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Matière : Contrôle de Gestion: Audit et Contrôle de Gestion Pr: M. DAOUD ENSA Fès.

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1 Matière : Contrôle de Gestion: Audit et Contrôle de Gestion Pr: M. DAOUD 2017-2018 ENSA Fès

2 2 Diagnostic Externe Diagnostic Externe ENCG Fès Mr Daoud Diagnostic Interne Diagnostic Interne Plan stratégique ( ≈ 5ans ) Plan stratégique ( ≈ 5ans ) Plan opérationnel ( ≈ 3ans ) Plan opérationnel ( ≈ 3ans ) Programme annuel ( ≈ 1ans ) Programme annuel ( ≈ 1ans ) Contrôle et actions correctives Recueillir les informations sur les réalisations à l’aide des outils de suivi Exploiter les constats Les expliquer Dialoguer avec les responsables Fonctions du Contrôle de Gestion Introduction générale ENSA Fès

3 3 Le contrôle de gestion apparaît comme l’ensemble des actions, attitudes, procédures et outils qui permettent à l’entreprise de se doter d’objectifs à long, moyen et court terme et de s’assurer continuellement de leur réalisation. DEFINITION Mr Daoud ENCG Fès ENSA Fès

4 4 Objectifs Peuvent être à Réalisations Contrôle Peuvent être Suivies d’une manière Long Terme Moyen Terme Court Terme Globale Analytique Personnalisée Permet et favorise Rapprochement objectifs/ réalisations Recherche d’explications Le dialogue pour prendre des décisions ENCG Fès Processus de contrôle de gestion

5 5 ACTIONS Objectifs Structure Mesures correctives PROCEDURES permettant la fiabilité et le bon fonctionnement des outils C G OUTILS Plan stratégiques Plan opérationnel Budget Comptabilité Calcul des coûts Tableau de B ATTITUDES Responsabilité Dialogue Délégations Style de direction Les quatre points cardinaux du système de Contrôle de Gestion ENSA Fès

6 6 Phases Outils Prévisions -Long terme -Moyen terme -Court terme -Plan stratégique -Plan opérationnel -Budget Réalisations -Globales -Analytiques -Quantitatives -Comptabilité générale -Analyse des coûts -Statistiques Contrôle -Constater -Rendre compte -Comprendre et expliquer -Tableau de bord -Reporting -Analyse des écarts Mr Daoud

7 Le contrôle interne n’est pas une fonction mais un ensemble de dispositions mises en œuvre dans l’entreprise par la Direction Générale. Il remplit une pluralité de missions qui présentent un double intérêt pour le contrôleur de gestion : Il vise la fiabilité et l’exhaustivité de l’information, ainsi que la sauvegarde des biens (la base de l’audit des comptes). Il assure le respect des politiques, des plans et de l’utilisation efficace des ressources (la base de l’audit opérationnel). Mr Daoud ENCG Fès Contrôle interne ENSA Fès

8 Audit Définition  L’audit est une expertise professionnelle effectuée par un professionnel compétent et impartial aboutissant à un jugement sur les états de synthèse, le contrôle interne, l’organisation, la procédure ou une opération quelconque d’une entité.  Il s’agit d’opérations d’évaluation, d’investigations, de vérifications, ou de contrôles eu regard aux exigences réglementaires ou normatives.

9 L’audit externe et l’audit interne se ressemblent à plusieurs égards : o ils exigent tous les deux de l’auditeur qu’il soit indépendant, o ils font tous les deux appel aux sondages, o ils donnent lieu tous les deux à la production de rapports, o ils s’exercent tous les deux dans le respect de normes établies. L’audit externe et l’audit interne diffèrent à plusieurs égards : o Ils visent la production de rapports qui s’adressent à des utilisateurs différents, o Ils ont des objectifs différents, o L’étendue des travaux diffère, o Le degré de préoccupation à l’égard des activités quotidiennes diffère, o La nature et la forme des rapports diffèrent. o Ils ne sont pas rémunérés de la même façon. 9 ENSA Fès Audit externe / Audit interne

10 10 L’auditeur interne est moins informé sur l’environnement extérieur, mais dispose d’une connaissance inégalée du fonctionnement interne de l’entreprise. L’auditeur externe dispose d’informations et de connaissances sur l’environnement et sur d’autres entreprises de même nature et de même activité.  complémentarité Audit interne et Audit externe ENSA Fès

11 11 L’audit interne est une fonction indépendante d’évaluation périodique des opérations pour le compte de l’organisation. l’Audit Interne et Contrôle de Gestion sont des fonctions comparables : Elles s’intéressent toutes les deux à l’ensemble des activités Les responsables de ces fonctions ne sont pas des opérationnels mais des conseillers. ENSA Fès Audit interne

12 Professeur: M. DAOUD 12 Elles présentent des différences. Par rapport au contrôleur de gestion, l’auditeur interne : - S’intéresse davantage aux systèmes et procédures qu’aux relations objectifs- moyens- résultats. - Exerce des missions ponctuelles (il n’est pas responsable d’un système d’information et de pilotage permanent). - Est mandaté par la direction tandis que le contrôleur de gestion assure l’interface entre la direction et les responsables opérationnels. Mr Daoud ENCG Fès ENSA Fès Audit interne / Contrôle de gestion

13 13 Pertinence et efficacité du système d’information et de pilotage L’efficacité de l’audit L’efficacité de contrôle interne L’efficacité de contrôle de gestion Fiabilité de l’information et pertinence du méthodes utilisées Respect des procédures existantes et des politiques élaborées Complémentarité Mr Daoud ENCG Fès ENSA Fès

14 -la connaissance des coûts des produits reste très grossière -la rentabilité est appréciée globalement à travers la comptabilité générale -des tableaux de bord avec des indicateurs quantitatifs simples (Chiffre d’affaires par commercial, taux de rebut…) -Absence de planification stratégique et de système budgétaire Mr Daoud ENCG Fès ENSA Fès Dans les PME: un contrôle de gestion embryonnaire

15 Professeur: M. DAOUD 15 -Définition des centres de responsabilité (CR de profit, CR de coût…) et fixation de prix de cession interne entre les centres ou les filiales -Consolidation des budgets et le suivi des réalisations -Animation d’un système d’information formalisé -Création des instruments de mesure de performance: tableaux de bord, travaux de reporting…etc. -Participation dans la prise de décision stratégique: choix d’investissements, partenariat…etc. Mr Daoud ENCG Fès ENSA Fès Dans les grandes entreprises: un contrôle de gestion reposant sur un SI complexe

16 16 Place de Contrôle de Gestion dans l’organigramme Division Approvisionnement Division Production Division Administrative (DAF) Division Commerciale GRH Comptabilité Finance Contrôle de Gestion DG Division 1Division 2----- Division n Contrôle de gestion Position Fonctionnelle Position de l’état-major Mr Daoud ENCG Fès ENSA Fès

17 Certaines qualités peuvent être raisonnablement exigées et appréciées : Qualités techniques : BAC+ 5 en contrôle de gestion et/ ou en finance, capable du piloter un système d’information. Bonne culture technologique : il doit être capable de comprendre les processus productifs et distributifs. Une curiosité technique est donc appréciée. Dialogue : le contrôle de gestion a besoin de discuter avec les acteurs des différentes fonctions afin de comprendre les processus et pour gérer les conflits éventuels relatifs à la mesure de performance. Discrétion : le contrôleur de gestion occupe une place du cœur du système d’information et traite des éléments confidentiels concernant l’entreprise et les acteurs. Mr Daoud ENCG Fès ENSA Fès Profil d’un contrôleur de Gestion

18 Pr. M. DAOUD - 2015/2016 Partie II: Analyse des écarts Contrôle de Gestion Pr: Miloud DAOUD 2015-2016 ENSA Fès

19 Le coût préétabli est un coût évalué a priori, soit pour faciliter certain traitement analytique, soit pour permettre le contrôle de gestion par l’analyse des écarts. Ce coût peut être déterminé de diverses manières et suivants les cas, leur appellation change. Pr. M. DAOUD - 2015/2016 Pilotage par les coûts préétablis Coût préétabli Coût standard Coût Budgété Coût Moyen prévisionnel ENSA Fès

20 les coûts préétablis: Finalités La démarche permet:  de simplifier la détermination des coûts. Ainsi, il est souvent plus rapide et plus simple de retenir un coût standard plutôt que d’identifier le coût réel, notamment pour les centres d’analyse dont le calcul du coût d’U.O nécessite un travail lourd.  de prévoir le coût d’un devis, d’un projet ou d’une série de produit et de constituer une base de réflexion pour la fixation et la négociation d’un prix de vente  de contrôler les responsabilités et de prendre les mesures correctives après analyse des écarts significatifs entre les coûts constatés et les coûts préétablis. ENSA Fès

21 Typologie des références d’élaboration des coûts standards Plusieurs références de coût sont envisageables dans la définition des standards : -le coût historique : -Le coût historique actualisé : la référence est actualisé par les variations prévisibles de prix des facteurs de production. -Le coût standard théorique ou standard parfait -Le coût standard normal ou accessible -Le tarif concurrentiel (prix de marché)

22 Détermination des coûts préétablis Les coûts standards sont calculés pour une activité normale à partir de normes techniques (nomenclature des produits, taux de rebus, temps de travail..) et économiques (étude de la concurrence, prix de marché, coûts passés…). Coût standard = Coût unitaire standard Quantité standard × Ces informations sont regroupées au sein d’un document récapitulatif : c’est la fiche du coût standard ENSA Fès

23 Fiche du Coût Standard: exemple Nature des chargesMontantTotal Charges variables : ……………………. - Commission du personnel - Fournitures extérieurs - Matières consommables Charges fixes :………………………………… - Amortissements - Entretien - Assurances 60 480 60 000 23 520 8 000 9 000 7 000 144 000 24 000 Total : Budget standard168 000 Activité normale : heure –machine ( U.O) Coût horaire préétablie d’une U.O= 168 000 /500 dont charges variables = 144 000/500 Charges fixes = 24 000/500 500 336 288 48

24 L’unité d’œuvre La production à obtenir d’un centre est exprimée en nombre de produits à fabriquer L’activité à fournir pour obtenir la même production est exprimée en nombre d’unités d’œuvre L’UO est indicateur représentatif de l’activité de chaque centre. Elle doit avoir un lien le plus étroit possible avec le volume d’activité du centre, et donc avec le montant des charges. -Service achat : nombre des composants ou prix de composants achetés -Service production: le nombre d’heure de Main d’œuvre directe ou heure-machine

25 Fiche du Coût Standard QuantitéCoût unitaire Montant Charges directes : -Matières premières -Main d’œuvre directe Charges indirectes -Centre d’analyse Q1 Q2 Nb d’UO CU1 CU2 Coût d’UO Coût standard d’un seul produit--CS= Total Q × CU ENSA Fès

26 Standard des charges directes Coûts préétablis des matières Coûts préétablis de main-d’œuvre Coût unitaire préétabli de la matière X Quantité préétablie de la matière par produit Taux horaire préétabli X Temps alloué par produit ENSA Fès

27 Standard des charges indirectes Les charges indirectes sont reparties dans des centres d’analyse et décomposées en charges variables et charges fixes. Le budget standard des centres d’analyse permet de calculer pour chaque centre un coût préétabli d’unité d’œuvre à partir d’une quantité standard d’U.O, pour une production normale. Coût unitaire préétabli d’unité d’œuvre Budget standard du centre d’analyse Activité normale (nombre d’U. O) = Coût Unitaire préétabli d’UO Total des charges indirectes nombre d’U. O = ENSA Fès

28 BUDGET D’UN CENTRE D’ANALYSE Ces budgets s’établissent en déterminant :  La production à obtenir exprimée en nombre d’unité de produits  L’activité à fournir (pour obtenir la même production) exprimée en nombre d’U.O. Les budgets de centres d’analyse ont un double rôle :  Ils représentent un instrument de contrôle des charges d’un centre par la comparaison entre les prévisions et les réalisations  Ils permettent de calculer le coût préétabli de l’U.O.

29 BUDGET FLEXIBLE La comparaison entre la réalisation et le budget initial permet de contrôler les objectifs initiaux: C’est un contrôle d’efficacité. Pour contrôler l’efficience d’un centre de responsabilité (c'est-à-dire le rapport entre le coût des facteurs utilisés et le volume d’activités du centre), il est nécessaire de reconstruire son budget dit « flexible ». Un budget flexible est un budget standard des charges indirectes calculé en fonction de plusieurs niveaux d’activités possibles. ENSA Fès

30 BUDGET FLEXIBLE L’équation des budgets flexible est de la forme : BF= a x + b a : Coût variable unitaire préétabli x : niveau d’activité (mesuré par le nombre d’U.O consommé) b : total des charges fixes Coût standard d’UO pour Chaque niveau d’activité = a + b/x ENSA Fès

31 BUDGET FLEXIBLE: Application Éléments de chargesFrais fixesFrais variablesTotal Salaires Charges sociales Entretien Électricité Amortissements 26 000 10 000 7 000 5 000 42 000 - 5 000 25 000 - 26 000 10 000 12 000 30 000 42 000 TOTAL90 00030 000120 000 Activité normale (en heure) Coût d’UO 120 000/10 000 Dont CV par UO: 30 000/10 000 CF par UO: 90 000/10 000 10 000 h 12 dh 3 dh 9 dh Etablir le budget flexible pour les hypothèses d’activité de 8000 h et de 12000 h.

32 BUDGET FLEXIBLE Formule des budget flexible : BF = b + ax BF = 90 000 DH + 3 DH. Nombre d’U.O Pour 8000 H : BF = 9000 + 3. 8000= 114 000 DH - Cout total d’U.O = 114 000/ 8000 = 14,25 DH - C.F d’U.O = 9000/8 000 = 11,25 DH -C.V d’U.O = 24 000/8000 = 3 DH Pour 12000 H : BF = 90 000 + 3. 12000 = 12 6000 - Coût total d’U.O = 126 000/12 000 = 10,5 - CF d’U.O= 90000/12000 = 7,5 DH - CV d’U.O = 36000 /12 000 = 3 DH On remarque que les charges fixes unitaires sont variables en fonction de l’activité (11,25 et 7,5) alors que les charges variables unitaires sont fixes (3DH). ENSA Fès

33 Application du budget flexible ENSA Fès

34 Contrôle à partir des coûts préétablis Coût standard Coût réel Ecart Identification de l’origine Identification de l’origine Attribution des Responsabilités Attribution des Responsabilités -= Adoption des mesures correctives Les réalisations doivent être rapprochées aux coûts préétablis pour amener les responsables à déclencher des actions correctives, si le réel s’écarte trop de l’objectif. ENSA Fès

35 Ecart global : Contrôle par exception EG = Prévision – Réalisation EG = Coût préétabli – Coût réel L’écart joue le rôle d’un signal d’alarme. L’alerte ne doit pas être déclenchée qu’exceptionnellement. Sinon, elle perd son efficacité : d’où le Contrôle par exception. Le contrôle par exception n’expliquera de façon détaillée que les écarts considérés comme significatifs. Chaque responsable doit évaluer poste par poste la valeur des seuils de tolérance qu’il juge significative. ENSA Fès

36 Ecart global : Contrôle par exception Le niveau du seuil de tolérance dépend : du coût qu’entraînera l’analyse de l’écart par rapport à l’amélioration attendue. des moyens d’actions dont dispose le responsable pour corriger ou non ces écarts sans recours au supérieur hiérarchique. Ecart x% (écart) > Seuil Pas d’analyse Analyse de l’écart OUI NON

37 Une entreprise fabrique plusieurs produits. La fiche de coût standard de production de A, calculée sur la base de 10.000 produits, s’établit ainsi. Notez dès à présent que le centre Atelier regroupe des charges indirectes concernant également d’autres articles. - La production prévue est de 9200 unités - La production réelle s’élève à 9 000 unités et a entraîné les charges suivantes :  Matière première X : 28 000 kg à 10,50 dh = 294 000 dh  Main-d’œuvre directe : 22 000 h à 19,60 dh = 431 200 dh  Centre Atelier : on a travaillé 50 000 h au total (on n’y fabrique pas que l’article A) et le coût global a été de 920 000 dh. Présenter dans un tableau le calcul des écarts globaux pour l’article A. ElémentsCoût de production d’un article A Matière première X Main-d’œuvre directe Centre Atelier (1) Coût standard 3 kg à 10 dh le kg 2,5 h à 20 dh par h 2,5 unités d’œuvre à 18 dh par UO 30.00 50.00 45.00 125.00 1.L’unité d’œuvre retenue est l’heure de main-d’œuvre directe.

38 38 S’assurer de la fiabilité des informations Décision Corrective Détermination de responsabilité Calcul de l’écart S’assurer de la mise en œuvre des décisions correctives par des indicateurs de suivi Voir si les écarts ne s’expliquent pas par des événements non maîtrisables (grève dans le transport) Mr Daoud ENCG Fès Analyse de l’écart ENSA Fès

39 Ecart sur ‘‘matières premières’’ défavorable Ecart sur Prix  Variation des prix des fournisseurs  Mauvaise conjoncture : augmentation des cours des matières premières  Service financier : changement des conditions de paiement Ecart sur Prix  Variation des prix des fournisseurs  Mauvaise conjoncture : augmentation des cours des matières premières  Service financier : changement des conditions de paiement Ecart sur Quantité  Service Marketing : mauvaise prévision  Service achat : problème de choix des fournisseurs  Service de production : taux de rebut important Ecart sur Quantité  Service Marketing : mauvaise prévision  Service achat : problème de choix des fournisseurs  Service de production : taux de rebut important Causes possibles

40 Analyse de l’écart ENSA Fès

41 Application 1: Une entreprise fabrique trois produits A,B et C, pour lesquels on extrait de la fiche de coût standard de fabrication, par unité de produit, les informations suivantes: Deux commandes X et Y ont été acceptées aux prix de vente respectifs de 41 000 dh et 50 000 dh, dont la composition serait la suivante: Calculer le résultat que l’on peut espérer obtenir de la réalisation de ces commandes ABC QCUQ Q Matières premières (kg) Main d’œuvre directe (h) Charges indirectes du centre (h) 122122 5 20 133133 2,5 20 133133 3 20 50 Commande XCommande Y ABCABC 100 unités 60 unités 10 unités 50 unités 120 unités 30 unités

42 Exercice 2 : La société « Pull-Over » fabrique chaque mois 6000 pulls marins dans les conditions de production suivantes considérées comme normales : -Laine : 18 000 kg à 4 dh le kg -MOD : 3000 heures à 10 dh l’heure -Centre atelier montage : 3000 h- machine à 3,20 DH l’heure (dont 1,20 dh de charges fixes) -Centre atelier finition : 1 500 h- ouvrier à 10 dh l’heure (dont 3 dh de charges variables). 1.Etablir la fiche de coût standard d’un pull marin La société s’était donné comme objectif la production de 5 250 unités pour le mois de mars. La production réelle s’est finalement établie à 5000 unités dans les conditions suivantes : -Matières premières : 17 500 kg pour 52 500 dh -MOD : 1 750 heures pour 20 125 dh -Centre atelier montage : 8 837, 50 dh ( 1750 h-machine) -Centre atelier finition : 10 312,50 dh (1025 h-ouvriers) 1.Etablir un tableau de comparaison entre le prévisionnel et le réalisé pour le mois de mars.

43 Exercice 3 : L’entreprise fabrique un produit C qui nécessite les standards suivants : - 1,5 Kg de matières premières A à 3dh le kg - 200 grammes de matières premières B à 8 dh le kg - 30 minutes de main d’œuvre directe au taux horaire de 80 dh charges patronales comprises -Les charges indirectes budgétées du centre production s’élèvent à 54 000dh dont 18 000 dh de charges fixes. -L’unité d’œuvre est l’heure-machine. Une heure et demie machine est nécessaire à la fabrication du produit C. La production mensuelle prévue est de 3000 unités. 1- Calculer le coût de production standard du produit C 2- Etablir le budget flexible pour une activité de 4 200 h-machine et de 4600 h-machine. 3- En utilisant l’interpolation linéaire, déduire le BF pour 4300h-m

44 TD N°1 ENSA Fès

45 CH- Contrôle budgétaire du centre de coût 45 La nécessité de planifier l’activité d’entreprise de taille de plus en plus importante, sur des marchés complexes, a conduit la direction générale à mettre en place des structures plus décentralisées en instaurant un découpage en unités plus petites appelées « centres de responsabilité ». L’organisation en CR tente de généraliser, à l’intérieur de l’entreprise, des relations clients/ fournisseurs, de manière à retrouver les avantages de souplesse et rapidité de réaction de la petite unité, tout en préservant les économies d’échelle liées à la taille. L’utilité de l’organisation en terme de Centre de Responsabilité Mr Daoud

46 Types de Centre de Responsabilité  Centre de Coût  Centre de Coût discrétionnaire  Centre de Revenu ( Recettes)  Centre de Profit  Centre d’investissement ENSA Fès

47 Rapports de pouvoir entre les Centres de Responsabilité Mr Daoud Centre d’investissement Centre d’investissement Centre de profit Centre de profit Centre de coût Centre de coût Centre de recette Centre de recette Centre de Coût Discrétionnaire Centre de Coût Discrétionnaire ENSA Fès

48 48 Pour que ce système CR remplisse son rôle de contrôle de gestion, il faut que certaines conditions soient respectées : - Participation et acceptation des objectifs et des critères d’évaluation - Imputation des coûts contrôlables - Bon esprit de collaboration entre les différents centres - Rapports publiés régulièrement et à temps - Système d’information interne pertinent fournissant des informations fiables et à temps. Mr Daoud ENCG Fès Importance des dimensions organisationnelle et humaine ENSA Fès

49 Contrôle budgétaire du Centre de Coût Au niveau de l’entreprise, des écarts doivent être calculés pour chaque centre de responsable. Chaque écart se décompose en sous-écarts. Ecart Global Centre de Profit Sous-Ecarts Centre de Coût Centre de Revenu ENSA Fès

50 50 Cas de PME Agroalimentaire Ecarts globaux sur coûts de production ENSA Fès

51 Tableau de synthèse pour le calcul de l’écart global (méthode du plan comptable 1982) Ecarts globaux sur coûts de production Elément de coût Coûts constatés (10t)Coûts budgétés (8t) Ecarts QP.UMontantsQP.UMontants Graines de cacao Main–d’œuvre directe Charges indirectes atelier Totaux ENSA Fès

52 Ecarts globaux sur coûts de production On a comparé un réel, sur la base du volume de production constaté (10t), à un prévu, sur la base du volume de production budgété (8t). Les écart ainsi constatés intègrent les effets de la variation du volume de production entre la production constatée et celle budgétée. A la lecture du tableau, on constate un écart global de 1395 dh. Cet écart est défavorable car il signifie que les coûts constatés se sont avérés supérieurs aux coûts prévus. Des écarts défavorables apparaissent pour les matières premières et les charges indirectes. En revanche, les écarts sur coûts de main d’œuvre de l’atelier broyage sont favorables.

53  Cependant, le fait de produire 2 t de plus que prévue entraîne une hausse des coûts automatiquement, puisqu’on consomme plus de charges.  On doit alors raisonner en terme de volume de production identique (10t). on calcule, alors, les écarts à production égale pour contrôler l’effet de « volume de production ».  ainsi, les seules écarts qui doivent apparaître sont uniquement ceux liés aux variations anormales de prix et de quantités par rapport aux standards. Ecarts globaux sur coûts de production

54 Tableau de synthèse pour le calcul de l’écart global (méthode de l’écart économique) Ecarts globaux sur coûts de production Elément de coût Coût constatésCoûts budgétés Ecarts QP.UMontantsQP.UMontants Grains de cacao Main–d’œuvre directe Charges indirectes atelier Totaux ENSA Fès

55 Ecarts globaux sur coûts de production  La méthode du plan 1982 permet de calculer un écart supplémentaire lié aux variations du volume de production Ecart méthode PCG82 = Ecart économique (EE) + Ecart de volume de production (E/V) La différence entre les écarts constatés dans le 1 er tableau et ceux constatés dans le second donne l’écart de volume de production : E/V = 1395 – (- 5425=) = 6820 = EG (PC) – EG (écart économique) On peut également calculer l’écart de volume de production comme : E/V= (Production constatée- Production prévue) x Coût standard

56 EG = Ecart sur volume + Ecart économique = E/V + E/E = 6820 + (-5425) = 1395. Synthèse Ecart global 1395 Ecart global 1395 Coût standard de la production prévue 27280 Coût préétabli ajusté à la production constatée: 34100 Coût préétabli ajusté à la production constatée: 34100 Coût constaté de la Production constatée 28675 Coût constaté de la Production constatée 28675 Ecart global Economique(EE) - 5425 Ecart global Economique(EE) - 5425 Ecart de volume d’activité E/V: 6820 Ecart de volume d’activité E/V: 6820

57 Calcul des sous-écarts: Charges directes QuantitéCoût unitaireMontant Situation réelle (R)QrQr CrCr R = Q r. C r Situation préétablie (P)QpQp CpCp P= Q P. C P Ecarts∆Q= Q r - Q p ∆C = C r - C p E G = R-P Ecarts sur coûts des matières premières E G = Ecart global sur un élément de coût Q r : Quantité réelle C p : Coût unitaire préétabli ∆Q : Ecart sur quantité On a : Q r – Q p = ∆Q → Q r = ∆Q + Q p C r – C p = ∆C → C r = ∆C + C P E G = (∆Q + Q p ). (∆C + C P ) – Q P. C P E G = ∆Q. ∆C + ∆Q. C P + Q p. ∆C+ Q p. C P – Q P. C P E G = ∆Q+ ∆C + ∆ Q. C p + ∆C. Q P ENSA Fès

58 Calcul des sous-écarts: Charges directes E G = ∆Q. ∆C + ∆ Q. C p + ∆C. Q P ∆Q. C p = écart sur quantité correspond à un prix préétabli ∆C. Q P = écart sur prix correspond à une quantité préétablie ∆Q. ∆C = écart mixte ou écart sur écart: écart sur prix (ou sur quantité) correspond à un écart sur quantité ( ou sur prix). Compte tenu du fait que l’écart mixte est faible par rapport aux autres composantes de l’EG, on le regroupe avec l’une d’entre elles. En général, l’écart sur écart étant rattaché arbitrairement à l’écart sur prix.

59 Calcul des sous-écarts: Charges directes E G = ∆Q. ∆C + ∆C. Q P + ∆ Q. C p = ∆C. (Q P + ∆Q) + ∆ Q. C p E G = ∆C. Q r + ∆ Q. C p E G = Ecart sur prix + Ecart sur quantité Ecart sur prix : E/P = ( C r – C p ). Q r Ecart sur quantité: E/Q = (Q r – Q p ). C p Q r

60 Calcul des sous-écarts: Méthode du PCG 82 E G = E/P + E/Q Q p est calculée sur la base du volume de production budgété (8t): Q p = 8 × 1,3 = 10, 4 ; Q r = 10 × 1,2 E/P = (Cr – Cp). Q r = (1150 - 1200 ). 12 = - 600 E/Q = (Q r – Qp). Cp = (12 - 10,4 ). 1200 = 1920 E G = 1320

61 Calcul des sous-écarts: Méthode de l’écart économique EG= Ecart sur volume + Ecart économique Ecart sur volume : E/V = ( P r – P p ). C s avec (Cs: Coût Standard) Ecart Economique = (Cr – Cp). Qr + (Qr – Qp). Cp On raisonne à volume de production identique, en adoptant la méthode de l’écart économique, c-a-d en ajustant les données prévues au volume de production constaté: Qp = 10 × 1,3t = 13t  Ecart de volume de production E/V : E/V = 1560. (10t – 8t) = 3120 : défavorable L’augmentation du volume de production (10t au lieu de 8t prévues) conduit à une augmentation mécanique du coût de matières, s’élevant à 3120 dh.

62 Calcul des sous-écarts: Méthode de l’écart économique  Ecart sur prix : E/P= (Cr – Cp). Qr = (1150 – 1200 ). 12t = - 600 : favorable Le coût constaté unitaire s’est élevé à 1150 au lieu de 1200 selon le standard, répercuté sur les quantités constatées (12t), cette baisse de coût par rapport au standard offre une économie de 600 dh.  Ecart sur Quantité: E/Q= (Qr – Qp). Qp = (12t – 13t ). 1200 = - 1200 : favorable Si tout était conforme au standard, nous aurions dû constater une consommation de 13t de matières. Or, nous en avons constaté en réalité 12t, valorisé au coût établi de 1200, nous obtenons un gain de matières d’une valeur de 1200. E G = - 600 – 1200 = - 1800

63 Ecarts sur coûts de la MOD: Méthode de PCG 82  Ecart sur le taux horaire (prix) : E/P= (Cr – Cp). Qr = (12,5 – 12 ). 350 = 175 : défavorable  Ecart sur Quantité: E/Q= (Qr – Qp). Qp = (350h – 400h ). 12 = - 600 : favorable E G = E/P + E/Q= - 425 50 * 8t

64 Ecarts sur coûts de la MOD: Méthode de l’écart économique E/V = Cs. (Pr – Pp)= 600. (10 – 8 ) = 1200 : défavorable L’augmentation du volume de production (10 tonnes produites au lieu de 8 t prévues), conduit à une augmentation mécanique du coût de la main d’œuvre directe s’élevant à 1200 dh. 10t * 50 h = 500 h E/P= (Cr – Cp). Qr = (12,5 – 12 ). 350 = 175 Le taux horaire constaté de la MOD s’est élevé à 12,5 dh au lieu de 12 dh prévu selon le standard. Répercuté sur les temps constatés (350 h), cette hausse du coût par rapport au standard, génère un surcoût de 175 dh. E/Q= (Qr – Qp). Qp = (350h – 500h ). 12 = - 1800 : favorable À volume de produit égal (10t), si tout était conforme au standard, nous aurions dû consommer 500 heures de MOD. Or, nous en avons consommé en réalité 350 heures, valorisé au coût préétabli (12dh), nous obtenons une économie de 1800 dh. E G = E/P + E/Q= 175 – 1800 = - 1625

65 Sous- Ecarts sur charges indirectes Ecart global = coût réel du centre – budget standard du centre adapté à la production réelle Si Eg est défavorable alors la production réelle a coûté plus en charges indirectes que prévu. Cet écart provient:  du fait que l’activité n’a pas été celle prévue  du fait que la prévision du rendement n’a pas été respectée, le nombre d’unités d’œuvre par unité de production n’étant pas celui prévu.  d’autres causes, notamment des variations de prix qui ont conduit la réalité à s’écarter du budget. Ecart économique se décompose en trois sous-écarts: -Ecart sur budget -Ecart sur activité -Ecart sur rendement

66 Ecarts sur charges indirectes: Ecart sur Budget  Ecart sur Budget : E/B Cet écart correspond à un écart sur coût et traduit la variation de coût, entre le coût constaté et le coût standard à niveau d’activité égal (activité réelle). E/B = Coût réel du centre – Coût flexible de l’activité réelle E/B = (Cr. Ar) – BF Cr : Coût réel du centre Ar: Activité constatée BF: Budget flexible BF = CVU. Nb d’UO + CF BF= 5. Nb d’U.O + 8000 Avec CVU = CV/Nb d’UO = 2000/400 = 5 Activité NormaleActivité Réelle Charges fixes8000 Charges variables20005×350 h= 1750 BF= Coût total (CT)10 0009 750 Activité (en UO)400350 Coût unitaire : Cf = CT/Nb d’UO10 000/400 = 259750/350=27,86 Coût fixe unitaire2022,86 Coût variable unitaire55

67 Ecarts sur charges indirectes: Ecart sur Budget  Ecart sur Budget : E/B = (Cr. Ar) – BF E/B = (Cr × Ar) – BF = (30 × 350h) – 9 750 = 750 : défavorable Avec Cr = 10 500/350 = 30 (CU du centre) Si tout avait été conforme au standard pour une activité de 350h, le coût unitaire des charges indirectes de l’atelier aurait dû s’élever à 27,86 dh. Or, le coût constaté est de 30. répercuté sur une activité constatée de 350 h, cette hausse de coût constatée unitaire par rapport au standard occasionne un surcoût de 750 dh.

68 Ecarts sur charges indirectes: Ecart sur Activité (E/A)  Ecart sur Activité : E/A  E/A est appelé l’écart sur imputation du coût fixe. Il est dû à la sur ou sous-activité: c’est le problème de répartition des charges fixes sur une quantité différente de la quantité prévue.  Lorsque l’activité constatée est supérieure à l’activité normale (standard), les charges fixes sont réparties sur un volume plus élevé d’activité: donc, le coût unitaire diminue. En cas de sous- activité, c’est le contraire qui se produit.

69 Ecarts sur charges indirectes: Ecart sur Activité (E/A)  Ecart sur Activité : E/A = Coût flexible de l’Ar – Coût préétabli de l’Ar E/A = BF – (Cp × Ar) = 9 750 – (25 × 350) = 1000 : défavorable Un autre moyen de calculer cet écart consiste à multiplier la variation du coût fixe unitaire par le volume d’activité constaté [(22,86 – 20).350=1000] La sous-activité constatée (350 au lieu de 400), provoque une augmentation du coût liée à l’imputation des charges fixes sur un volume d’activité plus faible. En effet, les 8000 dh de charges fixes sont divisés par un nombre moindre d’unités d’œuvre : 8000/350= 22,86dh ; le coût unitaire total passe à 27,86 dh. Cet écart mesure donc ici un surcoût lié à la sous- activité de l’atelier sur la période. Normalement, selon le standard, cet atelier est prévu pour une activité normale de 400 U.O, il n’a travaillé que pour 350 h. On constaté ainsi un écart de 1000 dh défavorable.

70 Sous- écarts : Ecart sur Rendement (E/R)  Ecart sur Rendement : Il correspond à un écart sur quantité (d’UO). Il mesure la variation du coût liée aux différences de consommation d’UO entre les coûts constatés et les coûts préétablis. E/R = Coût préétabli d’ Ar - Coût préétabli d’ Activité préétablie E/R= (Cp * Ar) – (Cp * Ap) = 8 750 – (25 * 500) = - 3750 : favorable A coût constant par rapport au standard (25dh), l’atelier a consommé 350, alors que si tout était conforme au standard, pour une production de 10 tonnes, son activité aurait dû s’élever à 500 h (activité préétablie : c'est-à-dire, l’activité standard ajustée au volume de production constaté). Cette diminution du nombre d’heures d’activité par rapport au standard, traduit une augmentation du rendement de l’atelier qui engendre une économie de 3750€.

71 Les sous-écarts sur charges indirectes  E/B = (Cr. Ar) – BF = 750  E/A= BF – (Cp. Ar) = 1000  E/R = (Cp. Ar) – (Cp. Ap) = - 3 750 E G = E/B + E/A + E/R = (Cr. Ar) – (Cp. Ap) = (30. 350) – ( 25. 500) = - 2000 L’arborescence (des écarts en sous-écarts) permet de synthétiser l’ensemble des écarts et la décomposition de l’écart global sur coût de production. Elle permet également de bien identifier les éléments sur lesquels portent les dérives et d’isoler les différents niveaux de responsabilité. A la lecture du schéma de synthèse, on voit apparaître clairement les zones où se produisent des dysfonctionnements. E G = - 2000

72 Ecart sur rendement - 3760 fav Ecart sur rendement - 3760 fav Ecart sur coût : 1395 déf Ecart économique 5 425 fav Ecart économique 5 425 fav Ecart sur volume 6820 déf Ecart sur volume 6820 déf Ecart sur Ch. Ind - 2000 Ecart sur Ch. Ind - 2000 Ecart sur MOD - 1625 Ecart sur MOD - 1625 Ecart sur matières - 1800 fav Ecart sur matières - 1800 fav Ecart sur volume Ch.ind : 2500 déf Ecart sur volume Ch.ind : 2500 déf Ecart sur budget 750 déf Ecart sur budget 750 déf Ecart sur taux 175 déf Ecart sur taux 175 déf Ecart sur prix - 600 fav Ecart sur prix - 600 fav Ecart sur volume MOD : 1200 déf Ecart sur volume MOD : 1200 déf Ecart sur activité 1 000 déf Ecart sur activité 1 000 déf Ecart sur temps - 1800 fav Ecart sur temps - 1800 fav Ecart sur quantité - 1200 fav Ecart sur quantité - 1200 fav Ecart sur volume Matières: 3120 Ecart sur volume Matières: 3120 Synthèse des écarts constatés

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