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D SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 1 Priorités GDR ARS 2010-2011 Qualité et efficience des soins en EHPAD Réunions locales déchanges avec les établissements.

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1 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 1 Priorités GDR ARS 2010-2011 Qualité et efficience des soins en EHPAD Réunions locales déchanges avec les établissements dhébergement pour personnes âgées dépendantes Page de titre Remplacer les zones de textes par le titre de votre présentation. Le logo et la frise de carrés sont figés. Page de titre Remplacer les zones de textes par le titre de votre présentation. Le logo et la frise de carrés sont figés. Guide dutilisation Cliquez dans le carré Ministère du travail, de l emploi et de la santé Ministère des solidarités et de la cohésion sociale Ministère du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de lEtat

2 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 2 Aide à la prévention, au dépistage et à la prise en charge de la dénutrition chez la personne âgée Réunions locales déchanges avec les établissements dhébergement pour personnes âgées dépendantes Page de titre Remplacer les zones de textes par le titre de votre présentation. Le logo et la frise de carrés sont figés. Page de titre Remplacer les zones de textes par le titre de votre présentation. Le logo et la frise de carrés sont figés. Guide dutilisation Cliquez dans le carré Ministère du travail, de l emploi et de la santé Ministère des solidarités et de la cohésion sociale Ministère du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de lEtat

3 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 3 La dénutrition : les enjeux Pathologie fréquente des personnes âgées et qui constitue un enjeu de santé publique, médical, économique, logistique. Entraîne ou aggrave un état de fragilité ou de dépendance et favorise la survenue de morbidités (infection, escarres, chutes…). Prévalence de la dénutrition en EHPAD : entre 15 et 38 % * * Dénutrition à domicile et en EHPAD : le point sur le dépistage et le traitement. Revue de gériatrie Septembre 2009 ; Patrice BROCKER, Monique FERRY, Denis SORIANO

4 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 4 La dénutrition : les enjeux

5 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 5 Rappel : critères de dénutrition Dénutrition – Perte de poids 5% en 1 mois ou 10% en 6 mois – IMC < 21 (poids /taille 2 )* – albuminémie < 35g/l (interpréter en tenant compte de l état inflammatoire du patient) – Score MNA < 17/30 (Mini Nutritional Assessment) Dénutrition sévère – Perte de poids 10% en 1 mois ou 15% en 6 mois – IMC <18 – albuminémie < 30g/l * Poids en kg et Taille en m

6 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 6 Les messages Objectif : Améliorer la prévention, le dépistage et la prise en charge de la dénutrition protéino-énergétique chez la personne âgée résidant en EHPAD Ils sappuient sur les recommandations déjà publiées : HAS, INPES

7 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 7 Les messages Ils concernent : le médecin coordonnateur (diffusion des RBP, formation du personnel de lEHPAD, mise en œuvre et surveillance régulière des RBP) le directeur de lEHPAD (mise à disposition des moyens nécessaires : balances adaptées, qualité de la prestation repas, etc)

8 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 8 Les messages mais aussi : le médecin traitant du résident : recherche la cause de la dénutrition, apprécie létat nutritionnel, prend les mesures thérapeutiques adaptées en cas de dénutrition ou de risque de dénutrition ; toute léquipe soignante de lEHPAD et le personnel chargé du suivi des repas et de la surveillance de la bonne alimentation de chaque résident, qualitativement et quantitativement.

9 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 9 Prévention

10 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 10 Prévention

11 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 11 Prévention

12 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 12 Prévention

13 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 13 Prévention

14 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 14 Prévention

15 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 15 Prévention

16 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 16 Prévention

17 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 17 Prévention

18 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 18 Prévention

19 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 19 Prévention

20 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 20 Prévention

21 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 21 Prévention

22 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 22 Prévention

23 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 23 Prévention

24 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 24 Prévention

25 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 25 Prévention

26 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 26 Prévention

27 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 27 Prévention

28 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 28 Dépistage 1. Quelles sont les situations à risque ? Les situations à risque sont toutes les situations susceptibles dentraîner une diminution des apports et/ou une augmentation des besoins énergétiques : – Carences d apport – Pathologies somatiques – Stress psychique – Traumatismes

29 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 29 Dépistage 2. Quels sont les outils dévaluation du statut nutritionnel ? La courbe de poids individuelle Lindice de masse corporelle (IMC) La grille de surveillance alimentaire Le dosage des protéines plasmatiques La surveillance clinique de létat dhydratation La surveillance de l appétit Grille MNA

30 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 30 Dépistage 3. A quel rythme? La mesure du poids est un paramètre le plus souvent facile à obtenir et non invasif. Il permet : létablissement dune courbe de poids, lestimation du pourcentage dune éventuelle perte de poids le calcul de lIMC Une fois par mois en institution

31 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 31 Soins bucco-dentaires – Traitement de pathologies bucco-dentaires éventuelles – Mise en place ou entretien de prothèse si nécessaire Traitement dune pathologie digestive ou tout autre pathologie pouvant entraîner une dénutrition – Pathologie infectieuse, etc. – Troubles de la déglutition Réévaluation de la pertinence des traitements médicamenteux et des régimes – Proscrire les régimes restrictifs, sauf exception – Réduire le nombre de médicaments, éviter les médicaments anorexigènes ou modificateurs du goût, et éviter de les donner en début de repas Traitement dune dépression Correction des facteurs sociaux et environnementaux – Aides humaines et/ou techniques – Adapter les modalités des repas (horaire, lieu, aliments, etc.) PRISE EN CHARGE Traitement étiologique

32 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 32 Enrichissement de lalimentation – Si les apports spontanés ne suffisent pas, commencer par enrichir lalimentation par des produits hautement énergétiques, sans augmenter les volumes Huile, beurre, fromage râpé, lait et poudre de lait, œuf, crème fraîche, jambon, poudre de protéine, etc. – Veiller à une hydratation suffisante Eaux plates et gazeuses, eaux aromatisées, café, thé, tisane, chocolat, jus de fruit, bouillons, lait, soupe, etc. Si la voie orale napporte pas une quantité deau suffisante, envisager ponctuellement une réhydratation par voie sous- cutanée. – En cas de troubles de la déglutition, garder le plus longtemps possible une alimentation orale « normale » Si nécessaire, adapter la consistance des aliments (texture modifiée) et augmenter la viscosité des liquides (poudre épaississante, yaourt, etc.). PRISE EN CHARGE Prise en charge nutritionnelle orale (1)

33 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 33 Conseils nutritionnels, diététiques – Augmenter le nombre de repas mais éviter le grignotage Fractionner en petits repas ou collations Ne pas hésiter à proposer une collation avant le coucher En cas de troubles du comportement (déambulation), proposer des aliments faciles à manger avec les doigts – Privilégier un petit-déjeuner copieux et varié – Rehausser les saveurs et varier les repas pour redonner le plaisir de manger – Proposer des repas thérapeutiques Participation à la préparation du repas PRISE EN CHARGE Prise en charge nutritionnelle orale (2)

34 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 34 Place des compléments nutritionnels oraux (CNO) Les CNO ne doivent pas être systématiquement prescrits en première intention mais seulement en cas déchec des conseils diététiques et de lalimentation enrichie. Les CNO ne sont prescrits demblée quen cas de dénutrition sévère ou en cas dapports alimentaires spontanés très diminués A prendre lors de collations (dans ce cas à proposer environ 2 heures avant ou après un repas pour préserver lappétit au moment du repas) ou pendant les repas (et dans ce cas en plus des repas et non à la place des repas) A adapter aux goûts du malade A la bonne température PRISE EN CHARGE Prise en charge nutritionnelle orale (3)

35 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 35 Associer un programme dexercice physique à la prise en charge nutritionnelle orale – Cela améliore le statut nutritionnel et augmente lactivité spontanée de façon significative. Lactivité physique, cest bouger le plus possible… – Se laver, shabiller, se coiffer, marcher dune pièce à lautre sont des activités physiques. – Proposer des exercices simples et adaptés. – Proposer de la kinésithérapie sur prescription médicale pour une réadaptation. Lintervention quotidienne pour faire bouger peut être déléguée. PRISE EN CHARGE Activité physique

36 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 36 Les outils du suivi – Pesée une fois par semaine – Estimation des apports alimentaires à laide la grille de surveillance alimentaire au moins sur 24h, au mieux sur 3 jours – Albuminémie pas plus dune fois par mois sauf situation particulière – Évolution de la ou des pathologie(s) sous-jacente(s) Les étapes du suivi 1.Les objectifs de la prise en charge sont définis (arrêt de la perte de poids, prise de poids, etc.) 2.Quand lobjectif est atteint, la prise en charge thérapeutique est arrêtée 3.Le suivi habituel de létat nutritionnel est poursuivi SUIVI

37 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 37 Tous les EHPAD de la région sont concernés y compris ceux n ayant pas participé aux réunions locales Action mesurée : mesure mensuelle du poids de tous les résidents et mise en place de protocoles de prise en charge des résidents dénutris Indicateur : taux d EHPAD ayant mis en œuvre une démarche de dépistage de la dénutrition chez ses résidents Action GDR à mettre en œuvre

38 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 38 Coordination des actions de prévention, dépistage et prise en charge de la dénutrition dans lEHPAD Discussion : quel dispositif dorganisation prévoir au sein dun EHPAD pour assurer : – la coordination des interventions des acteurs ? – la circulation de linformation entre ces acteurs ?

39 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 39 DEPISTAGE Discussion : Quelle procédure est utilisée dans lEHPAD pour : – surveiller les apports alimentaires de chaque résident? – repérer et signaler tout changement de comportement alimentaire dun résident ?

40 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 40 DOCUMENTATION Ministère de la Santé : Deuxième Programme National Nutrition Santé (PNNS) – 2006- 2010 Institut National de Prévention et dEducation pour le Santé (INPES) –Guide Bonnes pratiques de soins en EHPAD /Ministère de la Santé et des Solidarités/ Société française de Gériatrie et de Gérontologie (octobre 2007) : chapitre Alimentation pages 10 à 13 –Guide Nutrition à partir de 55 ans –Guide Nutrition pour les aidants des personnes âgées fragilisées 2006 –Livret daccompagnement destiné aux professionnels de santé

41 d SS DIRECTION de la Sécurité Sociale 41 DOCUMENTATION Haute Autorité de Santé (HAS) Recommandation professionnelle / Avril 2007 : Stratégie de prise en charge en cas de dénutrition protéino-énergétique chez la personne âgée Agence Nationale de lévaluation et de la qualité des Etablissements et des Services sociaux et Médico-sociaux (ANESM) Recommandation / Février 2009 : Laccompagnement des personnes atteintes dune maladie dAlzheimer ou apparentée en établissement médico-social (Alimentation et repas P. 20 et 21)


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