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Les hyperlipidémies classification
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La dyslipidémie est une modification pathologique primaire ou secondaire ; elle correspond à une modification qualitative ou quantitative d'un ou plusieurs lipides sériques. Cette dyslipidémie correspond à une ou plusieurs des anomalies: hypercholestérolémie, hypertriglycéridémie, diminution du HDL cholestérol, augmentation du LDL cholestérol. Les HLP primitives sont les plus fréquentes. les hyperlipidémies sont un des facteurs de risque majeur de l’athérosclérose .
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la classification internationale de FREDERICKSON
Type Concentration sérique de cholestérol et triglycéride lipoproteine Résultat I C +/- élevé T élevé Chylomicron VLDL NX Sérum lactescent IIa C>2.5g/l T normal LDL,ApoB,ApoA1 Sérum clair IIb C+T élevé LDL, VLDL Sérum opalescent III C élevé T très élevé IDL excès IV C normal VLDL Sérum trouble V C peu élevé
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Hyperlipidémies primitives
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Hyperlipidémies primitives avec risque d’athérosclérose élevé
Type II Type III Type IV
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Hypercholestérolémie pure type IIa
C'est une hypercholestérolémie familiale dont la transmission est autosomique dominante monogénique distinguant 03 formes La forme mineure : 2-4g/l la forme sévère : 4g/l la forme majeure: 6-12g/l Le mécanisme est soit la mutation du gène codant le récepteur des LDL qui peut être absent ou anormal,soit la mutation de l'apoprotéine B100.
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Les manifestations cliniques sont caractérisées par :
dépôts lipidiques inconstants : L'arc cornéen Le xanthélasma Les xanthélasmas tendineux Les xanthomes plan Les signes articulaires manifestation cardiovasculaire. Ces manifestations cliniques sont variables selon qu'il s'agisse d’une forme Hétéro ou homozygote. La forme hétérozygote est la plus fréquente caractérisée cliniquement par les xanthomes tendineux et l’arc cornéen vers la fin de la 2 éme décennie et l'insuffisance coronaire vers la quatrième décennie. La forme homozygote est plus rare et très grave se manifeste dés l’enfance par des xanthomes extensifs et des complications cardiovasculaires.
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Biologiquement , le sérum est clair , il y’a une augmentation du cholestérol total par augmentation du LDL – C.Les triglycérides, sont normaux – le HDL C est normal ou bas. L’augmentation du LDL – C est associée à un risque athérogène accru, en particulier au niveau des coronaires. L’augmentation du niveau de risque est corrélé au taux de cholestérolémie : plus le taux de cholestérol T est LDL C sont élevés, plus les accidents coronaires sont fréquents.
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Hyperlipidémies mixtes ou combinées
Type IIb Type III
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Hyperlipidémie de type IIb ou hyperlipidémie combinée familiale
C’est une maladie à transmission autosomique dominante, caractérisée par la présence dans une même famille d’ HLP de phénotypes différents qui varient en fonction de l‘âge,des conditions diététiques, du sexe et des individus . Pour certains l’HLP type II b serait une double hétérozygotie avec cœxistence du gène de l'Hypercholestérolémie familiale et celui de l’hypertriglycéridémie familiale. la même anomalie génétique peut se présenter comme une hypercholestérolémie pure ou une Hypertriglycéridémie isolée- le mécanisme serait une augmentation de la synthèse hépatique de l’apo B100 .
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l’HLP type II b et très athérogène caractérisée par l'absence de troubles lipidiques dans l’enfance.
Ces troubles apparaissent après la 3 eme décennie ; elles peuvent être évoquée devant un arc cornéen ou un xanthélasma; les xanthomes tendineux sont absents ; et le diabète et l’obésité sont fréquents.
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Biologiquement le sérum est clair ou légèrement trouble ; le cholestérol T et les triglycérides sont élevés correspondant respectivement à une augmentation des LDL et VLDL ; le HDLC est souvent abaissé . L’électrophorèse des lipoprotéines montre une surcharge au niveau des bêta lipoprotéine ( L D L ) et des pré B lipoprotéine ( V L D L).une élévation des apoprotéines B et une baisse des apoprotéine A.
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Hyperlipidémie de type III ou dysbéta-lipoproteine
la transmission est autosomique récessive le plus souvent . Il s’agit d’une accumulation plasmatique de chylomicrons remnants et de I D L par défaut de captation hépatique grâce à 2 conditions :anomalie de l’ApoE et augmentation de la synthèse des V L D L
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L’hyperlipidémie de type III est dépistée après l’âge de 20 ans les xanthomes des plis palmaires est la manifestation clinique la plus caractéristique ; les xanthomes tendineux, le xanthélasma et l’arc cornéen sont plus rares. L’athérosclérose touche essentiellement les artères des membres inférieurs et les coronaires, elle apparaît avant 40 ans chez l’homme et avant 50 ans chez la femme .
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Biologiquement le sérum est souvent trouble, le taux de cholestérol est en règle >5 g/L. Les triglycérides sont élevées . le lipidogramme montre que le cholestérol ß V L DL est multiplié par 10, le cholestérol LDL et HDL sont légèrement abaissés . un rapport cholestérol VLDL / triglycérides supérieur à 0,3 ; avec augmentation de ApoC et E
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Hyperlipidémie de type IV ou hypertriglycéridémie familiale
C’est une affection génétique à transmission autosomique dominante ; alcoolo-glucido – pondéro dépendante. la surcharge pondérale , la consommation d’alcool et l’insulino-résistance augmentent la synthèse hépatique en V L D L et une baisse de leur catabolisme.
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Absence de xanthomes tendineux
Obésité, intolérance au glucose, hyperuricémie, HTA Pancréatite Risque athérogéne si HDL est bas
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biologiquement le sérum est trouble à jeun les triglycérides sont >à 1.5 g/l ; le cholestérol total est normal ou élevé le H D L cholestérol est abaissé
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Hyperlipidémies primitives avec risque d’athérosclérose minime
Type I Type V
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Hyperlipidémie type I ou déficit familial en lipoproteine lipase
Elle est exceptionnelle , c’est une affection à transmission autosomique récessive. le mécanisme est un défaut d’activité de lipoprotéine lipase lié à une anomalie d’enzyme ou de son activateur physiologique (Apo C II ) entraînant une accumulation de chylomicrons.
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L’hyperlipémie de type I est révélée dans l’enfance par:
-des épisodes itératives de douleurs abdominales ou de pancréatite aiguë -une hépatomégalie et splénomégalie dans 2 / 3 des cas dues à une surcharge lipidique cellulaire massive -une xanthomatose cutanée éruptive chez 50 % des malades à type de petits nodules jaunâtres à base érythémateuse d’apparition brusque siégeant sur le tronc , les fesses -une lipémie rétinienne.
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Biologiquement le sérum a un aspect laiteux, la triglycéridémie est élevée > à 10 g/ L, le cholestérol est normal , le rapport cholestérol / triglycéride est < 0,5 . Le cholestérol HDL et LDL est diminué. L’ électrophorèse montre une surcharge en chylomicrons.
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Hyperlipidémie de type V
C’est une affection génétique exceptionnelle , moins de 01 % des hyper lipoprotéinémie , le mécanisme est double : surcharge en chylomicrons et V L D L avec une double dépendance aux graisses et aux sucres.
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Cette H L P est découverte après l'âge de 20 ans et associe une surcharge pondérale , diabète et hyperuricémie . Biologiquement le sérum à jeun est opalescent avec un surnageant crémeux . la triglycéridémie est élevée, la cholestérolémie est normal ou augmentée , l'électrophorèse montre une augmentation des chylomicrons et des V L D L.
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Hyperlipidémies secondaires
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Le diabète:Hyper triglycéridémie de type IV , un type II a ou V sont possibles. Les anomalies sont corrigées par l'équilibration du diabète. Les affections endocriniennes: -L'hypothyroïdie : Diminution de la synthèse et surtout du catabolisme des lipoprotéines responsable d'une hyperlipoprotéinémies de type II a ou II b, le HDLC est élevé. -L’hyperthyroïdie: hypocholestérolémie -Syndrome de cushing : H L P type II b
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Les affections rénales:
-insuffisance rénale chronique : H L P de type IV. - Syndrome néphrotique : H L P type II a ou II b avec augmentation du HDL C. Les affections hépatiques: - Hépatite virale : H L P de type IV -Cholestase intra ou extra hépatique responsable de l'apparition d'une lipoprotéine spécifique appelée lipoprotéine x (LPX) responsable d'une hypercholestérolémie.
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L’obésité Une H L P de type IV est constatée chez 30 – 50 % des obèses. L’alcoolisme Entraîne une augmentation prédominante du HDL cholestérol Le sida Il est fréquemment associé à une hypertriglycéridémie
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Hyperlipidémies iatrogénes
-œstrogènes : hypertriglycéridémie avec HDLC élevé - Progestatifs : Responsable d'une diminution du HDL C. - Les corticoides : hypertriglycéridémie avec HDLC élevé. - diurétique thiazidés : hypertriglycéridémie - les bétabloquants sans ASI : hypertriglycéridémie modérée avec un HDLC bas .
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Conclusion L’augmentation du cholestérol total et du LDL cholestérol sont des facteurs de risque cardiovasculaires. Pour bien typer une hyperlipoprotéinémie, il faut distinguer les hypercholestérolémies des hypertriglycéridémies car le traitement est différent.
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