Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
Publié parJacques MININGOU Modifié depuis plus de 5 années
1
DES CENTRES D ’ANALYSE AUX COÛTS BASES SUR LES ACTIVITES La remise en cause du système traditionnel de calcul des coûts: –conçu dans le cadre d ’organisations tayloriennes et inadapté aux évolutions technologiques et organisationnelles (automatisation, diversification, juste à temps etc..); –fondé sur un mode de production où le facteur main d ’ oeuvre directe était prépondérant, ce qui est de moins en moins vrai; –non pertinent pour le contrôle de gestion qui n ’a plus pour seul objectif la compétitivité par les coûts mais de façon plus large la gestion de la valeur créée par l ’entreprise. Quelques références bibliographiques : Pierre Mévellec Outils de gestion. La pertinence retrouvée (éditions Malesherbes 1991). Lorino : contrôle de gestion stratégique; la gestion par les activités chez Dunod (1995) Demeeestère Lorino Mottis : contrôle de gestion et pilotage chez Nathan (1997) Henri Bouquin: comptabilité de gestion chez Economica (2000).
2
Matières Charges indirectes Main d ’oeuvre directe D ’après lorino : le contrôle de gestion stratégique
3
Calcul des coûts par la méthode des centres d ’analyse
4
Calcul des coûts par la méthode ABC
5
Les activités La méthode traditionnelle postule que l ’on aurait dans les centres d ’analyse des activités homogènes c ’est à dire des tâches ou ensemble de tâches qui s ’enchaînent de façon invariante. Ce n ’est plus le cas. Exemple pour un service achats : référencement fournisseurs négociation des contrats passation commandes réception commande gestion des stocks de matière Le premier travail consistera donc à identifier les activités Exemple pour un service commercial assurer l ’expédition gérer l ’après vente démarcher les prospects étudier les conditions de crédit Exemples e n production préparer les gammes ordonnancer la production usiner assembler
6
Repérer les activités Une activité correspond à une tâche décrite par un verbe d ’action (réceptionner, contrôler, comptabiliser..) Plusieurs tâches peuvent être regroupées dans une même activité dès lors qu ’elles s ’enchaînent de façon invariante. Une activité : consomme des ressources (« inputs »); fournit une production mesurable (« outputs ») Une séquence d ’activités qui s ’enchaînent constitue un processus. Importance des activités support de la production (ordonnancement, méthodes, conception) mal prises en compte dans les méthodes classiques (centres auxiliaires ).
7
Les inducteurs Ils permettent l’allocation du coût des activités aux produits : Mais la terminologie n ’est pas figée : - dans les premières versions de l ’ABC(cf P. Mévellec), on parle d ’inducteur de coût (cost-driver); cette notion se substitue à celle d ’unité d ’oeuvre - d ’autres auteurs parlent: D ’inducteur d ’activité): c ’est l ’évènement qui déclenche l ’activité et il sert de base à l ’allocation des coûts (Bescos et Mendoza) - Chez Lorino, on parle d ’inducteur d ’activité et d ’inducteur de performance mais l ’optique est davantage celle de la gestion de la performance(Activities based management : ABM), le concept d ’unité d ’oeuvre restant pertinent pour l ’allocation des coûts. Pour ne pas rentrer dans ces querelles d ’école au niveau BTS, on pourra se limiter au terme générique d ’inducteur.
8
Le choix des inducteurs L ’inducteur déclenche l ’activité : par exemple le lancement d ’une série de fabrication déclenche une activité au niveau de l ’ordonnancement. Entre inducteur et activité il doit y avoir relation de causalité. Pour que l ’inducteur soit pertinent, il faut que la consommation de ressources générée par l ’inducteur soit constante. Dans l ’exemple précédent, le lancement d ’une série entraîne la même consommation de ressources quelle que soit la taille de la série. Un même inducteur peut être commun à plusieurs activités. Par exemple l ’inducteur lancement d ’une série pourra se retrouver dans l ’activité « expédition » si l ’expédition a lieu immédiatement après la fabrication (flux tendus) et si la charge correspondante est indépendante de la taille de la série.
9
Inducteur et unité d ’oeuvre classique: l ’inducteur doit être lié à la production de l ’activité (output) alors que l ’unité d ’oeuvre est liée plus souvent à l ’une des ressources consommées (main d ’oeuvre directe); l ’unité d ’oeuvre est souvent volumique (c ’est à dire plus ou moins liée au volume produit) alors que l ’inducteur prend en compte des éléments indépendants de ce volume (référencement d ’un fournisseur). L ’unité d ’oeuvre traduit une corrélation n ’impliquant pas nécessairement une causalité. Elle ne permet donc pas un véritable « management des coûts ». Celui-ci ne peut se faire qu ’en trouvant les relations explicatives entre produits et activités consommées.
10
CAS SREA : C1 : produit standard fabriqué en grande série C2 : produit spécifique fabriqué à la demande par petite série
11
Solution méthode classique
12
Solution ABC
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.