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La psychologie de l’environnement : une discipline récente

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1 La psychologie de l’environnement : une discipline récente
Valérie Rozec Laboratoire de psychologie de l’environnement : attitudes et conduites en milieu urbain ParisX-Nanterre

2 I-la psychologie de l’environnement
Repères historiques - Née aux USA après la première guerre dans une période marquée par la concentration urbaine et l’accroissement des modes de production. →Les recherches US se sont développées à partir de préoccupations concrètes dans le but d’améliorer les modes de fonctionnement et d’aménagement de l’espace.

3 I-la psychologie de l’environnement
L’environnement urbain est une notion apparue dans les années à Chicago : explosion urbaine (5000 hab fin 19ème siècle – 3,5 M Hab dans les années 40.) →liens entre les caractéristiques de l’espace urbain et les problèmes sociaux (bandes; prostitution, vols…)

4 I-la psychologie de l’environnement
Lien entre le fonctionnement du système urbain et ses conséquences sur les conmportements des individus : école de chicago et naissance de l’écologie urbaine Essor du concept d’écologie urbaine en France dans les années 70. La psychologie de l’environnement s’est ensuite developpée en Grande Bretagne et en Europe du Nord : sensibilité forte aux problèmes de l’environnement

5 I-la psychologie de l’environnement
Lewin a mis en évidence l’interdépendance entre la personne et son environnement en montrant le rôle structurant de l’espace comme champ de valeurs Merleau-Ponty (1976): espace vécu et espace perçu Ittelson (1978) définit la psychologie de l’environnement comme « l’étude du comportement humain en relation à l’environnement défini et ordonné par l’homme »

6 I-la psychologie de l’environnement
Souci d’opérationnalité en parallèle à une réflexion théorique Vision dynamique de l’environnement Jamais neutre toujours l’expression d’un système social mais aussi de motivations individuelles et du système de valeurs du sujet. Répondre à un questionnement sur la perception de l’espace : comment les caractéristiques physiques de l’environnement influent sur les conduites ? Quels sont les besoins des individus en matières d’environnement? Quels rapports l’homme entretient avec son environnement?

7 I-Définition de la psychologie de l’environnement
L’étude des interrelations entre l’homme et son environnement physique, interrelations dans lesquelles les dimensions sociales et culturelles sont toujours présentes et médiatisent la perception, l’évaluation, les attitudes de l’homme en rapport avec son milieu physique, mais également les effets de cet environnement physique sur ses comportements et conduites. » (Moch, A. & Moser, G. (1997). Psychologie environnementale : Perspectives actuelles. Psychologie Française, 42-2)

8 ATTITUDES ET CONDUITES EN MILIEU URBAIN
II ATTITUDES ET CONDUITES EN MILIEU URBAIN Deuxième partie consacrée à quelques exemples de travaux menés à l’université de Paris X-Nanterre

9 Attitudes et conduites en milieu urbain
Définitions L’attitude peut être définie comme un " état mental prédisposant à agir d’une certaine manière quand la situation implique la présence réelle ou symbolique de " l’objet " sur lequel porte cette attitude. Une attitude n’est jamais directement observable…l’expression de critères d’évaluation lesquels du fait de l’expérience personnelle et/ou de la transmission des valeurs culturelles imprègnent l’évaluation d’objets ou de situations. la conduite ou l'action se distingue du comportement en référence consciente à des objectifs et au besoin de réaliser ses objectifs.

10 II- Attitudes et conduites en milieu urbain
Deux thématiques principales : L’analyse des ambiances urbaines à travers la perception, l’évaluation et les représentations des dimensions sensibles (bruit, lumière, odeurs et pollution de l’air…) L’analyse du processus d’appropriation des espaces publics et/ou privés A travers l’appropriation des espaces : l’espace est l’objet de pratiques et d’interventions diverses définies sous le terme d’appropiation qui permet de démontrer que l’être humain dans un espace n’est pas un système passif. Il exerce sur l’espace une emprise physique et/ou psychologique

11 Analyse des ambiances urbaines
L’écart peut être grand entre le monde physique tel qu’il existe avec ses caractéristiques physico-chimiques et la manière dot l’homme l’appréhende subjectivement : Notre personnalité, nos attentes, notre investissement affectif, le contexte social et culturel dans lequel nous évoluons apportent une dimension très personnelle dans la façon dont chacun de nous perçoit et évalue son cadre de vie.

12 Facteurs individuels - l’image de la source : prestige, utilité, peur des accidents, effets nocifs sur la santé… - L’histoire : vécu antérieur - l’âge - le sexe - la CSP - l’investissement affectif : propriétaire/locataire, salarié de l’entreprise, attachement au lieu… - la satisfaction vis-à-vis du cadre de vie

13 Facteurs contextuels - le contexte socio-économique
- l’évolution socioculturelle - le sentiment d’un manque de moyen, de contrôle, d’action - la qualité de l’information donnée

14 De la perception au stress de l’environnement
FACTEURS INDIVIDUELS FACTEURS DE SITUATION • attentes • contexte • représentations • climat social • age, sexe, csp PERCEPTION EVALUATION REACTION DE STRESS Propriétés physiques • Synthèse Comparaison Perturbation au niveau : De l’environnement de l’analyse cognitive : psychologique par données • Désaccord entre physiologique • Analyse par besoins du comportement concepts attentes de l’activité en cours • Risque de menaces de danger.

15 Aspects négatifs des ambiances urbaines
Les recherches sur les nuisances environnementales se situent dans le contexte théorique de l’approche cognitive des facteurs de stress (cf. Lazarus) Moch, A. Bonnefoy, B, Maramotti (2000). La perception et l’évaluation de la pollution atmosphérique dans la région de Dunkerque, financée par le programme Primequal (Programme de recherche Interorganisme pour une meilleure qualité de l’air à l’échelle locale) en collaboration avec l’APPA. Elle a permis de mettre en évidence l’importance des représentations liées a la pollution atmosphérique et le décalage entre la réalité objective et la manière dont elle est reconstruite par la population exposée.

16 Aspects négatifs des ambiances urbaines
l’examen du contenu des plaintes environnementales des Parisiens (Rozec, Dubois, 2OO2, 2003). Cette recherche a été financée par la Mairie de Paris. Son objectif était d’analyser un corpus de plaintes (1260) déposées à la Direction de la Protection du Public concernant les nuisances environnementales suivantes : bruits, odeurs, pollution de l’air, pollution visuelle ce travail a permis de mettre en évidence les nombreux facteurs tant individuels que contextuels qui médiatisent les perceptions des nuisances ainsi que leur impact sur l’homme.

17 Aspects positifs des ambiances urbaines
Rozec (2001) Perception et évaluation du confort sonore en « zones 30 ». Thèse Elle a mis en évidence la profonde amélioration que ces aménagements procurent aux citadins tant dans la qualité du paysage sonore perçu que dans la reconquête de la convivialité des espaces urbains. Elle a permis également de mieux appréhender le concept de confort peu étudié par les psychologues

18 L’appropriation des espaces
L’appropriation est une notion clef en psychologie de l’environnement. Il s’agit d’un processus psychologique fondamental d’action et d’intervention sur un espace dans le but de le transformer et le personnaliser. L’appropriation renvoie ainsi au processus par lequel les lieux deviennent signifiants en raison des activités qui s’y déroulent et des éléments d’attachement qu’ils contiennent. Elle concerne divers lieux urbains comme l’espace privé du logement ou de la voiture ou des espaces semi publics comme l’espace de travail ou celui des campus universitaires…

19 L’appropriation des espaces
Les trois fonctions assurées par le chez-soi sont : Le refuge Le support identitaire Le contexte de socialisation

20 Le Refuge : L’abri : renvoie à la protection de soi associée à l’idée de clôture (murs, portes, fenêtres). L’intimité : le chez-soi assure une protection de notre intimité en nous permettant de filtrer notre disponibilité à autrui et en nous offrant la liberté d’être nous-mêmes, de nous affranchir de certains rôles sociaux. La centralité : un point de pivot autour duquel s’organisent les activités quotidiennes, lieu de départ et de retour, de retraite et de replis reconstituant. C’est également le lieu primaire d’expériences importantes et significatives. Le caractère de refuge s’associe donc au sentiment de contrôle et de familiarité que les individus éprouvent dans un environnement où ils sont censés ressentir le plus fort degré d’emprise.

21 Le support identitaire
au niveau corporel : siège d’activités liées au corps qui donnent une impression d’aise, de liberté, d’être soi-même. au niveau individuel : support de différenciation entre soi et autrui et d’expression de soi. au niveau social : support d’une image que l’on veut ou ne veut pas communiquer de soi, de ce que l’on est ou voudrait être, de notre mode de vie.

22 Le contexte de socialisation
lieu d’échange et de résonance affective avec des proches où chacun à sa place. vecteur de transmission et d’intégration des valeurs, normes et codes sociaux. lieu d’interaction avec le monde extérieur par la médiation de ceux que l’on accueille.

23 L’appropriation des espaces
Dubois, N (2004). L’automobile un espace vécu comme un autre chez soi. Thèse de doctorat Cette thèse analyse la manière dont est vécu l’espace automobile par les utilisateurs et la manière dont celui peut être assimilé à un refuge, à une coquille protectrice... Les principaux résultats soulignent qu’effectivement tant par des comportements particuliers qui sont le signe d’une forte appropriation que par des marquages de l’espace automobile,celui-ci peut être considéré par certains comme un second chez soi Les résultats laissent apparaître que le sentiment d’être chez soi dans sa voiture s’appuie sur les mêmes fonctions de refuge, de support identitaire et de socialisation que pour le logement La voiture espace de représentation et d’appropriation peut être ainsi vécue pour certains sur le mode de l’intimité et de la familiarité caractéristique d’un chez soi.

24 L’appropriation des espaces
Bordas, F. (1999). Les aspects cognitifs et affectifs de la densité humaine : le cas de l’habitat collectif. Cette thèse analyse la perception de la densité et plus particulièrement le sentiment d’entassement en habitat collectif selon diverses formes architecturales. Cette recherche a mis en évidence le fait que ce n’est pas tant la densité physique réelle que de ne pouvoir éviter autrui, d’avoir peu de contrôle sur les interactions sociales qui semble influencer le sentiment d’entassement. Nous avons également repéré les prédicteurs du sentiment d’entassement parmi lesquels l’évaluation de la qualité des relations sociales joue un rôle très important.

25 L’appropriation des espaces
Les travaux sur l’appropriation de l’espace des maisons de retraite (Rioux, 2003,2004) et de sites universitaires (Rioux, 2004)

26 III PARTIE LES MECANISMES PSYCHOLOGIQUES DE MODIFICATION DU COMPORTEMENT EN MATIERE D’ENVIRONNEMENT

27 Constats Certaines études s’intéressent aux comportements, aux attitudes et aux représentations des individus face aux problèmes écologiques dans une démarche de développement durable ( préservation des ressources naturelles, pollution, recyclage des déchets…) Décalage existant entre attitudes et comportements La connaissance des effets sur la santé ne va pas toujours dans le sens d’un comportement favorable à la santé de l’individu : ex : le tabac

28 Constats Difficulté à promouvoir et à faire perdurer les comportements pro-environnementaux dans le temps Phénomène NIMBY (Not In My Back Yard) : (accord pour construire une usine d’épuration pour dépolluer l’eau mais ne pas être d’accord pour la construire près de chez soi) Baisse des préoccupations environnementales dès lors que l’environnement de l’individu n’est pas directement concerné.

29 LES MODELES THEORIQUES
LA THEORIE DE L’ENGAGEMENT (BEAUVOIS & JOULE) LA THEORIE DU COMPORTEMENT PLANIFIE (AJZEN, 1985, 1991) LE HEALTH BELIEF MODEL (Becker & Rosentock, 1984) LE MODELE DE ALTRUISME (Schwartz, 1968, 1977) Voici quelques modèles qui tentent de rationaliser certains comportements…

30 LA THEORIE DE L’ENGAGEMENT
Beauvois & Joulé,1981. Ce ne sont pas nos idées, nos convictions ou nos croyances qui nous engagent mais bien plus nos actes. L’engagement est ce qui lie une personne à ses actes. Ce sont les caractéristiques objectives d’une situation qui engagent

31 LA THEORIE DE L’ENGAGEMENT
Pour produire de l’engagement : Visibilité et importance de l’acte : - le caractère public de l’acte (VS anonyme) - le caractère explicite de l’acte (VS ambigu) - l’irrévocabilité (ne peut revenir sur son acte) - la répétition de l’acte - les conséquences de l’acte - les coûts de l’acte

32 LA THEORIE DE L’ENGAGEMENT
Pour produire de l’engagement : Les raisons de l’acte et le contexte de liberté : Les raisons externes désengagent Les raisons internes engagent Le sentiment de liberté associé à l’acte

33 LA THEORIE DE L’ENGAGEMENT
Changements comportementaux Effets sur le plan cognitif : - acte non problématique : consolidation des attitudes acte problématique : changement d’attitudes Effets sur le plan comportemental : - dans les deux situations : émission et généralisation d’actes

34 THEORIE DU COMPORTEMENT PLANIFIE Ajzen, 1985, 1991
ATTITUDES NORMES SUBJECTIVES INTENTION D’AGIR COMPORTEMENT Un autre modèle, issu de la psychologie sociale, est très souvent sollicité dans les études sur les changements de comportements notamment de santé. Elaborée par Ajzen (1985) dans le but de prédire et comprendre les comportements et les attitudes, la Théorie du Comportement Planifié postule que l’homme est habituellement rationnel et logique et qu’il utilise systématiquement l’information dont il dispose. Il évalue les conséquences de ses actes avant de décider s’il peut ou doit adopter ou non un certain comportement. Il considère les avantages et les désavantages que lui apporte l’adoption d’un nouveau comportement par rapport à ceux des comportements alternatifs. Cette théorie s’appuie sur une première formulation appelée théorie de l’action raisonnée (Fishbein & Ajzen, 1975). L’intention d’agir, résultant de la prévision de possibles bénéfices, y apparaît comme le déterminant direct de l’action. Elle est, elle-même, sous l’influence des attitudes, qui sont influencées par les conséquences possibles de l’acte, et d’autre part par des normes subjectives qui caractérisent la part de valorisation ou de pression sociale liée à cette action. Ajzen (1985) modifie cette première proposition en y ajoutant un troisième facteur : le contrôle comportemental perçu. Il est défini comme la croyance de l’individu dans l’idée qu’il sera facile ou non d’adopter un certain comportement. Cet élément vise à contrebalancer les situations dans lesquelles les gens possèdent peu de contrôle (ou croient posséder peu de contrôle). Ce jugement, qui porte sur ses propres capacités à réaliser une action, prend en considération à la fois les expériences passées mais aussi l’anticipation des obstacles qui pourraient être rencontrés. Ainsi, si une personne ne pense avoir les ressources nécessaires ou l’opportunité pour réaliser une action, elle ne développe pas une forte intention d’agir, et en conséquence elle sera moins susceptible de se comporter de cette façon et cela même si elle a des attitudes favorables envers cette action ou si elle estime qu’elle pourrait recevoir une certaine approbation sociale. C’est donc à travers l’interaction des attitudes, de la norme subjective et du contrôle comportemental perçu que s’élabore l’intention d’agir, le contrôle comportemental pouvant agir directement sur le comportement. Ainsi, selon cette théorie, les choix comportementaux en matière de santé sont des choix pensés, raisonnés et agis, et la raison, la volonté et surtout la croyance en ses propres capacités sont les principaux moteurs du comportement. Une démarche de prévention basée sur un tel modèle consiste à permettre au sujet de réaliser une analyse de son comportement et des arguments qui le poussent à adopter un nouveau comportement et à renforcer le sentiment d’aptitude à réaliser ce comportement. La validité de cette approche a pu être montrée dans le cadre de la prévention de certains comportements automobiles comme le choix du mode de transports (Steg, Vlek & Slotegraaf, 2001) ou le respect de normes (Baxter & al., 1990). Ces travaux soulignent que pour adopter un nouveau comportement, un individu doit penser que le nouveau comportement est utile et intéressant pour lui, qu’il lui sera facile de l’adopter et que les membres de son entourage approuvent ce nouveau comportement. CONTRÔLE PERÇU

35 HEALTH BELIEF MODEL (Becker & Rosentock, 1984)
Les variables Sociodémograhpiques Vulnérabilité perçue (Age, sexe…) Gravité perçue Probabilité d’adopter un comportement sain Attitudes vis-à-vis de la santé en général Bénéfices perçus associé au comportement Signaux déclencheurs Caractéristiques psychosociales individuelles Coût perçus associé au comportement Le Health Belief Model ou modèle des croyances relatives à la santé est le seul à avoir été élaboré spécifiquement dans et pour le domaine de la santé. Mis au point par Rosenstock en 1974, ce modèle met l’accent sur le sentiment de menace (vulnérabilité au risque et gravité des connaissances) et sur le rapport avantage/inconvénient (rapport coût/bénéfice) entre le comportement préventif et le risque. Il repose sur l’idée que chaque individu est capable de choisir des actions susceptibles de prévenir une maladie du fait qu'il possède des connaissances minimales en ce qui concerne sa santé, et qu’il considère la santé comme une dimension importante de sa vie. Ce modèle détermine quatre conditions pour qu’un individu s’engage dans un comportement de santé préventif : la perception de sa vulnérabilité (fumer peut causer un infarctus) la perception de la sévérité des conséquences (un infarctus est grave) la perception des bénéfices de l’action (si je cesse de fumer je réduis le risque) la perception des coûts de l’action (cesser de fumer me procurera pas mal de plaisir).ou déplaisir En d’autres termes, ce modèle postule que les personnes seront davantage susceptibles d’adopter des comportements sains ou sans risque si elles souhaitent demeurer en bonne santé et si elles pensent que les comportements à adopter contribueront à cet état. L’adoption de ces comportements dépend également de la perception qu'elles ont de la gravité des effets sanitaires ou des conséquences du risque et de la croyance qu’elles pourront surmonter les obstacles à l'autogestion de leur santé. Ainsi, les deux principaux leviers permettant de renforcer la perspective d’un changement comportemental sont la perception du risque et celle du rapport coût/bénéfice du comportement relatif à ce risque. Il s’agit donc de rendre saillantes, auprès du public, les notions de vulnérabilité et de conséquences liées à la prise de risque et de les replacer la perspective des bénéfices susceptibles d'être obtenus par la modification du comportement. Il est pour cela nécessaire que la personne puisse identifier la nature du changement devant être obtenu, avoir la capacité de mener à bien ce changement et croire à l'efficacité de l'action entreprise. Les limites explicatives de ce modèle ont toutefois été montrées dans certaines études portant sur la prédiction de l’adoption de soins ou de changement de comportement. Bien que les croyances positives relatives à la santé soient liées à la coopération des patients ou à des changements comportementaux, les perceptions des obstacles pour atteindre le comportement sont les plus fortement liées à l'adoption de celui-ci et les perceptions relatives à la gravité de la maladie sont les moins fortement liées.

36 LE MODELE DE L’ALTRUISME
Il est possible de traduire une norme personnelle en comportement en activant chez les individus, d’une part la conscience des conséquences que le comportement ou le non comportement est susceptible d’engendrer et d’autre part, l’attribution à soi même de la responsabilité des conséquences. Le modèle suppose qu’en activant une seule de ces variables à la fois (soit la conscience des conséquences, soit l’attribution à soi même de la responsabilité) on observe pas de modifications des comportements : c’est seulement en activant les 2 variables en même temps qu’on assiste à une augmentation du comportement de tri des déchets ménagers.

37 ENQUETE SUR LES PLAINTES LIEES A LA QUALITE DE L’HABITAT A NANCY
IV partie ENQUETE SUR LES PLAINTES LIEES A LA QUALITE DE L’HABITAT A NANCY (Etude en cours réalisée par l’APPA)

38 INTRODUCTION Par NUISANCE, il faut entendre tous les facteurs de la vie urbaine ou industrielle qui constituent une gêne, un préjudice, un danger pour la santé et l’environnement. Au niveau individuel, la nuisance se présente alors comme une limitation du bien-être, la présence imaginaire ou réelle d’un risque, l’expérience vécue d’un inconfort associé à une ou plusieurs composante(s) environnementale(s) physiquement identifiable(s) : bruit, odeurs, pollution de l’air ...

39 LA PLAINTE La plainte va alors être le moyen de témoigner de sa gêne, d’un malaise, d’un mécontentement face à un environnement devenu hostile au bien-être de l’individu. Cependant, toutes les personnes gênées ne portent pas plainte.

40 la sensibilité croissante de la population
Le logement peut être perméable aux nuisances, Et face à la surcharge sensorielle que les individus accumulent au quotidien dans les transports et le travail, ils aspirent au bien-être à leur domicile. Le logement semble alors devoir posséder cette fonction à savoir de pouvoir régénérer les ressources sensorielles de l’individu. (Moles & Rohmer, 1998, Fischer, 1997).

41 Méthodologie Cette étude a repris la méthodologie de l’étude parisienne « Etude de la psychologie des parisiens liée aux nuisances environnementales » ROZEC V, DUBOIS N, MOCH A, novembre 2002. Etude financée par la Mairie de Paris En collaboration étroite avec la Préfecture de Police de Paris, Direction de la Protection du Public (DPP) 6ème bureau des nuisances.

42 Etudes sur les plaintes
Volonté de mieux comprendre la demande sous-jacente aux plaintes : diverses études (Paris, Nancy…) Problématique connue sous les termes «plaintes Habitat »

43 Méthodologie 1260 plaintes de parisiens concernant le bruit, les vibrations, les odeurs, la pollution de l’air et les pollutions visuelles arrivées à la DPP entre juin 2001 et juillet 2002. Elaboration d’une grille d’analyse permettant de saisir la richesse du discours contenue dans les différentes lettres des plaignants. Plusieurs parties relatives à la caractérisation des nuisances, à la description des plaignants, aux représentations inhérentes à la plainte et aux effets ressentis des nuisances ont pu être décrites.

44 Méthodologie Objectif : est d’analyser les plaintes écrites des Nancéiens pour mieux comprendre leurs demandes. Hypothèse : il existe un impact réel des facteurs individuels et contextuels sur la plainte exprimée et les effets ressentis sur la santé. 576 plaintes écrites de Nancéiens concernant l’habitat reçues entre 2000 et 2004

45 Méthodologie 1) une approche quantitative : comptabiliser les différentes sources de nuisances, les principaux effets ressentis et les solutions demandées. 2) une analyse qualitative des plaintes : décrire les différents termes employés pour caractériser leur gêne.

46 ETUDE EN COURS PREMIERS RESULTATS


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