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Publié parAntoine Gentil Modifié depuis plus de 10 années
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Daniel GAONAC’H Laboratoire LMDC (Langage, Mémoire et Développement cognitif) Université de Poitiers – CNRS Apprendre, dans une perspective communicative? Poitiers, Ranacles
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Communication(s) … Objectif, objet d’apprentissage
Activités motivantes Moyen d’apprendre la langue? L’engagement dans une situation de communication conduit-il nécessairement à la maîtrise du code linguistique?
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LM ? Interactions Reformulations Implicite Exposition massive
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Une caractéristique majeure du langage naturel
Moi Tarzan, toi Jane du point de vue de la communication, le langage fonctionne même si sa forme est dégradée.
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Le besoin d’entrer dans une communication…
La possibilité de le faire avec des moyens limités… assurent-ils la possibilité d’apprendre?
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Postulat pessimiste Cette propriété du langage conduit nécessairement à l’échec de l’apprentissage d’une L2
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Postulats optimistes Possibilité de se fonder sur les liens formes-activités Utilité de la réflexion sur la forme à partir de ses propres productions Utilité des situations dans lesquelles le sens doit être négocié Efficacité des reformulations même si la communication a réussi
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Activités de langage Simulation de situations du monde réel
Problème de communication à résoudre Contrainte de compléter la tâche: activité liée à une réussite Centration sur la signification (plutôt que sur la forme)
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Ca fait beaucoup de choses !
Activités de langage = tâche ± complexe (+ intéressant si + complexe ?) = langue ± complexe (+ intéressant si > compétences actuelles?) Ca fait beaucoup de choses !
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Apprendre une langue = l’utiliser de manière « fluente »
Traitement rapide et facile des énoncés Dissociation entre les connaissances invoquées pour réaliser un traitement leur mise en œuvre en situation
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Apprendre une langue = l’utiliser de manière « fluente »
Efficacité de la production Qualité de la production Confort et fatigue du locuteur Favorable aux acquisitions nouvelles en situation d’interaction
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Un processus est automatique lorsque
Il est mis en œuvre très rapidement Il est peu coûteux en ressources cognitives → il peut être mis en œuvre en parallèle avec d’autres processus Sa mise en œuvre n’est pas gênée par des processus interférents → il est difficile d’en empêcher la réalisation Exemple de l’accès lexical en LE : Segalowitz et coll. Nation, 1993
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Compatibilité forme * signification du point de vue attentionnel ?
LM: apprentissage incident L2: apprentissage explicite rôle du déclaratif coût cognitif important difficulté d’utilisation dans le cadre d’une tâche complexe Compatibilité forme * signification du point de vue attentionnel ?
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Comment traiter la question au plan didactique?
Apprentissage de règles + pratique des règles apprises Acquisition d’une compétence de communication I. Le statut des règles dans l’enseignement d’une LE II. Le rôle des énoncés qui servent de support à l’enseignement d’une LE
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I. Les règles et leur mise en œuvre: le modèle ACT* d’Anderson
Mémoire déclarative / procédurale Activités fondées sur des connaissances déclaratives Activités fondées sur des connaissances procédurales → les activités qui impliquent une mise en œuvre rapide nécessitent la procéduralisation
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La procéduralisation en LE
Dans Anderson, 1983 : 1. planification d’une phrase en anglais 2. planification de la traduction française 3. génération de la phrase en français
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La procéduralisation en LE
Dans Anderson, 1983 : 1. planification d’une phrase en anglais 2. planification de la traduction française 3. génération de la phrase en français
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La connaissance des règles facilite-t-elle leur utilisation?
DeKeyser, 2003 : les compétences procédurales ne sont pas acquises à travers des mécanismes spécifiques, indépendants des connaissances Il y a à la fois: Transition : déclaratif procédural Cohabitation : déclaratif + procédural (cf. aussi Bialystok, 1979) ( N.B. : ≠ Krashen)
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Towell, Hawkins & Bazergui, 1996
Productions d’anglophones en français avant et après un séjour de 6 mois en France Effets Sur la durée des pauses (conceptualisateur de Levelt): NON Sur la vitesse d’articulation (articulateur de Levelt): NON Sur la longueur et la complexité des unités produites entre les pauses (formulateur de Levelt): OUI = vitesse à laquelle les locuteurs peuvent accéder aux connaissances utiles (contenu, lexique, syntaxe) pour une production en temps réel
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II. Le rôle des énoncés qui servent de support à l’enseignement
Hakuta, 1974 Wong-Fillmore, 1976
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La théorie de Logan, 1988 automatisation = transition
- d’un calcul algorithmique - à la récupération en mémoire d’un exemple de solution
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Une « formule », c’est une chaîne linguistique
qui possède une cohérence du point de vue - de sa forme (relativement invariante) - de son usage (reconnu dans la communauté) - de sa dépendance situationnelle (fonction déterminée dans une situation donnée) qui peut être plus longue et plus complexe que celles que l’apprenant est susceptible de maîtriser à cette étape de l’apprentissage qui est initialement acquise sans qu’il puisse y avoir usage productif des règles sous-jacentes qui est acquise comme un tout cohérent au plan phonologique, ce qui assure une bonne fluidité de production
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Une « formule » peut servir …
→ d’« entrée » pour d’autres acquisitions → de base à une analyse susceptible d’aboutir à la maîtrise des règles Ces fonctions « didactiques » ne sont pas incompatibles avec celle de « recours » dans l’utilisation de la langue Myles, Hooper & Mitchell, 1998 : l’utilité du surentraînement
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Conclusion Dans le cadre de l’approche communicative:
Utilité de construire des situations qui conduisent à la répétition d’un même énoncé ? Importance du choix des énoncés au regard de l’activité visée? Articulation du surentraînement et de l’exploitation flexible
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