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Publié parHyacinthe Reboul Modifié depuis plus de 11 années
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DERMATITE ATOPIQUE DE L ’ENFANT PRISE EN CHARGE
A.Ammar-khodja
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INTRODUCTION La DA ou eczéma atopique est une maladie cutanée inflammatoire chronique qui débute chez le nourrisson et atteint surtout les enfants. Prise en charge: controversée (échecs thérapeutiques) conférence de consensus pluridisciplinaire amélioration de la prise en charge Recommandations: grades A; B; C.
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5 Questions posées au jury
histoire naturelle de la DA; épidémiologie; physiopath.? Q2: utilité des examens complémentaires pour dg et prise en charge? Q3: traitement des poussées de la DA de l ’enfant? Q4: mesures adjuvantes; moyens de prévention? Q5: prise en charge des DA sévères?
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Histoire naturelle de la DA Epidémiologie Bases physiopathologiques
Question 1 Histoire naturelle de la DA Epidémiologie Bases physiopathologiques
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Histoire naturelle de la DA
Définition: atopie: DA; asthme; rhinoconjonctivite allergique Clinique de la DA selon l ’âge: premières semaines de vie: eczéma des convexités du visage et des membres sécheresse cutanée prurit constant > 3 mois enfant > 2 ans: plis et extrémités + lichénification adolescent: souvent disparition ou lichénification et xérose érythème du visage et du cou
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Histoire naturelle de la DA
Manifestations atopiques associées: allergie alimentaire +++ < 3 ans asthme: 1/3 des cas rhinite allergique Complications: staphylocoque doré herpès: surinfection grave EG, pustulose étendue: Kaposi-Juliusberg eczéma de contact retard de croissance
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Histoire naturelle de la DA
Evaluer la gravité de la DA: scores de gravité: SCORAD (SC, extension, SF) < 15: mineure 15-40: modérée > 40: grave échelles de qualité de vie: QDV n ’est pas corrélée à la gravité de la maladie vision qualitative provenant du malade lui-même.
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Epidémiologie de la DA Prévalence: augmentation depuis 20 ans
liée à un niveau de vie élevé: théorie hygiéniste diminution des infections: modification de la régulation du système immunitaire évaluation: France: 8,8% (6-7 ans) 10% (13-14 ans) Europe: 7-28%
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Physiopathologie Facteurs génétiques Réponse immunitaire inflammatoire
Anomalies constitutives ou induites de la barrière cutanée
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Physiopathologie Facteurs génétiques: atopie des parents du 1er degré
50 à 70% (DA, asthme, rhinite) mode de transmission de l ’atopie: inconnu polygénique probable
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Physiopathologie Facteurs immunologiques: plusieurs découvertes
fixation des IgE à la surface des ç présentatrices de Ag eczéma au site de contact des tests épicutanés aux allergènes de l ’environnement. Eczéma: HSR lymphocytes et ç présentatrices d ’Ag développement d ’une réponse immunitaire inflammatoire de type TH2, spécifique d ’Ag protéiques eczéma
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Physiopathologie Deux profils immunologiques:
DA extrinsèque ou allergique: IgE sanguines et IgE spécifiques élevées associées à asthme, rhinite allergique et conjonctivite DA intrinsèque ou non allergique: IgE normales peu ou pas de manifestations de l ’atopie
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Physiopathologie Anomalies de la barrière cutanée:
augmentation des pertes insensibles en eau anomalies des lipides cutanés de la surface
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Question 2 Quelle est l ’utilité des examens complémentaires pour le diagnostic et la prise en charge de la DA de l ’enfant ?
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Tests allergologiques ?
A confronter à l ’histoire clinique Prick-tests cutanés: seuil de positivité mal défini sont orientés en fonction: âge histoire clinique environnement régime suffisant pour affirmer la sensibilisation à un allergène
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Tests allergologiques ?
Dosage des IgE sériques spécifiques Tests de dépistage sans identification de l ’allergène Dosage des IgE sériques totales insuffisants pour assurer avec certitude une allergie. Certaines IgE spécifiques sont utiles pour éviter un test de provocation orale.
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Tests allergologiques ?
Tests épicutanés: exploration des principaux allergènes de contact atopy patch-tests lait de vache; farine de blé; œuf. En cours d ’évaluation Eviction alimentaire: visée diagnostique (> test du lait de vache) après 1 mois: DA non améliorée, abandon du régime
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Tests allergologiques ?
Test de provocation orale: (TPO) prouve la responsabilité d ’un allergène TPO en double aveugle contre placebo quelques centres TPO en ouvert: plus utilisé prise en charge d ’un choc anaphylactique
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Quels enfants tester ? Trois situations sont validées:
1) DA grave: échec traitement bien conduit (même chez les nourrissons) 2) DA et stagnation ou cassure de la courbe de staturo-pondérale 3) DA et manifestations associées: signes d ’allergie alimentaire / respiratoire syndrome oral urticaire, angio-œdème asthme, rhinite vomissements, diarrhée voire choc anaphylactique
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Quels enfants tester ? Autres situations: faible consensus
Signes d ’allergie de contact: eczéma localisé inhabituels (siège, paumes et plantes) DA résistante au traitement habituel Autres situations: faible consensus manifestations digestives banales reflux, pleurs, coliques antécédents familiaux d ’atopie précocité des symptômes cutanés < 3 mois
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Pourquoi tester ? Peut-on améliorer la DA:
éviction d ’un allergène n ’a pas un impact évident allergie de contact: éviction améliore l ’eczéma de contact allergie alimentaire: éviction: impact discutable (niveau B) sensibilisation aux pneumallergènes: housses anti-acariens: études de niveau 2 ne permettent de conclure.
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Pourquoi tester ? Peut-on déterminer les marqueurs pronostiques d ’évolution ?: relation entre sévérité de l ’eczéma et sensibilisation à l ’œuf (pronostic individuel de grade C) survenue d ’un asthme dans l ’enfance: pas d ’éléments dosage des IgE totales: ne permet de détecter les nourrissons qui risquent de développer une DA sévère.
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Question 3 Quel est le traitement des poussées de la DA de l ’enfant ?
Traitement symptomatique Objectifs:prévenir les poussées
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Dermocorticoïdes Traitement efficace de référence Triple action:
anti-inflammatoire immunosuppressive antimitotique Formes: crème, pommade, lotion, gel classes d ’activité: classification internationale niveau IV: très fort niveau III: fort niveau II: modéré niveau I: faible
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Dermocorticoïdes Quel dermocorticoïde choisir ?:
fonction de l ’âge, de la sévérité, étendue et du site: niveau IV: CI: Ns, jeune enfant, visage, plis et siège niveau III: en cures courtes formes inflammatoires très lichénifiées des extrémités niveau II: visage, plis, zones génitales et chez le nourrisson niveau I: peu de place pas de niveau de preuve de niveau I.
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Dermocorticoïdes Les DCT sont-ils efficaces ?: Effets secondaires:
en phase aiguë: forte activité: efficacité rapide faible activité: en quelques semaines en prévention des rechutes: une étude de niveau I: intérêt du traitement d ’entretien Effets secondaires: liés au niveau du DCT, durée, surface, occlusion, intégrité cutanée.
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Dermocorticoïdes Mode d ’utilisation: Effets secondaires locaux: rares
paupières: niveau I ou II Effets secondaires systémiques: théoriques exceptionnel retard de croissance freination hypothalamo-hypophyso-surrénalien surveillance de la croissance de l ’enfant Mode d ’utilisation: formes: crème: lésions suintantes, plis pommades: sèches, lichénifiées
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Dermocorticoïdes Rythme: une fois / jour Quantité: Schéma: Suivi:
pas de données selon l ’efficacité clinique Schéma: DCT puissants sur de courtes duréesémollientsrécurrence applications quotidiennes sur les lésions persistantes développer des essais comparatifs Suivi: consultation de suivi réadapter le traitement selon les résultats
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Inhibiteurs de la calcineurine
Famille des macrolides à action immunosuppressive par inhibition de la calcineurine, nécessaire à l ’activation des L. TH2 Molécules disponibles: Tacrolimus pommade à 0,1 et 0,03 % * Pimecrolimus non disponible en France.
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Inhibiteurs de la calcineurine
Efficacité des IC: poussées: DA modérée à sévère: T. efficace dès la 1ére semaine (I) DA légère à modérée: P. efficace. Mais < DCT IV (I) prévention des récidives: T. poursuivi 1 an: efficacité maintenue P.1% 2/j: efficace sur les premières lésions Effets secondaires: locaux: sensation de brûlure, prurit
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Inhibiteurs de la calcineurine
Pas d ’atrophie, ni d ’infection. Systémiques: à court terme: pas d ’anomalie biologique, taux plasmatiques < taux d ’immunosuppression thérapeutique à long terme: risque de carcinogène hypothétique car recul insuffisant Comment utiliser les IC chez les enfants ?: T.0,03% DA modérée à sévère > 2 ans, 2 fois/j. disponibilité de P. souhaitable.
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Inhibiteurs de la calcineurine
Précautions pour un bon usage des IC: infection cutanée: antibiotiques nécessaires. Photothérapie et expositions déconseillées herpès: C.I. vaccins non contre-indiqués.
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Antihistaminiques-H1 (AH1)
Les AH1 locaux ne sont pas indiqués Résultats comparables des AH1 sédatifs et non sédatifs. Prescription si prurit important et sur de courtes durées. (grade A) Phase aiguë, administration des AH1 n ’est pas systématique.
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Autres Anti-infectieux: Corticoïdes per-os ou injectables:
utiliser si infection patente mais pas systématiquement portage de S. aureus est habituel Corticoïdes per-os ou injectables: pas d ’indication dans la poussée de la DA.
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Question 4 Quelles sont les mesures adjuvantes et les moyens de prévention des poussées de la DA de l ’enfant ?
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Education thérapeutique
Patient, acteur de la prise en charge de sa maladie Améliorer l ’alliance thérapeutique entre soignant, soigné et son entourage Augmente l ’efficacité du traitement sur le prurit et le sommeil Semble bénéfique à la compréhension de la maladie et sa prise en charge DA modérées à sévères.
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Mesures adjuvantes Pratiques validées: les émollients:
agissent sur la xérose cutanée qui altère la fonction barrière de l ’épiderme. Tolérance est bonne; si réaction, changer de produit. Mesures d ’hygiène: bain court quotidien ou douche avec des pains ou gels sans savon.
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Mesures adjuvantes Mesures vestimentaires:
coton, soie ou polyesters à fines fibres Prise en charge psychologique: DA grave altère la QDV et peut induire des troubles psychologiques stress: facteur déclenchant, variable d ’un individu à un autre prise en charge spécifique des familles en souffrance
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Mesures adjuvantes Pratiques non validées: antihistaminiques:
pas d ’étude d ’efficacité des Anti-H1 cures thermales: très populaires mais sans assise scientifique médecine d ’exercice particulier: homéopathie: résultats contradictoires phytothérapie non validée acupuncture déconseillée (douleur, complications)
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Mesures adjuvantes Probiotiques: « théorie hygiéniste »
préviennent-ils l ’apparition d ’une DA ?: administration de Lactobacillus rhamnosus 1 mois avant l ’accouchement 3 à 6 mois chez la mère ou l ’enfant intérêt suggéré (niveau I) mais attendre autres études de confirmation traitent-ils les poussées de DA ?: deux études non concluantes.
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Mesures adjuvantes Les herbes chinoises:
déconseillées: nausées, hépatites, néphropathies, syndrome de Steven-Johnson, cardiomyopathie dilatée les acides gras essentiels (AGE): huile de bourrache, d ’onagre: oméga 6 huile de poisson: oméga 3 inefficacité du traitement quelquesoit la dose ou l ’huile.
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Mesures adjuvantes Pratiques discutées: mesures d ’éviction
vaccination de l ’enfant atopique: même calendrier vaccinal que les autres enfants si allergie à l ’œuf associée: éviter les vaccins réalisés sur œufs embryonnés (grippe, fièvre jaune) déclenchement des poussées par vaccins: pas d ’étude éviter les vaccinations au cours de fortes poussées de DA
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DA et allergie alimentaire
Peut-on améliorer une DA avec un régime d ’éviction alimentaire ou un changement de lait? La responsabilité de l ’allergie alimentaire est controversée les régimes alimentaires excessifs peuvent être source de carence nutritionnelle.
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DA et allergie alimentaire
Prévention primaire chez la femme enceinte: pas de régime particulier pour prévenir une DA Prévention primaire chez le Nné à risque: allaitement maternel exclusif 03 mois diminution du risque d ’apparition d ’une DA (niveau I) pas de régime particulier pour la mère (grade A) allaitement mixte: risque non modifié laits au soja: sans intérêt en prévention primaire (B)
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DA et allergie alimentaire
Prévention secondaire chez le NS avec DA: changement systématique de lait:pas d ’étude valable Prévention secondaire et tertiaire après l ’allaitement: les aliments les plus impliqués: lait, l ’œuf, l ’arachide, le soja, le poisson, les légumineuses et le blé. L ’éviction d ’un allergène est justifiée si son rôle est prouvé.
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DA et allergènes environnementaux
Sensibilisation aux acariens retrouvée rôle plus difficile à établir mesures d ’éviction: pas d ’effet clinique probant Eviter l ’acquisition d ’animaux domestiques Les travaux sur les pneumallergènes: influence n ’est pas claire prévention primaire incertaine
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Quelle prise en charge pour les DA sévères de l ’enfant ?
Question 5 Quelle prise en charge pour les DA sévères de l ’enfant ?
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Définition d ’une DA sévère
Paramètres objectifs: nombre et gravité des poussées Paramètres subjectifs: retentissement psychologique, sur la QDV et de sa famille. Il n ’y a pas de score validé prenant en compte tous ces éléments. S ’assurer d ’une bonne prise en charge avant de parler de DA sévère
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Définition d ’une DA sévère
Apprentissage des soins et soutien psychologique Hospitalisation dans une structure de dermo-pédiatrie Si la pris en charge est correcte, il s ’agit alors réellement d ’une DA sévère.
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Différentes thérapeutiques à envisager devant une DA sévère
Les photothérapies: UVA-UVB; UVB spectre étroit; UVA1 DA sévères de 8-10 ans 2-3 fois/semaine efficace et bien toléré Les antileucotriènes: traitement d ’appoint des DA modérées corticothérapie générale: à éviter
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Différentes thérapeutiques à envisager devant une DA sévère
La ciclosporine: pas d ’AMM chez l ’enfant trois études: bons résultats après 6 à 121 semaines rechutes précoces et fréquentes 5mg/kg/j: durée < 1 an risques rénaux et HTA
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Différentes thérapeutiques à envisager devant une DA sévère
L ’azathioprine: une étude dur DA sévère de l ’enfant. Recul insuffisant Autres immunosuppresseurs: mycophénolate mofétil: qq DA de l ’adulte methotrexate et cyclophosphamide: pas d ’étude chez l ’enfant. Les immunoglobulines polyvalentes: quelques résultats encourageants à confirmer Interféron gamma: essais chez l ’adulte (modéré) non préconisé chez l ’enfant
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CONCLUSION
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Malade et parents sont informés par écrit des risques encourus
Au cours des DA sévères, les données actuelles permettent de recommander les photothérapies UVA-UVB ou UVB spectre étroit et la ciclosporine. Malade et parents sont informés par écrit des risques encourus le choix est fonction de la faisabilité: âge pathologies associées cabine équipée en UVB
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