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"Collation saine à la récré" Exemple d'une mesure structurelle de promotion de la santé Sidonie FABBI, diététicienne dipl. HES Unité Alimentation et.

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1 "Collation saine à la récré" Exemple d'une mesure structurelle de promotion de la santé Sidonie FABBI, diététicienne dipl. HES Unité Alimentation et Mouvement Service de santé de l'enfance et de la jeunesse

2 Service de santé de la jeunesse
Promouvoir le bien-être et prévenir les atteintes à la santé des enfants et des jeunes du canton de Genève Promotion de la santé Création d’environnements favorables à la santé Renforcer les compétences individuelles et sociales en matière de santé, des jeunes et des personnes en charges d'éducation Département de l'instruction publique de la culture et du sport Office de la Jeunesse Service de Santé de la Jeunesse 2

3 Promotion de la santé Création d’environnements favorables à la santé
Renforcement des compétences individuelles et sociales en matière de santé "Collation saine à la récré" Outil pédagogique d'éducation sensorielle Département de l'instruction publique de la culture et du sport Office de la Jeunesse Service de Santé de la Jeunesse

4 Alimentation Office fédérale de santé publique (OFSP):
Programme national alimentation et activité physique 2008–2012 + Stratégie alimentaire suisse Promotion santé suisse (PS-CH): Stress, alimentation et activité physique République et canton de Genève- DARES: Plan cantonal de prévention et de promotion de la santé ….une application dans les écoles: le PER PS-CH : "Une promotion de la santé efficace ne peut être envisagée que si la population, la politique, l’administration et l’économie s’engagent, ensemble, pour la mettre en œuvre. Notre but est donc de renforcer la promotion de la santé et la prévention dans tous les secteurs de l’action politique et de permettre de mener à bien des activités à tous les niveaux. Nous définissons des priorités dans ce domaine et élaborons une stratégie nationale. Nous accordons un soutien financier pour des projets novateurs et encourageons l’échange de savoirs et d’expériences au-delà des frontières. Un exemple, pourquoi nous promouvons la promotion de la santé au quotidien: un automne 2008, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) présentait au public un rapport rédigé au terme de trois années de travaux menés par une commission placée sous la direction du Britannique Sir Michael Marmot. Le constat, établi sur la base de faits rassemblés dans le monde entier, est très clair: la manière plus ou moins saine dont on vit dépend des conditions de vie quotidiennes dans lesquelles les individus naissent. Et des conditions qui les accompagnent, à savoir: réactions aux inégalités, au pouvoir, à la politique, à la formation et à l’économie." Département de l'instruction publique, de la culture et des sports Office de la jeunesse Service de santé de la jeunesse 4

5 Historique de l’action….
2006 Mise en place du Plan cantonal de prévention et promotion de la santé Besoins exprimés par des enseignants et des parents de certaines écoles primaires. Conscience des professionnels de la santé ET du milieu éducatif et parental d'un problème de santé lié à la consommation de certains aliments à la récréation Guide marchez et mangez malin !, Direction général de la santé, Département des affaires régionales, de la santé et de l’économie, (DGS 2010). Afin de connaître les 5 objectifs prioritaires du canton de Genève en matière d'alimentation. Département de l'instruction publique de la culture et du sport Office de la Jeunesse Service de Santé de la Jeunesse

6 Définition des recommandations CDJ/SSJ
Collation à l'école = récréation de la matinée Complément du petit-déjeuner Goûter = après l'école 2 messages: Collation du matin = pas obligatoire Pas de goûter à la récréation de l'après-midi Département de l'instruction publique de la culture et du sport Office de la Jeunesse Service de Santé de la Jeunesse

7 Collaboration avec Service dentaire de la jeunesse (ex
Collaboration avec Service dentaire de la jeunesse (ex.CDJ): harmonisation essentielle de nos recommandations de prévention des caries et de promotion d’un poids corporel sain. Après une année, de diffusion partielle, le message "Brosse toujours tes dents quand tu as mangé sucré !" a provoqué une telle résistance du corps enseignant que nous avons décidé de le supprimer. Département de l'instruction publique de la culture et du sport Office de la Jeunesse Service de Santé de la Jeunesse X 7

8 Historique de l’action….
Après une harmonisation des messages au niveau genevois. Revue de littérature des actions efficaces et propositions aux établissements scolaires Département de l'instruction publique de la culture et du sport Office de la Jeunesse Service de Santé de la Jeunesse

9 Revue de littérature « Ce qu’offre le milieu scolaire peut constituer un facteur de risque ou, au contraire, avoir un caractère préventif. Cette importance capitale de l’école en fait le centre des stratégies d’intervention destinées aux enfants » « 1) Nourriture et boissons offertes à l’école durant les récréations ou à midi 2) Conseils pour un mode de vie sains, p.ex.…, collations saines pendant les récréations. » Poids corporel sain: comment enrayer l’épidémie de surcharge pondérale ? Bases scientifiques en vue de l’élaboration d’une stratégie pour la Suisse. Dr méd. Dr PH Doris Schopper, 2005 PS-CH Revue systématique de type Cochrane sur des études publiées entre 1985 et 2001 = assez peu de données de bonne qualité concernant l’efficacité des programmes de prévention de la surcharge pondérale p.40. Programmes les plus efficaces touchent tous les aspects de la vie scolaire : restauration scolaire, gym, activités hors classes, enseignement avec famille et autorités locales. Plus facile d’obtenir des résultats cognitifs que de véritables changements dans les comportements. Plusieurs rapports émanants d'instances publiques ont émis des recommandations afin de répondre à la question de l’efficacité des actions visant le changement des comportements. Beaucoup recommandent d'agir directement sur la qualité nutritionnelle des aliments en vente (OMS 2006, OFSP 2008) et notamment par des lois et des contraintes réglementaires dans les écoles (OMS 2010, Schopper 2005, Schopper 2010, Etievant et coll. 2010). Département de l'instruction publique de la culture et du sport Office de la Jeunesse Service de Santé de la Jeunesse

10 5 ans plus tard…même auteur
Il convient de fixer globalement des priorités plus tranchées On accordera davantage de poids aux projets qui comportent des éléments contextuels et agissent ainsi sur le milieu ambiant Il s'agira aussi bien de prendre en considération le cadre scolaire et les parents d'élèves Intéresser davantage les décideurs et autres instances aux mesures relevant de la politique contextuelle. "Poids corporel sain" avant l'âge adulte: qu'avons-nous appris depuis 2005 ? Dr méd. Dr PH Doris Schopper, Rapport 2010 PS-CH Les projets de courte durée = bons outils de sensibilisation, mais ne permettent pas des changements dans les conditions environnementales et les comportements Département de l'instruction publique de la culture et du sport Office de la Jeunesse Service de Santé de la Jeunesse 10

11 Actions - Ecoles - Exemple structurel…
STOPP (Etude suédoise sur 4 ans) Promotion alimentation saine et activité physique Alimentation réglementée à l’école: sans sucre et peu grasse. 30 minutes de plus d’activité physique Pas d’écran au parascolaire Lettres aux parents Résultats Baisse de la prévalence du surpoids Plus chez garçons que chez les filles Augmentation des bonnes habitudes alimentaires Plus de bénéfice dans les classes populaires Effet de l'activité physique difficilement mesurable Réf.: C Marcus and coll, « A 4-year, cluster-randomized, controlled childhood obesity prevention study: STOPP », International Journal of Obesity (2009) 33, STOPP: Repas gratuit, self avec en premier les fruits et légumes, pas de boissons sucrées, lait et yaourt peu gras. Les courses d'école étaient également organisées ainsi. Moins de bénéfice chez les Filles: bénéficié d’un programme au préalable. Nos deux objectifs: Augmentation des bonnes habitudes alimentaires + Plus de bénéfice dans les classes populaires ! Département de l'instruction publique de la culture et du sport Office de la Jeunesse Service de Santé de la Jeunesse

12 Actions - Ecoles - Exemple français
« Collation matinale à l’école: Lettre de la direction générale de l’enseignement scolaire » Réf.: Cah. Nutr. Diét., 39, 4, 2004 Adressée aux personnels de l’Education nationale concernés, rappel que: « L’accueil, les récréations, les temps de repos et de sieste, de goûter ou de restauration scolaire sont des temps d’éducation. Ils sont organisé et exploités dans cette perspective par ceux qui en ont la responsabilité ». «  Aucun argument nutritionnel ne justifie la collation matinale de 10 heures qui aboutit à un déséquilibre de l’alimentation et à une modification des rythmes alimentaires des enfants » Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail Le temps d’éducation au sens large comme "éducation passive", en montrant l’exemple jour après jour à la cantine par un menu équilibré et labellisé, les enfants apprennent sans le savoir ce que représente un repas équilibré. En Suisse, le label Fourchette verte remplit cet objectif: ANSE = ex. AFSSA= agence française de sécurité sanitaire des aliments (au moment de la lettre). Complément de la note: "Cependant, compte tenu des conditions de vie des enfants et des familles qui peuvent entraîner des contraintes diverses, il peut être envisagé de proposer aux élèves une collation dès leur arrivée à l’école maternelle ou élémentaire et, dans tous les cas, au minimum deux heures avant le déjeuner". Rappel des principes forts de l’AFSSA et marge laissée aux enseignants pour des situations spécifiques. Même recommandations que SSJ et CDJ avec privilège aux dégustations de fruits. Département de l'instruction publique de la culture et du sport Office de la Jeunesse Service de Santé de la Jeunesse

13 Actions - Ecoles - Exemple Européen
Commissaires européens Santé – Education - Agriculture Programme de distribution de fruits à l’école (mars 2009) Contexte: consommation insuffisante, particulièrement chez les jeunes et personnes de milieux défavorisés (inégalité alimentaire). But: Redonner l’habitude et le plaisir aux enfants de consommer des fruits en proposant un accompagnement pédagogique à une distribution hebdomadaire à l’école. Objectifs - contribue au bon équilibre nutritionnel des enfants (à long terme) gage d’une consommation durable qui continuera au delà de l’enfance permettra une meilleure connaissance des modes de production et des terroirs Distribution à l'école s'appuie sur une autre constatation: La distribution de lait dans les écoles d'après guerre: 70 ans plus tard, message lait et santé = le mieux intégré dans toutes les classes sociales de la population. Pour comprendre l'impact du niveau sociale sur les représentations de santé et en alimentation: - LONCHAMP P, Lanza D, Clavijo M, Des infirmières dans l’espace social – Sociologie des rapports à la santé, Rapport remis au Service de santé de la jeunesse, Genève, janvier 2009. - REGNIER, F. (2011) La perception des messages de santé par les populations défavorisées. Cahiers de nutrition et de diététique, 46, Article d'une sociologue française ayant travaillé sur l'évaluation des messages de santé du Programme National Nutrition Santé en France. - REGNIER F, Obésité, goûts et consommation – Intégration des normes d’alimentation et appartenance sociale. Revue française de sociologie, 50-4, 2009, Département de l'instruction publique de la culture et du sport Office de la Jeunesse Service de Santé de la Jeunesse

14 Propositions aux écoles
Création d’environnements favorables à la santé: 1) Actions dans l’école avec des aliments proposés selon les recommandations: distribution de fruits et légumes à la récré, activité en classe de découverte des aliments, visite à la ferme, au verger, etc. 2) Réglementation sur les collations à la récréation Renforcer les compétences des enfants: 3) Enseignement en lien avec l'éducation nutritionnelle du PER Cohérence entre ce qui est enseigné en classe et ce qui est vécu dans l'environnement de l'école. Complément d'argumentation: Historiquement il ne s'est jamais posé la question des grignotages ou des goûters. La structure en 3 repas était dominante et il n'y avait pas de goûter à l'école. Après guerre, commence à l'école la distribution de lait pour la renutrition des enfants. Le goûter est donc un fait historique nouveau: Manger se faisait à heure fixe, tous les jours, autour d'une occasion socialement déterminée. Tout le monde va manger à la même heure car c'est comme ça. Il ne s'agissait pas d'une décision rationnelle. Les règles collectives la déterminaient. Actuellement, ces règles sont plus variées et mêmes absentes dans certains pays (Amérique du Nord) où il n'y a plus de rythme social collectif. Cela dépend uniquement de l'individu, de son appétit et de ses envies, de la disponibilité alimentaire. Cela se complique dans une société où l'industrie à destructurer ces rythmes sociaux. Poussée par la loi du commerce qui permet une augmentation des prises alimentaires et donc des bénéfices. L'ancien modèle alimentaire est démoli, par la publicité entre autres, et sous la fausse idée de liberté est mise en avant l'idée de manger à toutes heures. JP POULAIN, Sociologie de l'obésité, 2009 PUF. (maître de conférence à Toulouse). C. FISCHLER, L'Homnivore, 2001 Ed. Odile Jacob ou en coll C. FISCHLER et E. MASSON Manger – français, européens et américains face à l'alimentation. (un des premiers sociologue à travailler ce champ en sociologie) Ex: Enquête INSEE sur l'emploi du temps des individus. Comparaison Columbus USA / Rennes en France sur 2 x 800 femmes. Interroge le souvenir "quand elles ont mangés". Rennes = 3 pics journaliers plus élevés à l'heure des repas. USA = pics très aplatis et répétés sur la journée. USA = 5 fois plus de femmes obèses qu'en France. La France est probablement le pays au monde qui regroupe le plus de personnes qui mangent en même temps: 57% des français mangent à 12h30. Indicateurs de préservation des rythmes collectifs. Département de l'instruction publique de la culture et du sport Office de la Jeunesse Service de Santé de la Jeunesse

15 Pour des effets Action globale sur l'environnement
Découverte des aliments avec des actions tout au long de l'année scolaire ET réglementation A lire: Présentation de l'action au congrès RADIX sept. 2012 Département de l'instruction publique de la culture et du sport Office de la Jeunesse Service de Santé de la Jeunesse

16 Thèse 3 – La sécurité nécessite une réglementation.
"Petits-enfants en bonne santé: que sommes-nous prêts à investir ?" 13ème Conférence nationale sur la promotion de la santé, janvier 2012 Bâle. Thèse 3 – La sécurité nécessite une réglementation. Une société qui garantit la sécurité aux individus qui en font partie connaît beaucoup de normes et de règles en matière de vie communautaire…Le besoin de sécurité concurrence donc d’une certaine manière le besoin de liberté. Une réglementation pour le bien de la majorité ou des faibles induit donc toujours une certaine limitation de la liberté de l’individu. Avec les équipes éducatives: agir sur les conceptions LIBERTE SECURITE NECESSITE Département de l'instruction publique de la culture et du sport Office de la Jeunesse Service de Santé de la Jeunesse

17 Ensemble de recommandations sur la commercialisation des aliments et des boissons non alcoolisées destinés aux enfants (OMS 2010) "Partout dans le monde, les enfants sont exposés à la commercialisation d’aliments et de boissons non alcoolisées à forte teneur en graisses, en sucre ou en sel. Il faut s’employer à faire en sorte que, partout, les enfants soient à l’abri de ce marketing et puissent grandir et se développer dans un environnement alimentaire favorable, qui incite et aide à faire des choix alimentaires sains et à conserver un poids normal." Dr Ala Alwan, Sous-directeur général Maladies non transmissibles et santé mentale, OMS 20. Les établissements scolaires, les centres de soins accueillant des enfants et les autres structures éducatives sont des lieux privilégiés pour agir en lieu et place des parents, et rien de ce qui s’y passe ne devrait porter atteinte au bien-être des enfants. C’est pourquoi l’équilibre nutritionnel des enfants à l’école devrait être un élément capital et constituer l’assise de la bonne santé des enfants à ce stade de leur formation. Cela coïncide aussi avec la recommandation formulée dans la Stratégie mondiale pour l’alimentation, l’exercice physique et la santé, qui invite instamment les gouvernements à adopter des politiques favorisant une alimentation saine à l’école. RECOMMANDATION 5 Les lieux accueillant des rassemblements d’enfants devraient être à l’abri de toutes formes de commercialisation d’aliments à haute teneur en graisses saturées, en acides gras trans, en sucres libres ou en sel. Ces lieux comprennent notamment, mais pas exclusivement, les crèches, les écoles, les cours de récréation et les centres d’accueil préscolaire, les terrains de jeux, les dispensaires recevant des familles et des enfants et les services de pédiatrie, y compris durant les activités sportives et culturelles qui s’y déroulent. NECESSITE COLLECTIVE


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