 heures selon les études de la PVP-I. La polyvinylpyrrolidone est un polymère sans activité antiseptique qui a pour rôle de transporter l’iode (substance active) et de la libérer progressivement. Son affinité vis-à-vis des membranes cellulaires explique sa rémanence. La rémanence de la PVP-I alcoolique à 5% après une application cutanée est au moins de 3h Absence de rémanence : Ethanol = action disparaît immédiatement dès son évaporation.

9 RESISTANCE BACTERIENNE aux ATS
Aujourd’hui le risque clinique associé a la diminution de sensibilité microbienne aux antiseptiques semble faible: les souches bactériennes exprimant les gènes de résistance aux ATS restent sensibles aux concentrations d’antiseptiques utilisées en pratique. Des interrogations quant à la sélection de bactéries résistantes aux antibiotiques. Il n’est donc pas impossible que l’utilisation large d’antiseptiques rémanents conduise à une exposition longue et à faible dose des populations bactériennes, sélectionnant des souches résistantes La résistance à la CHX doit faire l’objet d’une attention particulière, notamment dans les services de soins l’employant largement.

10 PRINCIPES GENERAUX D’UTILISATION
Niveaux de risque et objectifs de l’antisepsie LES BACTÉRIES COMMENSALES peuvent être réparties en 4 flores principales (cutanée, respiratoire, génitale et digestive) La flore cutanée est variable en qualité et en quantité (10² à 10 ⁶/cm2) selon la topographie La flore résidente est formée surtout de germes Gram + potentiellement peu pathogènes, mais geste invasif >modification>processus infectieux Staphylocoques à coagulase négative, La flore transitoire est plus polymorphe et peut comporter des germes potentiellement pathogènes, provenant du tube digestif ou du rhinopharynx, environnement : Pseudomonas aeruginosa, Entérobactéries,Staphylocoques Reflet de l’écosystème Les mains flore transitoire abondante (transmission croisée)

11 PRINCIPES GENERAUX D’UTILISATION
Niveaux de risque et objectifs de l’antisepsie Niveaux de risque infectieux Haut = Eliminer la flore transitoire Réduire la flore résidente Antisepsie en 4 temps avec 2 badigeons d’ATS Niveaux de risque infectieux Intermédiaire = Eliminer la flore transitoire Antisepsie en 4 temps avec 1 badigeon d’ATS ou Antisepsie en 2 temps Niveaux de risque infectieux Bas = Réduire la flore transitoire Antisepsie en 1 temps Antisepsie en 4 temps : Détersion – Rinçage – Séchage – Application de l’antiseptique (avec 1 ou 2 badigeons) Antisepsie en 2 temps : 2 applications d’antiseptique Antisepsie en 1 temps : 1 application d’antiseptique sur peau/muqueuse visuellement propre

12 Bon Usage des Antiseptiques
Normalisation

13 NORMES NORMALISATION NORMALISATION EUROPÉENNE
Les travaux de normalisation pour les antiseptiques et désinfectants chimiques sont menés au sein du comite technique européen CEN/TC 216. Ce comite et les groupes de travail spécifiques de chaque domaine élaborent des normes de méthodes d’essai permettant de qualifier les produits en fonction de leur activité antimicrobienne (bactéricide, fongicide, virucide, mycobactericide, sporicide) et de leur application dans un des trois domaines : industriel- agroalimentaire-domestique-collectivités, vétérinaire ou médical. Les normes sont élaborées par trois groupes de travail (WG) spécifiques constitués de représentants de chaque Etat membre.

14 NORMES NORMALISATION Objectif d’une norme d’activité antimicrobienne
Une norme d’activité antimicrobienne décrit une activité sur un groupe microbien pour des conditions données. Les normes sont faites pour comparer, in vitro, les performances des désinfectants et antiseptiques entre eux, selon une méthodologie standardisée. En pratique, les normes sont les seuls référentiels scientifiques valides pour l’ évaluation de l’activité antimicrobienne. Mais ne garantissent pas à elles seules l’efficacité lors de l’utilisation des produits.

15 NORMES NORMALISATION Principe d’une norme
Mise en contact pendant un temps et une température donnés, d’une suspension de microorganismes ( bactéries, levures, moisissures, spores, virus) avec un produit à différentes concentrations Arrêt de l’action du produit par dilution-neutralisation ou filtration sur membrane Dénombrement des microorganismes survivants Appréciation d’une réduction logarithmique de la population testée.

16 STRUCTURES DES NORMES EUROPEENNES
NORMES NORMALISATION STRUCTURES DES NORMES EUROPEENNES NORMES TRANSVERSALES EN application des normes européennes sur les antiseptiques et désinfectants chimiques 2015 EN préservation des micro organismes utilises pour la détermination de l’activité bactéricide, mycobactéricide, sporicide et fongicide 2013 NORMES D APPLICATION Norme de phase 1 : Essais de suspension quantitatif Norme de phase 2 / Étape 1 : Tests de suspension dans des conditions représentatives de l’usage Norme de phase 2 / Étape 2 : Tests simulant les conditions pratiques d’usage Norme de phase 3 : Essais de terrain dans des conditions pratiques Médecine humaine Médecine vétérinaire Industrie, collectivité

17 QUIZZ Qu'est ce qu’un antiseptique ?
Quels sont les antiseptiques à privilégier dans un établissement de santé ? Quelles peuvent être les conséquences de la résistance bactérienne aux antiseptiques ? Les objectifs de l’antisepsie diffèrent ils en fonction du niveau de risque d’un acte/soins? Quel est l’objectif d’une norme ?


Télécharger ppt "Bon Usage des Antiseptiques"

Présentations similaires


Annonces Google