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Publié parReynold Meunier Modifié depuis plus de 10 années
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PARAPHOLOGIE Les signatures des commissaires
aux dénombrements des feux bourguignons (XIVe-XVIe siècle) Une expertise de Claude JEAY, Conservateur du Patrimoine Pour une histoire de la signature : du sceau à la signature, histoire des signes de validation en France (XIIIe-XVIe siècle), Thèse de l’Ecole Nationale des Chartes, Paris, 2000 Présentation :
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Estimation des biens des étrangers de DIJON – 1453 (ADCO B 11588)
SIGNATURE DES COMMISSAIRES Cherches des feux d’Auxonne – 1490 (ADCO B 11523) Enregistrement des variations dans la maîtrise du trait & dans les formes PARAPHOLOGIE Pour une histoire sociale de la maîtrise de l’écrit Pour une histoire des technique administratives, des moyens de l’identification et de la validation Pour une histoire culturelle des modes, des identités collectives et personnelles, de la personnalité Cherches des feux du Chalonnais – 1470 (ADCO B 11553)
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1 2 3 4 5 DIJON – 1453 (ADCO B 11588) Pour tous une bonne maîtrise de l’écrit : cursivité du trait et liaison experte entre les lettres impliquant rapidité et précision du geste 1 – la plus sobre est celle d’Odot Monot conseiller ducal et clerc auditeur des comptes à Beaune qui n’a ajouté à son nom que les lettre nt pour notaire ou notarius 2 – idem pour Richard Thibeau qui n’a ajouté, comme ornement très cursif aussi bien que comme identification professionnelle la lettre n 3.4 et 5 - des paraphes plus complexes pour Odot le Bediet, receveur des fortifications de la ville de Dijon, Moingin la Corne, échevin de Dijon, Jean Rabustel, procureur de la dite ville : ils ont ajouté des boucles et des losanges formant un PARAPHE-GRILLE . C’est une mode qui apparaît sous Charles VII ( ) en chancellerie royale et qui se répand chez tous les officiers royaux en quelques décennies.
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1 2 3 4 Chalonnais – 1470 (ADCO B 11553) Contraste saisissant entre 3 et 4 maîtrisant parfaitement le paraphe grille et 1 et 2 aux traits plus cursifs et moins réguliers, ornées de surcroît de paraphes EN MANIERE D’ENCADREMENT dont le style est alors ancien : les traits sommitaux et/ou de fond, scandés et arrêtés de boucles faisaient fureur sous Charles V et Charles VI. Cet usage différencié est corrélé aux « états » de ces différents personnages : 1 est licencié en droit canon, chanoine-civil et trésorier de St Vivant de Chalon 2 est chevalier, Seigneur de Mypon (visiblement moins habile que les autres au maniement de la plume) 3 est échevin de Chalon et 4 clerc notaire juré du duc, des professionnels de l’écriture dans la sphère d’Etat.
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1 2 3 Auxonne – 1490 (ADCO B 11523) Même contraste : 1 - tracé approximatif de grandes lettres et paraphe encadré, daté d’une à deux générations, pour Claude seigneur de Brancion 2 & 3 - signatures très maîtrisées, complexes et dans l’air du temps pour Philippe Geoffroy, prêtre chorial prébendier de l’église de Chalon et pour Huguenin Druet, notaire royal.
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