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1. Étymologie/Définitions

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Présentation au sujet: "1. Étymologie/Définitions"— Transcription de la présentation:

1 1. Étymologie/Définitions
Perfection 15ème année / 133ème Café-Philo agathois préparé avec Marianne Parmiggiani et Mireille Rosello 1. Étymologie/Définitions 2. Citations choisies Notions/Concepts : La perfection / Le mal / La joie chez Spinoza 4. Questions/Discussion : 3 questions, 20 mn environ par question 5. En guise conclusion Choix des thèmes de la saison

2 Étymologie et définitions
Perfection vient du latin perficio, de ficio, facio, facere , faire ; dont le préfixe per traduit l'idée d'une action menée « jusqu'au bout ». Parfait signifie donc « Ce qui est fait jusqu'au bout, totalement » : Un achèvement complet, l’état de ce qui est idéal en qualités et sans défauts. Définitions : Dictionnaire Larousse sur internet (extrait) : État de quelqu'un, de quelque chose qui est parfait en son genre : La perfection d'un style. Qualité de l'esprit ou du corps portée au plus haut degré : Être doué de toutes les perfections. Personne ou chose parfaite : Cette montre est une petite perfection. Dictionnaire de philosophie Christian Godin (extrait) : Etat complet d’achèvement, d’adéquation totale de l’essence (ce qui fait qu’une chose ou un être est ce qu’il est) à l’existence. En grec, parfait (téléios), contient l’idée de finalité (télos). De même qu’en latin, la perfection est l’achevé, l’accompli. Idéal réalisé en quelque genre que ce soit. Contre la tradition idéaliste qui les sépare par un abîme, Spinoza ( ) identifie la perfection à la réalité, et appelle joie la conscience de cette identité.

3 Citations choisies Par Marianne : Par Mireille : Par Jean-Paul :
« La perfection, ce n'est pas de faire quelque chose de grand et de beau, mais de faire ce que l'on fait avec grandeur et beauté. » de Swami Prajñanpad(a) (Guide spirituel hindou ) Par Mireille : « Perfection et imperfection. Si les deux peuvent être beauté, seule l'imperfection peut faire le charme. » de Angélique Planchette (?). Par Jean-Paul : « Il est aussi noble de tendre à l'équilibre qu'à la perfection ; car c'est une perfection que de garder l'équilibre. » de Jean Grenier (Philosophe français, prof de philo de Camus )

4 La perfection / Le mal / La joie chez Spinoza :
Notions / Concepts La perfection / Le mal / La joie chez Spinoza : A. La perfection : Ce qui est parfait, c’est ce à quoi rien ne manque (qui pourrait dire le contraire ?) : Ni quantitativement ; ce qui est parfait est achevé. Ni qualitativement ; ce qui est parfait ne peut être ni amélioré ni surpassé. Or, qu’est-ce qu’un manque, si ce n’est, comme dit ACS, « Un néant, qui ne devient réel que par l’imagination d’autre chose » ? Autrement dit, dès qu’on cesse d’imaginer autre chose que la réalité, tout est parfait ! Ce qui conduit Spinoza à affirmer : « Par réalité et par perfection j’entends la même chose » B. Le mal Mais alors, peut-on objecter : si tout ce qui est réel est parfait, le mal l’est-il aussi ? Oui, répond Spinoza : Le mal dès lors qu’il fait partie de la réalité et parce ce que ce qui est réel ne manque de rien, le mal est parfait. Dans l’ordre de la réalité (ou de la vérité) tout est parfait, y-compris le mal. Mais alors, cela voudrait-il dire que le mal n’existe pas ? Si répond Spinoza, le mal existe mais dans l’imagination de notre subjectivité, à partir de nos jugements de valeur et de notre désir d’agir contre ou pour. Dans l’ordre de la subjectivité (ou des valeurs), comment le mal serait-il parfait ?

5 Perfection : valeur ou vérité ?
Notions / Concepts La perfection / Le mal / La joie chez Spinoza (suite) C. La joie La joie naît quand un désir intense est satisfait (qui pourrait dire le contraire ?) C’est comme un acquiescement de notre être à la réalité (fut-il provisoire). Or, si la perfection n’est pas autre chose que la réalité, la joie n’est-elle pas par conséquent l’affect qui accompagne le passage de l’être d’une moindre à une plus grande réalité ou perfection ? Pour Spinoza, la joie accompagne le passage à une réalité supérieure, à une plus grande perfection. Comme dit ACS, la joie n’est-elle pas en effet, le plaisir -en mouvement et en acte- d’exister plus et mieux? Perfection : valeur ou vérité ? Quand nos valeurs deviennent réalité, n’est-ce pas cela qui nous apporte la joie ?

6 QUESTIONS La perfection est-elle de ce monde ?
Perfection : valeur ou vérité ? Le désir de perfection est-il un bon moteur ?

7 Animation Mireille Rosello
La perfection est-elle de ce monde ? Animation Mireille Rosello L’imperfection de l’Homme n’est-elle pas la rançon de son intelligence ? Si l’intelligence nous tient à distance de la perfection, n’a-t-elle pas quelques avantages ?

8 1. La perfection est-elle de ce monde ?
L’imperfection de l’Homme n’est-elle pas la rançon de son intelligence ? Comme dit Bergson, l’Homme n’est-il pas : « [ ] le seul animal dont l’action soit mal assurée, qui hésite et tâtonne, qui forme des projets avec l’espoir de réussir et la crainte d’échouer. » Alors que l’animal vit au présent, en symbiose avec la nature; l’Homme n’est-il pas le seul animal qui existe plus qu’il ne vit (au sens de existere, se tenir hors de soi) en s’écartant par la pensée du présent et de la nature ? Ainsi, l’Homme n’est-il pas comme expatrié de cette « tranquillité parfaite » qui est le privilège des êtres faisant corps en permanence avec la nature ? Si l’instinct permet à l’animal de faire corps avec la nature, l’intelligence humaine ne tient-elle pas la nature à distance en vue de la maîtriser et/ou de se l’approprier ? Si, comme dit Bergson, nous revenons apaisés d’une promenade à la campagne, n’est-ce pas parce qu’en la circonstance nous suspendons notre intelligence en oubliant toutes les imperfections qui sous-tendent nos projets et nos craintes ? Si l’intelligence nous tient à distance de la perfection, n’a-t-elle pas quelques avantages ? Si une rançon est le prix à payer pour bénéficier de quelque chose, que peut bien nous apporter l’intelligence en contrepartie de la perfection dont elle nous prive ? Contrairement à l’animal qui n’a aucun mérite dans ses réussites (puisqu’il n’est pas au principe de ses actes), l’Homme n’est-il pas un être méritant, ce qui confère à l’existence humaine sa dignité ? Qui voudrait d’une existence engluée dans l’en soi, privée de liberté, de responsabilité et d’une dignité exigeant le respect ? Si l’Homme paye cher en tracasseries de tous ordres, en souffrances, en humiliations le prix de son intelligence, celle-ci ne confère-t-elle pas à son existence sa dimension morale qui fait de lui un être à part ? En apprenant à devenir sage n’appartient-il pas à l’Homme de résoudre les problèmes inhérents à l’intelligence ? En cultivant la philosophie, ne peut- il se libérer de la rançon de son intelligence qui consacre ses imperfections ? En tant que seul être ne faisant pas corps avec la nature, l’imperfection n’est-elle pas le propre de l’Homme ? Partant, tout le reste de la nature n’est-il pas la perfection même ? Cela ne rejoint-il pas ce que dit Spinoza : « Par réalité et par perfection j’entends la même chose » ? 8 8

9 Perfection : valeur ou vérité ?
Valeur et vérité sont-elles du même ordre ? Vérité et valeur sont-elles absolues ou relatives ?

10 2. Perfection : valeur ou vérité ?
Valeur et vérité sont-elles du même ordre ? Toute vérité n’est-elle pas l’objet au moins possible d’une connaissance (indépendamment de ce que nous voulons ou désirons qu’elle soit) ? La seule voie concernant la vérité n’est-elle pas de la chercher en essayant de comprendre ? Chercher la vérité, n’est-ce pas ce qui est objectivement le plus important ? Toute valeur n’est-elle pas l’objet au moins possible d’un désir ? Comment, par exemple, la moindre valeur humaniste pourrait-elle être, si personne n’eût désiré qu’elle fût ? Comme pourrait dire Spinoza, ce n’est pas parce qu’une valeur est bonne en soi (ou vraie) que nous la désirons, mais c’est parce que nous la désirons qu’elle est bonne et peut ainsi devenir vraie. Parce qu’elles nous servent à juger ce qui est juste et bon, les valeurs morales ne sont-elles pas ce qui est subjectivement le plus important ? Comment pourrait-on confondre l’ordre de la vérité, où l’intelligence sert à comprendre le réel indépendamment de ce que nous pourrions désirer qu’il soit, avec l’ordre des valeurs qui nous sert à juger l’objet de nos désirs ? Vérité et valeur sont-elles absolues ou relatives ? Concernant la vérité, ne convient-il pas de distinguer : Alèthéia (philosophie grecque antique / Parménide) : La vérité absolue et inaccessible de l’Etre. Veritas : La vérité au sens de l’adéquation des connaissances aux phénomènes de l’Etre ? Si Alèthéia est une vérité absolue, l’adéquation de la pensée à l’Etre (Veritas) n’est-elle pas toujours relative ? Concernant les valeurs, comment ne seraient-elles pas encore plus relatives que Veritas dès lors qu’elles sont seulement l’objet de nos désirs ? « La vérité consiste en l’être, la vérité est une même chose avec l’être » disait Descartes. Si nos valeurs sont encore plus relatives que nos connaissances, seule la vérité de l’Etre serait-elle absolue ? En tant qu’absolu qui ne manque de rien, la perfection n’est-elle pas du même ordre que la vérité de l’Etre ? Si la perfection comme la vérité sont inaccessibles dans l’absolu, l’amour de la vérité (qui est une valeur) ne permettrait-il pas de nous en approcher à la façon du sage pour qui l’amour et la vérité suffisent ? 10 10

11 Le désir de perfection est-il un bon moteur ?
Animation Marianne Parmiggiani Qu’est-ce qu’un bon moteur ? Le perfectionnisme n’est-il pas un écueil de la perfection ?

12 3. Le désir de perfection est-il un bon moteur ?
Qu’est-ce qu’un bon moteur ? Contrairement à tous nos moteurs ordinaires qui ne peuvent mouvoir quoi que ce soit sans se mouvoir eux- mêmes, le moteur au sens d’Aristote n’est-il pas celui qui meut sans se mouvoir « comme l’aimé attire l’amant » ? Ainsi n’en va-t-il pas de nos désirs qui deviennent moteur lorsque la volonté les transforme en actes ? En particulier des valeurs qui nous poussent à agir de sorte à nous tenir en joie ? Or, quelle autre éthique que celle de l’amour pourrait bien répondre à la question comment vivre heureux, ce qui, du même coup, éclaire la morale qui nous prescrit ce nous devons faire pour l’être ? Quel bon moteur (au sens d’Aristote) pourrait-il être autre que celui du désir de se tenir en joie ? Quelle autre éthique que celle de l’amour pourrait-elle animer les valeurs qui peuvent nous le permettre ? Le perfectionnisme n’est-il pas un écueil de la perfection ? Le perfectionniste, en tant que chercheur scrupuleux de la perfection jusque dans les choses les plus infimes de la vie quotidienne, n’est-il pas un éternel insatisfait ? L’usage souvent péjoratif ou ironique du terme perfectionniste pour désigner une personne tatillonne, ne souligne-t-il pas le côté illusoire, utopique, idéaliste voire dérisoire du perfectionnisme ? En revanche la perfectibilité ne désigne-t-elle pas le pouvoir de ceux qui cherchent à se perfectionner sans pour autant se faire d’illusion sur leur capacité d’atteindre la perfection absolue ? Comme le pensait Rousseau, la perfectibilité n’est-elle pas une faculté propre à l’Homme, ce qui le distingue de l’animal qui, au bout de peu de temps n’évolue plus et devient ce qu’il sera toute sa vie ? Quand Spinoza estime que la joie c’est ce qui accompagne le passage d’une moindre à une plus grande perfection, n’est-ce pas à la perfectibilité qu’il se réfère et non au perfectionnisme ? En tant qu’obstacle à la joie, le perfectionnisme ne serait-il pas un écueil de la perfection ? En revanche, la perfectibilité ne serait-elle pas la condition même de la joie humaine ? Quel autre bon moteur pourrions nous avoir que celui qui peut nous tenir en joie ? De ce point de vue, la volonté de se perfectionner en aimant plus et mieux, n’est-il pas un bon moteur contrairement au perfectionnisme qui, dans sa soif d’absolu, nous fait passer à côté de la joie ? 12

13 En guise de conclusion Toute situation, si déplorable soit-elle aux yeux de nos valeurs, n’est-elle, au plan de la vérité, la perfection même puisqu’elle ne manque de rien ? Si nous sommes déjà dans le Royaume, comment serait-ce le paradis ? Sagesse tragique ! dirait ACS Néanmoins, si à l’image du sage, l’amour et la vérité pouvaient nous suffire, n’entrouvririons-nous pas ainsi un coin de paradis où la perfection de la joie qui y règnerait inviterait tous ceux qui la verrait à y entrer ?

14 Choix des 9 thèmes de la saison 2019-2020
(26) Charisme (11) (14) Communautarisme (11) (31) Amour-propre (10) (29) Civisme (10) (36) Doute (10) (4) Pensée (10) (20) Ascétisme (9) (16) Empirisme (9) (22) Famille (9) (20) Patience (9) (15) Quiétude (9) (21) Tempérance (9) (24) Acceptation (8) (37) Altruisme (8) (22) Existentialisme (8) (24) Illusion (8) (16) Sophisme (8) (21) Autonomie (7) (22) Rationalisme (7) (25) Stoïcisme (7) (x) Résultats du vote final du 9 avril / Thèmes retenus (x) Résultats du vote primaire par internet (choix de 20 thèmes sur 100 par 25 votants) 9 avril 2019

15 Prochaines réunions "L’AMOUR" Conférence d’André Comte-Sponville : vendredi 12 avril à 18h30 Ancien Palais des Congrès (Avenue des Sergents) Accès gratuit. Réservation : ou ou directement par internet (voir MDS Agde de 18h30 à 20h : Salle Terrisse Maison du cœur de Ville   "Libre-arbitre" : mardi 14 mai "Harmonie" : mardi 11juin N’oubliez pas de réserver vos places et d’annuler vos réservations si vous ne pouvez pas venir ou MAM Béziers de 18h30 à 20h : " Faut-il partir pour être ailleurs ?" mercredi 23 octobre Informations et documents sont disponibles sur : 15


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