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Séminaire de Versailles 19 février 2010
LE LEXIQUE Enseignement/Apprentissage Mémorisation et stockage Evaluation Séminaire de Versailles 19 février 2010
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Contenu de cet ouvrage Ce qu’il n’est pas Ce qu’il veut être
Pas une compilation lexicale Pas un document officiel ni des IO dissimulées Pas non plus le point sur les avancées des neurosciences Ce qu’il veut être L’analyse d’un sentiment d’échec collectif Un outil de réflexion sur les pratiques d’enseignement et d’apprentissage du lexique (EAL) dans les classes d’allemand ( et de langues vivantes ?) Un ensemble de propositions et de préconisations pour modifier les pratiques de classe afin de replacer la préoccupation du lexique au cœur des actes pédagogiques majeurs
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Plan général de l’exposé
Les fondements de la réflexion : Le désarroi des enseignants devant les acquis des élèves et le sentiment d’une sorte d’échec collectif : Manifestations et dérives observables Tentatives d’analyse La place centrale de la compétence lexicale : Un évidence à redémontrer Comment refonder l’enseignement/apprentissage du lexique ? Propositions et préconisations Construire un enseignement qui favorise les apprentissages lexicaux : le projet lexical et sa mise en oeuvre Soutenir la mémorisation et gérer le patrimoine lexical commun de la classe (Le « stockage » du lexique) Evaluer la compétence lexicale
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Le constat d’une sorte de désarroi collectif
Incertitudes quant au lexique exigible « A-t-on encore le droit de …? » La synthèse initiale Travail de l’élève et évaluation des compétences lexicales : une spirale du renoncement ? La gestion du tableau : de la parcimonie à la prolixité Les consignes de travail à la maison
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Tentatives d’analyse Le passage à l’approche communicative et actionnelle La priorité accordée aux compétences de l’oral Schüler- oder lehrerzentriert ? Pratiques d’évaluation et pratiques d’entraînement : la dérive des grilles Le passage du « document de base » aux documents authentiques et la difficulté de discerner l’essentiel de l’accessoire Les spécificités de l’allemand et de l’histoire récente des germanistes Le lexique dans les programmes et les instructions officielles
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Lexique et programmes de Terminale
▪ La variété des supports abordés mobilise une grande richesse lexicale, principalement en reconnaissance. L’acquisition du vocabulaire ne consiste pas en l’apprentissage de mots isolés. Le vocabulaire est étudié en contexte, ce qui permet à l’élève de comprendre comment les mots s’insèrent syntaxiquement dans l’énoncé. En outre, ce vocabulaire est mis en réseaux par le moyen de la dérivation morphologique, et par le recours aux champs sémantiques que le programme culturel fournit. L’ensemble de ce travail suppose un maniement régulier du dictionnaire bilingue, voire parfois monolingue
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Les compétences lexicales sont essentielles : une évidence à redémontrer
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Les compétences communicatives langagières
Compétence sociolinguistique Compétence pragmatique Compétence linguistique
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La compétence lexicale : une compétence essentielle pourtant
La compétence linguistique Compétence grammaticale Compétence orthographique Compétence phonologique Compétence lexicale
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La problématique de l’enseignement et de l’apprentissage du lexique
Les acquis lexicaux de nos élèves sont insuffisants, d’autant que le lexique allemand offre peu de transparence pour des francophones Les textes officiels donnent peu de prises aux enseignants Un sentiment collectif d’échec se fait jour insidieusement et une spirale de résignation semble enclenchée L’enseignement/apprentissage et la mémorisation du lexique sont pourtant centraux et représentent un enjeu majeur pour notre discipline. Comment dès lors leur redonner leur sens et leur juste place ? Comment refonder donc l’enseignement/apprentissage du lexique ?
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II . L’enseignement/apprentissage du lexique et sa mémorisation Les préconisations
Restauration ou re-fondation ? De la connaissance à la maîtrise lexicale : Une construction cohérente. Le projet lexical pour la compréhension et l’expression (projet de cours) Construire la mémorisation Gérer le stockage du lexique Evaluer la compétence lexicale
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Comment élaborer le projet lexical ?
Comprendre est une activité langagière que le professeur se doit de construire. Comment ? Apprendre à gérer l’imprévu lexical Intégrer le projet lexical dans le projet de compréhension : Projet linguistique à la réception/ Projet linguistique général de compréhension ; Le projet lexical, un critère essentiel pour choisir les documents dans le cadre d’une progression.
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Comment mettre en œuvre le projet lexical pendant le cours
Le fonctionnement de la mémoire La gestion du flux lexical : les traces écrites, la gestion du tableau et le rôle des bilans intermédiaires La retranscription dans le cahier et/ou la prise de notes Les consignes de travail à la maison La gestion des réemplois et des réactivations L’encodage du lexique : les bilans lexicaux Mémoriser par la lecture suivie et l’exposition à la langue au-delà de l’heure de cours L’usage du dictionnaire
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Prendre des notes (conférences, séminaires, etc) CECRL p. 77
B2 Peut comprendre un exposé bien structuré sur un sujet familier et peut prendre en note les points qui lui paraissent importants même s’il (ou elle) s’attache aux mots eux-mêmes au risque de perdre de l’information B1 Peut prendre des notes sous forme d’une liste de points clés lors d’un exposé simple à condition que le sujet soit familier, la formulation directe et la diction claire en langue courante A2 Pas de descripteur possible A1
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Comment mettre en œuvre le projet lexical pendant le cours
Le fonctionnement de la mémoire La gestion du flux lexical : les traces écrites, la gestion du tableau et le rôle des bilans intermédiaires La retranscription dans le cahier et/ou la prise de notes Les consignes de travail à la maison : l’articulation vertueuse EOC-EE La gestion des réemplois et des réactivations L’encodage du lexique : les bilans lexicaux Mémoriser par la lecture suivie et l’exposition à la langue au-delà de l’heure de cours L’usage du dictionnaire
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Gérer le stockage du lexique
Le carnet de vocabulaire : avantages et inconvénients. Le fichier informatique et sa gestion dans la continuité du parcours de l’élève.
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L’évaluation de la compétence lexicale Evaluer les connaissances et la maîtrise lexicales
Vérifier l’apprentissage du lexique / Evaluer la maîtrise lexicale : Les finalités d’une évaluation du lexique Les modalités d’évaluation qui en découlent
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Les principes d’une évaluation de la maîtrise lexicale
Evaluer par activité langagière dans le cadre d’une tâche requérant l’usage de champs lexicaux donnés, donc des éléments du projet lexical fixé. Un moment privilégié pour l’EOC : la synthèse initiale. Trouver pour cela des documents induisant les champs thématiques et donc lexicaux visés. Pour l’EO et l’EE , utiliser des documents déclencheurs. Attribuer à la compétence lexicale une partie des points de score , en fonction du degré de maîtrise observé au niveau de compétences attendu (A2, B1, B2). On pourrait aussi concevoir une évaluation de la seule maîtrise du corpus lexical fixé comme objet d’apprentissage. Dans une visée formative et/ou de remédiation, joindre une fiche reprenant le projet lexical fixé. Les éléments lexicaux maîtrisés et non maîtrisés y seront par exemple marqués d’une couleur différente. Sorte de retour à l’élève sur son investissement lexical. Et repère pour le professeur en vue des réactivations/remédiations nécessaires.
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CONCLUSIONS SUR l’ENSEMBLE DES DEUX EXPOSES
Seule une minorité des élèves (15 à 17% en LV2, 29 à 33% en LV1) atteint le niveau B2 et les élèves de L montrent en LV une supériorité qu’on ne leur reconnaît pas généralement. Une partie importante des élèves ne peut tirer aucun profit d’un enseignement ciblé vers les élèves moyens d’une classe (37 à 44% se situent à un niveau A2 et ne peuvent pas pleinement bénéficier d’un enseignement visant à faciliter le passage de B1 à B2 : Nécessité donc d’étendre (généraliser ?) les groupes de compétence, y compris au-delà de la classe de Seconde. Il n’y a pas lieu non plus à différencier le tronc commun de l’apprentissage des langues selon les séries. La compétence linguistique, donc lexicale, est la condition nécessaire pour consolider les compétences pragmatiques ; Dans la compétence linguistique, c’est la compétence lexicale qui permet de progresser de B1 à B2 ; Moins de compétences lexicales = Moins de compétence culturelle : Il y a donc nécessité de replacer l’EAL au cœur des pratiques d’enseignement. Certaines des préconisations proposées plus haut ne pourraient-elles pas être utiles, quelle que soit la langue enseignée ? L’acquisition lexicale relève davantage des aléas des textes étudiés ; Le savoir lexical commun à tous les élèves a une extension très réduite : Nécessité de construire l’enseignement du lexique. Il faut former les professeurs à enseigner le lexique ( cf méthodes préconisées). Les programmes culturels de lycée étant si vastes qu’ils rendent les savoirs culturels, donc lexicaux, inévaluables au baccalauréat, il convient sans doute de définir (Comment ?), par exemple par rotation tous les deux ans, des thèmes resserrés parmi les notions obligatoires, quitte à inciter au bachotage.
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CONCLUSIONS SUR l’ENSEMBLE DES DEUX EXPOSES Suite
La valeur sémantique est assez constante d’un groupe de niveau à l’autre, mais la précision et la maîtrise d’utilisation est en revanche très différente et progresse avec le niveau atteint : L’entraînement à l’utilisation des léxèmes doit être systématiquement renforcé . La mémorisation graduée et guidée (de la re-production, avec ou sans traces écrites, à la production, elle-même, avec ou sans traces écrites) pourrait être systématiquement soutenue par l’usage des bilans intermédiaires en classe, en articulation avec des tâches écrites régulières à la maison. Pour le passage de B1 à B2, priorité doit être accordée aux notions générales (ce qui induit réduction et resserrement du lexique thématique et donc des contenus culturels) et à l’usage des connecteurs logiques et chronologiques. Les bilans intermédiaires en classe, visant la mémorisation (avec ou sans traces écrites sous les yeux) et articulés avec le travail écrit à la maison, pourraient en être le vecteur d’entraînement. La lecture des rapports d’inspection montre également le besoin d’une réflexion et de recommandations sur la différenciation, selon le niveau de compétence visé, du lexique introduit en classe en expression. Un patrimoine lexical commun réduit, dont le stockage est rarement guidé et qui se volatilise d’une année sur l’autre et d’un professeur à l’autre : La création d’un outil informatique interlangues de stockage que l’élève garderait durant toute sa scolarité (au moins au lycée) pourrait constituer une avancée utile.
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CONCLUSIONS SUR l’ENSEMBLE DES DEUX EXPOSES Fin
La synthèse initiale est un moment important de l’évaluation des compétences lexicales. En faire peut-être un objet d’observation et d’évaluation lors des inspections. Produire un outil commun d’évaluation à diffuser ? Diffuser d’autres outils pour l’évaluation de la production écrite, du type de la grille d’évaluation de l’EE au baccalauréat d’allemand ? Et donc définir en amont le type de tâches permettant l’évaluation du A2, B1 et B2 dans les épreuves du baccalauréat ?
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