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La théorie de l’information
Claude E. SHANNON 1948: « A Mathematical Theory of Communication » -théorie de l’information Jamal Dine ESSARRAJE
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« La connaissance s'acquiert par l'expérience, tout le reste n'est que de l'information »
Albert Einstein
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La théorie de l'information est née des préoccupations techniques des ingénieurs de la télécommunication qui voulaient mesurer l'information et étudier à quelle loi elle est soumise (bruit, entropie, chaos).
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La théorie de l’information de Shannon et Weaver (1949)
Née au sein du monde des ingénieurs travaillant dans la téléphonie dans l’immédiat après-guerre Première réponse mathématique qui permet de mesurer les quantités d’informations émises,transmises et reçues Répond à la préoccupation de reconstituer le plus fidèlement un message transmis par un émetteur
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Condition pour que ce transfert d’information puisse avoir lieu :
La communication est définie comme la transmission de l’information entre deux lieux ou deux personnes Condition pour que ce transfert d’information puisse avoir lieu : Prendre la forme d’un message codé Le codage permet d’accroître le nombre de messages par lignes et de les protéger contre les dégradations
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Modèle de Shannon et Weaver
Source information Emetteur Canal Récepteur Destination Message Signal Signal Message Source de bruits
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Pour définir l'information Shannon et Weaver s’ appuient sur un principe de la thermodynamique (science des machines à feu) énoncé par Carnot : “ dans un système physique, l'énergie tend à se dégrader ”. Par exemple lorsque l'on met de l'eau chaude dans une baignoire qui se trouve dans une salle de bain froide, au bout d'un moment celle-ci sera tiède mais l'eau du bain aussi. Le tout devient homogène, indifférencié, cela mène à la mort du système, à l'entropie (en thermodynamique principe qui décrit le degré croissant de désordre dans le fonctionnement d'un système ; en communication, degré d'incertitude).
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Unité d’information selon Shannon (1948) l’unité est le bit
un système contient N-bits d’information s’il peut contenir 2N caractères
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TRANSMETTRE L’INFORMATION
redondance
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Transmettre La théorie du codage utilise la redondance pour transmettre les bits d’information codage 1
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Transmettre La théorie du codage utilise la redondance pour transmettre les bits d’information codage
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Transmettre La théorie du codage utilise la redondance pour transmettre les bits d’information codage Transmission
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Transmettre La théorie du codage utilise la redondance pour transmettre les bits d’information codage Transmission erreurs (2ème principe) 010 110
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Transmettre La théorie du codage utilise la redondance pour transmettre les bits d’information Transmission erreurs (2ème principe) codage 010 110 Reconstruction
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Transmettre La théorie du codage utilise la redondance pour transmettre les bits d’information Reconstruction à réception (correction) codage Transmission erreurs (2ème principe) 010 110 000 111
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L’accès du grand public au Web en 1989, n’est qu’une étape vers une « société de l’information », dont l’émergence se situe au lendemain de la seconde guerre mondiale. Une révolution technologique aux profondes implications culturelles et politiques.
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Qui contrôle le réseau mondial d’information ?
La question décisive : Qui contrôle le réseau mondial d’information ?
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Autoroutes de l’information/ information superhigways
Cette appellation est utilisée pour la première fois en 1993 par Al Gore, alors vice président des USA. Cette formule veut frapper la nation américaine pour la préparer à entrer dans l’ère de l’information
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Internet et le web : deux choses différentes
Une génération les sépare et surtout leur nature et leur fonction les distinguent. Internet est le résultat de la mise e réseau de milliers de réseaux informatiques ( le réseau arpanet crée en 1969 par le gouvernement américain, adopte le protocole TCP/IP au début des années 1980 et devient internet) « une ville non habité »
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Et le WEB C’est quoi ? En 1989 le World Wide Web est proposé au grand public : c’est une application, tel un super logiciel riche de nombreuses fonctionnalités: -La recherche avancée par l’hyper texte -L’adressage -La navigation d’une page à l’autre
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Conséquence La ville est habitée, on y trouve le téléphone la télé les medias, ouverture des commerces, on y circule, on y vit…
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Transmettre Les Hommes utilisent aussi la redondance pour confirmer l’information reçue
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Transmettre Les Hommes utilisent aussi la redondance pour confirmer l’information reçue
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Transmettre Les Hommes utilisent aussi la redondance pour confirmer l’information reçue redis le !
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Certains disciples de C. Shannon ont poursuivi cette approche, comme W
Certains disciples de C.Shannon ont poursuivi cette approche, comme W.Weaver. Celui-ci définit la notion de redondance. Pour lui, la répétition des élément du message en évite la perte : c’est un surcroît de signaux sémantiques. Cela facilite le décryptage ou l’interprétation du message. Sans être vraiment indispensable à la transmission du message, elle permet de surmonter les bruits. Les applications de ce principe ont favorisé l’évolution du téléphone, de la télécopie, de la télévision. En communication, la reformulation à pour but : de réduire l’incertitude dans la compréhension des messages ; de maintenir la relation avec l’interlocuteur.
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C’est à Norbert WEINER que l’on doit la notion de feed back (la rétroaction). Un retour de l’information par la réponse, ce qui donne le sens et la qualité au message émis précédemment. A partir de ce moment la communication se distingue de l’information.
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L’objectif de SHANNON est de dessiner le cadre mathématique à l’intérieur duquel il est possible de quantifier le coût d’un message, d’une communication entre les deux pôles de ce système, en présence de perturbations aléatoires, dites, bruit, indésirables parce qu’empêchant l’ "isomorphisme "
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Par ailleurs, la théorie de Shannon, est bel est bien l’aboutissement de travaux qui ont commencé, dans les années dix, avec les recherches du mathématicien russe Andrei MARKOV sur la théorie des chaînes de symboles en littérature. Et puis aussi par les suggestions de l’américain Ralf Hartley qui a proposé en 1927 la 1ère mesure précise de l’information associée à l’émission de symboles qui donnée naissance au (bit) binary digit. Et puis la fameuse prophétie du mathématicien britannique Alan TURING, qui consiste a concevoir une machine capable de traiter l’information et communiquer.
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Mise en évidence de la notion de code
Modèle largement utilisé mais critiqué Modèle linéaire Ne prend pas en compte la rétro information Ignore la signification du message Difficile de considérer la signification du message indépendamment des partenaires de la communication
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Pour LASSWELL (sociologue), le processus de transmission de l’information peut se décrire par 5 questionnements : qui ? dit quoi ? par quel canal ? à qui ? avec quel effet?
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Qui ? Analyse des agents qui sont à la source de la communication et les mécanismes de production de l’information collective Dit quoi ? Analyse du message Par quel moyen ? Analyse du canal
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À Qui ? Avec quels effets ? Définition des récepteurs
Analyse de l’audience Ces études cherchent à déterminer les différentes catégories de public Avec quels effets ? Détermine un vaste champ d’analyses psychosociologiques
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Les nouvelles technologies de l’information et des communications (NTIC) remettent en cause de manière fondamentale les façons d’entrer en relation les uns avec les autres.
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L’ordinateur HAL (du film L’odyssée de l’espace 2001) comprends l’homme,dialogue avec lui dans sa langue exécute ses commandes et ressent les émotions. Quel bonheur !ou quel horreur !!!
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A-t-on affaire à des humains virtuels ?
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Le test peut être présenté sous forme d’un jeu, «jeu d’imitation»
Le test peut être présenté sous forme d’un jeu, «jeu d’imitation». Il nécessite trois joueurs, un homme (A), une femme (B), et un troisième joueur qui posera les questions (C), et qui peut appartenir à l’un ou l’autre sexe. Ce dernier restera dans une pièce séparée de celle où se trouve le couple. Le but du jeu, pour ce troisième joueur, est de déterminer, chez les deux autres joueurs, qui est l’homme et qui est la femme. Il les connaît sous le nom de X et Y, et doit dire, au terme du jeu, soit «X est A et Y est B», soit «X est B et Y est A». Pour ce faire, il a droit à des questions du type : «X peut-il me dire de quelle longueur sont ses cheveux ?» Supposons que X est en fait A, c’est à X de répondre. La règle du jeu, pour A, c’est de tenter d’induire C en erreur. Par conséquent, il pourra répondre, par exemple : «j’ai les cheveux coupés au carré, les plus longues mèches atteignent environ vingt-deux centimètres.»
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