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Publié parThierri Le goff Modifié depuis plus de 11 années
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Programme de formation des formateurs pour les soins infirmiers du cancer du sein
Sponsorisé par l'Initiative de partenariat avec le Moyen-Orient du Département d'État des États-Unis
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Facteurs de risque
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Qu'est-ce qu'un facteur de risque ?
Un facteur de risque est un trait ou une caractéristique associé(e) à un risque statistiquement accru de développer un cancer du sein. Le fait pour une personne d'avoir un facteur de risque n'implique pas nécessairement qu'elle développera un cancer du sein. Types de facteurs de risque Modifiable (comme le régime alimentaire, le traitement aux hormones) Non modifiable (comme l'âge, les antécédents familiaux) Toutes les femmes peuvent présenter un risque de développer un cancer du sein. Certaines femmes sont plus exposées car plusieurs facteurs de risque entrent en compte. Lorsqu'une femme présente un facteur de risque modifiable, des efforts doivent être mis en œuvre pour diminuer ce risque. Certains facteurs de risque ne peuvent pas être modifiés. Les indications pour un dépistage se basent souvent sur le nombre de facteurs de risques de la patiente. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Éléments d'évaluation des risques d'un cancer du sein
Examen des antécédents médicaux passés et présents Historique de l'exposition à des agents cancérogènes Compte rendu détaillé des antécédents familiaux Calcul du risque de développement d'un cancer du sein au moment présent et dans le futur Calcul du risque de présenter une mutation suggérant un syndrome de cancer héréditaire L'évaluation des risques comprend non seulement la collecte de données sur les facteurs de risque, mais également l'interprétation de ce risque chez la patiente. Cela peut inclure le calcul des risques de développer un cancer du sein et ceux de présenter une mutation suggérant une prédisposition héréditaire. Ces facteurs doivent être expliqués à la patiente et interprétés pour déterminer la conduite de détection précoce à adopter et les recommandations de prévention. Vous trouverez des ressources permettant de calculer les risques de développer un cancer du sein sur les sites et ainsi qu'un outil calculant le risque d'avoir une mutation héréditaire à l'adresse Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Pourquoi évaluer un risque ?
L'évaluation d'un risque permet d'estimer la probabilité de développer un cancer en particulier Les femmes présentant le plus de risques peuvent envisager un test génétique pour clarifier la situation Le dépistage et les recommandations de prévention se basent sur le risque de développer un cancer Les recommandations de dépistage sont différentes pour les personnes présentant le plus de risque par rapport aux recommandations destinées aux personnes ayant un risque moyen. Par exemple, en cas de mutation BRCA, les patientes peuvent envisager la chirurgie prophylactique pour diminuer les risques. La chirurgie prophylactique serait en revanche excessive pour les personnes présentant un risque moyen. L'évaluation des risques ne permet pas de dire à quel moment ni à quel endroit un cancer va survenir, mais seulement les chances que la maladie survienne. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Risque absolu Le risque absolu mesure la fréquence d'apparition d'un cancer sur une population Celui-ci peut correspondre au nombre de nouveaux cas chaque année (incidence) Il peut correspondre au nombre de décès chaque année (mortalité) (Diapositive 1 sur 2) Cette diapositive doit être illustrée par des exemples de la région où le contenu est présenté. Par exemple aux États-Unis, on diagnostiquera un cancer du sein chez 1 femme sur 8 parmi une population âgée de 85 ans. Ces informations s'avéreront bien plus éloquentes avec des données spécifiques à la région concernée. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Risque absolu Le risque absolu permet aux patientes de comprendre la fréquence d'apparition d'un cancer sur une population Il reflète le risque moyen encouru par toutes les femmes d'une population (Diapositive 2 sur 2)
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Risque relatif Le risque relatif est la comparaison du nombre de nouveaux cas de décès parmi les patientes présentant un certain facteur de risque et celles qui n'en présentent pas. Le risque relatif permet aux patientes de se rendre compte de leurs risques par rapport à des patientes n'ayant pas de risques particuliers L'“ancrage” (facteur de comparaison) doit être connu afin qu'il puisse contribuer utilement aux informations Les facteurs de risque relatif ne peuvent pas réellement être additionnés. Les personnes présentant plusieurs facteurs de risque relatif, en particulier celles qui en présentent le plus, ont probablement plus de chances d'être atteintes de la maladie. Aussi est-il préférable de modifier le dépistage et les recommandations de prévention. Un tableau dans le texte, avec de nombreux exemples spécifiques, pourrait contribuer à rendre la présentation plus dynamique. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Risque relatif Exemple : Cancer du sein
Une femme qui a ses premières règles avant l'âge de 12 ans a 1,3 fois plus de chances de développer un cancer du sein qu'une femme ayant débuté son cycle menstruel à 15 ans Le risque relatif est de 1,3. L'ancrage est les règles à 15 ans Une femme apparentée au premier degré avec une personne ayant développé avant la ménopause un cancer du sein a 3,3 fois plus de chances de développer elle-même un cancer, contrairement à une femme qui n'a pas eu de parente touchée par la maladie Le risque relatif est de 3,3. L'ancrage est une femme sans antécédents familiaux de cancer du sein Bien insister sur le fait que l'ancrage ou le facteur de comparaison doit être bien intégré afin de pouvoir comprendre un facteur de risque relatif. Dans la plupart des cas, on établit une comparaison avec une personne sans facteur de risque. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Les trois principaux facteurs de risque pour le cancer du sein
Être une femme Avancer en âge Avoir des antécédents familiaux Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Facteur de risque du cancer du sein : Âge
Toutes les femmes présentent un risque de développer un cancer du sein. Le risque augmente avec l'âge Le risque de développer un cancer du sein augmente avec l'âge. La plupart des cas surviennent après la ménopause. Ce graphique permet aux femmes de se rendre compte du risque cumulé au fil du temps. À 50 ans, une femme a dépassé les 2% mais a encore 10% de chance de développer un cancer du sein. Une femme dépasse les 6% de 50 à 69 ans.
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Facteur de risque du cancer du sein : Facteurs reproducteurs
Le risque augmente lorsque les premières règles surviennent avant l'âge de 12 ans Le risque augmente lorsque la ménopause ne survient qu'après 50 ans Le risque augmente lorsque la première grossesse ne se produit qu'après 30 ans Le nombre de cycles d'ovulation qu'a une femme dans son existence a une incidence sur le risque. Plus une femme a de cycles non interrompus par une grossesse, plus le risque est élevé. Ces facteurs de risque sont hors de contrôle des femmes. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Facteur de risque du cancer du sein : Historique d'affection bénigne des seins
Le risque n'est pas considérablement augmenté par les lésions non prolifératives telles que les Adénoses Kystes Mastites Fibroadénomes Le risque est accru en cas d'hyperplasie, en particulier d'hyperplasie atypique La meilleure façon de quantifier le risque associé aux affections bénignes des seins est d'examiner le rapport de pathologie. L'auto-évaluation d'une biopsie ou d'une maladie fibrokystique des seins ne sous-entend pas nécessairement un risque accru. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Facteur de risque du cancer du sein : Utilisation d'hormone exogène
Le risque est accru en cas de prise de contraceptifs hormonaux pendant cinq ans minimum Le risque est accru en cas de traitement hormonal substitutif pendant cinq ans minimum L'augmentation exacte du risque est difficile à quantifier, mais plus la durée d'utilisation est longue et le dosage élevé, plus le risque augmente De nombreuses formulations de contraceptifs hormonaux et de traitements œstrogéniques substitutifs sont disponibles. Le risque relatif des femmes suivant un traitement hormonal substitutif comparé aux femmes qui n'en prennent pas est d'environ 1,3 à 1,8. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Facteur de risque du cancer du sein : Consommation d'alcool
Le risque est considérablement accru chez les femmes buvant au minimum deux verres d'alcool par jour Le risque peut être accru chez les femmes ne buvant qu'un demi-verre d'alcool par jour Le risque relatif est de 1,2 par rapport à des femmes ne consommant pas d'alcool L'alcool change la façon dont le corps métabolise les œstrogènes et augmente le risque. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Facteur de risque du cancer du sein : Augmentation de la masse corporelle
Le risque augmente avec l'augmentation de la masse corporelle, en particulier chez les femmes post ménopausées Le risque relatif de cancer du sein est de 1,2-2,8 par rapport aux femmes n'ayant pas de surcharge pondérale Parmi les mesures de prévention Augmentation des exercices physiques (de trois à cinq heures par semaine recommandées) Stabilité d'une masse corporelle normale Perte de poids favorisée par un régime pauvre en graisses Repas équilibrés. Les vitamines A et C, l'acide folique et le bêta-carotène sont des nutriments protecteurs Le tissu adipeux est source d'œstrogène exogène. Une hausse des niveaux augmente le risque de cancer du sein. Il faudrait expliquer aux femmes l'importance de suivre un régime pauvre en graisses et de pratiquer une activité physique pour atteindre un poids idéal et diminuer les niveaux circulants des œstrogènes. En plus de stabiliser le poids, les exercices diminuent le nombre de cycles d'ovulation et peuvent s'avérer un facteur de protection supplémentaire. De gros apports en vitamines A et C, en acide folique et en bêta-carotène ne sont pas nécessaires car ils ne font pas diminuer le risque. Les femmes doivent néanmoins s'assurer que ces nutriments sont présents en apport suffisant dans leur régime alimentaire. Un régime riche en fruits et en légumes frais fournira ces nutriments en bonne quantité. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Facteur de risque du cancer du sein : Antécédents familiaux
Le risque augmente chez les femmes ayant des antécédents familiaux de cancer du sein Le risque peut venir du côté maternel et/ou paternel Le risque augmente proportionnellement avec le nombre de parentes atteintes d'un cancer du sein (Diapositive 1 sur 2) La plupart des syndromes de cancer sont autosomiques dominants, ce qui signifie que les deux parents peuvent transmettre ce caractère. Les antécédents familiaux sont un facteur de risque qu'il est crucial d'évaluer. Les infirmières doivent scrupuleusement examiner les antécédents familiaux pour identifier les patientes qui pourraient tirer parti d'une consultation génétique et, le cas échéant, d'un test génétique. S'il existe un risque héréditaire, on recommandera à ces patientes un dépistage différent, plus spécifique que celui utilisé en général. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Facteur de risque du cancer du sein : Antécédents familiaux
Environ 10% de la totalité des cancers du sein surviennent suite à une prédisposition héréditaire Statistiquement parlant, 50% des parents au premier degré d'une personne porteuse d'une mutation BRCA sont aussi porteurs de cette mutation en raison de la transmission autosomique dominante (Diapositive 2 sur 2)
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Facteur de risque du cancer du sein : Syndromes des cancers du sein héréditaires
Sein/Ovaires—BRCA1/2 (1 femme sur 800–2500) Li-Fraumeni—TR53 (très rare) Cowden—PTEN (1 sur ) Ataxie télangiectasie—ATM (1 sur – ) Peutz-Jeghers—STK11 (1 sur ) Le gène BRCA est le syndrome le plus répandu. Tous ont un caractère autosomique dominant et peuvent être transmis aussi bien du côté maternel que paternel. Le gène BRCA est associé au cancer du sein et des ovaires ; le syndrome Li-Fraumeni est associé au cancer du sein, au sarcome et aux tumeurs du cerveau ; le syndrome Cowden est associé à des lésions des seins, du cerveau, de la thyroïde et de la peau, à des fibromes, des cancers et des polypes utérins ; l'ataxie télangiectasie est associée à des problèmes neurologiques, au cancer du sein, à des cancers hématologiques ; le syndrome Peutz-Jeghers est associé à des lésions pigmentées, au cancer du sein, à des polypes du côlon et à un cancer des ovaires. Voir page 10 du texte. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Facteur de risque du cancer du sein : Indicateurs BRCA
Jeune âge à la survenue du cancer du sein (en particulier avant 50 ans) Cancer ovarien Cancer bilatéral du sein Cancer du sein et de l'ovaire diagnostiqué chez la même patiente (Diapositive 1 sur 2) Il est conseillé à toutes les familles ayant ces caractéristiques de se faire examiner pour évaluer le risque héréditaire et envisager une consultation génétique, voire un test génétique. Le risque est plus élevé chez les Juifs ashkénazes. Une femme juive ashkénaze sur 40 est porteuse d'une des trois mutations BRCA. Les infirmières en oncologie doivent non seulement évaluer les risques de cancer, mais porter aussi une attention toute particulière aux antécédents familiaux. Près de 10% de tous les cancers du sein ont un lien héréditaire. Le fait d'identifier des personnes ayant une prédisposition héréditaire peut amener à évaluer plus précisément chez elles les risques et à utiliser des mesures de prévention et de dépistage plus approfondies. Le cancer héréditaire du sein et des ovaires est fréquemment associé à des mutations BRCA1 (chromosome 17q21) et BRCA2 (chromosome 13q21). Les désignations 17q21 et 13q21 renvoient au chromosome 17 ou 13 et au bras du chromosome q ; le 21 renvoie à l'emplacement du bras. BRCA1 et BRCA2 sont des gènes suppresseurs de tumeur. Un gène suppresseur de tumeur est un gène protecteur qui limite généralement la croissance des tumeurs. Si un gène suppresseur de tumeur est altéré ou subit une mutation, il se peut qu'il ne soit plus en mesure d'empêcher le cancer de s'étendre. Ce sont des mutations de la lignée germinale (élément transmis dans l'œuf ou le sperme), associées à un risque approximatif de 85% de développer un cancer du sein et un risque de 30% à 50% de développer un cancer des ovaires (Colditz, 2005 ; Frank et al., 2002). D'un point de vue clinique, les deux gènes ont peu de différence si ce n'est leur emplacement dans le génome. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Facteur de risque du cancer du sein : Indicateurs BRCA
Plusieurs parentes avec un cancer du sein et/ou des ovaires Plusieurs générations touchées Le risque est accru chez les femmes juives ashkénazes Cancer du sein masculin (Diapositive 2 sur 2)
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Facteur de risque du cancer du sein : Pedigree du risque héréditaire
Voici le pedigree d'une personne présentant un risque héréditaire potentiel. La flèche pointe sur le proposant ou le porte-parole de la famille. L'âge des personnes auquel on a diagnostiqué un cancer est répertorié, de même que l'âge actuel ou l'âge au moment du décès. Cela permet de donner une représentation visuelle des risques. La sœur du proposant a un cancer du sein bilatéral à un âge jeune. La grand-mère maternelle a un cancer des ovaires. D'autres cas de cancer du sein sont survenus au sein de la famille. Cette famille a plusieurs indicateurs de cancer du sein héréditaire, et devrait donc se voir proposer un test génétique. La multiplicité des générations semble démontrer une transmission autosomique dominante. Un pedigree peut fournir des informations utiles sur les prédispositions génétiques à développer une maladie comme le cancer. Il est souvent possible de voir une maladie se transmettre sur plusieurs générations. Il peut également s'avérer utile d'identifier les personnes à risque pouvant bénéficier d'un test. Le pedigree doit être interprété avec précaution vis-à-vis de la famille. Parfois, la pénétrance ne permet pas de voir facilement la transmission d'un gène. La pénétrance renvoie à une partie de la population ayant un génotype particulier ou une mutation qui exprime en fait le phénotype ou le désordre correspondant. Dans le cas du BRCA1 ou du BRCA2, d'un point de vue général, les gènes sont pénétrants à près de 90% pour le cancer du sein. Cela implique que près de 90% des femmes porteuses de ce gène vont développer un cancer du sein. Près de 10% des femmes porteuses de ce gène ne vont néanmoins pas développer de cancer. Dans les grandes familles, il est possible de voir près de 50% de la descendance d'une personne porteuse d'une mutation connue porter également la mutation, ce qu'ont établi les statistiques. Il est difficile d'observer un tel schéma dans les familles plus restreintes ou les familles dans lesquelles figurent peu de femmes. En particulier, lorsqu'on envisage un test génétique pour détecter un syndrome de cancer héréditaire du sein et de l'ovaire, il est important de considérer l'âge à la survenue de la maladie, surtout pour les personnes chez qui on a diagnostiqué un cancer du sein avant 40 ans, car le cancer du sein se développe rarement chez les femmes de cet âge sans avoir de prédisposition génétique (Frank et al., 2002). Le cancer du sein bilatéral est un autre signe caractéristique du cancer héréditaire du sein et de l'ovaire et mérite un examen plus approfondi chez un expert en génétique. Le cancer des ovaires est une maladie peu étendue, touchant approximativement 2% de la population (ACS, 2007). Lorsqu'une famille présente des antécédents de cancer de l'ovaire et de cancer du sein, il est important de le signaler pour procéder à un examen plus approfondi. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Modèles pour prédire un risque de cancer du sein
Modèle de Gail Modèle de Claus Outil d'évaluation du pedigree Ces modèles prédisent généralement le risque de développer un cancer du sein dans les cinq ans à venir et sur toute la durée de la vie. Les estimations peuvent être comparées à celles de femmes présentant un risque moyen. Modèle de Gail—Estime le risque de cancer du sein chez les femmes à qui on n'a pas diagnostiqué de cancer et qui ont des antécédents familiaux de cancer du sein minimum à modérés par incréments de cinq ans sur toute une vie. Il considère les antécédents maternels de cancer du sein, l'âge de la patiente lors du premier enfant et le nombre d'enfants au total, le nombre de biopsies subies. Les limites connues du modèle de Gail sont de ne pas prendre en compte les antécédents paternels ou les antécédents de cancer de l'ovaire. Il ne considère pas l'âge des femmes lors du diagnostic du cancer du sein. Modèle de Claus—Estime le risque de développer un cancer du sein chez les femmes à qui on n'a pas diagnostiqué de cancer du sein et qui ont des antécédents familiaux par incréments de dix ans. Outil d'évaluation du pedigree—Outil de dépistage du cancer héréditaire du sein et de l'ovaire qui consiste en un simple système de décompte de points cherchant à identifier les femmes pouvant présenter un risque de cancer héréditaire du sein et de l'ovaire (voir page 15–16 du texte). Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Modèles servant à prédire le risque de présenter une mutation BRCA1/2
Modèle de Shattuck-Eidens Modèle de Couch Modèle de Manchester Le modèle de Berry (BRCAPro) (Diapositive 1 sur 2) Modèle de Shattuck-Eidens—Modèle qui estime le risque d'une mutation chez les patientes ayant de solides antécédents familiaux de cancer du sein et/ou de l'ovaire. Il ne prend pas en compte l'ethnie. Modèle de Couch—Modèle qui estime le risque de mutation BRCA1. Il considère l'âge moyen à la survenue du cancer du sein et l'ethnie. Modèle de Manchester—Modèle qui estime le risque de porter une mutation BRCA1 ou BRCA2 chez les femmes non-juives ayant des antécédents familiaux de cancer du sein et/ou de l'ovaire. Modèle de Berry—Modèle qui estime le risque de porter une mutation BRCA1 ou BRCA2 chez les femmes ayant des antécédents familiaux de cancer du sein et/ou de l'ovaire. Modèle de Frank—Modèle qui estime le risque d'une mutation BRCA1 ou BRCA2 chez les femmes à qui on a diagnostiqué un cancer avant l'âge de 50 ans. En général, le test est proposé si le risque de mutation est supérieur à 10% ; les résultats du test influenceront les recommandations de dépistage et un expert en génétique interprétera les informations. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Modèles servant à prédire le risque de présenter une mutation BRCA1/2
Modèle de Franck Modèle BRCAPro Ces modèles peuvent être calculés pour déterminer s'il est approprié d'envisager un test génétique. (Diapositive 2 sur 2)
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Communiquer le risque à l'aide de termes explicites
De nombreuses femmes ont du mal à interpréter les chiffres. Des images ou des graphiques permettent parfois de mieux expliquer le risque. Les femmes présentant un risque plus élevé ont besoin de comprendre l'ampleur de ce risque. Le risque relatif est souvent un moyen efficace d'expliquer ce risque. Chaque personne a sa capacité propre à comprendre le risque. Parmi les nombreuses méthodes permettant d'expliquer le risque, on trouve les bonhommes en fil-de-fer, les graphiques, les camemberts et des tableaux représentant le risque sur une vie. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Éléments abordés durant une séance de consultation génétique : Communication du risque
Antécédents familiaux détaillés et élaboration du pedigree Risque(s) de cancer(s) de la population (risque absolu) Risque(s) d'une personne pour un cancer en particulier (risque relatif) Mutations génétiques potentielles et calculs du risque de présenter ces mutations avec la possibilité que le test n'apporte pas d'informations importantes Les infirmières en oncologie peuvent apprendre aux patients et à leurs familles que ces éléments font typiquement partie de l'évaluation génétique du cancer. Le détail de ces informations nécessite normalement de s'adresser à un expert en génétique. La séance commence toujours par le calcul du risque et la communication de ce risque sous ses différents formats. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Éléments abordés durant une séance de consultation génétique : Procédures du test génétique
Informations sur le test spécifiquement utilisé, y compris sur sa précision technique Implications d'un résultat de test positif ou négatif Options, risques, bénéfices et limites des stratégies de prévention et de détection précoce Risques pour les autres membres de la famille La séance doit se poursuivre en donnant des informations sur le test génétique recommandé et les implications des différents résultats du test pour le proposant et les autres membres de sa famille. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Éléments abordés durant une séance de consultation génétique
Tarif du test et de la consultation/formation Problèmes liés à la vie privée et à la confidentialité Risques de discrimination à l'assurance ou à l'emploi Stratégies visant à divulguer les résultats et les informations à d'autres membres de la famille qui encourent un risque Risques psychologiques éventuels et avantages d'un test Ce sont des problèmes qui doivent être également abordés durant la séance. Le fait de discuter de ces problèmes avant le test est capital pour favoriser un positionnement positif par rapport aux résultats des tests génétiques. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Résultat positif du test génétique
Une mutation est détectée ; l'individu a un risque accru de développer un/des cancer(s). Les autres parents peuvent entreprendre un test ponctuel à un coût bien inférieur pour lever les doutes. Les résultats n'indiquent pas la nature du cancer ni même si un cancer va se développer, mais seulement que le risque est plus élevé. Les résultats permettent à l'individu de faire des choix concernant la détection et la prévention du cancer. Chaque patient doit être conseillé et informé des implications éventuelles d'un test positif avant d'effectuer le test. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Risques de cancer chez les femmes présentant une mutation BRCA1/2
Le risque de cancer du sein sur une vie approche les 90% (le risque de la population est de 12%) 50% des femmes porteuses d'une mutation BRCA1/2 développeront un cancer du sein avant l'âge de 50 ans Le risque accru d'un second cancer du sein est d'au moins 20% et peut même monter jusqu'à 40% (Diapositive 1 sur 2) Le test génétique peut aider les femmes à mieux comprendre le risque de développer un cancer. Lorsque le risque est connu, la patiente est plus à même de prendre de bonnes décisions sur la façon de gérer son risque de cancer du sein et de l'ovaire. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Risques de cancer chez les femmes présentant une mutation BRCA1/2
Le risque de cancer de l'ovaire sur une vie approche les 50% (le risque de la population est de 2%) Le risque peut aussi être accru pour le cancer du pancréas, une survenue précoce du cancer de la prostate et un mélanome (Diapositive 2 sur 2) 32
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Test vrai négatif Test négatif pour une mutation connue dans la famille
Aucune mutation n'est décelée chez une personne dont la famille a une mutation connue. La patiente n'aura pas besoin d'un dépistage plus approfondi que ceux que l'on recommande à la population normale. Elle ne devra pas envisager la chirurgie prophylactique ni la chimioprévention. Son évaluation du risque de cancer est plus précise. (Diapositive 1 sur 2) Un test vrai négatif est en général reçu comme une très bonne nouvelle pour un membre de la famille. Voilà les implications d'un tel test. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Test vrai négatif Test négatif pour une mutation connue dans la famille
La patiente éprouve un profond soulagement de voir diminuer le risque de développer un cancer et à l'idée que sa descendance ne va pas hériter de la mutation. Le risque est de créer un faux sentiment de sécurité en pensant qu'ils ne développeront pas de cancer. La patiente peut se sentir coupable d'avoir "échappé" à la mutation ("complexe du survivant"). (Diapositive 2 sur 2) 34
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Test négatif Aucune mutation détectée dans la famille
Aucune mutation détectée dans une famille n'ayant pas de mutations connues. Se détermine en général lorsque le premier individu d'une famille est testé. Le cancer est provoqué par une mutation différente que celle testée, ou le cancer constaté dans la famille apparaît pour des raisons non héréditaires. Les résultats sont difficiles à interpréter et doivent être considérés conjointement avec les facteurs de risque personnels et les antécédents familiaux. (Diapositive 1 sur 2) Les implications d'un test négatif lorsque aucune mutation n'est connue dans une famille. Ces résultats n'apprennent rien et s'avèrent souvent pénibles pour la famille. Les études et les registres acceptent des patients du monde entier. L'International Society of Nurse Geneticists constitue une bonne ressource pour trouver des infirmiers compétents dans différentes localités géographiques et pour trouver des registres et des domaines de recherche. Vous trouverez des informations à l'adresse . Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Test négatif Aucune mutation détectée dans la famille
Le test n'est pas disponible pour les autres membres de la famille non affectés. Il est possible de douter de l'utilité des stratégies de réduction de risque du cancer. Chaque personne doit envisager de participer aux études ou aux registres de risque élevé. (Diapositive 2 sur 2) 36
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Résultat du test Variant de signification inconnue
Le test détecte une mutation ; impossible de dire s'il s'agit d'un polymorphisme ou d'une mutation délétère. Les résultats ne fournissent pas d'informations manifestes. Peut provoquer de l'anxiété. Le test significatif ne sera pas disponible pour les autres membres de la famille. (Diapositive 1 sur 2) Un variant de signification inconnue peut perturber considérablement une famille. Ils ne reçoivent pas d'informations instructives sur le risque de cancer et il est difficile de fournir des recommandations de dépistage et de prévention. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Résultat du test Variant de signification inconnue
Il est possible de douter de l'utilité des stratégies de réduction de risque du cancer. Les recommandations concernant la prévention et la détection du cancer doivent être formulées sur la base des facteurs de risque personnels et des antécédents familiaux en mesurant les informations sur les avantages et les risques potentiels. Chaque individu doit envisager de participer à une étude ou à un registre de cancer héréditaire. (Diapositive 2 sur 2) 38
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Recommandations de dépistage pour les individus porteurs d'une mutation BRCA1/2
Dépistage du cancer du sein Auto-examen mensuel des seins dès 18 ans Examen clinique des seins semestriel dès 20 ans Mammographie annuelle dès 25 ans Envisager d'autres stratégies d'imagerie du sein, notamment un IRM du sein (Diapositive 1 sur 2) Les femmes porteuses d'une mutation BRCA+ peuvent prendre en compte ces recommandations de dépistage. Elles doivent comprendre qu'un tel dépistage n'empêchera pas l'apparition du cancer, mais permettra de le déceler à un moment où le traitement aura plus de chance d'être efficace. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Recommandations de dépistage pour les individus porteurs d'une mutation BRCA1/2
Dépistage du cancer de l'ovaire Examen pelvien semestriel dès l'âge de 25 ans Échographie transvaginale annuelle ou semestrielle à l'aide d'un Doppler couleur dès 25 ans Test CA-125 annuel ou semestriel (Diapositive 2 sur 2) 40
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Mesures de prévention pour les femmes porteuses d'une mutation BRCA1/2
La mastectomie prophylactique est une possibilité (réduction du risque allant jusqu'à 95% pour le cancer du sein). Les patientes se sachant porteuses de mutations BRCA2 peuvent envisager le tamoxifène pour la chimioprévention. (Diapositive 1 sur 2) Étant donné le risque élevé de développer un cancer du sein chez les femmes porteuses de mutations BRCA, des mesures de prévention s'imposent très sérieusement. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Mesures de prévention pour les femmes porteuses d'une mutation BRCA1/2
L'ovariectomie prophylactique est une possibilité (réduction du risque allant jusqu'à 50% pour le cancer du sein). Ces femmes doivent envisager une ovariectomie prophylactique entre 35 et 40 ans (réduction du risque allant de 85% à 96% pour le cancer de l'ovaire). Un risque infime de cancer péritonéal primaire subsiste même après l'ovariectomie. (Diapositive 2 sur 2) 42
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Avantages du test génétique
Gestion améliorée du risque de cancer Soulagement mettant fin au doute et à l'anxiété liés au risque de cancer Informations pour les patients et les membres de leur famille Décision affectant le mode de vie Voici les avantages pour les patientes et leur familles qui se soumettent à un test génétique. Ils doivent être pris en compte avec vigilance, de même que les limites et les risques potentiels du test génétique. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Risques du test génétique
Détresse psychologique, en particulier si une patiente reçoit des résultats positifs à son test et s'inquiète du risque qu'encourt sa descendance Atteinte à la vie privée Discrimination de la part des employeurs et des assureurs (Diapositive 1 sur 2) Ces risques doivent être abordés avant de procéder au test génétique. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Risques du test génétique
Changement dans la dynamique familiale, en particulier si certains membres ont un test positif et d'autres un test négatif. Faux sentiment de sécurité par rapport au risque de cancer—Même si le test d'une patiente montre qu'elle n'est pas porteuse de mutation, elle continue à courir au minimum le même risque de développer un cancer que le reste de la population. (Diapositive 2 sur 2) 45
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Limites du test génétique
Toutes les mutations ne sont pas détectables Signification incertaine de certaines mutations Un résultat négatif est réellement instructif seulement si la mutation a été identifiée dans la famille du patient (Diapositive 1 sur 2) La plupart des limites du test sont liées au doute. Même pour les patients qui ont des résultats positifs à leur test, ils ne savent pas quand ni où ils vont développer le cancer, mais seulement que leur risque est plus élevé. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Limites du test génétique
Les résultats indiquent la probabilité et non la certitude de développer un cancer L'efficacité non prouvée de nombreuses interventions Le test est très cher, en particulier lorsque la première personne est testée, et nombreux sont les patients qui ne peuvent se le payer. (Diapositive 2 sur 2) 47
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Problèmes psychologiques
Apprendre qu'on présente un risque de cancer ou que sa famille est porteuse d'une mutation peut faire peur. Il est important que la patiente ne soit pas trop effrayée pour qu'elle soit disposée à demander un dépistage ou l'évaluation d'un symptôme. (Diapositive 1 sur 2) Il faut que les femmes comprennent qu'une détection précoce permet d'obtenir de meilleurs résultats. Voilà pourquoi il est capital de gérer le risque. Référence : Mahon, S.M. (2007). Risk Factors. Dans S.M. Mahon (Ed.), Site-specific cancer series: Breast cancer (pp. 51–62). Pittsburgh, PA: Oncology Nursing Society.
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Problèmes psychologiques
Certaines femmes sont bouleversées par les informations sur le risque. Il est possible qu'elles recherchent une occasion de poser des questions et de verbaliser leurs peurs. C'est l'occasion souvent de mettre fin aux idées erronées. La dynamique familiale peut être altérée. Certains membres souffrent du "complexe du survivant" si le résultat de leur test est négatif dans une famille pour laquelle la mutation est connue, pendant que d'autres membres ont des résultats positifs. (Diapositive 2 sur 2) 49
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Récapitulatif On peut exprimer le risque de nombreuses façons
L'évaluation du risque guide les recommandations de dépistage Les femmes doivent comprendre la différence entre le risque de développer un cancer et celui d'avoir une mutation (Diapositive 1 sur 2) Éléments du récapitulatif à souligner.
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Récapitulatif Les femmes présentant des indicateurs de risque héréditaire doivent consulter un expert en génétique pour être évaluées et se soumettre le cas échéant à un test génétique. Un expert en génétique peut calculer le risque de développer un cancer du sein et d'autres cancers, comme le risque d'être porteur d'une mutation. De nombreuses femmes sont troublées par les chiffres ou ont du mal à les interpréter. (Diapositive 2 sur 2) 51
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