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Publié parÉlie Paul Modifié depuis plus de 11 années
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Le Divorce, la Famille Monoparentale et la Famille Recomposée
Sécularisation du divorce Libéralisation du divorce libéralisation du mariage Normalisation du divorce (destigmatisation) Le divorce multiple (La polygamie successive)
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Le tableau global Pendant les 1960s – début des 1970s le taux des divorces « pour faute » augmente En 1975 – la loi Française régissant le divorce se libéralise (« sans faute ») c’est maintenant que le mariage devient un contrat civil au plein sens du mot Les « familles monoparentales » apparaissent pendant les 1970 en tant que nouvelle catégorie de famille Déjà pendant les 1980s le nombre des personnes divorces plus d’une fois augmente (« banalisation » du divorce) et le polygamie successive devient un fait social Du même coup, une nouvelle catégorie s’installe: « la famille recomposée » Prendre en compte le contexte démographique contemporain parmi les forces qui « normalisent » le divorce (transition démographique – petit nombre d’enfants dans la famille, mortalité diminuée et allongement de la vie individuelle, baby boom des )
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Sécularisation du divorce
La Révolution en France sécularise le mariage et le divorce abruptement la loi de 1972 est très libérale (y compris possibilité d’interruption du mariage sans motif) Brusque augmentation des divorces, rabais des violences/homicides de famille (vers 1793) Avec la restauration de l’ordre napoléonien – la loi du divorce est changee (1804) « divorce sanction » pour infidélité (abolie en 1816, rétablie en 1884) Le divorce-sanction est un instrument direct du contrôle de l’Etat sur la sexualité (instrument de l’ordre patriarcal) La loi de 1975 autorise le « divorce sans faute » sous certaines conditions Conclusion: Le désengagement de l’Etat du contrôle des relations sexuelles a travers le mariage se produit a l’échelle historique (processus qui dure au fil de quelques générations) et se dynamise par les révolutions d’équité (révolution bourgeoise, révolution féministe)
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Libéralisation du divorce libéralisation du mariage: les tendances
La loi du « divorce sans faute » de 1975 facilite le passage d’une stigmatisation des divorces (vus comme « déviants ») a une acceptance, légitimation des ruptures des ménages Rejet du modèle traditionnel du mariage (1/20 des mariages en 1900 se terminent par divorce; 1/6 – en 1975; 1/3 pendant les 1980s) Le divorce de plus en plus tôt au cours du mariage ( la fragilité du mariage « volontariste » fait désormais partie de sa nature) Le phénomène continue même après la normalisation du concubinat (« phase préparatoire ») Les différences de culture (2004): Europe du Nord (40-45% taux de divorce); Europe du Sud (10-20%) Pourquoi une stabilisation des taux du divorce depuis la fin des années 1990? (autour de 42-43%)? Une raison: l’accroissement du nombre des mariages informels et des séparations informelles Les mariages se font de plus en plus tard au cours de la vie des hommes et des femmes qui ont des carrières plus établies, son autonomes économiquement, donc un moindre nombre de facteurs « extérieurs » (environnementaux) influence les décisions de divorcer…
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Libéralisation du divorce libéralisation du mariage: les tendances(Cont.)
Les femmes qui sont économiquement autonomes initient le divorce de plus en plus fréquemment: la demande féminine s’accroît de 2/3 en 1981 a 3/4 en 1996 Du divorce « subi » au divorce consensuel Le mariage voluntariste se caractérise par un surinvestissement affectif dans le couple; sa fragilité découle du fait de la « banalisation » de la vie en ménage commun Le mariage voluntariste (découverte des classes moyennes) a la poursuite de l’épanouissement personnel (non pas d’un « nous » au niveau du couple) est consumériste: consommation des valeurs affectives/relationnelles et des expériences d’intimité Le désenchantement est l’inévitable inverse de la fiction de l’amour surtout pour les mariages qui subissent des contraintes économiques (chômage) ou liées a la profession (moins de temps pour le couple)… Pourquoi les remariages continuent a diminuer depuis les 1980s? (Une fuite de la routine des obligations « ordinaires » de ménage ou une restructuration de la division du travail dans le ménage entre les genres?)
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Le divorce multiple: Types de divorce
Du divorce consensuel au divorce « facilite » (le divorce traditionnel taxe trop les relations affectives – désormais le cœur du mariage - en affectant les enfants…) La reforme administrative du divorce en France ( ) vise a incorporer de nouvelles causes pour le divorce (rupture de vie commune, négligence du lien affectif) et la possibilité de divorce automatique unilatéral…une novelle révolution en faveur de l’autonomie individuelle 3 types de divorce au début du XXIe siècle: Divorce pour faute Divorce par consentement (47% de tous les divorces en 2004) Divorce pour altération définitive du lien conjugal (peut intervenir des la 1ere année du mariage) Même s’il n’y a pas encore un divorce civil (sans juge) le divorce facilite correspond au mariage volontariste: le divorce ne sanctionne plus un régime de droits sexuels ou une faute des époux mais constate simplement un mauvais choix…
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Les coûts de la rupture du mariage
La famille monoparentale en tant que construction sociale catégorie de risque social (la stigma de délinquance des veuves, femmes divorcées, enfants sans contrôle…)… La famille monoparentale est vue comme environnement qui « produit » la délinquance La révolution multiple des 1970s: apporte un changement idéologique: toutes les familles a seul parent sont vues comme égales, désormais considérées comme « familles de risque de précarités » (descentes sociales après la rupture) l’Etat Providence traite ces familles a titre égal comme vulnérables Un constat de fait (social): même quand les femmes ont un revenu stable, de divorce (ou veuvage) conduit a un appauvrissement Il est maintenant reconnu que les familles monoparentales ne « produisent » pas la délinquance mais reproduisent la délinquance de leur environnement (communautés) Le coût que paient les hommes ? – perte de rôle social (d’insertion sociale) et perte d’identité isolation, depression décroissement de statut social (déclassement) Conclusion: La famille monoparentale (85% des parents - femmes) est un fait social de fragilités/précarité et une construction sociale qui reflète ce fait; L’exclusion sociale engendre un aspect de perte de statut/rôle familial plus souvent pour les hommes – pas encore de catégorie des politiques publiques pour ce phénomène…
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La famille « reconstituée » ou « recomposée »
Comment la définir?... « rainbow families »… Group domestique? Nouvelle forme de socialité? nouveaux rôles du « beau père » et la « belle mère » (au niveau parents-enfants) – « parents sans statut » L’absence de repères normatifs… Définition: tout ménage qui vit avec au moins un enfant qui n’est pas celui d’un des parents La « circulation des enfants » entre secondes familles de leurs parents Une situation qui n’est pas suffisamment étudiée mais qui est en train de diminuer en fréquence… La jalousie dans les familles recomposées…
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