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THEORIE FORMATION INITIATEUR

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Présentation au sujet: "THEORIE FORMATION INITIATEUR"— Transcription de la présentation:

1 THEORIE FORMATION INITIATEUR
Fédération Française de Pétanque et Jeu Provençal Direction Technique Nationale Commission Formation Centre national de formation F.F.P.J.P. THEORIE FORMATION INITIATEUR Version définitive 16/09/2009

2 Sommaire  La pétanque  L’éducateur  L’action pédagogique
 La démarche pédagogique  L’organisation pédagogique  Le cadre de l’action pédagogique  L’application de la notion de variable  Les actions techniques  L’école de pétanque

3 1 - LA PETANQUE INTRODUCTION La PETANQUE : une activité de loisir,
une activité sportive et une activité éducative LA PETANQUE SOUS TOUS SES ASPECTS  ASPECT LUDIQUE  ASPECT SPORTIF  ASPECT EDUCATIF

4 1 - LA PETANQUE  ASPECTS SPORTIFS : Ecoles de pétanque
 ASPECT LUDIQUE : activité de loisir pour tous  ASPECTS SPORTIFS : Ecoles de pétanque Championnats / Catégories Activité réglementée (club / comité / ligue / fédération) Stages départementaux, de Ligue, de Zone et Nationaux Sélections Visite Médicale

5 1 - LA PETANQUE Dimension BIOLOGIQUE
 ASPECTS EDUCATIFS : Dimension BIOLOGIQUE force, souplesse, coordination, équilibre, adresse, endurance, etc..... Dimension AFFECTIVE joies, déceptions, maîtrise de soi, motivation, désir de réussite, combativité, etc... Dimension RELATIONNELLE coopération, opposition, solidarité, dynamique de groupe, etc...

6 1 - LA PETANQUE Dimension SOCIALE
 ASPECTS EDUCATIFS : Dimension SOCIALE respect des règles et de l’éthique, vie de groupe, citoyenneté, etc... Dimension COGNITIVE perception des différentes informations, sens tactique, etc.... Dimension DECISIONNELLE études rapport de force, analyse, prise de décision etc....

7 1 - LA PETANQUE La pétanque est donc une discipline
SPORTIVE à part entière, avec tout ce que cela comporte de méthodologie dans son approche

8 2 - L’EDUCATEUR LES DIFFERENTS NIVEAUX D’EDUCATEURS : L’initiateur
Le brevet fédéral 1er degré (BF1) Le brevet fédéral 2ème degré (BF2) Le brevet fédéral 3ème degré (BF3) Le Diplôme d’Etat (D.E.)

9 2 - L’EDUCATEUR L’INITIATEUR Fonctions:
Animateur dans les écoles de pétanque sous la responsabilité morale du Président de club et pédagogique d’un éducateur 1er, 2ème ou 3ème degré Conditions pour être initiateur: Pas d’examen Faire une formation d’une journée animée par le comité départemental Délivrance par le comité départemental de la carte, du diplôme et de l’écusson à l’issue de la formation Nécessité de produire un rapport d’activité la première année

10 2 - L’EDUCATEUR L’INITIATEUR (suite)
Conditions d’accès à la formation: Etre licencié à la FFPJP et être âgé de 16 ans minimum Sur proposition du président de club au président du comité départemental Pour les personnes qui oeuvrent dans les écoles sans secouriste, IL EST RECOMMANDE d’être en possession du diplôme PSC1 (Premier Secours Civique niveau 1) ou diplôme équivalent

11 2 - L’EDUCATEUR Fonctions:
LE BREVET FEDERAL 1er DEGRE ( BF1) Fonctions: Animateur dans les écoles de pétanque sous la responsabilité morale du Président de club et pédagogique d’un éducateur 2è ou 3è degré Encadrement et accompagnement des équipes jeunes Encadrement des stages départementaux Intervention dans les établissements scolaires Conditions pour être brevet fédéral 1er degré Passer un d’examen (contenu voir le document de l’éducateur BF1) Délivrance d’une carte et d’un diplôme /...

12 2 - L’EDUCATEUR Conditions d’accès à l’examen:
LE BREVET FEDERAL 1er DEGRE (suite) Conditions d’accès à l’examen: Etre licencié à la FFPJP et être âgé de 18 ans minimum Être initiateur l’année précédente Sur proposition du président de club au président du comité départemental Être titulaire du PSC1 (Premier Secours Civique niveau 1) ou diplôme équivalent Présenter un rapport d’activité de l’année précédant l’examen

13 2 - L’EDUCATEUR Fonctions:
LE BREVET FEDERAL 2è DEGRE ( BF2) Fonctions: Animateur dans les écoles de pétanque sous la responsabilité morale du Président de club Encadrement et accompagnement des équipes jeunes Encadrement des stages de ligue et de zone Intervention dans les établissements scolaires Responsable technique ETD, ETR ou ETZ Conditions pour être brevet fédéral 2ème degré Passer un examen (contenu voir le document de l’éducateur BF2) Délivrance d’une carte et d’un diplôme

14 2 - L’EDUCATEUR LE BREVET FEDERAL 2è DEGRE ( BF2) (suite)
Conditions d’accès à l’examen: Être licencié à la FFPJP Être éducateur brevet fédéral 1er degré Sur proposition du président de club au président du comité départemental Présenter un rapport d’activité de l’année précédente

15 2 - L’EDUCATEUR LE BREVET FEDERAL 3ème DEGRE (BF3) Fonctions:
Animateur dans les écoles de pétanque sous la responsabilité morale du Président de club Encadrement et accompagnement des équipes jeunes Encadrement des stages de ligue et de zone Intervention dans les établissements scolaires Responsable technique ETD, ETR ou ETZ Conditions pour être brevet fédéral 3ème degré Suivre les UC 3 et UC 4 du Diplôme d’Etat Examen spécifique fédéral Délivrance d’une carte et d’un diplôme

16 2 - L’EDUCATEUR LE BREVET FEDERAL 3è DEGRE ( BF3) (suite)
Conditions d’accès à l’examen: Être licencié à la FFPJP Être éducateur brevet fédéral 2è degré Sur proposition du président de club au président du comité départemental Présenter un rapport d’activité de l’année précédente

17 2 - L’EDUCATEUR LE DIPLÔME D’ETAT (D.E.)
Art. 1er.- Il est créé une mention « pétanque » du diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif ». Art La possession du diplôme mentionné à l’article précédent confère à son titulaire, dans le domaine de la pétanque, les compétences attestées dans le référentiel de certification relatives à : – la conception des programmes de perfectionnement sportif ; – la coordination de la mise en oeuvre d’un projet de perfectionnement ; – la conduite d’une démarche de perfectionnement sportif ; – la conduite d’actions de formation.

18 2 - L’EDUCATEUR LE DIPLÔME D’ETAT (D.E.)
Art Les exigences préalables requises pour accéder à la formation, prévues à l’article 10 du décret du 20 novembre 2006 susvisé, sont les suivantes : – être capable d’attester d’une pratique minimum au sein d’une équipe évoluant en compétition pendant trois saisons sportives consécutives – être capable de justifier d’une expérience d’encadrement d’une école de pétanque pendant au moins une saison sportive, attestation délivrée par une fédération. - être capable de justifier de l’encadrement d’une équipe jeune ou adulte pendant une saison sportive, attestation délivrée par une fédération. Il est procédé à la vérification de ces exigences préalables au moyen : – de la production d’attestations de participation à des compétitions au sein d’une équipe de pétanque pendant au moins trois saisons sportives consécutives. – de la production d’attestations de participation à l’encadrement d’une école de pétanque ou d’une équipe jeune ou adulte pendant au moins une saison sportive. Art Sont dispensés des exigences préalables à l’entrée en formation les titulaires des diplômes suivants : brevet fédéral d’éducateur du 1er degré ou Unité capitalisable pétanque du BPJEPS APT .

19 2 - L’EDUCATEUR LE DIPLÔME D’ETAT (D.E.)
Art Les exigences préalables à la mise en situation pédagogique sont les suivantes : – être capable d’évaluer les risques objectifs liés à la pratique de la discipline ; – être capable d’anticiper les risques potentiels pour le pratiquant ; – être capable de maîtriser le comportement et les gestes à réaliser en cas d’incident ou d’accident ; – être capable de mettre en oeuvre une situation formative. Art Les candidats titulaires de l’un des diplômes suivants sont dispensés de l’attestation de vérification des exigences préalables à la mise en situation pédagogique : brevet fédéral d’éducateur du 1er degré ou Unité capitalisable pétanque du BPJEPS Art Les titulaires du brevet d’Etat d’éducateur sportif du 3ème degré délivré par la FFPJP obtiennent de droit les unités capitalisables 3 et 4 du diplôme d’Etat de la jeunesse de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif », mention « pétanque ».

20 2 - L’EDUCATEUR LE DIPLÔME D’ETAT SUPERIEUR (D.E.S.)
Art. 1er. − Il est créé une mention « pétanque » du diplôme d’Etat supérieur de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « performance sportive ». Art. 2. − La possession du diplôme mentionné à l’article précédent confère à son titulaire, dans le domaine De la pétanque, les compétences attestées dans le référentiel de certification relatives : - à la préparation d’un projet stratégique de performance en pétanque; - au pilotage d’un système d’entraînement en pétanque ; - à la direction d’un projet sportif ; - à l’évaluation d’un système d’entraînement en pétanque; - à l’organisation des actions de formation de formateurs.

21 2 - L’EDUCATEUR LE DIPLÔME D’ETAT SUPERIEUR (D.E.S.)
Art. 3. − Les exigences préalables requises pour accéder à la formation prévues à l’article 10 du décret du 20 novembre 2006 susvisé sont les suivantes : - être capable d’effectuer une analyse technique d’une séquence d’une partie relative à une compétition de niveau national ou international dans l’activité pétanque . - être capable d’en dégager des objectifs prioritaires de travail pour les compétiteurs. - être capable de proposer des situations d’entraînement adaptées à ces objectifs prioritaires. - être capable d’analyser tactiquement une mène de jeu. Il est procédé à la vérification de ces exigences préalables au moyen d’un test consistant à visionner et à analyser un document vidéo d’une mène de jeu d’une durée de maximum de 2’30’’. Art. 4. − Les candidats titulaires du diplôme suivant sont dispensés des exigences préalables à l’entrée en formation mentionnées à l’article précédent : diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif », mention « pétanque ».

22 2 - L’EDUCATEUR LE DIPLÔME D’ETAT SUPERIEUR (D.E.S.)
Art. 5. − Les exigences préalables à la mise en situation pédagogique sont les suivantes : - être capable d’évaluer les risques objectifs liés à la pratique de la discipline ; - être capable d’évaluer les risques objectifs liés à l’activité pour le pratiquant ; - être capable de maîtriser le comportement et les gestes à réaliser en cas d’incident ou d’accident ; être capable de mettre en oeuvre des évaluations normatives et formatives. Art. 6. − Les candidats titulaires du diplôme suivant, sont dispensés des exigences préalables à la mise en situation pédagogique : - diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport spécialité « perfectionnement sportif » mention « tennis de table ».

23 2 - L’EDUCATEUR ROLE DE L’EDUCATEUR
La tâche essentielle de l’EDUCATEUR est : d’entretenir la motivation de l’enfant, son plaisir à faire du sport. de répondre à un besoin important d’activité physique et de compétition d’entraîner pour acquérir un bagage technique d’apprendre à maîtriser les relations affectives avec les partenaires et les adversaires d’être à l’écoute

24 2 - L’EDUCATEUR ROLE DE L’EDUCATEUR (suite)
de développer la coordination motrice de proposer des situations et des gestes plus complexes progressivement pour augmenter le répertoire de réponses techniques et tactiques. de favoriser les initiatives d’insister sur les notions d’échauffement préalable, d’entretien et de développement des qualités physiques, facteurs d’amélioration des performances.

25 2 - L’EDUCATEUR ROLE DE L’EDUCATEUR CONCLUSIONS
Les activités doivent être variées et adaptées pour entretenir la motivation La communication doit être adaptée aux différentes catégories d’âges L’esprit sportif doit être le premier.

26 3 - L’ACTION PEDAGOGIQUE
DEUX CHOSES PRIMORDIALES : Etre à l’écoute, pour connaître à la fois les besoins et les réactions de ceux auxquels on s’adresse Choisir une démarche et un contenu adapté au public.

27 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
LA PEDAGOGIE C’est la science de l’éducation, la méthode d’enseignement C’est l’art de savoir faire apprendre C’est développer des habilités de savoir faire C’est un mélange de savoir et d’expérience C’est être un bon pédagogue

28 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
LA PEDAGOGIE L’EDUCATEUR doit faciliter: La maîtrise de la technique La maîtrise de la tactique La maîtrise de l’affectif et du relationnel

29 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
TROIS TYPES D’ANIMATEURS L’Animateur coopératif L’animateur autoritaire L’animateur laxiste

30 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
ANIMATEUR COOPERATIF Sa relation principale avec le groupe est une relation d’aide. Il est à l’écoute des enfants et veille à la participation de tous Il sollicite leur attention Il est indulgent, il punit peu, mais sait se faire respecter Il est force de propositions Il n’impose pas, mais facilite les initiatives et les prises de décisions. Il anime Il implique, fait partager les responsabilités et brasse les niveaux

31 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
ANIMATEUR COOPERATIF (suite) Il est force de propositions Il n’impose pas, mais facilite les initiatives et les prises de décisions. Il anime Il implique, fait partager les responsabilités et brasse les niveaux.

32 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
ANIMATEUR COOPERATIF (suite) CONSEQUENCES : Il est très sollicité Il a un rôle d’arbitre Il doit souvent rétablir l’ordre Tout le monde progresse à sa vitesse Mais les meilleurs peuvent se sentir frustrés.

33 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
ANIMATEUR COOPERATIF (suite) REACTION DES ENFANTS FACE A L’ANIMATEUR COOPERATIF : Les enfants sont dynamiques, enjoués La séance est parfois bruyante, les discussions vives Il faut souvent les calmer

34 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
ANIMATEUR AUTORITAIRE Sa relation principale avec le groupe est basée sur l’autorité Il est sévère et intransigeant sur la participation de tous Sa discipline doit être respectée Il punit facilement mais récompense également (surtout les meilleurs) Il impose les solutions et autorise peu les initiatives Son apprentissage est rigoureux Il désigne des chefs de groupe Il organise des groupes stables

35 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
ANIMATEUR AUTORITAIRE (suite) CONSEQUENCES : Il est plutôt craint Mais il est admiré par ceux qui le suivent (souvent par les meilleurs qui progressent rapidement) Il est paternaliste Il est parfois manipulateur

36 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
ANIMATEUR AUTORITAIRE (suite) REACTION DES ENFANTS FACE A L’ANIMATEUR AUTORITAIRE : Ils sont dépendants, dociles, passifs Réactions de fuite ou d’agressivité, voire de révolte Les enfants peuvent être inhibés Il peut se créer des clans et des jalousies

37 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
ANIMATEUR LAXISTE (suite) Sa relation principale avec le groupe est basée sur l’affectivité Il veut être aimé Il ne s’occupe que de ceux qui veulent bien travailler Il suit les désirs des enfants Il punit rarement Mais se met en colère facilement quand il est débordé Il n’a pas de rigueur ni de logique dans son apprentissage Ses propositions d’actions sont opportunistes Son groupe se structure tout seul par affinités et évolue selon sa fantaisie

38 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
ANIMATEUR LAXISTE (suite) CONSEQUENCES : Il y a peu de progression car pas d’apports Il ne fait qu’occuper le temps des enfants Il est vite débordé, chahuté Par manque de vigilance, l’activité peut devenir dangereuse (risques d’accidents)

39 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
ANIMATEUR LAXISTE (suite) REACTION DES ENFANTS FACE A L’ANIMATEUR LAXISTE : Sentiment d’abandon pour les plus faibles et les timides Ils sont distraits et renoncent vite à l’activité Les plus dynamiques et autonomes se passent de l’éducateur

40 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
LES ANIMATEURS CONCLUSIONS Il existe des modèles intermédiaires, Les analyses des 3 différents types d’animateurs cités ci-avant sont destinées à sensibiliser l’éducateur aux conséquences plus ou moins marquées du choix, conscient ou non, de son attitude pédagogique.

41 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
LES COMPETENCES D’UN EDUCATEUR : Savoir organiser ses connaissances et son travail Savoir communiquer Savoir motiver Savoir réguler et contrôler

42 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
SAVOIR ORGANISER SES CONNAISSANCES ET SON TRAVAIL Savoir déterminer les objectifs Savoir planifier Savoir choisir des tâches adaptées Savoir être progressif et complémentaire dans le choix des exercices Savoir faire un bilan ou une synthèse

43 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
SAVOIR COMMUNIQUER Recourir aux images, aux exemples, à la démonstration si nécessaire Repérer les différences de comportements et savoir les interpréter Être à l’écoute et être sensible aux réactions des enfants Susciter la participation aux diverses tâches d’organisation, donner des responsabilités.

44 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
SAVOIR MOTIVER Sensibiliser au problème à traiter Montrer son intérêt : Technique Tactique Affectif Relationnel …/…

45 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
SAVOIR MOTIVER (suite) Soutenir l’enfant dans son effort : Encourager Faciliter stimuler Varier les situations pour maintenir l’attention Alterner les exercices et le jeu, le travail et le repos …/…

46 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
SAVOIR REGULER ET CONTROLER A tout moment s’assurer de la compréhension (poser des questions) S’assurer de la participation de tous Repérer les difficultés Distinguer les différents niveaux de réponses Évaluer les résultats.

47 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
ORGANISATION PEDAGOGIQUE PROGRAMME ANNUEL CYCLE (5 à 6 semaines) SEANCE EXERCICE

48 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
ORGANISATION PEDAGOGIQUE PROGRAMME ANNUEL: OBJECTIFS GENERAUX A DETERMINER CONSTRUIRE UN PLAN DE TRAVAIL (court, moyen terme, long terme) : Adaptation à la saison (calendrier) : alternance entraînements / compétitions Adaptation au niveau de départ : capacité du groupe / motivation / disponibilité

49 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
ORGANISATION PEDAGOGIQUE CYCLE (5 à 6 semaines) MISE EN APPRENTISSAGE D’UNE PARTIE DES OBJECTIFS RETENUS SE TERMINE PAR UN TEST POUR EVALUER LES ACQUISITIONS FAIRE UN BILAN

50 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
ORGANISATION PEDAGOGIQUE SEANCE MISE EN SITUATION DE 2 A 3 OBJECTIFS EXERCICE 1 OBJECTIF

51 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
QU’EST-CE QU’UNE SEANCE ? C’est un ensemble qui comprend : une prise en main : accueil, présentation des objectifs de la séance un échauffement : une préparation physique et mentale une série d’exercices ou de jeux (thèmes de travail) des temps de repos ou de récupération en alternance avec les exercices un jeu ou une compétition finale : application ou aspect ludique sa durée ne doit pas EXCEDER une heure pour des raisons d’efficacité liées à des problèmes de motivation, d’attention, de fatigue nerveuse ou physique qui ne doivent pas dépasser les possibilités de l’enfant.

52 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
LA CONDUITE D’UNE SEANCE D’APPRENTISSAGE Une séance ne s’improvise pas, c’est: un problème de gestion de prévisions d’actions (répartition, cohérence, adaptation au cours de l’évolution de la séance

53 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
LA CONDUITE D’UNE SEANCE D’APPRENTISSAGE (suite) L’organisation c’est: la gestion du matériel la gestion de l’espace Le déroulement c’est: la gestion du groupe la gestion du temps la gestion du contenu .../...

54 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
LA CONDUITE D’UNE SEANCE D’APPRENTISSAGE (suite) GESTION DU MATERIEL  c’est prévoir en fonction des objectifs et des besoins Son organisation dans l’espace (le terrain) Sa réorganisation (déplacement, manipulation) Sa récupération Son rangement .../...

55 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
LA CONDUITE D’UNE SEANCE D’APPRENTISSAGE (suite) GESTION DE L’ESPACE Limite du terrain Nombre d’ateliers Protection des ateliers (sécurité) .../...

56 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
LA CONDUITE D’UNE SEANCE D’APPRENTISSAGE (suite) GESTION DU GROUPE Constitution du groupe de travail; Répartition des enfants, nombre; Rotation dans les ateliers; Nombre de passages ou d’essais Disposition du groupe (sécurité) .../...

57 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
LA CONDUITE D’UNE SEANCE D’APPRENTISSAGE (suite) GESTION DU TEMPS Temps d’échauffement surveillé Temps d’exercice (durée) Temps de passage Temps d’explication et d’intervention Temps de repos ou de récupération .../...

58 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
LA CONDUITE D’UNE SEANCE D’APPRENTISSAGE (suite) GESTION DU CONTENU Enchaînement des exercices Nombre d’exercices .../...

59 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
LA CONDUITE D’UNE SEANCE D’APPRENTISSAGE (suite) GESTION DU MATERIEL Exemples et conseils : Poser les boules sur des emplacements prévus avec du plâtre ou du sable pour ne pas perdre de temps Ne pas les laisser traîner (gêne et danger) Prévoir des seaux plastiques solides pour le rangement.

60 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
LA CONDUITE D’UNE SEANCE D’APPRENTISSAGE (suite) GESTION DE L’ESPACE Exemples et conseils : Organiser l’aire de travail en fonction du nombre d’ateliers; les localiser matériellement Les éloigner ou les protéger en fonctions des risques possibles avec des poutres (ateliers de tir ou de portée) Prévoir les espaces de circulation des joueurs.

61 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
LA CONDUITE D’UNE SEANCE D’APPRENTISSAGE (suite) GESTION DU GROUPE Exemples et conseils : La répartition par niveau doit tenir compte des possibilités d’encadrement, du nombre de présents, du nombre d’ateliers. Si possible pas plus de 5 à 6 joueurs par groupe Le nombre de répétitions doit être prévu et assez conséquent pour que l’apprentissage soit efficace; Tout le monde doit passer.

62 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
LA CONDUITE D’UNE SEANCE D’APPRENTISSAGE (suite) GESTION DU TEMPS Exemples et conseils : La durée d’un exercice ne doit pas être trop long. Au-delà de 15 minutes, l’attention diminue. Plus la durée des explications est courte, plus l’activité est soutenue. Des temps de repos courts et fréquents facilitent la récupération et la motivation

63 3 - LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE
LA CONDUITE D’UNE SEANCE D’APPRENTISSAGE (suite) GESTION DU CONTENU Exemples et conseils : Le nombre d’exercice doit être adapté au temps imparti et au nombre d’enfants L’enchaînement des exercices doit se faire en respectant la progressivité et la complexité de ceux-ci

64 4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE
L’ANIMATION D’UNE SEANCE 1) PREPARATION DE LA SEANCE 2) CONDUITE DE LA SEANCE 3) ENTRETIEN A L’ISSUE DE LA SEANCE .../...

65 4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE
L’ANIMATION D’UNE SEANCE (suite) PREPARATION DE LA SEANCE Ecrite et matérielle Clarté Précision Cohérence de l’organisation .../...

66 4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE
L’ANIMATION D’UNE SEANCE (suite) CONDUITE DE LA SEANCE Aptitude à motiver: Tâches appropriées au public Formes variées Présence active Comportement / Attitude: Dynamisme Contrôle / Vigilance Autorité .../...

67 4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE
L’ANIMATION D’UNE SEANCE (suite) CONDUITE DE LA SEANCE (suite) Qualité de la communication: Clarté, précision et pertinence de l’information ou de l’intervention Longueur de l’intervention (à réduire au maximum) Ajustement pédagogique Capacité à s’adapter et à changer les situations en fonction de l’observation des réponses et des comportements (simplifier ou complexifier) .../...

68 4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE
L’ANIMATION D’UNE SEANCE (suite) ENTRETIEN A L’ISSUE DE LA SEANCE Capacité à faire une analyse des résultats : rapport entre le prévu et le réalisé Capacité à déceler les causes d’écart Capacité à proposer des solutions possibles .../...

69 4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE
L’EXERCICE C’est une situation pédagogique (un dispositif construit par l’éducateur) qui a pour but de faire résoudre un problème technique ou tactique identifié ou identifiable. Il demande à être adapté aux enfants : ni trop facile, ni trop difficile ! ! ! Il demande : Une organisation matérielle Des consignes simples et précises : qui fait quoi / où / quand / comment ? Une évaluation La durée, l’intensité, les répétitions doivent être prévues Il doit pouvoir évoluer facilement (notions de variables et de variante) .../...

70 4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE
L’EXERCICE (suite) Il faut insister sur l’importance des aspects de répétition et de variété En effet, il ne suffit pas de répondre bien une fois à la situation pour acquérir définitivement un nouveau Savoir-faire. Il faut répéter et même revoir (réviser) d’autre part, il faut varier les situations pour renforcer la nouvelle acquisition. Il doit être adapté au public : Dans la majorité des cas, sa forme sera ludique pour être motivant dans la phase d’initiation des enfants débutants

71 4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE
LES CONDITIONS D’UNE BONNE ANIMATION 1) LE CHOIX DE LA DEMARCHE 2) LA PREPARATION 3) L’EXECUTION 4) PRESENCE ACTIVE DE L’ANIMATEUR 5) LE BILAN .../...

72 4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE
LES CONDITIONS D’UNE BONNE ANIMATION (suite) LE CHOIX DE LA DEMARCHE La méthode pédagogique doit être en cohérence avec l’âge et le niveau des élèves. La justesse du choix des objectifs : Ils ne doivent être ni trop faciles ni trop difficiles, Ils peuvent être différents pour s’adapter aux niveaux de capacités

73 4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE
LES CONDITIONS D’UNE BONNE ANIMATION (suite) LA PREPARATION Enchaînement des différentes phases ou exercices Organisation logique sous forme de plan Choix adapté du contenu Choix des moyens : méthode péda cohérente Matériel et zone de travail organisés et adaptés .../...

74 4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE
LES CONDITIONS D’UNE BONNE ANIMATION (suite) L’EXECUTION Au début : obtenir rapidement l’attention des enfants Clarté : les différentes tâches sont bien définies : Qui fait quoi ? De quel endroit ? Exemple : qui passe, qui ramasse, qui replace, qui renvoie Quand j’ai fini, je fais quoi, je vais où ? Rythme : pas de temps mort, pas d’attente prolongée pour les passages et la récupération du matériel (boules de tir, les boules cibles, etc…) Participation : faire évaluer / organiser / arbitrer / vérifier la compréhension .../...

75 4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE
LES CONDITIONS D’UNE BONNE ANIMATION (suite) LA PRESENCE ACTIVE DE L’ANIMATEUR  Il réorganise  Il est vigilant (se déplace, contrôle la sécurité)  Il voit tout le monde et est vu de tout le monde  Il repère les difficultés  Il contrôle les résultats : stimule, encourage, corrige, arbitre, conseille  Il évalue les performances, la motivation, la lassitude, la fatigue, les tensions .../...

76 4 - L’ORGANISATION PEDAGOGIQUE
LES CONDITIONS D’UNE BONNE ANIMATION (suite) LE BILAN En terminant la séance, l’animateur : Analyse les résultats Interroge les enfants sur le vécu de la séance (motivation, plaisir) .../...

77 5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE
LA CONNAISSANCE DU MILIEU DE L’ENVIRONNEMENT Des élèves de tous âges et de milieux différents peuvent fréquenter l’école de pétanque. ll faut donc connaître les caractéristiques des divers stades de développement de l’enfant pour permettre d’orienter et d’adapter son enseignement: Sur le plan qualitatif, Sur le plan quantitatif, Il n’y a pas un enfant mais des enfants!

78 5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE
LA CONNAISSANCE DU MILIEU DE L’ENVIRONNEMENT (suite) Pour les jeunes enfants : Il faut construire des groupes en fonction des niveaux et des motivations, Faire accepter les différences Faire tourner les joueurs etc..

79 5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE
LA CONNAISSANCE DU MILIEU DE L’ENVIRONNEMENT (suite) Pour les jeunes enfants (suite): La disparité des origines sociales et culturelles est souvent source de difficulté relationnelle. Le rôle de l’éducateur est primordial, il doit faciliter la compréhension et être un régulateur du groupe pour prévenir les tensions ou les conflits Il devra être ouvert à la discussion, à l’écoute des sollicitations, prendre en compte la diversité des comportements.

80 5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE
LA CONNAISSANCE DU MILIEU DE L’ENVIRONNEMENT (suite) Conséquences pour les jeunes enfants : Les activités doivent être variées et adaptées d’autant plus que les élèves sont très hétérogènes. Les conseils et des propositions seront de meilleur aloi que la discipline et les activités imposées.

81 5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE
LA CONNAISSANCE DU MILIEU DE L’ENVIRONNEMENT (suite) Conséquences pour les adolescents : Ils représentent un cas particulier. Ils ont besoin à la fois d’être dirigés et d’être autonomes. Le jeu sera très proche de celui de l’adulte auquel ils veulent s’identifier. Les rivalités entre personnes pouvant être exacerbées, il faut faire preuve de vigilance pour éviter les conflits.

82 5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE
MODELE POUR CONSTRUIRE SON PROJET PEDAGOGIQUE EVALUER : situation de départ des joueurs DEFINIR : les objectifs à atteindre par les joueurs DETERMINER : le contenu et les situations de l’action d’apprentissage EVALUER : les résultats obtenus par les joueurs en fin de cycle et en fin de programme

83 5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE
LA NOTION D’OBJECTIF Avoir un objectif c’est se fixer un but à atteindre. En pédagogie les objectifs retenus sont programmés dans le temps : A court, moyen ou long terme Et classés en objectifs généraux, intermédiaires, spécifiques, opérationnels.

84 5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE
SAVOIR DETERMINER LES OBJECTIFS PAR L’EVALUATION DES BESOINS QUAND ? QUE DOIT ON EVALUER ? COMMENT ? A QUOI SERT ELLE ?

85 5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE
SAVOIR DETERMINER LES OBJECTIFS PAR L’EVALUATION DES BESOINS (suite) QUAND ? Au début de la saison Au cours des premières séances En fin de cycle On peut aussi tenir compte des bilans de la saison écoulée

86 5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE
SAVOIR DETERMINER LES OBJECTIFS PAR L’EVALUATION DES BESOINS (suite) QUE DOIT ON EVALUER ? De manière générale : Le savoir-faire technique et tactique Les capacités motrices générales Les comportements : motivation / savoir être .....

87 5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE
SAVOIR DETERMINER LES OBJECTIFS PAR L’EVALUATION DES BESOINS (suite) COMMENT ? Par des tests simples et significatifs. Il faut choisir ce que l’on veut repérer en priorité Exemple : une observation sur la qualité du tir: La connaissance du pourcentage de réussite, Les points d’impacts Les formes de tirs : force et trajectoire, Les positions et l’équilibre au cours du tir etc..

88 5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE
SAVOIR DETERMINER LES OBJECTIFS PAR L’EVALUATION DES BESOINS (suite) A QUOI SERT ELLE ? L’EVALUATION EN DEBUT DE SAISON PERMET : de caractériser les différents niveaux de jeu, de déterminer les besoins, de programmer des actions correspondantes.

89 5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE
SAVOIR DETERMINER LES OBJECTIFS PAR L’EVALUATION DES BESOINS (suite) A QUOI SERT ELLE ? (suite) L’EVALUATION EN MILIEU DE SAISON PERMET : de vérifier la progression de modifier éventuellement les séances et les exercices de reprogrammer des actions correspondantes de sélectionner les joueurs pour les championnats de faire des entraînements spécifiques en vue des championnats

90 5 - LE CADRE DE L’ACTION PEDAGOGIQUE
SAVOIR DETERMINER LES OBJECTIFS PAR L’EVALUATION DES BESOINS (suite) A QUOI SERT ELLE ? (suite) L’EVALUATION EN FIN DE SAISON : de vérifier la progression de faire le bilan annuel de classifier les joueurs pour la future saison

91 6 - APPLIQUER LA NOTION DE VARIABLE
La progression d’exercice c’est une succession logique d’exercices visant à atteindre un même objectif dans un domaine particulier Pour faire progresser un exercice, 2 notions à retenir: la notion de variable la notion de variante La variable, c’est un des éléments qui a permis la construction de l’exercice La variante est une forme dérivée d’un exercice ou de jeu qui conserve le même objectif principal ou principe Ces notions de variable et de variante sont très importantes pour faire progresser un exercice mais aussi pour éviter la lassitude des enfants

92 6 – L’APPLICATION DE LA NOTION DE VARIABLE
LES DIFFERENTES VARIABLES (suite) LA VARIABLE CIBLE : les formes et positions de lancer (point et tir) Les lâchers de boules, Les données…

93 6 – L’APPLICATION DE LA NOTION DE VARIABLE
LES DIFFERENTES VARIABLES (suite) LES VARIABLES CIBLE LES VARIABLES DE LANCER LES VARIABLES DE TRAJECTOIRE LES VARIABLES DE POSITION DU JOUEUR LES VARIABLES TECHNIQUE LES VARIABLES DE TENUE ET DE LANCER LES VARIABLES DE DIAMETRE ET DE POIDS LES VARIABLES DE RYTHME

94 6 – L’APPLICATION DE LA NOTION DE VARIABLE
LES DIFFERENTES VARIABLES (suite) LES VARIABLES CIBLE  Faire varier la grosseur  du cerceau au but (forme ludique : quilles)   Faire varier la position ou la distance NB : on peut agir sur les deux éléments à la fois EXEMPLE : - distance courte (4m)  tir au but - distance longue (10m)  tir dans un cerceau de 50 cm de diamètre  La hauteur : cible surélevée ou en contrebas NB : intérêt de travailler sur deux aspects par rapport à des terrains en déclivité, on peut aussi surélever le tireur (voir variable de position)

95 6 – L’APPLICATION DE LA NOTION DE VARIABLE
LES DIFFERENTES VARIABLES (suite) LES VARIABLES DE LANCER  Tirer au fer  Tirer devant la boule:  court + ou - 10 cm  long + ou –50 cm NB : intérêt par rapport à la nature du terrain  Tirer sur le côté  Tirer en évitant un obstacle NB : intérêt par rapport aux cibles masquées (boules collées, latérales ou à la sautée)

96 6 – L’APPLICATION DE LA NOTION DE VARIABLE
LES DIFFERENTES VARIABLES (suite) LES VARIABLES DE TRAJECTOIRE (peut être associée à la variable force)  Trajectoire haute (au dessus d’un fil et en souplesse)  Trajectoire courte (au dessous d’un fil et tendue)

97 6 – L’APPLICATION DE LA NOTION DE VARIABLE
LES DIFFERENTES VARIABLES (suite) LES VARIABLES DE POSITION DU JOUEUR  Position debout  Position semi-fléchie  Accroupie NB : aussi bien pour le tir que pour le point (formes ludiques sur un pied, sur la pointe des pieds, en pente, surélevée)

98 6 – L’APPLICATION DE LA NOTION DE VARIABLE
LES DIFFERENTES VARIABLES (suite) LES VARIABLES TECHNIQUES (le choix de la forme de lancer) AU TIR  Au fer  A la rafle courte ou longue AU POINT  Point lâché ou Point glissé / roulé ou Point fusé  Point en ½ portée  Point en portée NATURE DU TERRAIN  Terrain stabilisé  Terrain gravillonné ou accidenté  Terrain en pente ou plat

99 6 – L’APPLICATION DE LA NOTION DE VARIABLE
LES DIFFERENTES VARIABLES (suite) LES VARIABLES DE LA TENUE ET DE LANCER DE BOULE  Du bout des doigts  En pronation (main fermée)  En supination (main ouverte)  Latéral  Avec des mouvements du poignet (donner de la rotation et de l’effet) NB : forme ludique : main opposée

100 6 – L’APPLICATION DE LA NOTION DE VARIABLE
LES DIFFERENTES VARIABLES (suite) LES VARIABLES DE DIAMETRE ET DE POIDS  Boules de gros diamètre (Ø 76 à 80)  Boules de moyen diamètre (Ø 73 à 75)  Boules de petit diamètre (Ø 70,5 à 72)  Boules lourdes (730 à 800 G)  Boules de poids moyen (700 à 725 G)  Boules légères (650 à 695 G) NB : peuvent avoir une influence sur la tenue de la boule et la force donc sur la précision

101 6 – L’APPLICATION DE LA NOTION DE VARIABLE
LES DIFFERENTES VARIABLES (suite) LES VARIABLES DE RYTHME (cadence)  Tir instinctif et rapide  Tir après concentration (lent)  Tir en déplacement  Tir chronométré  Position debout  Position semi-fléchie  Accroupie NB : aussi bien pour le tir que pour le point (formes ludiques sur un pied, sur la pointe des pieds, en pente, surélevée)

102 7 - LES ACTIONS TECHNIQUES le point
TYPES POSITION DE JEU DONNEES TRAJECTOIRES LACHER DE BOULE En glissant Accroupi Très près du cercle Très basse Très bas En roulant Près du cercle Basse Bas Demie portée Ou debout A mi distance Cercle et but En cloche Haut Portée Très près du but Très en cloche Très haut A effets Ou près du but

103 7 - LES ACTIONS TECHNIQUES le tir
TYPES POSITION DE JEU POINT DE CHUTE TRAJECTOIRE LACHER DE BOULE Au fer tendu Debout Sur une boule, un but ou légèrement devant Assez rectiligne. Vitesse importante Assez bas Au fer souple Sur une boule, un but ou légèrement devant Arc de cercle, peu de vitesse Assez haut A la rafle courte A environ 1 à 3m de la boule ou but à frapper A la rafle longue Debout ou accroupi A quelques mètres devant soi Rectiligne. Grande vitesse

104 LIEUX D’ENSEIGNEMENT ET OBJECTIFS
8 - L’ECOLE DE PETANQUE LIEUX D’ENSEIGNEMENT ET OBJECTIFS Où enseigner la pétanque ? Dans une école de club Dans une école de secteur ou départementale Les objectifs des écoles de pétanque INITIER, faire découvrir APPRENDRE, faire progresser ENTRAINER, faire ‘’gagner’’

105 LES CONDITIONS MATERIELLES
8 - L’ECOLE DE PETANQUE LES CONDITIONS MATERIELLES Disposer de plusieurs types de terrains permet de varier les exercices naturellement et facilite l’adaptation. Bénéficier d’un terrain couvert autorise une pratique régulière tout au long de l’année et facilite les progrès Disposer d’une salle de réunion permet des séances de « tableau noir », de projections, de discussions tactiques Disposer d’un équipement vidéo facilite l’analyse des gestes techniques, des comportements et des phases de jeu.

106 8 - L’ECOLE DE PETANQUE L’ENCADREMENT Disposer d’éducateurs diplômés
Disposer d’initiateurs Disposer d’arbitres pour les séances de règlement Disposer de joueurs de bon niveau pour certaines démonstrations

107 L’EFFECTIF ET L’ENCADREMENT DE L’ECOLE DE PETANQUE
Si le nombre d’élèves est faible et les animateurs nombreux: on peut envisager des interventions individuelles ou par petits groupes et utiliser largement les discussions critiques, les parties et ateliers tactiques. la vidéo peut être un support intéressant il faut prévoir des activités rigoureuses, structurées, sans risques : entraînements, évaluations, jeux, parties organisées

108 L’EFFECTIF ET L’ENCADREMENT DE L’ECOLE DE PETANQUE
Si le nombre d’élèves est très élevé et les animateurs peu nombreux : des groupes d’âges ou de niveaux avec un animateur par groupe des parties parallèles avec objectifs déterminés permettront de réduire l’effectif pour les ateliers organiser un roulement pour que chacun puisse travailler en ateliers et jouer en parties.

109 ACCUEIL ET ATTITUDE ENVERS LES ENFANTS
8 - L’ECOLE DE PETANQUE ACCUEIL ET ATTITUDE ENVERS LES ENFANTS ACCUEIL L'accueil des enfants est un moment important, et ne doit pas être négligé lors de la séance d'ouverture de l'école de pétanque. Le responsable de cette école accueille un à un les futurs élèves, puis réunit le groupe d'enfants, pour procéder aux mots de bienvenue. Il est préférable que ceux-ci soient prononcés par le Président de l'association. Nota : cet accueil doit être très rapide et il faut aller à l’essentiel

110 ACCUEIL ET ATTITUDE ENVERS LES ENFANTS (suite)
8 - L’ECOLE DE PETANQUE ACCUEIL ET ATTITUDE ENVERS LES ENFANTS (suite) PRESENTATION DES INTERVENANTS A charge du président de présenter le responsable et l’encadrement de l’école de pétanque PRESENTATION DU PROGRAMME ET DU FONCTIONNEMENT DE L’ECOLE DE PETANQUE Il est recommandé que cette présentation se fasse en présence des parents, il faut impérativement les intéresser, et leur poser des questions (transport aller retour des enfants, heures souhaitées de retour à la maison, ...). A charge du responsable de I'école de présenter son projet pédagogique La présentation du fonctionnement de l'école doit être brève et comprendre essentiellement les informations suivantes :

111 ACCUEIL ET ATTITUDE ENVERS LES ENFANTS (suite)
8 - L’ECOLE DE PETANQUE ACCUEIL ET ATTITUDE ENVERS LES ENFANTS (suite) PRESENTATION DU PROGRAMME ET DU FONCTIONNEMENT DE L’ECOLE DE PETANQUE suite .... la périodicité et les horaires l'objectif à atteindre (pour certains, découverte de la pétanque, pour d'autres amélioration ou perfectionnement de la technique de la tactique de jeu, etc...) le déroulement des séances (jeux d'approche, ateliers d'exercices, repos, parties individuelles ou formées, etc...) la notation, l'évaluation, ... le bilan final à remettre lors d'une réunion de fin d'année Ne pas hésiter si possible de donner un document plus complet reprenant tous les points ci-dessus à chaque participant. Ne pas oublier de demander si tout le monde a compris, surtout ne pas hésiter à répéter s'il y a le moindre doute.

112 ACCUEIL ET ATTITUDE ENVERS LES ENFANTS (suite)
8 - L’ECOLE DE PETANQUE ACCUEIL ET ATTITUDE ENVERS LES ENFANTS (suite) PRESENTATION DES ELEVES Après ces présentations, le responsable de l'école demandera à chaque élève de se présenter. Il en profitera pour lui adresser une poignée de main, lui posera quelques questions pour faire connaissance, pour mieux connaître les enfants et leur motivation. Il adressera quelques propos personnalisés en fonction des réponses reçues afin de mettre en confiance tout ce petit monde.

113 ACCUEIL ET ATTITUDE ENVERS LES ENFANTS (suite)
8 - L’ECOLE DE PETANQUE ACCUEIL ET ATTITUDE ENVERS LES ENFANTS (suite) DEMARRAGE DE L’ECOLE DE PETANQUE Après ces différences phases, l'école peut alors commencer. Ne connaissant pas les aptitudes de tous les participants (présence de nouveaux licenciés), elle débutera par une évaluation des aptitudes de chaque enfant. Celle-ci permettra de former des groupes de niveaux similaires et de choisir les exercices et les jeux en conséquence (plus difficiles pour les meilleurs, etc....).

114 ACCUEIL ET ATTITUDE ENVERS LES ENFANTS (suite)
8 - L’ECOLE DE PETANQUE ACCUEIL ET ATTITUDE ENVERS LES ENFANTS (suite) INTEGRATION DE NOUVEAUX ELEVES Si de nouveaux élèves arrivent lors des séances suivantes. surtout ne pas oublier de les présenter à l'ensemble du groupe. Pour la présentation de l'école, surtout ne pas recommencer avec tous Ies élèves, l'explication individuelle ou en petit groupe est préférable. Par ailleurs, si un élève arrive en cours d'activités, ne pas perturber les animations mais imposer à l'arrivant un échauffement, un parcours, une activité individuelle de préparation avant de réintégrer le groupe. L'intégration est une chose importante, plus vite l'élève sera intégré plus vite son rendement sera efficace.

115 ACCUEIL ET ATTITUDE ENVERS LES ENFANTS (suite)
8 - L’ECOLE DE PETANQUE ACCUEIL ET ATTITUDE ENVERS LES ENFANTS (suite) REGLES A NE PAS OUBLIER L'école de pétanque doit se dérouler dans un esprit de camaraderie (élèves / élèves mais aussi élèves / éducateurs). Ne pas oublier que si c'est l'école du Mercredi ou du Samedi, que ce n'est pas l'école elle-même. L'éducateur devra donc veiller à faire preuve d'une certaine autorité et assurer la bonne tenue des enfants, cependant il doit laisser s'extérioriser leur plaisir de jouer. Enfin pour conclure, l'éducateur doit être à l'écoute de tous les élèves sans exception (les doués ou non) et bien connaître les enfants pour adapter les exercices au groupe dans un souci d'efficacité ou de communication.

116 8 - L’ECOLE DE PETANQUE SECURITE A L'ECOLE LES INSTALLATIONS
Espaces bien délimités Téléphone pour les appels d’urgence Trousse de premiers secours ou boite à pharmacie Lavabo avec savon LE MATERIEL Matériel pédagogique sécurisé et non dangereux Barrières pour balisage

117 SECURITE A L'ECOLE (suite)
8 - L’ECOLE DE PETANQUE SECURITE A L'ECOLE (suite) ORGANISATION DE LA SECURITE Affichage des consignes de sécurité, Consignes d'animation à bien préciser : qui fait quoi dans les activités, qui intervient quand, etc..... Numéros de téléphones des secours publics Numéros de téléphone des parents Fiche médicale des joueurs

118 SECURITE A L'ECOLE (suite)
8 - L’ECOLE DE PETANQUE SECURITE A L'ECOLE (suite) NOTIONS DE SECOURISME N’est pas secouriste qui veut !!! Pour être secouriste reconnu, il faut réaliser un stage de formation avec une entité reconnue (croix rouge, pompiers, etc...) SECOURIR Petites blessures courantes ou bénignes: Si vous n’êtes pas secouriste diplômé, faites appel à un secouriste dans la salle qui fera les premiers soins S’il n’y a pas de secouriste, vous pouvez INTERVENIR, et faire les premiers soins nécessaires avec la trousse à pharmacie En cas de doute appeler sans hésiter les secours Toujours prévenir les parents car les malaises peuvent surgir après coup

119 SECURITE A L'ECOLE (suite)
8 - L’ECOLE DE PETANQUE SECURITE A L'ECOLE (suite) SECOURIR (suite) Pour tout accident corporel grave : Si vous n’êtes pas secouriste diplômé, faites appel à un secouriste dans la salle qui fera les premiers soins Si vous êtes secouriste ou qu’il y a un secouriste, vous savez ce qu’il faut faire: Analyser la situation Protéger (la victime et vous-même dans certaine situation) Examiner la victime Alerter les secours Secourir si vous êtes secouriste

120 SECURITE A L'ECOLE (suite)
8 - L’ECOLE DE PETANQUE SECURITE A L'ECOLE (suite) SECOURIR (suite) Pour tout accident corporel grave : S’il n’y a pas de secouriste: analyser la situation pour se protéger dans certain cas protéger la victime sans la manipuler examiner la victime sans la manipuler pour donner les informations aux secours (conscient, inconscient, etc...) appeler ou faire appeler les secours (NE JAMAIS RACCROCHER LE TELEPHONE LE PREMIER) recouvrir la victime parler à la victime en la rassurant ne pas donner à boire ni à manger faire attendre les secours par une personne pour les diriger transmettre la fiche médicale aux secours appeler ou faire appeler les parents


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