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Publié parDione Weber Modifié depuis plus de 10 années
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Les états de la matière et les forces intermoléculaires
Chapitre 8 Les états de la matière et les forces intermoléculaires
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Changements de phase Solide liquide Fusion
Liquide solide Solidification Liquide gaz Vaporisation Gaz liquide Liquéfaction Solide gaz Sublimation Gaz solide Cristallisation
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8.2 La vaporisation et la pression de vapeur
Pression de vapeur : pression exercée par des molécules de liquide devenues gazeuses, au-dessus du liquide, à l'équilibre (tableau 8.2). À l’équilibre, vitesse d’évaporation = vitesse de condensation. Pression de vapeur: PH2O à l’équilibre Température d’ébullition: température à laquelle Pvap = Patm
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Enthalpie (chaleur) de vaporisation
Enthalpie de vaporisation (DHvap): énergie nécessaire pour faire évaporer 1 mol de liquide. Plus elle est petite, plus la vaporisation est facile.
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8.4 Le diagramme de phases Diagramme de phases : graphique montrant l'état physique d’une substance selon T et P. D FSC C B A
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Diagramme de phases A-B: courbe de sublimation (s + g)
B-C: courbe de pression de vapeur (l + g) B-D: courbe de fusion (s + l) B: point triple (s + l + g) C: point critique FSC: fluide supercritique Polymorphisme: solide qui existe sous plusieurs formes. Ex: iodure de mercure (HgI2) a et b (page 378). Pour la description des différentes courbes du diagramme, lisez les pages 366 à 376.
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Diagramme de phases de l’eau
Le diagramme de phases de l’eau présente une particularité qui découle de la structure de la glace (fig a, p. 389) : H2O (s) occupe une plus grand volume que H2O (l). La droite qui marque la transition entre solide et liquide est inclinée vers la gauche
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8.5 Les forces de Van der Waals
Les particules dans les liquides et les solides sont retenues proches les unes des autres par des forces d’attraction de divers types. Dans les liquides et les solides covalents, ces forces sont appelées forces intermoléculaires. Ces forces influencent : Les points de fusion et d’ébullition La structure 3D de grosses molécules (ADN, protéines) La solubilité des gaz, liquides et solides dans différents solvants
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Interaction dipôle – dipôle, ou de Keesom
Keesom: attraction entre dipôles permanents, i.e. entre molécules polaires. Ex: H Cl H Cl d d d d- FK Cl est plus électronégatif que H ; Les molécules orientent leurs pôles et s’attirent entre elles.
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Interaction dipôle – dipôle induit, ou de Debye
Debye: attraction entre un dipôle permanent et un dipôle induit, i.e. entre une molécule polaire et une molécule non polaire. Ex: H-Cl et Cl-Cl H Cl Cl Cl d d d d- Induction d’un dipôle (FD) Cl2 est plus près de Cld- que de Hd+; Les e- de Cl2 sont repoussés par Cld- plus fortement qu’ils ne sont attirés par Hd+. Le nuage électronique de Cl2 s’éloigne de HCl. Il y a apparition d’un dipôle induit.
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Forces de dispersion, ou de London
London: attraction entre dipôle instantané et dipôle induit. Dipôle instantané? En moyenne les e- sont répartis symétriquement autour du noyau. À un instant donné (clic photo!!) : Les charges ne sont pas réparties symétriquement (momentanément); Formation d’un dipôle instantané par surplus de charges d’un coté. Les molécules (ou atomes) voisins subissent l’action de se dipôle; il s’ensuit un dipôle induit. Les forces de London sont souvent prédominantes entre les molécules. 18+
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Polarisabilité Polarisabilité: facilité avec laquelle le nuage électronique peut être déformé; Dépend surtout du nombre d’électrons. Reflète la facilité avec laquelle un dipôle est induit dans un atome ou une molécule. Ex: He Ne Ar Kr Xe Rn nb d’e- : le nombre d’électrons ↑ de He à Rn la polarisabilité ↑ " " " " le moment dipolaire ↑ " " " " l’intensité des FLondon ↑ " " " " il est plus difficile de séparer des atomes de Rn que des atomes de He Tf et Téb ↑ de He à Rn
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Polarisabilité et point d’ébullition
Plus la polarisabilité est grande, plus le point d’ébullition (et de fusion) va être élevé. Ex: He Ne Ar Kr Xe Rn Téb : °C On peut faire le même raisonnement avec les molécules F2, Cl2, Br2 et I2. Donc, plus la polarisabilité des atomes / molécules est grande, plus les forces intermoléculaires entre eux / elles sont grandes.
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Forces intermoléculaires et forme de la molécule
Les forces de dispersion (London) sont plus grandes si les molécules ont une grande masse molaire et/ou sont de forme allongée. Ex: les chaînes de carbone (alcanes) CH4 (gazeux) CH3CH3 (gazeux) CH3CH2CH3 (gazeux) CH3CH2CH2CH3 (gazeux) CH3CH2CH2CH2CH3 (liquide) CH3CH2CH2CH2CH2CH3 (liquide) Plus la molécule est longue, plus les forces de London sont importantes; on passe de gazeux à liquide. Les ramifications sur les chaînes ont également un effet sur les forces de London (exemple en classe).
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Forces intermoléculaires et forme de la molécule
On constate également que les forces intermoléculaires sont généralement plus grande dans une substance polaire que dans une substance non polaire de masse molaire comparable. Ex: CH3CH3 est gazeux, CH3CH2OH est liquide.
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Intensité relative des forces intermoléculaires
Attractions entre : molécules polaire et polaire : L, K, D molécules polaire et non polaire : L, D molécules non polaire et non polaire : L Intensité relative : FL > FK > FD Ex: Téb (°C) H2 -252,8 Br ,78 ICl 97,4 H2 et Br2: non polaire donc FL seulement FL de Br2 > FL de H2; Téb de Br2 > Téb de H2. Br2 et ICl: même nb d’e- donc FL de Br2 = FL de ICl ICl est polaire: FL + FK + FD Attractions dans Br2 < attractions dans ICl Téb de ICl > Téb de Br2.
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8.6 Les liaisons hydrogène
Cas spécial des interactions de Keesom. Requiert la présence de Nd-, Od- ou Fd- sur la molécule. Demande la présence de N-H, O-H ou F-H sur la molécule. Intensité relative: liaison H >> FL > FK > FD
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Les liaisons hydrogène
Ces forces expliquent pourquoi l’eau bout à 100°C (présence de liaisons hydrogène) et que le méthane est gazeux (absence de liaisons hydrogène). Ces interactions jouent un rôle important dans la structure des protéines. Hémoglobine Cytochrome c
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8.7 Tension superficielle et viscosité
Les molécules à l’intérieur d’un liquide sont attirées par un plus grand nombre de molécules que celles en surface; elles subissent donc une plus forte attraction intermoléculaire. De cette façon, l’aire de la surface exposée est minimale. La quantité de travail requise pour augmenter la surface d’un liquide s’appelle la tension superficielle.
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Tension superficielle et ménisque
Un liquide en contact avec un solide peut montrer 2 types de forces: les forces d’adhésion et les forces de cohésion. Forces d’adhésion : forces intermoléculaires entre molécules différentes (ex: eau avec verre) Provoque un ménisque concave (eau dans cylindre gradué) si adhésion > cohésion. Explique la capillarité de l’eau dans un tube étroit. Forces de cohésion : forces intermoléculaires entre molécules identiques. (ex: mercure) Provoque un ménisque convexe si cohésion > adhésion (le mercure préfère interagir avec lui-même plutôt qu’avec le verre).
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Viscosité Viscosité: résistance d’un liquide à l’écoulement.
Lors de son écoulement, une partie du liquide se déplace par rapport aux parties adjacentes; Les forces de cohésion qui s’exercent à l’intérieur du liquide créent un « frottement interne » qui réduit le débit. Plus les forces intermoléculaires sont grandes, plus le liquide est visqueux.
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8.8 Les structures de solides covalents cristallins
Solide cristallin : les entités constitutives (molécules) forment des assemblages organisés appelés cristaux (ex: quartz, SiO2). Par opposition; solide amorphe : amas d’ions ou de molécules sans ordre précis (ex: verre, SiO2). Exemples de solides covalents cristallins formés de carbone: Diamant (carbone hybridé sp3) Graphite (carbone hybridé sp2) Fullerènes (carbone hybridé sp2) Ce sont les formes allotropiques du carbone (les formes sous lesquelles on le retrouve dans la nature).
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Diamant, graphite et fullerène
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FIN DE LA SESSION!
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