La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Imagerie de la PR précoce

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Imagerie de la PR précoce"— Transcription de la présentation:

1 Imagerie de la PR précoce
Violaine FOLTZ GHU Pitié Salpêtrière Biarritz 2009

2 Qu’a-t-on a notre disposition ?
La radiographie L’échographie L’IRM Les autres : scintigraphie, TDM, PET Scan….. Érosions Synovites, TS Œdème Biarritz 2009

3 Imagerie mais pourquoi ….
Cadre diagnostique : précoce Pour confirmer Arthrite Pour confirmer POLY Arthrite Pour confirmer La PR Par infirmer un autre diagnostic Cadre pronostique Cad les objectifs Diagn précoce Pronostic pour enviger la meilleure stratégie tttt Biarritz 2009

4 Prise en charge précoce : Le pourquoi
Améliorer le pronostic de la PR 206 patients avec PR récente < 6 mois Traitement de fond d’emblée vs différé (non randomisé) retard de traitement moyen 4,7 mois * Traitement précoce Traitement différé Mois d’évolution 6 12 18 24 2 4 8 10 14 Score de Sharp Lard, LR. Am J Med 2001; 111: Early versus delayed treatment in patients with recent-onset rheumatoid arthritis: comparison of two cohorts who received different treatment strategies. 2 cohortes de patients néerlandais. 97 avec une PR débutante en : traitement par AINS + traitement de fond d’emblée (chloroquine ou salazopyrine). 109 avec une PR débutante en : traitement par AINS seulement initialement. Début d’un traitement de fond en fonction du contrôle des symptômes, de manière différée : en moyenne 285 jours (9,5 mois) par rapport au début des symptômes. Délai d’initiation : en moyenne 143 jours (4,7 mois) après le début des symptômes. Etude structurale à 2 ans (score de Sharp) : réduction significative des érosions dans le groupe traitement de fond d’emblée. Evaluation des érosions à 2 ans Biarritz 2009 Lard LR, Am J Med 2001

5 Douleur mixte Poignet D, MCP 1D Examen clinique
Cas clinique n°1 Patiente de 30 ans Douleur mixte Poignet D, MCP 1D Examen clinique Non contributif Gonflement ? Mais tout cela suppose que l’on ai déjà fait le diagnostic de polyarthrite devant un diagnostic facile Avant d’en arriver là parfois se retrouve dans des situations délicates ou il est difficile de faire la part entre arthralgie / mon ou polyrthrite Prenons un premier cas de figure Biarritz 2009

6 Cas clinique n°1 Biarritz 2009

7 Cas clinique n°1 Biarritz 2009

8 Cas clinique n°1 Imagerie Elimine « simple » arthralgie
Permet de confirmer la présence d’une synovite Bilan et traitement Synovite Biarritz 2009

9 Recommandation HAS En cas de doute clinique sur la présence d’une synovite : il est recommandé d’effectuer une échographie Doppler (grade C) par un opérateur entraîné disposant d’un module Doppler de grande sensibilité et d’une sonde haute fréquence (> 10 MHz) ; il n’est pas recommandé de réaliser une imagerie par résonance magnétique (IRM) avec injection de produit de contraste pour confirmer le diagnostic de synovite, même si cet examen peut confirmer une synovite (grade C). Biarritz 2009

10 Douleur et gonflement genou G Douleur des IPP Syndrome inflammatoire
Cas clinique n°2 Patiente 45ans Douleur et gonflement genou G Douleur des IPP Syndrome inflammatoire Radiographies normales Que demandez vous ? Biarritz 2009

11 Radiographie du bassin Radiographie de de Sèze Echographie mains pieds
Cas clinique n°2 Radiographie rachis Radiographie du bassin Radiographie de de Sèze Echographie mains pieds IRM mains pieds Scintigraphie Biarritz 2009

12 Radiographie du bassin Radiographie de de Sèze Echographie mains pieds
Cas clinique n°2 Radiographie rachis Radiographie du bassin Radiographie de de Sèze Echographie mains pieds IRM mains pieds Scintigraphie Biarritz 2009

13

14

15 Echographie permet de confirmer polyarthrite
Cas clinique n°2 Echographie permet de confirmer polyarthrite Démarche diagnostique Démarche thérapeutique Biarritz 2009

16 Cas clinique n°2 Wakefiled RJ et al ARD 2004
Objectif : prévalence des synovites infra-cliniques en US Articulations douloureuses / oligoarthrites précoces non traitées 40 sujets témoins 80 patients = 1470 articulations Biarritz 2009

17 NAD = 644 44% NAG = 185 28.7% NANG = 459 71.3% Sy US+ = 147 79%
33% Sy US- = 38 21% Sy US- = 309 67% L’US detecte plus de synovites que la clinique

18 Polyarthrite bilatérale Distale Petites articulations
Cas clinique n°3 Patiente 50 ans Polyarthrite bilatérale Distale Petites articulations A priori diagnostic polyarthrite rhumatoïde Biarritz 2009

19 Cas clinique n°3 imagerie et confirmation
Examen clinique : devant faire évoquer une PR débutante repose sur 3 éléments cliniques 1. Deux articulations gonflées (ou plus) 2. Atteinte des métacarpophalangiennes et des métatarsophalangiennes au « squeeze test » 3. Raideur matinale > 30 minutes Biarritz 2009

20 Cas clinique n°3 imagerie et confirmation
Examen biologique Imagerie : la ou lesquelles ? Radiographie de mains et pieds Radiographie mains et pieds et US Radiographie des mains et des pieds et IRM Radiographie des mains et des pieds et TDM US IRM Pet Scan Biarritz 2009

21 Cas clinique n°3 imagerie et confirmation
Examen biologique Imagerie : la ou lesquelles ? Radiographie de mains et pieds Radiographie mains et pieds et US Radiographie des mains et des pieds et IRM Radiographie des mains et des pieds et TDM US IRM Pet Scan Biarritz 2009

22 Recommandation HAS Bilan d’imagerie
En cas de suspicion de PR, il est recommandé, dès la première consultation, de prescrire par le médecin, qu’il soit ou non spécialisé en rhumatologie, des examens radiologiques pour rechercher des lésions structurales : des érosions ; un pincement d’interligne (grade C). Biarritz 2009

23 Recommandation HAS Lorsque les radiographies standard apparaissent normales et si le doute diagnostique persiste (notamment du fait de l’existence d’articulations symptomatiques), il est possible de rechercher des érosions éventuelles par des examens plus sensibles tels que l’échographie (grade C) ou l’IRM (grade C). Compte tenu des difficultés d’accès, l’IRM n’est pas recommandée en première intention. Les données disponibles dans la littérature ne permettent pas actuellement de conclure sur l’intérêt de la tomodensitométrie1. La prescription de ces examens de seconde intention est du ressort du praticien spécialisé en rhumatologie Biarritz 2009

24 Cas clinique n°3 imagerie et confirmation
La radiographie Mains et pieds : lésions les plus précoces Evolution % érosions < 3 mois 10-26 % < 2 ans 75% La ntature destructrice de lq PR se manifeste par le développement d’érosions Biarritz 2009

25 Cas clinique n°3 imagerie et confirmation
La radiographie La PR est fréquemment et précocément destructrice 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 1 2 3 4 5 6 % des patients Année depuis le début de la polyarthrite Brook, 1977 Nissilä, 1983 Möttönen, 1988 Eberhardt, 1988 Paimela, 1991 Van der Heijde, 1992 En moyenne 70 % des PR ont des érosions à 2 ans Van der Heijde DMFM, et al. Br J Rheumatol 1995; 34(suppl. 2): Joint erosions and patients with early rheumatoid arthritis. Revue de la littérature. 6 études sélectionnées pour évaluer le délai de survenue des érosions sur les radiographies. Environ 75% des patients ont des érosions, dès les 2 premières années d’évolution. Van der Heijde, Br J Rheumatol 1995 Biarritz 2009

26 Cas clinique n°3 imagerie et confirmation
La radiographie : Inconvénients sensibilité moins bonne que l’US et l’IRM Backhaus M, ARD 2002 25 PR précoces < 12 mois; non traitées Comparaison Rx, scintigraphie, US, IRM Suivi 2 ans Biarritz 2009

27 Cas clinique n°3 imagerie et confirmation
La radiographie : Inconvénients sensibilité moins bonne que l’US et l’IRM Lindegaard H, ARD 2001 25 PR <12 mois, non traitées Erosion IRM/Rx : 9.5/1 (10-15%) Synovites cliniques (n=125 articulations) - + Hypertrophie synoviale IRM (n= 125 articulations) Grade 0-1 41 5 Grade 2-4 43 36 Par ailleurs dans la même étude (et on sort du cadre purement strucutral) était évalué la sensibilité clinique des synovites Biarritz 2009

28 Cas clinique n°3 imagerie et confirmation
Échographie Avantages Mise en évidence lésions Recherche atteinte infra clinique Évalue l’activité de la PR : Doppler Inconvénients Opérateur dépendant Nécessite entraînement Articulations non accessibles Biarritz 2009

29 Cas clinique n°3 imagerie et confirmation
éventuellement IRM Avantages Mise en évidence lésion Évalue activité PR : synovites Gd +, Œdème Image 3D IRM dédiée Inconvénients Accessibilité Cout IRM dédiée Indications Radio, US, normales Forte suspicion Ou pas d’échographe entraîné Biarritz 2009

30 Cas clinique n°3 imagerie et confirmation
C’est quoi l’IRM dédiée ? Biarritz 2009

31

32 Cas clinique n°3 imagerie et confirmation
Coût d’acquisition, installation, fonctionnement IRM corps entier IRM dédiée Coût appareil euros euros Coût installation Biarritz 2009

33 IRM dédiée vs corps entier diagnostic
Lésion inflammatoire E IRM et T IRM > clinique E IRM et T IRM ≈ US Lésion structurale E IRM et T IRM > Rx E IRM et T IRM ≈ US, TDM, arthroscopie Meilleure sensibilité et spécificité US et IRM /clinique et Radio Biarritz 2009

34 Cas clinique n°4 imagerie et diagnostic différentiel
Homme 50 ans Polyarthrite < 6 mois VS 40 CRP 15 FR - Anti CCP 1 Rx pas de lésions Quels examens imagerie ? Biarritz 2009

35 Cas clinique n°4 imagerie et diagnostic différentiel
US mains pieds IRM Scintigraphie Radio thorax Biarritz 2009

36 Cas clinique n°4 imagerie et diagnostic différentiel
US mains pieds IRM Scintigraphie Radio thorax Biarritz 2009

37 Biarritz 2009

38 Cas clinique n°5 imagerie et pronostic
Homme 25 ans PR <1 an VS 57 CRP 32 FR + en IgM Anti CCP 1 Rx lésions structurales Facteurs pronostiques péjoratifs ? Biarritz 2009

39 Cas clinique n°3 imagerie et pronostic
Homme 25 ans PR <1 an VS 57 CRP 32 FR + en IgM Anti CCP 1 Rx lésions structurales Suivi rapproché +++ Biarritz 2009

40 Recommandations HAS la présence précoce de l’un des éléments suivants constitue un facteur de mauvais pronostic en cas de PR initiale : pour le pronostic structural : un syndrome inflammatoire biologique intense et persistant, la présence du FR IgM, la présence d’anticorps antiprotéines/peptides citrullinés, des érosions précoces en imagerie (grade C) ; pour le pronostic fonctionnel : un score HAQ supérieur ou égal à 0,5 une maladie active (grade C) définie par exemple par un score du DAS 28 supérieur à 3,2, pour le pronostic vital : les manifestations systémiques sont rares au début, mais sont de mauvais pronostic vital. Biarritz 2009

41 Question : cutt off accepté
US et pronostic Power Doppler+++ Prédictive évolution structurale Prédictive rechute Question : cutt off accepté Grade ? Nombre articulation touchée Biarritz 2009

42 IRM et pronostic Prédictif érosion
Synovites (OR: 2.14, p=0.003) Œdème osseux ++++ (OR=6.47, p<0.001) x 6 le risque d’érosion à 1an (McQueen ARD 99) prédictif aussi fonction Score érosion initiale (VPP 93.3%, se 93.3%, Sp 81.8%) Score global initial (synovites, tendinite, œdème, érosions) (VPP 93%, se 80%, Sp 76% à 1 an) Prédictif de non évolution RX à 1 an IRM de base normale Biarritz 2009

43 oedème érosion M0 M12 Biarritz 2009

44

45

46 Quelles articulations
Pour la radio Mains pieds Articulations symptomatiques Pour l’US À priori 2 mains 2 pieds Articulations cibles ? Pour l’IRM Un poignet /MCP Biarritz 2009

47 Quelles articulations en RX
715 polyarthrite récente x 3 clichés / ESPOIR mains Pieds F Pieds 3/4 Score VDH 3.6 ± 6.6 2.5 ± 6.3 1.8 ± 5 N patients avec ≥ 1érosion (160/715) 96 91 84 N patients ≥ 1 localisation érosive selon localisation* 74/160 22/160 36/160 Devauchelle V, SFR 2006 Biarritz 2009

48 Quelles articulations en RX
Conclusion 22% des polyarthrite précoce sont érosives Les 3 clichés sont utiles pour détecter les érosions Ne pas faire des clichés de mains, pieds F+3/4 exclu respectivement : 28%, 14% et 10% des patients érosifs. Biarritz 2009

49 Recommandation HAS Le bilan initial systématique d’imagerie doit comprendre : les clichés radiographiques des mains-poignets de face, des pieds de face (grade C) et de 3/4, en grandeur normale (1/1) de préférence ; des clichés radiographiques de toute articulation symptomatique. Biarritz 2009

50 Quelles articulations en IRM
Ejbjerg, Arthritis and Rheumatim 2005 Comparer 2 types d’évaluations en IRM 0.2T « few » « many » Versus radio (mains + pieds) Étude uniquement sur le strucurale Biarritz 2009

51 Quelles articulations en IRM
Étude uniquement sur le strucurale Biarritz 2009

52 quelles articulations IRM
25 PR récentes IRM carpe, MCP 15 IRM + 10 IRM – (dont 4 TS) IRM haut champs Donc oui l’IRM a un intérêt pour diagnostic précoce mais quelles articulations ? IRM avant pieds 7 oedèmes 10 synovites 2 TS Ostendorf , AR 2004 Biarritz 2009

53 IRM dédiée et diagnostic précoce IRM et le pied…
IRM pied détecte autant de lésions qu’à la main des PR récentes IRM pieds utiles si IRM de la main ne permet pas de conclure Dans le cadre d’un diagnostic : extension de l’IRM (et/ou l’US) peut avoir un intérêt Biarritz 2009

54 Imagerie et PR précoce: Récapitulation
Diagnostic inflammatoire IRM, US > clinique IRM ≈ US structural IRM > Rx IRM ≈ US, TDM, arthroscopie Pronostic IRM, US > Rx Suivi IRM, US > RX Biarritz 2009

55 Diagnostic de polyarthralgie
Synovite(s) douteuse(s) Synovite(s) certaine(s) US ou IRM pour confirmation Radio Pas de confirmation confirmation Lésions structurales non oui US ou IRM surveillance Lésions structurales PR érosive oui

56 Conclusion La précocité du diagnostic et de la prise en charge a un impact direct sur le pronostic de la polyarthrite rhumatoïde Se donner les moyens pour que ce ne soit pas une perte de chance pour le patient. Biarritz 2009


Télécharger ppt "Imagerie de la PR précoce"

Présentations similaires


Annonces Google